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SILFIAC

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La commune de Silfiac (bzh.gif (80 octets) Silieg) fait partie du canton de Cléguérec. Silfiac dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SILFIAC

Silfiac vient, semble-t-il de « Silva » (forêt), ou encore de saint Fiac venu d’Irlande.

Silfiac est une ancienne paroisse gallo-romaine qui englobait autrefois les territoires actuels de Silfiac et de Séglien (avec sa trève Lescharlin).

C’est en 871 que l’on trouve mentionné « Selefia ecclesia » dans un cartulaire de l’abbaye de Redon. La seigneurie la plus importante était jadis Crénihuel, rattachée au XVIIème siècle, à celle de Coët-an-Fao (ou Coëtanfao) de Séglien. La principale activité sont les forges de Perret.

Ville de Silfiac (Bretagne).

Ce n'est que vers le XVIème siècle que Silfiac se vit adjoindre la petite paroisse de Perret (ancienne trève de Silfiac et aujourd'hui commune du canton de Gouarec - Côtes-d'Armor). Le quartier de Perret en Cléguérec ne fut érigé en paroisse que vers le XIème siècle. Ce quartier de Perret a succédé semble-t-il à un petit monastère dédié à saint Ducocan.

On rencontre les appellations suivantes : Silviac, Siliphiac, Silifiac, Silfiac (en 1448) et Perret, feillette de Silfiac (en 1536).

Ville de Silfiac (Bretagne).

Note : Silfiac, traversé par la route de Pontivy à Rostrenen, est limité au nord par Perret et Lescoët, à l'ouest par Langoëlan, au sud par Séglien, et à l'est par Cléguérec et Sainte-Brigitte. En 1891, sa superficie est de 2246 hectares, dont un tiers environ est occupé par des landes ; c'est un plateau assez élevé, entrecoupé cependant par quelques vallons et quelques ruisseaux. En 1891, sa population est de 1014 habitants. Le bourg est à 8 kilomètres de Cléguérec et à 19 de Pontivy. Il reste encore de l'époque celtique un beau menhir de 4 m. 50 de hauteur, situé à 500 m. au nord-ouest du village du Moustoir ; on l'appelle la Quenouille du Diable (Queguil en Diaul). En 1890, on a fouillé un tertre dans la lande de Ninizien ou Ilizienn, située à quatre kilomètres environ, à l'ouest du bourg, près de la route de Lescoet. On y a mis à jour un muret circulaire, composé de pierres appareillées du côté extérieur, et mesurant 5 mètres 20 de diamètre. Quelques vases funéraires trouvés à l'intérieur prouvent qu'il s'agit d'une sépulture analogue à celles du Nignol en Carnac, du Rocher en Plougoumelen, etc... Le monument circulaire a été acquis depuis et reconstruit sur une place de Pontivy. Les Bretons, venus au VIème siècle, ont fortement occupé ce territoire et s'y sont maintenus depuis. Les noms des villages de Crénihuel, Kerserff, Coet-Roch, Kergalper, Guernautér, Berlez, etc... sont tirés de leur langue. Le nom du Moustoir rappelle un ancien établissement monastique, détruit probablement par les Normands. Silfiac fut érigé de bonne heure en paroisse, on en trouve mention dès 871, à propos du monastère de Saint-Ducocan (Voir Perret). Son nom s'écrivait alors Selefiac. On le trouve écrit Silifiac en 1251, dans la donation de Saint-Félan à l'abbaye de Bon-Repos, et Silviac en 1283, à l'occasion des villages du Névran et du Ninizienn (Pr. I. 950, 1069). Vers le XVIème siècle, Silfiac se vit adjoindre la petite paroisse de Perret, et la garda jusqu'en 1790. Pendant les guerres de la Ligue, les paroissiens de Silfiac, comme ceux des paroisses voisines, furent réduits à la misère et obligés de quitter leurs maisons (J-M. Le Mené).

Ville de Silfiac (Bretagne).

