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SAINTE-PAZANNE |
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La commune
de Sainte-Pazanne ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINTE-PAZANNE
Sainte-Pazanne vient de sainte Pécine.
Des moines venus de l'abbaye Stavelot-Malmédy (située dans les Ardennes) s'établissent dès le VIIème siècle au bord du Tenu, en un lieu qui prend le nom d'Ardennes et qui aurait été donné par Sigebert III. Ils y fondent un prieuré "le prieuré d'Ardennes". A noter que le nord de la France a été évangélisé par Remacle, un moine originaire du Sud de la France. Alors que ce dernier dirigeait le monastère de Solignac, près de Limoges, il reçut du roi franc Sigebert III la mission d'évangéliser les Ardennes et fonde alors l'abbaye de Malmédy. Une charte du 20 mai 877 de Louis II le Fainéant confirme la donation faite par Sigebert.
L'un des premiers seigneurs d'Ardennes (en Sainte-Pazanne) est Alain du Croisil. Il y avait une seigneurie qui appartenait, en 1409, à Jean de Tournemine. Durant la période de la Révolution, des maisons ainsi que l'église de Sainte-Pazanne sont brûlées. Une nouvelle église est alors construite et bénie en 1819.
Sainte-Pazanne a été jadis chef-lieu de canton. Le commissaire cantonal était d'abord un nommé Gros (officier de santé de la région de Châteaubriant), remplacé par Nau. Les chouans désignés ont été : Lecouvreur, Guérin, Coussays et de Degonnor. Les Républicains désignés ont été : Renaudin, Jean Bossy, Lucas-Biré. En mars 1793, Louis Boursault, procureur fiscal et notaire du canton, s'était transporté au bourg de Sainte-Pazanne à la tête de 50 Rebelles ou Chouans qu'il commandait et enleva 25 patriotes qui ont été immolés à Machecoul. Louis Boursault fut condamné à la peine de mort à Nantes le 22 décembre 1793.
PATRIMOINE de SAINTE-PAZANNE
l'église
(1898), édifiée en remplacement du sanctuaire construit en 1819. Le chœur, le transept et
les trois travées de la nef sont édifiés entre 1878 et 1881. La dernière
travée de la nef et le clocher sont édifiés entre 1895 et 1898. Le porche
date de 1898 : au-dessus de la porte se trouvent deux bas-reliefs représentant
le Seigneur, les disciples d'Emmaus et la dernière Cène. De part et
d'autre de la porte, on peut voir les statues de saint Augustin, saint
Julien, saint Louis, saint Henri, saint Léon et saint Félix ;
la
chapelle (1811) ;
le
calvaire ;
le
château d'Ardennes (1763-1764). Propriété de la famille Colas de Malmusse
(alliée aux Le Meilleur des Marais, aux Ballan, aux Chancerel, aux Jogues) qui
fait édifier le château actuel. Les Colas acquirent cette "terre
noble" des Barrin de La Galissonnière et des Biré de Bouaye, qui
avaient à Ardennes, garennes et colombier. La juridiction étaient régie
par les familles Léauté des Mellerais, Gigault, Courant, Coussays, Magouet
de Bouée, Orhant de La Souchais, Cormier, Letourneux, .... tous notaires ou
hommes de lois, et qui seront avec les Ecomard, Meignen, Nau, Plaintive,
..., rédacteurs du Cahier de Doléances de Sainte-Pazanne. Ce domaine est
vendu ensuite aux Guillet de La Brosse. Jules Guillet de La Brosse est
nommé maire de Sainte-Pazanne, après le marquis de Charette en 1878, et a
su sauvegarder de belles statues en bois de la vieille église, lesquelles
ornent le hall des Ardennes. Le
colonel Deslondes, aide-de-camp du général Moulin, occupa Ardennes avec le
8ème Bataillon de Paris. La mairie de Sainte-Pazanne appelée alors La
Franchère, lui délivra un certificat le 8 thermidor 1794, attestant qu'il
avait rétabli l'ordre ;
le
château du Moulin-Henriet (début du XIXème siècle – 1910). Sa
construction est achevée en 1910 par Léon de La Ruelle. Les communs ont été
construits par Auguste Charette de Boisfoucault. A plusieurs reprises les
Charette de Boisfoucault (alliés aux de La Valette, aux
Montesquiou-Fezensac, Monnier de Beaumont, de La Ruelle, de Nieulle,
Cafarelli, ...) et de la Ruelle ont été maires de Sainte-Pazanne entre
1815 et 1851 ;
le
château de l'Ennerie ou l'Aisnerie (1810), édifié par François Baudry du Plessis.
