|
Bienvenue chez les Sizuniens |
SIZUN |
Retour page d'accueil Retour Canton de Sizun
La commune de Sizun ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SIZUN
Sizun vient, semble-t-il, de Sidonius, disciple irlandais de Saint-Philibert à Jumièges. A noter que l'on trouve aussi un Sizun Goff, sergent ducal en 1486.
Sizun englobait autrefois les territoires de Sizun, de Locmélar (ancienne trève de Sizun), de Saint-Cadou (ancienne trève de Sizun), de Commana et de Saint-Sauveur (ancienne trève de Commana). La paroisse de Sizun est citée pour la première fois en 1173, dans la charte de fondation de l'abbaye de Daoulas par Guidomarch, seigneur de Léon. Nobilis sa femme, et ses deux fils, accordent au monastère, entre autres revenus, les dîmes de Ploesizun.
Saint-Cadou est érigé en succursale en 1748, puis en paroisse autonome. Saint-Cadou qui passe pour rappeler le souvenir de saint Cadoc (alias Cadmael, fondateur au V-VIème siècle de l'abbaye de Llancarfan ou Lan-Carvan, au pays de Galles) fait aujourd'hui partie à part entière de Sizun. Sizun dépend de l'évêché de Léon. Loc-Mélar devient église tréviale en 1612, puis paroissiale lors du Concordat.
On trouve les appellations suivantes : Sizan et Plouecisun (en 1173), Ploesizun (en 1173), Sizun (en 1186 et en 1233), Sizim (en 1481) ;
PATRIMOINE de SIZUN
l'église
Saint-Suliau (XVI-XVII-XVIIIème siècle).
L'édifice est en forme archiépiscopale et comporte, précédée d'un
clocher, une nef de trois travées avec bas-côtés, puis un premier
transept entouré de bas-côtés, une travée avec bas-côtés, un second
transept très saillant, enfin un choeur à chevet polygonal. La nef inférieure et le porche du midi (1514)
datent du XVIème siècle. Le premier transept et le reste de la nef datent du XVIIème
siècle (en 1638-1643). Le second transept et le choeur, édifiés par Guillaume
Kerlesroux (ou Kerleroux ou Kerlezroux), datent de 1660-1664.
Sur le transept sud, se trouve l'inscription "Alain Men 1638".
Sur l'un des contreforts du chevet, un ange tient une banderole avec date de 1661. Vers 1680, la nef
est prolongée d'une travée vers l'ouest pour abriter l'orgue de Thomas
Dallam. Le clocher-porche est bâti entre 1723 et
1735. Le clocher, ouvert à la base sur trois côtés, porte sur la face sud
l'inscription "M Joseph Martin recteur 1728". Plus haut,
sous le second bandeau "N. & D. Mre. Ch. de Cresole. R.
1735". Le clocher est amorti par une haute flèche octogonale très
aiguë, cantonnée de quatre clochetons : une cloche est datée de 1644. Sur le
flanc sud du choeur, se trouve la sacristie octogonale à deux niveaux qui
date de la fin du XVIIème siècle. La chaire à prêcher, oeuvre d'Yves
Cevaer, date de 1784. Le maître-autel date du XVIIème siècle (oeuvre semble-t-il de Maurice Le
Roux, maître sculpteur à Landerneau) : on y trouve les statues de la Sainte
Vierge, saint Suliau, saint Pierre et saint Guillaume. La
statue de saint Suliau, vêtu de la chasuble, surmonte la porte intérieure
: sur son socle on lit en gothique la date de 1514. Le buffet d'orgue, qui est dû à
Thomas Dallam, date de 1681-1683. Le baptistère date de 1679 :
il est surmonté d'un baldaquin en bois sculpté. Le retable du Rosaire, attribué au sculpteur brestois Jean
Berthoulous (ou Bertoulous), date de 1655. Le reliquaire en argent de Saint-Suliau date de 1625 : il porte
l'inscription "Pour servir à Monsieur S. Cilliau paroisse de Sizun faict lan 1625". La bannière
de procession (avec saint Suliau et le Christ en croix) date du XVIIème siècle.