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PATRIMOINE de SILFIAC

l'église Saint-Pierre (XVIIIème siècle). Il s'agit d'un édifice banal, on l'on voit cependant un retable du XVIIIème siècle aux armes des Coëtanfao, qui, comme seigneurs de Crénihuel depuis 1632, avaient des droits sur l'église, et une belle statue de Notre-Dame du Bon-Secours. Le choeur est percé de quatre fenêtres en plein cintre. On y trouve un ossuaire. Le clocher, endommagé en 1880, est démoli en 1898, puis reconstruit en 1899. Des travaux, commencés par l'architecte de Pontivy, M. Vernery, sont poursuivis après sa mort en 1902 par M. Tellier, de Séglien. Les murs et le choeur sont repeints en 1903. L'église abrite des tableaux religieux, un ciborium polychrome, et une statue de saint Isidore (XVII-XVIIIème siècle) ;

Eglise de Silfiac (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Silfiac est dédiée à saint Pierre ; elle a la forme d'une croix latine, et ses autels latéraux sont sous les vocables de la Sainte-Vierge et du Sacré-Coeur. Les seigneurs de Crénihuel y avaient, suivant un aveu de 1553, « prééminences, tombes, enfeus, chapelle, banc et armoiries ». Les chapelles de la paroisse sont : — 1° Saint-Jean, au village de Saint-Félan, à 2 kilomètres au sud-ouest du bourg. Les seigneurs de Crénihuel y avaient « tous droits de prééminences et prérogatives, comme seigneurs fondateurs ». — 2° Saint-Laurent, au village de ce nom, vers le sud. C'est une construction ogivale du XVIème siècle, en forme de croix latine. Les contreforts du chœur sont ornés chacun d'une niche à dais sculpté ; une des consoles présente un homme unissant la patte d'un lièvre à celle d'un chien. Sur le portail occidental s'élève un clocheton carré en pierre. Les fenêtres sont garnies de meneaux en flammes, en trilobes et quatrefeuilles. On voit çà et là, à l'intérieur et à l'extérieur, les armes des Fraval (de gueules à une croix engreslée d'argent), et les macles des Rohan-Guémené. Dans le transept nord se trouve une fontaine d'une eau très limpide, dédiée à saint Nodez, dont la statue se voit au-dessus. On lui attribue la vertu de guérir les maux de pieds, et on y vient en pèlerinage. Les seigneurs de Crénihuel avaient dans cette chapelle les mêmes prérogatives que dans l'église paroissiale. Ils avaient aussi le droit de tenir, dans le voisinage, une foire le 10 août ; de percevoir une pinte de vin ou de cidre de chaque cabaretier ; et de prendre une poignée d'argent des offrandes faites en ce jour à la messe (Cayot Delandre, p. 430). Il n'y avait à Silfiac aucune chapellenie. En retour il y avait une fondation de deux obits ou anniversaires, assise sur une petite tenue, donnée au recteur, le 22 novembre 1599, par Jean Fraval, seigneur de Crénihuel. Le recteur était à la nomination directe du pape ou de l'évêque. Les dîmes étaient à l'abbaye de Bon-Repos ; mais en 1783, les religieux, trouvant que leurs charges excédaient les revenus, abandonnèrent le tout au recteur, qui était jusqu'alors simple portionnaire. Silfiac était de la seigneurie de Rohan, puis de Guémené et du doyenné dudit Guémené. En 1790, il perdit Perret et se vit érigé en commune, du canton de Cléguérec et du district de Pontivy. En 1791, son recteur, Fr. Loréal, refusa le serment. La réorganisation de 1801 et celle de 1802 l'ont maintenu dans la division précédente (J-M. Le Mené).

