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LA SELLE-EN-COGLES |
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La commune de
La Selle-en-Coglès ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA SELLE-EN-COGLES
La Selle-en-Coglès vient du latin "cella" (monastère) et du breton "coglez" (nord).
La paroisse s'est développée autour d'un prieuré de l'abbaye de Saint-Florent-de-Saumur. L'église de la Selle-en-Coglès appartient dès le XIIème siècle à l'Abbaye de Saint-Florent (en Anjou). Elle dépend alors de l'ancien évêché de Rennes.
Le nom de La Celle indique une origine monastique, mais nous ignorons comment les Bénédictins de Saint-Florent de Saumur devinrent maîtres de cette église. Ils furent toutefois confirmés en sa possession en 1186 par le pape Urbain III (archives départementales de Maine-et-Loire). Il est très-probable que dès cette époque La Celle (aujourd'hui La Selle-en-Coglès) dépendait du prieuré de Saint-Brice-en-Coglès. Au XVIIIème siècle, le titulaire de ce dernier bénéfice, représentant les moines de Saint-Florent, levait encore la moitié des dîmes de La Celle (La Selle-en-Coglès), qu'il affermait en 1790 1131 livres, et devait, en conséquence, faire dire une messe chaque semaine dans l'église de cette paroisse. Toutefois, la présentation de la cure de La Celle (La Selle-en-Coglès) n'appartenait pas aux Bénédictins, du moins dans les derniers siècles, mais bien alternativement au pape et à l'évêque (Pouillé de Rennes). En 1790, M. Laigner, recteur de La Selle-en-Coglès, déclara que son bénéfice valait environ 1660 livres de rente ; il estimait 160 livres le presbytère et son pourpris, contenant deux jardins, un verger, un petit pré et quatre pièces de terre, le tout d'environ 5 journaux ; il cueillait, en plus, la moitié des grosses dîmes, quelques dîmes novales et toutes les dîmes vertes, lesquelles ensemble valaient 1500 livres. Mais il devait, en revanche, donner la pension à son vicaire, payer 35 livres de décimes, etc. (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 27).
En 1741, de la fin d'août au commencement de novembre, on compte 55 décès ; le 30 septembre, il y eut six enterrements.
Le seigneur du Rocher-Portail (en Saint-Brice-en-Coglès) semble être le seigneur fondateur de l'église. Jusqu'au XIXème siècle, La Selle-en-Coglès est appelée La Celle-en-Coglais.
On rencontre les appellations suivantes : Ecclesia Sancti Petri de Cella (en 1186), Cella in Coglesio (en 1516).
Note 1 : La paroisse de ce nom doit évidemment son origine à un petit monastère, « cella », dont l'histoire nous demeure inconnue. Toutefois, il y a lieu de croire que c'était originairement un prieuré de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, car cette abbaye avait encore de beaux droits en la Celle (La Selle-en-Coglès) aux siècles derniers, et nous voyons même en quelques actes ce bénéfice paroissial appelé le prieuré-cure de la Celle-en-Coglais (aujourd'hui La Selle-en-Coglès).
Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de La Selle-en-Coglès : Jean Nouail (en 1632, décédé vers 1662). Jean Péan (il prit possession le 24 août 1662 et gouverna jusqu'en 1676). Jean Allix (1677-1690). Jean Berthelot (né à Coglès et fils de Jean, sieur de la Pivrais, avocat à la Cour, et de Suzanne Batais, il fut pourvu en 1690 ; décédé le 14 juin 1692 en sa maison de la Rive, en Coglès, et inhumé le 16 dans l'église de Coglès). Robert de l'Epinay (1692-1697). Jean Perrier (pourvu en 1697, il fit enregistrer en 1700 ses armoiries : de sable au chevron d'or, accompagné de trois fouets d'argent ; décédé le 16 janvier 1713). Jean Labbé (prêtre du diocèse, il fut pourvu en 1713 et résigna en 1726 ; décédé la même année, le 12 décembre, et inhumé dans l'église). Bertrand Jamelot (prêtre du diocèse, pourvu en 1726, il résigna en 1754 ; décédé la même année). Augustin Berthelot (prêtre du diocèse, il fut pourvu le 27 décembre 1734 ; décédé le 16 mai 1787, âgé de soixante-dix-sept ans, et inhumé dans l'église). Pierre Laigner (pourvu le 23 octobre 1787, il gouverna jusqu'à la Révolution ; il fut réinstallé en 1803 et ne quitta La Celle (La Selle-en-Coglès) qu'en 1809, pour devenir recteur de Saint-Etienne-en-Coglès). Michel de Villegérard (1809, décédé en 1830). Joseph Gouillaud (1830-1849). Guillaume Mangnan (1849, décédé en 1866). Pierre Delarue (1866, décédé en 1869). Pierre Druais (à partir de 1869), ....
Voir
"
Origines
de la paroisse de La Selle-en-Coglès ".
