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SCRIGNAC |
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La commune de Scrignac ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SCRIGNAC
Scrignac vient du gaulois « skarena » (lieu rocailleux).
La première mention écrite de Scrignac (Scruyniac) napparaît quen 1318. La paroisse de Scrignac, qui dépend de l'évêché de Cornouaille, a pour trèves, jusquà la Révolution, Bolazec (aujourd'hui paroisse) et Coat-Quéau (noté Coetkaeou, en 1318, et aujourd'hui simple chapelle rurale).
En 1388, des indulgences sont accordées à Scrignac par le Saint Siège pour la chapelle Notre-Dame de Coatqueau : " Cupientes igitur ut capella Beate Marie de Coaitquayo, sita infra parrochiam ecclesie Destrinnac, Corisopitensis diocesis, congruis honoribus frequentetur … et ad reparationem ipsius promptius manus adjutrices porrigant … Datum Avenione, II idus januarii, anno decimo (12 janvier 1388) " (Archives du Vatican).
On rencontre les appellations suivantes : Scruyniac (en 1318), Destrinnac (en 1388), Scruignac (en 1394 et 1591).
Nota : le bourg de Scrignac a été détruit par les Allemands, à titre de représailles, en 1944.
PATRIMOINE de SCRIGNAC
l'église
Saint-Pierre (XVème siècle), reconstruite au XIXème
siècle. L'édifice, en forme de croix, comprend une nef de cinq travées
avec bas-côtés et clocher encastré, un transept à ailes peu débordantes
et un choeur. Menaçant ruines dès 1782, l'église a été reconstruite en
1865-1866, à l'exception du clocher qui date du XVème siècle. Le bénitier date du XIVème siècle.
L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Paul, saint Jean
Baptiste, saint Ronan, saint Nicolas de Tolentino, saint Herbot, une groupe
de l'Ecce Homo, une Pietà, une sainte (avec livre ouvert, la sainte Vierge
et saint Jean encadrant le Christ en Croix). " Prééminences en l'église
de Scrignac. 1° Dans la vitre qui éclairait la chapelle du Rosaire qui est
du côté de l'évangile, se voyaient les armes des du Parc, à trois
jumelles, seules, uniques et en supériorité. 2° Dans la maîtresse vitre
du grand autel, on remarquait les anciennes armes de Guernaon, d'argent, à
trois jumelles de gueules, cantonnées d'or au lion de sable, avec une
ancienne inscription dans la corniche du côté de l'évangile, où était
précédemment la sacristie [Note : la sacristie, à cette époque
(1749) se trouvait derrière le maître-autel], contenant en lettres
gothiques, « Marc du Parc me fist faire lan 1433 ». On remarquait
encore des inscriptions des seigneurs du Parc Brelidy, dans les corniches de
bois de la nef de la dite église, en l'endroit du portique et de la petite
porte donnant sur le cimetière du côté du presbytère " (A. B.) ;
la chapelle
Saint Corentin de Trénivel (XV-XVIIème siècle), fondée par
labbé Guillaume Le Gualès (monastère du Relec). Il s'agit d'un
édifice de plan rectangulaire avec chapelle en aile au nord. La chapelle
abrite les statues de saint Corentin, sainte Catherine et deux anges ;
la
chapelle Saint-Corentin (XVIème siècle), située à Toul-ar-Groaz. Il
s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec fenestrage du chevet du
XVIème siècle. La chapelle abrite les statues de saint Corentin, sainte
Marguerite et une Pietà. " Chapelle du Guernaon (joignant la forêt
du même nom, et dite chapelle du Château). Située sur un placître, nommé :
Placître de Toulangroas. Cette chapelle prohibitive était dédiée à
saint Corentin. Au fond, pignon d'orient, il y avait une grande fenêtre ornée
de taille à rosettes de même, en haut de laquelle, dans la rose de la
vitre, au jour supérieur, se trouvaient les seules et uniques armes des
seigneurs du Parc. Il y avait dans cette chapelle, un calice avec sa patène ;
deux ornements, l'un de différentes couleurs, et l'autre noir, ce dernier
en mauvais état ; en plus, des nappes d'autel. La cloche de cette
chapelle était dans un arbre, au haut du dit placître. Le 26 août 1749,
l'estimation de cette chapelle fût réduite à mi-deniers, eu égard à son
indigence et à sa carence " (A. B.) ;
la
chapelle Saint-Hernin et Saint-Divy (1761), située à Keforc'h (ou
Quefforc'h ou Quéforc'h). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire
portant au-dessus de la porte sud la date de 1761. La chapelle abrite les
statues de saint Hernin (en évêque bénissant), saint Divy (en évêque
bénissant), Dieu le Père et un Crucifix ;
la chapelle Notre-Dame
de Coatqueau (1937), édifiée à la demande de l'abbé Perrot par
James Bouillé à lemplacement
dune ancienne chapelle signalée en 1388. L'abbé Perrot est le
fondateur du Bleun Brug, mouvement culturel breton et catholique
fondé en 1905. L'ancienne chapelle, en ruines, a été vendue et
reconstruite à Cascadec en Scaër en 1926 ;
les
anciennes chapelle de Scrignac, aujourd'hui détruites ou disparues : la
chapelle Saint-Isidore, la chapelle Saint-Conogan, la chapelle Saint-Nicolas
de Péridec ou Pérideg (XVIIème siècle, édifiée par les augustins du couvent de Carhaix),
la chapelle Saint-Sébastien ;
la
croix de la chapelle de Trénivel ou Trinivel (XVème siècle) ;
la
croix de Coat-Quéau (1669) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : Coat-Quéau (1950), Croas-ar-C'hrom (XVIème
siècle, 1816), Kerennou-Huella (Moyen Age), Kerséac'h (XVIème siècle),
Kervoazou ou Croaz-ar-Harz (1928), Lannuzon (1950), Quilivel ou
Croix-du-Curé (XVIème siècle), Quillournou (XVIème siècle), la croix de
l'église de Scrignac (XVIème siècle), la croix du cimetière de Scrignac
(vers 1900), Toul-ar-Groas (1931) ;
la fontaine de Coat-Quéau (XVIIème siècle) ;
l'ancienne
fontaine de Trénivel ;
15 moulins dont le moulin à eau Rozlann, Lannouédic, Baunou,
Goasq, Kerroué, Ruguen, Draguel (XIXème siècle), Coz,
A signaler aussi :
la motte féodale de Guernaon (Xème siècle).
Le site fortifié est conçu selon un plan rectangulaire et protégé par
une double enceinte ;
le four à chaux (1830) ;
ANCIENNE NOBLESSE de SCRIGNAC
La seigneurie de Guernaon avait droit de haute, moyenne et basse justice, tant sur ses domaines que sur les mouvances de son fief, sous l'usement de Poher [Note : Dans l'usement de Poher, les corvées étaient appréciées 12 livres].
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, le noble suivant de Scrignac était présent :
Yvon
du Menes, archer en brigandine.
(à compléter)
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