Voir aussi   Ville de Silfiac (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Silfiac et ses recteurs"

la chapelle Saint-Laurent (XVème siècle), fondée par la famille Fraval, seigneur de Crénihuel, dont on voit les armes gravés à côté de celles de la famille Rohan. C'est un édifice en forme de croix latine. Les contreforts du chevet sont ornés de niches à dais sculptés avec culs-de-lampe. Un clocheton carré s'élève sur le pignon occidental. Au Sud de ce pignon, une tourelle polygonal contient l'escalier qui se prolonge sur le toit pour atteindre la chambre des cloches. Les portes en tiers-point à plusieurs voussures s'encadrent sous des accolades flamboyantes. Le carré du transept est limité par des piliers polygonaux engagés qui ne supportent aucune arcade. Les fenêtres ont des meneaux rayonnants ou flamboyants. La chapelle est couverte d'une charpente à sablières et entraits grossièrement sculptés. Dans le croisillon Nord, à l'intérieur même de la chapelle, un peu en avant du choeur dans le bras gauche du transept, on peut voir une fontaine dédiée à saint Nodez. Au-dessus de la fontaine, une piscine flamboyante est ouverte dans le mur. Des trois piscines flamboyantes, la plus remarquable est celle du choeur. Le croisillon Sud, percé d'un oculus à meneaux rayonnants, présente à l'extérieur deux niches jumelles, à dais flamboyants et culs-de-lampe finement sculptés aux armes des Rohan. Un beau vitrail orne la fenêtre du chevet : on y voit les armes des Fraval de Crénihuel, de gueules à une croix engrelée d'argent, et l'écu à neuf macles de Rohan. La chapelle abrite, entre autre, une Pièta, en bois polychrome ;

Chapelle de Silfiac (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Jean, aujourd'hui disparue. Elle a été édifiée par les seigneurs de Crénihuel, au village de Saint-Félan, et a été entièrement reconstruite au XVIIIème siècle. Elle est encore mentionnée vers 1930 ;

le manoir de Crenihuel (1965). Cette seigneurie unie à celle de Coët-an-Fao, appartenait à la famille Fraval en 1394, puis successivement aux familles Kerhoënt (en 1632), Rumain (en 1750) et Polignac (en 1770 et jusqu'à la Révolution). Le manoir est reconstruit vers 1750, puis en ruine dès 1845. Il est à nouveau reconstruit en 1965 par la famille Le Strat. Il appartient à la famille Befort depuis 1990. On y trouve une tour carrée, deux beaux puits de granit et un étang ;

la fontaine (XVème siècle) de la chapelle Saint-Laurent (dédiée à saint-Nodez). Cette fontaine se trouve à l'entrée du croisillon Nord de la chapelle et elle est dédiée à saint Nodez dont on voit la statue. Son eau est réputée guérir les maux de pieds ;

le puits de Pont Samuel ;

le puits de Le Petit Roze ;

le puits de Kerseff.

Le manoir de Kerserff (ou Kerserf) a appartenu d'abord aux sieurs de Crénihuel et était, en 1680, la propriété des princes de Guémené ;

la maison de Taulo ;

les moulins à eau de Pont-Samuel (XVIIIème siècle) et de Grand-Roze, et les moulins à vent de Balo et de Coet-Roc’h ;

A signaler aussi :

le menhir « la quenouille du diable » de Kerillis (époque néolithique) ;

Ville de Silfiac (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SILFIAC

Les seigneuries de Silfiac étaient :

1° Crénihuel, aux Fraval dès 1394, aux Coëtanfao en 1632.

2° Kerserff, aux Fraval, et en 1680 aux Guémené.

