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SAINTE-BRIGITTE

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La commune de Sainte-Brigitte (bzh.gif (80 octets) Santez-Berc'hed) fait partie du canton de Cléguérec. Sainte-Brigitte dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINTE-BRIGITTE

Sainte-Brigitte vient de Brigitte de Suède, patronne des pèlerins.

Sainte-Brigitte est un démembrement de l'ancienne paroisse de Cléguérec. Au XIème siècle, un premier château est construit sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine en bordure de l’étang des Salles par les vicomtes de Porhoët. Au début du XIIème siècle, les Rohan édifient le château des Salles (non loin de la vaste forêt de Quénécan). On l'appelle château des Salles de Perret ou Penret, ou encore Pen-Raithé. Un document daté de 1125 indique que le vicomte Alain Ier de Rohan "accorde cette année-là aux hommes de l'abbaye de Redon, demeurant à Penret, l'exemption de l'obligation qu'ils devaient de garder le château avec les autres vassaux". Un acte de donation du vicomte Alain V en faveur de l'abbaye de Bon-Repos est daté de Penret en 1232. A la mort de Jean Ier de Rohan, en février 1396, sa veuve Jeanne de Navarre, garde la châtellenie de Corlay, à l'exception du manoir de Penret qui revient à Alain VIII.

Sainte-Brigitte est une ancienne trève de la paroisse de Cléguérec.

Les Forges des Salles à Sainte-Brigitte (Bretagne).

Note : Sainte-Brigitte, ancienne trêve de Cléguérec, est bornée au nord par le Blavet, à l'ouest par Perret et Silfiac, au sud par Cléguérec et à l'est par Saint-Aignan. En 1891, sa superficie est de 1774 hectares, dont 1025 sont occupés par la forêt de Quénécan, qui se prolonge dans les communes voisines ; le reste est sous culture, prairies et landes. Les schistes siluriens et maclifères y abondent ; ils sont en général à fleur de terre, et la végétation, peu riche en cette localité, est encore contrariée par une pente générale du terrain vers le nord. Le long du Blavet règnent deux chaînes de montagnes très abruptes, présentant çà et là des gorges presque impénétrables et d'énormes roches de quartzite, qui semblent prêtes à se détacher, tant elles sont minées par leur base. Au sud de la commune, s'élève une autre chaîne, plus imposante encore par sa masse et par sa hauteur, qui atteint 286 mètres. En 1891, la population est de 640 habitants. Le bourg, situé vers l'extrémité sud-ouest du territoire, est à 7 kilomètres de Cléguérec et à 19 de Pontivy. On n'a encore signalé dans ce pays aucun monument de l'époque celtique ou de l'époque gallo-romaine. Au VIème siècle, les Bretons s'étendirent graduellement dans les environs et attaquèrent bientôt la forêt de Quénécan. Au IXème siècle, on voit le tyern Alfrit et le roi saint Salomon exercer leur autorité à Perret, tout auprès de Sainte-Brigitte. Au XIème siècle, les vicomtes de Porhoët possédaient le château des Salles, dit aussi de Penret, au bord de l'étang de ce nom ; l'étang est aujourd'hui en Perret, et le château en Sainte-Brigitte. Ce château avec toutes ses dépendances, passa dans le lot d'Alain Ier, tige des vicomtes de Rohan, vers 1116, et ses descendants l'ont gardé jusqu'à la révolution française. Ce château était le centre féodal de la châtellenie de Gouarec, qui comprenait à l'origine, et avant que le fief de Guémené l'eut rongé : Plouray, Mellionnec, Plouguernevel, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauff, Lescoët, Perret, Silfiac, Sainte-Brigitte, Cléguérec partie nord, Saint-Aignan et Saint-Caradec-Trégomel. On trouve sur les bords de l'étang des Salles, et dans tous les environs, des staurotides ou croix de pierre cristallisée et surtout des macles : c'est de ces dernières que les vicomtes de Rohan ont composé leur écusson, en les plaçant 3, 3, 3. On trouve aussi une grande quantité de minerai ce fer, et c'est pour l'exploiter et pour utiliser en même temps le bois de la forêt, que les sires de Rohan avaient, dès 1566, un haut fourneau en Sainte-Brigitte. Le village du Govello, ou des Forges, pourrait bien avoir été le siège de cette exploitation primitive. Vers 1891, la fonderie est plus près du Blavet et sur le territoire de Perret. Le château des Salles, abandonné par ses propriétaires, est depuis longtemps en ruines. En 1891, il appartient, ainsi que la forêt et la fonderie, à la famille de Janzé (Joseph-Marie Le Mené).

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PATRIMOINE de SAINTE-BRIGITTE

l'église Sainte-Brigitte (XVème et XIXème siècles). Il s’agit d’une ancienne chapelle tréviale devenue église paroissiale en 1820. Elle est en forme de croix latine. La sacristie date de 1878. La chapelle accolée date de 1843. On y trouve une statue de sainte Brigitte ;

Eglise de Sainte-Brigitte (Bretagne).

