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Actes de Naissances, Mariages et Décès (1629-1792)

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1629. — M. Joanno y signe d'abord vicaire de Mûr, puis curé de Saint-Connec.

L'aidaient dans son ministère et particulièrement pour la messe matutinale du dimanche, auquel service était affecté une somme de 12 livres, trois prêtres habitués : Messire Thominet, qui écrit toujours Saint-Conec ; M. Alexandre Kerfuric qui habitait Pendeulin avec ses parents qualifiés honorables gens ; M. Alexandre Le Clézio.

Jusqu'en 1753, la petite trêve eut l'honneur de posséder trois ou quatre prêtres habitués, originaires de la paroisse. Peut-être est-ce par leurs leçons que l'instruction se trouva relativement très répandue parmi les garçons, comme le prouve le nombre de ceux qui savent signer.

Des séries de registres de 6, 7 et 10 ans se trouvent perdus à des intervalles répétés.

Voici les noms des autres prêtres habitués que nous lisons durant cette période :

Messires Jacques Hamonic, Yves Fraboulet, Guillaume Le Clézio, Guillaume Kerdrein, Le Drogo, Yves Pédrot, Victorin Le Clézio, Julien Kerdrain, Olivier Cadoux, Guillaume Le Helley, Allano, Guillaume Le Bris.

Plusieurs remplissent, et quelquefois à différentes reprises, les fonctions de curé.

1644-1674. — Messire Pezdron est curé. Soit pour cause de maladie, soit pour cause de voyage de M. Pezdron, M. Gallerne, recteur de Mûr, signe les registres pendant près de deux ans.

1680. — Guillaume Le Clézio, curé.

1688. — Victoria Le Clézio, curé. Une cloche de 248 livres est bénite par Julien Nicol [Note : Julien Nicol mourut supérieur du Petit Séminaire de Plouguernével], vicaire de Mûr, fils de Charles Nicol de Kerlen d'en bas. Yves Gallerne, recteur de Mûr, en fut le parrain.

1691. — Olive Quero, épouse de Guillaume Jouanno met au monde trois enfants, au village, de Kerléau : deux vivent pendant trois mois.

Jusqu'en 1698 où reparaît M. Guillaume Le Clézio, les prêtres habitués signent seuls aux registres.

1701. — Nouvelle bénédiction de la cloche qui, ayant été cassée, fut refondue. Elle existe encore en 1904 mais, par malheur, n'est pas en harmonie avec les deux autres.

1714. — Mariage de M. Isidore de Guerlogoden avec Jeanne Jouan, qui pose sa signature : c'est avec celles de sa grand'mère, Jeanne du Fou et ses tantes, Anne de Guerlogoden etc., la première signature de femme.

1716. — Victorin Le Clézio succède comme curé à Guillaume Kerdrain et, en mai 1731, il est remplacé par Julien Kerdrain, prêtre, du bourg : il prend rang parmi les prêtres habitués.

1731. — Mariage de Guillaume Le Bris, notaire royal et apostolique à Lanrivaux, avec Marie de Guerlogoden, fille de noble homme Pierre-François et de Guillemette Le Papon.

1753. Olivier Cadoux, fils d'Olivier et de Marie Nicol, du bourg, est curé jusqu'en 1756 où Guillaume Le Helley le remplace.

1756. — Une grande mortalité sévit sur les enfants : 28 meurent âgés de moins de 6 ans.

Au reste c'est un fait qui se produit plusieurs fois durant le XVIIIème siècle. Remarquons qu'on se marie plus jeune et qu'il n'est pas rare de convoler à des deuxièmes et troisièmes noces et que l'on ne relève en tout que deux naissances illégitimes.

1756 à 1766. — Messire Allano est curé. Il habitait Luzurien. Son nom se lit encore sur la margelle d'un puits dans ce village.

1766. — Guillaume Le Bris, époux de Marie de Guerlogoden est enterré dans l'enfeu des seigneurs de la Motte qui appartenait à ses enfants. Le sieur recteur de Merléac préside aux funérailles.

Cette même année, est enterré dans le cimetière de l'église Messire Allano, décédé à Luzurien, à l'âge de 64 ans.

1764. — Messire Guillaume Le Bris est curé et réside en son manoir de la Motte.

On lui doit l'église actuelle à l'exception peut-être de la petite nef ou chapelle des Reliques, dont la construction votée en 1764 fut retardée certainement jusqu'en 1772 et peut-être complètement abandonnée. Tout ce que l'on peut dire, c'est que la charpente de cette partie a plus souffert et que l'un des murs porte un blason qui, quoique indéchiffrable, n'est pas le même que ceux qui se trouvent sur la tour. Ici, l'on voit les armes des Rohan-Chabot, duc de Bretagne, seigneur suzerain de la trève et celles des de Guerlogoden — mi-parti, portant à dextre trois tourteaux et à semestre une branche de houx.

1784. — Construction de la nef.

1786. — Construction de la tour.

La flèche, haute de 33 mètres depuis la base de la tour, et construite de belles pierres de taille ajourées et ouvragées dans le style du XVIIème siècle, ne fut achevée qu'en 1787. Le 25 novembre de cette année, M. Le Bris, curé, bénit la croix qui la surmonte et la tradition nous apprend que pour couvrir les frais des dernières assises, ce généreux curé, héritier des Guerlogoden par sa mère, dut vendre son cheval.

Dans les années qui suivirent son retour de Jersey, 1802 à 1810, la fabrique lui verse quelques acomptes de 200 fr. sur les sommes qu'il avait avancées lors de la construction de l'église.

Celle-ci fut bénite, sous le vocable de Saint Gonéry et en sa fête, le dimanche 15 juillet 1788, par Mgr Toussaint-François-Joseph Conen de Saint-Luc, évêque de Quimper, en présence de plusieurs laïques et prêtres dont Messire Boissière, prêtre ; O. S. B., prieur commandataire du Moustoir, en Neulliac ; Le Coq, recteur de Mûr ; Derrien, curé ; Odic, de Saint-Guen ; Le Clézio, curé de Saint-Caradec.

M. Le Bris resta curé jusqu'en mars 1792.

Il fut remplacé par Augustin-Joseph Le Denmat, de Mûr, religieux capucin. Il n'y a de lui que des actes de baptême. Presque tous les noms et de familles et de villages sont mal orthographiés. Tous les gens sont qualifiés d'honorables.

Le culte fut aboli dans la trève au mois de novembre 1792.

On sait que le 7 mai 1791, la Constituante déclara déchus de leurs fonctions et de leurs titres les prêtres qui ne prêteraient pas le serment et que, le 29 novembre de la même année, la Législative les déclara suspects et les punit de la déportation, sur la dénonciation de vingt citoyens actifs.

De 1800 à 1802, sur une feuille double l'on trouve des actes de naissances, mariages et décès, signés par Jouhannic, religieux carme. En juin 1802 il rédige un acte de naissance, son dernier, d'une main mal assurée et il le fait suivre de ces mots : Adieux, je demande pardon.

Messire Le Bris mourut en 1810 et fut enterré dans l'église comme le mentionne l'acte de son décès.

(René Le Cerf).

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