Les Fraval, srs. de Crénihuel, en Silfiac, — de Locmaria, en Séglien, — du Plessis, en Langouélan, — de Kervégant, en Arzano, — de Coëtparquet, en Goarec,— de Kerbastic, en Guidel, — de Keruzon, — de Guervazic, en Ploerdut, sont d'ancienne extraction. Ils ont comparu aux réformations et montres de 1448 à 1539, dites paroisses, évêché de Vannes, paroisses de Saint-Thuriaff, de Quintin, évêché de Saint-Brieuc, et de Bourbriac, évêché de Tréguier. Blason : De gueules, à la croix endentée d'argent, comme Coëtgoureden et Phélippes. On distingue dans cette maison : Geoffroy, écuyer de la compagnie de Pierre de Rostrenen au siège de Brest, en 1373. — Alain rend hommage au vicomte de Rohan en 1396. — Riou, homme d'armes, armé pour le recouvrement de la personne du duc, en 1420. — Geoffroy, appelé à la montre de 1469, à Quintin, excusé pour ce que le sire de Quintin a dit qu'il était de sa maison. — Louis, archer à la montre du maréchal de Rieux, reçu à Saint-Quentin, en Vermandois, en 1505. La branche de Kervégant fondue dans Geoffroy. — Celle de Coatparquet a produit un abbé de Saint-Gildas-de-Rhuis, évêché de Vannes, lequel assista, en 1092, avec Brient, abbé de Saint-Méen, et Justin, abbé de Redon, aux obsèques de la comtesse Emma de Porhoët, célébrées en l'église de Sainte-Croix de Josselin, par Morvan, évêque de Vannes. L'année de la mort de l'abbé de Rhuis n'est pas connue ; le jour est marqué au 3 mars dans l'obituaire de Landévennec. (Abbé Trévaux, t. VI, p. 427). — Pierre, gentilhomme de la garde ducale, parmi les gendarmes destinés à accompagner Richard de Bretagne en France. (D. Taill., t. II, col. 1108. Année 1419). — Jacques, fils de Louis et de Louise Le Bris, sénéchal des juridictions de Robien, la Ville-Mainguy et la Coste, marié, en 1701, à Marie Rouault.