Les Baudry du Plessis (maires de Sainte-Pazanne et conseillers municipaux)
ont eu pour héritier leur neveu de Liger, léguant à leur tour leur bien
aux du Boisguehéneuc ;
le
logis de la Favrie (vers 1775), édifié pour Louis Victor Geffray (médecin
à Nantes). Il est entouré de hauts murs et possède une chapelle privée, dédiée à saint Louis.
Il appartient aux de Chalus. Vers 1860, une comtesse de Chalus épouse
Barbier du Doré ;
A signaler aussi :
le
dolmen du Port-Fessant (époque gallo-romaine). Il s'agit en fait d'une
ancienne allée couverte dite "galerie des fées". Le fond de la
galerie et le premier support de la rangée du sud sont debout, les autres
supports et les deux tables de couverture sont abattus. Si vous allez voir
le dolmen, vous trouverez peut-être l'effigie de la "bête de
Port-Fessant" ;
la
motte d'Ardennes, située à proximité du château actuel, non loin du
Tenu. C'est une enceinte de terre elliptique, entourée d'un fossé profond.
On dit que les moines d'Ardennes qui au Moyen Age percevaient le péage sur
la navigation du Tenu, y avaient bâti une tour de guet ;
le
domaine de la Brandaizière. Propriété successive des familles de Monti,
de La Roche-Saint-André et Freslon ;
le
domaine des Rambergères. Propriété de la famille Leray de Chaumont ;
le
domaine de la Guyoterie. Propriété de la famille Poirier ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINTE-PAZANNE
La seigneurie d'Ardennes possédait jadis un droit de haute justice. Propriété d'Alain du Croisil (en 1404), Jean du Croisil (en 1473), Jacques du Croisil (en 1539), Jean Foucher (en 1549), Raoul Charette (en 1600). Cette terre est vendue en 1666 par Jean du Han, sgr du Poulnic, à Jacques Barrin, marquis de la Galissonnière. Propriété de Renée Bidé, épouse de Paul de la Brunelière, sgr de Gesté (en 1717), Charles Chancerel, secrétaire du roi en la grande chancellerie (en 1746).
La terre de La Béluterie. Cette terre est vendue en 1622 par Jacques Pinégu à Renée Gabard, veuve de Pierre Ménardeau.
La terre du Bignon. Propriété de Pierre Labbé en 1679.
La terre de La Brandaisière. Propriété de Jeanne Adam, épouse de Jean de La Roche-Saint-André (en 1653), puis de Jean de La Roche-Saint-André (en 1688).
La terre de La Brétauderie. Propriété de Thomas Loërat en 1484.
La juridiction de La Hunaudais. Propriété de Pierre Ménardeau, auditeur de la chambre des comptes en 1571.
La terre de Langle. Propriété de Perrot Gouy (de 1412 à 1447), Robert Gouy, seigneur du Branday (de 1476 à 1493), Gilles Gouy, chevalier, (de 1504 à 1541), Olivier Robert, seigneur du Moulin Henriet (en 1606), Charles Robert (en 1628), Charlotte de Ruais, héritière d'Anne Robert et épouse de Gabriel-Louis Charrette (ou Charette) de Boisfoucaud (de 1768 à 1784).
La terre et seigneurie du Moulin-Henriet, possédaient jadis un droit de haute justice. Propriété de Jacques Robert (en 1542), d'Olivier Robert (en 1606), Jean Robert (de 1679 à 1699), Charlotte de Ruais, héritière d'Anne Robert et épouse de Gabriel Louis Charette de Boisfoucaud (de 1668 à 1789).
La terre de La Prévoté. Propriété de Pierre Duracier en 1447.
La terre des Rambergères. Propriété de Bonaventure de Castellan (en 1690). Cette terre est vendue en 1766 par Jacques Le Ray (grand maître des eaux, bois et forêts de Blois) à l'écuyer Joseph Pierre Hervé de la Bauche (secrétaire du roi).
(à compléter)
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