PATRIMOINE de LA SELLE-EN-COGLES
l'église
Saint-Pierre (1904-1905), oeuvre de l'architecte Arthur Regnault et édifiée en remplacement d'un sanctuaire primitif
reconstruit à la fin du XIIIème ou au début du XIVème siècle. Dédiée
de toute antiquité au prince des apôtres, l'église de La Selle-en-Coglès
fut en grande-partie reconstruite à la fin du XIIIème siècle ou au
commencement du XIVème. Elle remplaça alors un édifice d'une époque antérieure
dont l'existence nous était attestée par un contrefort et une baie romane
alors bouchée qui apparaissaient encore dans le mur méridional. On y
remarquait aussi un arc triomphal en ogive aigu séparant la nef du choeur,
quelques fenêtres trilobées et un porche ogival au Sud. Une tour moderne
avait été construite au bas de la nef en 1842 ; on y voyait une cloche qui
portait, dit-on, une inscription de 1439. Quoique la paroisse de La
Selle-en-Coglès dépendit féodalement de la baronnie de Fougères, le
seigneur du Rocher-Portal, — dont le manoir en Saint-Brice avoisine La
Selle-en-Coglès, — prétendait être seigneur fondateur de cette église,
à cause de son fief du Bourg de La Selle-en-Coglès. Dans ce fief, en
effet, se trouvaient l'église et son cimetière, le presbytère et son
pourpris. Aussi le seigneur du Rocher-Portal avait-il son enfeu dans le chanceau
de l'église de La Selle-en-Coglès ; on y déposa en 1627 les entrailles de
Gilles Ruellan, baron du Tiercent, décédé à Paris et inhumé aux Carmes
de Rennes. Plus tard, ce même enfeu reçut les corps d'autres seigneurs et
dames du Rocher-Portal : Jacques de Farcy, décédé en 1690, Noëlle Conen,
sa veuve, décédé en 1711, et Suzanne de Farcy, décédé en 1776 (Notes
ms. de M. l'abbé Pâris-Jallobert). Quatre confréries étaient jadis érigées
dans l'église de La Selle-en-Coglès : le Saint-Sacrement, le Rosaire, le
Scapulaire et le Saint-Esprit ; cette dernière, fondée vers le milieu du
XVIIIème siècle, avait son autel particulier
vis-à-vis celui de la Sainte-Vierge (Pouillé de Rennes). L'église actuelle se
compose d'une simple nef à chevet droit. La tour date de 1842. Le chapitreau ou chapitret, construit par
Gilles Ruellan, date de 1609. Le retable majeur date du XVIIIème siècle.
La chaire date du XVIIIème siècle. Le retable de la Vierge date du
XVIIIème siècle. Les seigneurs du Rocher-Portal (en
Saint-Brice-en-Coglès) possédaient autrefois un enfeu dans le choeur ;
le
manoir de La Vieuville (XVIIème siècle). Restauré au XXème siècle. Ce
manoir est une dépendance du château de La Vieuville édifié à proximité en 1806 et
détruit par un incendie dans la nuit du 20 au 21 juillet 1982 ;
l'ancien
manoir de La Beaucerie (XVIIème siècle). Restauré au XXème siècle ;
la
longère (XVIIème siècle), située à Goutus-Gérard. Restaurée au XXème siècle ;
la
maison (1769-XIXème siècle), située au lieu-dit La Totinois ;
le moulin
à eau de la Médais ;
A signaler aussi :
l'ancienne
chapelle située autrefois près du bourg de la Selle-en-Coglès ;
l'ancien
manoir de Nuglé, situé route du Ferré ;
l'ancien
manoir de la Petite Branche. Propriété successive des familles de Porcon
seigneurs des Renaizières, Barrin seigneurs de la Galissonnière (avant
1653), de Farcy seigneurs de Saint-Laurent (en 1653). Il reste entre les
mains des seigneurs du Plessis-Séneschal (en Saint-Brice-en-Coglès) jusqu'en 1789 ;
l'ancien
manoir de la Cordionnaye ou de la Cordonneraye, situé route de Coglès.
Propriété successive des familles le Séneschal seigneurs du Rocher-Séneschal
(en 1513). Il reste entre les mains des seigneurs du Plessis-Séneschal (en
Saint-Brice-en-Coglès) jusqu'en 1789 ;
l'ancien
manoir de la Pichonnaye, situé route de Coglès. Propriété successive des
familles le Séneschal seigneurs du Rocher-Séneschal (en 1440 et en 1513),
de Moucheron (en 1642), Guérin seigneurs de la Pilaye (en 1680), de Farcy
seigneurs du Rocher-Séneschal (avant 1754), Guérin marquis de Saint-Brice (en 1754) ;
ANCIENNE NOBLESSE de LA SELLE-EN-COGLES
Les principales terres sont celles de la Vieuville, la Totinais, la Rochelle, les Goutus-Janvier et les Goutus-Gérard, la Tourlais, la Guérinais, le Pont-Salmon, la Sédillière.
Voir
"
Seigneuries,
domaines seigneuriaux et mouvances de La Selle-en-Coglès ".
A la montre de 1541 des feudataires de l'évêché de Rennes il n'est mentionnée aucune personne de "La Selle en Coglais".
(à compléter)
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