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SAINTE-REINE-DE-BRETAGNE |
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La commune
de Sainte-Reine-de-Bretagne ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINTE-REINE-DE-BRETAGNE
Sainte-Reine-de-Bretagne vient de la sainte éponyme : sainte Reine. Sainte Reine est une jeune martyre gallo-romaine.
Au Moyen Age, le territoire dépendait de Pontchâteau et s'appelait Saint-Cado. Saint Cado était un ermite venu du pays de Galles qui avait fondé un monastère à Rhuys non loin de Saint-Gildas en 550. On lui avait érigé une chapelle desservie par un chapelain et en ruines en 1650. Le nouveau chapelain, missire Mahé, décide de la reconstruire et de la dédier à Sainte-Reine.
Une communauté religieuse vient s'installer sur le territoire de Sainte-Reine-de-Bretagne et forme une trève de la paroisse de Pontchâteau. Du XIIIème siècle jusqu'à la Révolution, le territoire est un fief des seigneurs de Crévy, dont il porte le nom. C'est à partir de 1680 que le village prend le nom de Sainte-Reine.
La trève de Sainte-Reine est érigée en commune en 1791. En 1793, Sainte-Reine s'appelle "L'Union", avant de reprendre son nom d'origine en 1799, sous le Consulat. Sainte-Reine est érigée en paroisse autonome en 1801. En 1918, le conseil municipal décide de nommer la commune Sainte-Reine-de-Bretagne (décret du 18 avril 1920). La commune de Sainte-Reine-de-Bretagne est bombardée à deux reprises au printemps 1943.
Note 1 : liste non exhaustive des maires de la commune de Sainte-Reine-de-Bretagne : Jean Gouray (à la Révolution), Antoine Rébillon de La Blossière (sous l'Empire et la Restauration), François Pelaud (sous Louis-Philippe), Joseph Boisrobert (de 1847 à 1855), Jean Marie Couvrand, Allaire, Joseph Couvrand (de 1871 à 1895), Espivent de La Villeboisnet (de 1895 à 1931), François Couvrand (de 1931 à 1947), Perraud (de 1947 à 1951), Joseph Barré (de 1951 à 1965), Louis Couvrand, etc...
PATRIMOINE de SAINTE-REINE-DE-BRETAGNE
l'église
Sainte-Reine (1876-1898), édifiée de 1876 à 1878, à l'emplacement de
l'ancienne église qui datait de 1680. Sainte Reine est une jeune
gallo-romaine martyrisée en 253. Le clocher de 42 mètres est édifié
en 1898. La nef date de 1876. La statue de Sainte Reine, en plâtre, date de
1680. Les vitraux sont l'œuvre d'Albert Baudry ;
le
calvaire paroissial (1839), édifié par l'abbé Verger en souvenir du père
de Montfort ;
le
calvaire de Cuziac (seconde moitié du XIXème siècle). Erigé par un
habitant de la commune à son retour de la guerre de Crimée (1855). Ce
calvaire est restauré en 1935 ;
la
croix Halgand (fin du XVIème siècle), située au Haut-Mercier ;
la
croix (fin du XVIIème siècle). Cette croix était jadis située au milieu
du cimetière qui entourait la chapelle. La croix est restaurée en 1802 ;
le
château du Deffay ou Deffais (1894). A l'origine, ce château faisait partie
de la seigneurie du Deffay qui comprenait une forêt et le manoir de La Basse-Cour
(1550). Propriété de François Michiel, époux de la marquise de Couldre
(en 1680), de François Dupont d'Aubevoye, seigneur de La Roussière (en
1779). Depuis 1818, la propriété est entre les mains de la
famille Espivent de La Villeboisnet ;
le
logis de Crévy (XVII-XVIIIème siècle). Cet ensemble succède
à une forteresse aujourd'hui disparue. Le château de Crévy, situé à
l'ouest de l'église, appartient en 1455 à Jean du Cellier (chancelier du
duc de Bretagne) et possède alors une chapelle dédiée à Saint-Joseph. Les principales dépendances du domaine de Crévy étaient
autrefois les fermes de Crévy et de La Vallée, L'Etang et La Sorinière.
Crévy est habité en 1746 par la famille Aubin de Kergomas et en 1752 par
Frocrain, époux d'une Le Barbier de Pradun. La famille Baudry-Souriau en devient propriétaire à la fin du XIXème
siècle, après avoir été la propriété des familles Cybouault, du Pas et
Le Sénéchal de Kerguisé. Crévy avait jadis un oratoire dédié à Sainte Anne ;
l'ancienne
maison hospitalière ;
le
moulin
de la Fortune ;
A signaler aussi :
deux
voies romaines auraient traversé le territoire de Sainte-Reine-de-Bretagne ;
le
dolmen de la Roche aux Fées (IV millénaire avant Jésus-Christ), situé à
200 mètres à l'ouest du château de Crévy. Il s'agit d'une table de 3m10
sur 1m15, épaisse de 1m35 reposant sur quatre piliers de granit,
délimitant une chambre d'environ 2m de long ;
le
dolmen de la Vallée. Une large table en partie enfoncée en terre mesure
2m50 sur 1m30 ;
la
découverte de 8 haches polies, de 19 haches à talon et d'une épée en
bronze trouvée dans les marais de Cuziac ;
le
four à pain (1876), situé rue Albert-Baudry à La Blanchardais ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINTE-REINE-DE-BRETAGNE
La seigneurie du Deffay ou Deffais appartient en 1680 à François Michiel, époux de la marquise de Couldre (dont le coeur a été inhumé dans l'église de Pontchâteau en 1694). La seigneurie est à François Dupont d'Aubevoye (seigneur de La Roussière) en 1779, puis est vendue à la famille Espivent de La Villeboisnet.
La seigneurie du Crévy est mentionnée dès le XIIIème siècle : elle possédait jadis un droit de haute et basse justice. Elle appartient d'abord à la vicomté de Donges, puis au seigneur de Rochefort. Il semble que Ker Anna et Crévy n'ait formé jadis qu'un seul et même domaine. Les de Kerguisé ont été à la fois seigneurs de Crévy, du Deffais et de Belébat.
(à compléter)
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