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LA PAROISSE DE SAUZON

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Comme les autres paroisses de Belle-Ile-en-Mer, celle de Sauzon, dotée du nom de Port-Philippe par le gouvernement de 1830, fut, pendant des siècles, sous le patronage de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé, et de la famille de Gondi jusqu'en 1666, date de l'annexion de l’île au diocèse de Vannes. Tombée alors sous le droit commun, elle fut à la collation de l'évêque seul et traversa encore plus d'un siècle dans cette condition.

Placée sous le vocable de Saint-Nicolas, évêque de Myre, son église paroissiale, que le Père Galen, en 1759, dit assez récente alors, conserve des restes de la construction primitive. Son portail occidendal porte une grosse tour carrée et massive. En forme de croix latine, l'édifice montre, au transsept sud, une fenêtre haute et étroite, très évasée à l'intérieur et en ceintre brisé, rappelant l'époque de transition du roman au gothique.

Parvenus à la possession de Belle-Ile, les moines de Quimperlé fondèrent un prieuré à Sauzon, bourgade la plus considérable après celle de Palais. Pour les renseignements généraux, voir, par ailleurs, la notice historique sur Bangor.

 

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Vicaires perpétuels et Recteurs de Sauzon.

1602-1614. Mathias Le Mineur. Les registres paroissiaux de Sauzon, dont la collection remonte à 1602, sont les seuls documents à nous révéler l'existence ici de ce vicaire perpétuel dès le commencement du XVIIème siècle.
1614-1645. Henri ou Emmeri Féchant, probablement originaire de Belle-Ile.
1645-1668. André Ruaut. Comme source de renseignements sur son vicariat, on ne possède que les registres paroissiaux.
1668-1671. Gildas Raoul, de Saint-Goustan de Rhuys et chargé pendant plusieurs années de desservir les îles de Houat et d'Hœdic, fut le premier recteur de Sauzon pourvu par l'Ordinaire. Déjà avancé en âge, lors de son arrivée, il ne tarda point à mourir ici.
1671-1692. R. Antoine Le Crom, pourvu par l'Ordinaire, le 12 août 1672, résigna entre les mains de l'évêque, le 22 août 1692, pour passer au rectorat du Palais. Pour Sauzon, il avait été présenté par Louis de Poulet, seigneur de Lorgeril, qui, à titre de commandant de la forteresse ou de gouverneur de l'île, voulut s'arroger ce droit.
1692-1707. Pierre Le Bourhis, pourvu par l'Ordinaire, le 18 septembre 1692, prit possession le 30 mai de l'année suivante.
1707-1725. Guillaume l'Hermite, prêtre du diocèse, pourvu par l'évêque, le 12 mars 1707, prit possession le 17. Il mourut ici sur la fin de 1724 ou tout au commencement de 1725.
1725-1736. Pierre Melot, originaire et curé du Palais, eut, pour cette paroisse, un brevet royal du 12 janvier 1725. Pourvu par l'évêque, le 29 mars suivant, il en prit possession le 31 du même mois. En décembre 1736, il mourut subitement dans son presbytère.
1736-1739. R. Joseph Tanguy, prêtre du diocèse de Cornouaille et licencié en théologie de la faculté de Paris, pourvu par l'évêque, le 31 décembre 1736, prit possession le 2 janvier suivant. Au bout de deux ans, il résigna Sauzon pour devenir recteur de Plumergat.
1739-1743. R. François Viel, licencié en droit canonique de Paris, pourvu en 1739, résigna entre les mains du Pape en faveur du suivant et devint ensuite recteur de Pluneret.
1743-1755. Sébastien-Julien Hervé, originaire de Saint-Avé et prêtre à Sauzon, mourut ici le 25 mars 1755.
1755-1768. Sébastien Le Tonqueze, natif de Pluvigner et curé du Palais, pourvu par l'évêque, le 7 avril 1755, prit possession le 13. Décédé à l'âge de 54 ans, le 17 juin 1768, il fut inhumé, le 18, dans le cimetière.
1768-1795. Christophe Erdeven, de Saint-Gildas diAuray et curé du Palais, pourvu par l'évêque, le 30 juin 1768, prit possession le 1er juillet. En 1773, il eut des velléités de quitter Sauzon pour Locmariaquer. Ayant refusé de prêter le serment prescrit par la Constitucion civile du clergé et ne voulant pas se déporter, il abandonna Belle-Ile en septembre 1792, et se rendit ou fut conduit à Vannes, pour subir la détention, dans la maison des prêtres infirmes ou sexagénaires, d'où il sortit en mars 1795 pour retourner à Auray. Près d'un au auparavant, il avait été, malgré ses 69 ans, extrait de la Retraite des femmes, le 12 mai 1794, pour être conduit au château de Josselin, où il arriva le lendemain et d'où il fut renvoyé à Vannes le 15 septembre suivant. Libéré et de retour à Auray depuis le 1er avril 1795, il y vivait caché et déguisé, lorsque, en juillet 1795, il se présenta à la chapelle de la Congrégation des femmes, pour administrer les sacrements aux émigrés de l'affaire malheureuse de Quibéron. Recherché à Auray par le Juge de paix pour avoir omis de faire la déclaration prescrite par l'article 10 de la loi du 28 octobre 1795, il fut trouvé malade et au lit chez le citoyen Barré, père, qui, en répondant de lui, obtint qu'il fût, à cause de sa maladie, laissé en état d'arrestation chez lui. On ignore ce qu'il devint plus tard.

(Abbé Luco).

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