La seigneurie de Crénihuel et le manoir étaient en la possession d'Alain Fraval, de 1394 à 1406, époque de sa mort. Son fils Guillaume était mort dès 1921, puisque sa veuve, Aliette de Kerourhin, fait hommage à Charles de Rohan, sire de Guémené, au nom de son fils Maurice. Celui-ci mourut en 1434, laissant son fils Jehan en bas âge sous la tutelle de Nicolas Le Godec, qui rendit aveu en son nom cette même année. Alain Fraval, fils de Jehan, vivait en 1493 et laissa le manoir de Crénihuel à Louis Fraval, probablement son frère, qui mourut en 1502. Son fils François mourut en 1535 laissant pour héritier René Fraval, son petit-fils. Nous empruntons à l'aveu que celui-ci rendit en 1553 le passage suivant : « Plus confesse ledit sieur avoir, sous ladite seigneurie de Guémené, droit et possession de lever et recevoir, sur chacun rôtisseur, à chacun jour et fête de Saint-Laurent, en la paroisse de Silfiac, un quartier de mouton ou douze deniers monnaie et un pot de vin dessur chacun tavernier... Et a aussi ledit sieur prééminences de tombes, enfeus et chapelle en l'église paroissiale de Silfiac et armoiries en ladite église de Silfiac et de Saint-Laurent, banc, accoudoir, par cause de la seigneurie de Crénihuel ». René Fraval eut huit enfants : François, l'aîné, qui lui succéda et épousa Catherine de Quenechquivillic ; Gilles, le puîné, qui posséda Crénihuel après la mort de son frère ; Alain, Catherine, Françoise, Louise, Perrine et Marie. Jean Fraval succéda à Gilles, et mourut en 1608. Son fils, René Fraval, épousa Jeanne de Quellenec et eut deux filles : Marie Fraval, femme de Pierre Plésidy, sieur du Colledy, et Jeanne Fraval, mariée à Marc Rogon, sieur de la Randerie. Jeanne Fraval céda Crénihuel, en 1632, au seigneur de Coëtanfao, et nous croyons utile de donner ici un extrait de ce contrat d'échange : « Devant nous notaires à Rennes ont comparu messire François de Querhoënt, sieur de Coëtanfao, Querantrec, Mesernin, et dame Jeanne Fraval, épouse de Messire Marc Rogon, sieur et dame de la Randerie, entre lesquelles parties a été fait le présent contrat d'échange, par lequel ledit sieur de Coëtanfao a baillé, cédé à ladite dame de la Randerie les manoir, maison et dépendances de La Villeroux, de la manière qu'elles sont audit sieur de Coëtanfao par la vente que lui en a faite Messire Gilles Gouyon, sieur de La Villeroux, Le Boschet, et son fils aîné, par contrat du 14 du présent mois ... En retour, ladite de Fraval a baillé audit sieur de Coëtanfao la maison et manoir de Crénihuel ....». Plus tard, en 1643, Anne de Kerouseré, veuve de François de Kerhoënt, sieur de Coëtanfao, rendait aveu pour la seigneurie de Crénihuel « à cause de laquelle, dit l'aveu, ladite dame de Coëtanfao a droit de prééminence dans la chapelle de Saint-Antoine, laquelle est joignante à l'église collégiale de Notre-Dame de la Fosse audit Guémené, séparée de murailles et arcades, pour avoir, en ladite chapelle de Saint-Antoine, en la vitre prochaine de la maîtresse vitre du côté de l'Evangile, huit écussons au haut, au-dessous des armes de ladite principauté, lesquels huits écussons portent les armes de ladite maison de Crénihuel avec plusieurs alliances et au bas de ladite vitre sont les représentations d’un François et Louis Fraval, seigneurs dudit Crénihuel, portant les casaques armoyées des armes de ladite maison. Plus en la chapelle de saint Fellan, située en ladite paroisse de Silfiac, tous droits de prééminences et prérogatives comme seigneurs fondateurs. Ladite dame déclare qu'elle était aussi fondatrice et a un écusson posé au haut de la maîtresse vitre de la chapelle tréviale de Saint-Germain, en Séglien, au-dessus du grand autel, et a droit de lizière au dedans et au dehors d'icelle chapelle ». Nous terminerons l'histoire de Crénihuel par quelques extraits d'un aveu, rendu en 1770 par « haut et puissant seigneur Messire Charles-Yves Le Vicomte, chevalier, seigneur comte du Rumain, vicomte de Cohignac, marquis de Coëtanfao, seigneur-châtelain de Coëtcodu, Langoëlan, Crénihuel et autres lieux, à Louise-Julie-Gabrielle de Rohan, épouse et curatrice d'Hercule-Meriadec de Rohan, prince de Guémené, pour ses domaines situés aux paroisses de Silfiac, trêve de Lescharlin, paroisse de Séglien, Locmalo, Mellionec, Lescoët et Langoëlan ... .Dans ledit bourg de Silfiac a ledit seigneur comte du Rumain droit de ceps et pilori avec collier planté au dehors du cimetière dans la franchise et issue où est la grande croix à l'arrivée dudit bourg, armoyé des armes de Crénihuel, et dans une pièce de terre, nommée Mané-Porcou, sont la justice et patibulaire dudit Crénihuel, à quatre piliers et un autre au milieu » (M. L. Galles).

Brossart, sr. de Kermaut, en Silfiac, — du Verger, en Plouray, — de Launay, — de Lescouin. Extraction. — Quatre générations en 1671, ressort de Ploërmel. Blason : D'azur, au chevron (alias : à la coticé) d'argent, accompagné de 3 fleurs de lys d'or. Devise : Audenti succedit opus. Une famille de mêmes nom et armes a été maintenue en Normandie en 1667, et en Touraine en 1700, et remontait à Richard et Edmond, père et fils, de la paroisse de Saint-Martin, électeurs d'Arques, gentilshommes verriers, et néanmoins imposés à la recherche des élus d'Arques, en 1523.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 2 nobles de Silfiac.

Louis FRAVAL (600 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Guillaume CAROIN (30 livres de revenu) : défaillant ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 2 nobles de Silfiac.

Louis FRAVAL, de la maison du sire de Guémené : excusé ;

Jehan BUSSON : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

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