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SAINTE-SEVE |
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La commune de Sainte-Sève ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINTE-SEVE
Sainte-Sève vient de Sainte Sève (ou Sewa), soeur de Saint-Tugdual.
Sainte-Sève doit son origine à Saint-Tugdual, fondateur, vers 530, dun monastère pour sa sur, Sainte Sève. Ce territoire est donné à Saint-Tugdual par le comte Déroc, roi de Domnonée dans le pagus de Daoudour, en même temps que deux autres terres : Trépompé (Trebompae), où sainte Pompée, mère de Tugdual et de Sève, avait une chapelle aujourd'hui démolie, et Tréoudal (Tregurdel), manoir situé en Saint-Martin-des-Champs.
Sainte-Sève est une trève de Saint-Martin-des-Champs jusquà la Révolution. La paroisse de Sainte-Sève dépendait autrefois de l'évêché de Léon.
On rencontre les appellations suivantes : Santsegue (au XIème siècle), Sentseguot (en 1128), Saint Scevoy (en 1598).
PATRIMOINE de SAINTE-SEVE
l'église Sainte-Sève (XVIIIème siècle),
avec deux chapelles latérales. Elle est bénite en 1753 par Mgr. Jean-Louis
de Gouyon de Vaudurant (évêque de Léon). Il s'agit d'un édifice de plan
rectangulaire, avec, en son milieu, deux petites chapelles en ailes semi
circulaires. Le clocher a été détruit par la foudre dans la nuit du 9 au
10 décembre 1954 et rétabli en 1955. Le maître-autel, qui date du
XVIIIème siècle, possède deux panneaux représentant la Cène et le
Lavement des pieds. L'église renferme un ciboire du XVIIème siècle, une
boîte aux saintes huiles datée de 1741, et un calice et une patène du
XVIIIème siècle. L'église abrite une statue ancienne de sainte Pompée ;
l'ancienne
chapelle de la Fontaine Blanche (1727), aujourd'hui disparue. L'édifice a
été convertie en maison d'habitation, puis en grange ;
les
anciennes chapelles de Sainte-Sève, aujourd'hui détruites ou disparues : la
chapelle Sainte-Pompée (située jadis en Saint-Martin-des-Champs), la
chapelle Saint-Marc (édifice de plan rectangulaire, restauré en 1762, en
ruines depuis 1915), la chapelle de Pen-an-Vern (édifice de plan
rectangulaire avec chevet droit, présentant des restes du XVème siècle et
restauré en 1762), la chapelle de Penvern (ancienne chapelle privée de
plan rectangulaire avec chevet à trois pans) ;
la croix de Roch-Glaz (moyen âge) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : Ty-Guen (XIXème siècle), la croix de
l'église (1870), Croas-ar-Vilar (1930). A signaler aussi la croix de
Penguern, aujourd'hui disparue ;
le manoir de Kervéguen
(XVIIIème siècle), édifié par la famille Jégou du Laz alliée à la
famille Poulpiquet Coatlez, puis propriété successive des familles
Creach-Quérault à partir de 1806, Gousselin du Prépare (suite au mariage
de Fanchette Creach-Quérault avec Hyppolite Gousselin du Prépare), du
Hervé du Penhoat, Coste (suite au mariage de Guillemette Hervé du Penhoat
avec Félix Coste) ;
le manoir du Grand-Plessis (XVI-XVIIème siècle), propriété
successive des familles Guicaznou, Leau de Kerbabu, Gouzillon et Kerret ;
le manoir de Penanvern
ou Penarvern (XVIIème siècle), construit en 1630 par Roland Du
Louët, sieur de Kerhom et époux de Jeanne de Guingamp, dame de
Penanvern et fille de Pierre de Guingamp. A noter que cette
terre, qui appartient au début du XVIème siècle à la famille Coëtvoult,
est vendue en 1520 à Pierre de Guingamp. Le fils de Jeanne de Guingamp, Jean
du Louët, n'a que deux filles dont l'une épouse en 1689, le
comte de Marbeuf. Lorsque le dernier de la famille Marbeuf, tombe en 1812 en
combattant les Russes, le domaine devient la propriété de la famille
Dyèvre qui restaure le manoir vers 1890 en amputant l'une des ailes du
manoir. Après avoir servi de ferme, l'édifice devient la propriété de la famille
Bourgeois de Callac. Certains historiens prétendent que Bonaparte (fils
probable de Louis Charles René de Marbeuf) serait né à Pananvern ou
Penarvern (le curé de Sainte-Sève en poste de 1828 à 1847 aurait affirmé
que l'inscription du baptême sur son registre concernait Bonaparte) ;
le
manoir de Kerret, remplacé par une maison moderne, berceau de la famille
Kerret, connue depuis Hervé, sire de Kerret, époux en 1269 de Catherine de
Léon, de la maison de Penzé ;
le
moulin
de Pen ar Vern ;
A signaler aussi :
les
restes du manoir de Fontaine-Blanche (XVIIème siècle). Propriété
successive des familles Forget, Gouzillon, Barbier de Kerno et le Diougel de
Lanrus. Ce manoir possédait une chapelle privée datée de 1727 ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINTE-SEVE
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, une famille noble est mentionnée à Sainte-Sève :
Kerret
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Sainte-Sève. D’or au lion morné
de sable et un bâton de gueules brochant sur le tout. Hervé se trouve
mentionné entre les nobles de Saint-Martin-des-Champs.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 21 nobles de Saint-Martin-des-Champs et Sainte-Sève (ancienne trève de Saint-Martin-des-Champs) :
Symon
BIGODOU (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Pierre
COATNONT (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Dom
Daniel COATNONT, prêtre (17 livres de revenu) : absent ;
Maistre
Jehan COËTANGARS (100 sols de revenu) : absent ;
Hervé
COËTNEMPREN (65 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Allain
COËTNEMPREN (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Prigent
An FOREST (20 livres de revenu) : de l'ordonnance ;
Pierre
FORGET (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
GEFFROY (60 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Allain
GEFFROY (9 livres de revenu) : absent ;
la
veuve Hervé HENGOAT (7 livres de revenu) : absent ;
Pierre
KERANPUILL (18 livres de revenu) : absent ;
Goulhen
KERCRIST (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan
KERGUENNEUC (800 livres de revenu), malade, remplacé par Yvon Philippes et
Yvon An Heussaff qui est porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
KERRET (70 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Tanguy : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Hervé
KERRET (40 livres de revenu) ;
Floury
NOBLET (100 sols de revenu), malade, remplacé par son fils Hervé : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan
RIOU, mineur (17 livres de revenu), remplacé par Guillaume Trescoët : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
la
veuve de Jehan RIOU (100 sols de revenu) : absent ;
Jehan
An RUN (12 livres de revenu) : absent ;
Béatrix
de SAINCT GOUEZNOU (30 livres de revenu) : absent ;
(à compléter)
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