Nota : L'église tréviale, et aujourd'hui paroissiale, est dédiée à sainte Brigitte ; ses autels latéraux sont sous les vocables du Rosaire et de saint Eloi. Il n'y a aucune chapelle de frairie. Les registres de baptêmes, mariages et sépultures datent de 1684. Sainte-Brigitte, en 1790, fut érigée en commune, du canton de Cléguérec et du district de Pontivy. Son curé, M. Ruello, eut la faiblesse de prêter le serment et d'accepter ensuite la paroisse de Cléguérec. Au rétablissement du culte, en 1802, la commune de Sainte-Brigitte ne fut point érigée en succursale ; elle fut unie pour le service religieux, non plus à Cléguérec, mais à Silfiac. Ce n'est que le 26 janvier 1820 qu'elle a obtenu son érection en paroisse (J-M. Le Mené).

la chapelle des Forges des Salles (XIXème siècle) ;

Chapelle des  Forges des Salles à Sainte-Brigitte (Bretagne).

la chapelle Saint-Joseph (1958), située à Gouvello. La chapelle abrite les statues de saint Joseph et saint Hubert ;

l'oratoire Notre-Dame-des-Neiges (1946), situé aux Forges des Salles. Sa construction fait suite à un voeu fait à la Vierge le 3 août 1944 ;

les ruines du château des Salles de Perret édifié en 1128 sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine et ancienne propriété des vicomtes de Rohan. Au début du XIIème siècle, le château appartient à Alain Ier, tige des vicomtes de Rohan, dont la famille va le garder jusqu'à la Révolution. Le château est dans la paroisse de Sainte-Brigitte, mais l'étang est dans celle de Perret : c'est pour cela qu'on l'appelle parfois Perret ou les Salles de Perret. Le château primitif n'a pas laissé de traces. Il est reconstruit (une partie du logis du château ainsi que l'enceinte quadrangulaire flanquée de tours rondes) à la fin du XIVème ou au début du XVème siècle par Alain VIII et il possède, au XVIème siècle, une chapelle fortifiée qui abrite une église réformée (calviniste). Propriété successive des familles Rohan, Janzé, puis Pontavice. Le vicomte Jean II de Rohan le transforme à plusieurs reprises en une sorte de prison. Après avoir fait assassiner en novembre 1479, René de Keradreux, qui a épousé sa soeur contre son gré, il y enferme Catherine de Rohan. Il y retient également sa propre fille, Anne de Rohan, qui veut épouser le bâtard de la Maison de Gonzague. En juillet 1542, Louis de Rohan-Guémené rédige son testament au château des Salles. Après sa rébellion ouverte contre le Roi, le duc Henri de Rohan voit ses biens saisis au profit du prince de Condé. Puis ayant obtenu la grâce royale le 27 juin 1629, Henri de Rohan récupère son château. En 1667, le domaine est habité par les aînés des Rohan. En 1779, Ogée affirme que la maison est en ruine. A l'issue de la Révolution, le château est vendu le 25 août 1802 à Louis Henri Janzé. A signaler qu'on trouve sur les bords de l'étang des Salles des pierres cristallisées et notamment des macles, dont les vicomtes de Rohan ont composé leur écusson, en les plaçant 3, 3, 3. On trouve aussi dans les environs une grande quantité de minerai de fer, et c'est pour l'exploiter, et pour utiliser en même temps le bois de la forêt de Quénécan, que les sires de Rohan possèdent, dès 1440, et même auparavant, un haut fourneau en Sainte-Brigitte. Le village de Govello, ou des Forges semble être le siége de cette exploitation primitive. La forêt de Quénécan s'étendait jadis dans les paroisses de Sainte-Brigitte, de Saint-Aignan, de Perret et de Plélauf. Après une période de décadence au XVIIIème siècle, le duc de Rohan fit des Forges des Salles un établissement important qui était en plein rendement au moment de la Révolution. En août 1766, elles fournissent les manchons et tuyaux nécessaires pour refaire les conduites d'eau de Tréguier ;

Ruines du château des Salles à Sainte-Brigitte (Bretagne).

voir Ville de Sainte-Brigitte (Bretagne) Le château des Salles à Sainte-Brigitte

le manoir du Maître des forges ou château des Forges (XVIIIème siècle). Le dernier haut fourneau a été désaffecté pendant la guerre 1914-1918. La partie centrale et la partie gauche date du XVIIIème siècle. L'aile droite a été ajoutée en 1920. Il s'agit d'une ancienne propriété des vicomtes, puis des ducs de Rohan, vendue en 1802 à la famille Janzé (Henry Janzé était à cette époque maître des forges de Lanouée). Il passe ensuite entre les mains de la famille Luart puis de la famille Pontavice ;

Les Forges des Salles à Sainte-Brigitte (Bretagne).

le haut-fourneau (XIXème siècle) des forges des Salles. Alain IX, vicomte de Rohan, fait installer le premier haut-fourneau en 1440. On y fabrique des ustensiles en fer et des charrues. En 1816, Louis Henri Janzé fait construire les Forges des Salles qui ne sont que l'évolution de l'ancien haut fourneau de Sainte-Brigitte. Vers 1850-1860, les Forges des Salles ont dû, comme toutes les autres, travailler à plein rendement pour la mécanique agricole et le matériel de chemin de fer. En 1869, six forges de l'intérieur de la Bretagne, dont celle de Quénécan, produisent environ 7.500 tonnes de fer. Décadence rapide à partir de 1870. Toute activité est abandonnée à partir de 1880 ;

le logement des ouvriers (XVIIIème siècle), situé au village des Forges ;

le logement des contremaîtres (XVIIIème siècle), situé au village des Forges ;

Les Forges des Salles à Sainte-Brigitte (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINTE-BRIGITTE

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence d'aucun noble de Sainte-Brigitte. Sainte-Brigitte faisait alors partie de la paroisse de Cléguérec.

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