La porte triomphale, à colonnes cannelées corinthiennes, date de 1585-1590.
Dans le transept nord, l'autel de l'Agonie (dédiée à saint Joseph) encadre un tableau du XVIIème siècle
représentant Michel Le Nobletz. L'église abrite les statues de saint
Suliau, saint Yves, saint Maudet, la Vierge-Mère, saint Pierre et saint
Guillaume. La chapelle-ossuaire, de plan rectangulaire, date de 1585-1588 (l'une des cariatides porte la date de
1585) : sa façade est ornée des statues des douze Apôtres, de saint
François montrant ses stigmates, de saint Antoine de Padoue tenant un calice avec date de 1588 et
l'on y voit au-dessus de la porte, les armes des Rohan, seigneurs de Landerneau et vicomtes de
Léon, ainsi que les inscriptions "Memento Mori" (sur
la frise) et "Vous nos anfens qui par cy pases souvenes vous que sommes trepasses" ;
Voir
" L'église
et l'ossuaire de Sizun
".
Voir
" L'enclos
paroissial de Sizun
".
l'église Saint-Cadou
ou Saint-Cado (XVIIème siècle). Il s'agit d'un édifice, en
forme de croix, qui comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés, un
transept et un choeur à noues multiples du type Beaumanoir. Commencée en
1650, la chapelle est terminée en 1663, à l'exception du clocher qui date de
1707-1719. Le clocher, à double étages de cloches et
une galerie, porte l'inscription "L. Ivinec.
F. 1707" et au dessus de la porte et sur la balustrade se trouve
l'inscription "Y. Rei : Lors : F : 1719. O. Ivinec 1718 F. Gall :
1717". Le clocher est amorti par une flèche à angles garnis de
crochets. L'abside porte l'inscription "Jesus Maria. 1663. Ecce.
Ancilla. Domini.". Le retable date du XIXème siècle. Il faut signaler dans cette
église le maître autel à tourelles (XVIIIème siècle), les statues de saint Cado, saint
Maudez, saint Corentin, sainte Anne, saint Joachim, sainte Catherine,
sainte Marguerite, sainte Thérèse d'Avila, une Vierge Mère, et des sablières sculptées ;
la
chapelle Saint-Ildut ou de Loc-Ildut ou de Loculut (1633-1677-1727). Saint Ildut
est le maître de saint Divy et de saint Paul-Aurélien. Il s'agit d'un
édifice en forme de croix qui date en majeure partie du XVIIème siècle.
Le transept porte les dates de 1633 et 1677, et, sur le pignon, celle de
1727. La chapelle abrite les statues de saint Paul Aurélien, saint Yves,
saint Eloi, un groupe de sainte Geneviève avec l'ange et le démon ;
l'ancienne
chapelle Saint-Maudet, appartenant jadis à la paroisse de Sizun et
détruite en 1804. Ses matériaux ont servi à la restauration de l'église Saint-Suliau ;
l'ancienne
chapelle Saint-Mélar, située à Lestrémélar, appartenant jadis à la
paroisse de Saint-Cadou et détruite à la fin du XIXème siècle ;
le
calvaire situé sur la porte monumentale de l'église de Sizun (XVIème
siècle). Le magnifique arc de triomphe est élevé vers 1585-1590. Il a trois
baies en plein cintre, séparées par des colonnes cannelées d'ordre
corinthien. Il est surmonté d'une double balustrade en pierre, au milieu de
laquelle s'élèvent les trois croix d'un calvaire. Le calvaire s'élève
sur la partie centrale. A chacun des angles de la balustrade est posé un lanternon ;
le
calvaire de l'église Saint-Cadou (1744). Il porte l'inscription "Y.
Caro Chaplein. C. de Cressoles. R. 1744. F. Le Rous. F." et la
statue de saint Cado ;
la
croix du cimetière de Sizun (1542, 1858) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : Bodivy (XVème siècle), Cabellec (XIXème
siècle), Danouédal (1869), Kerangoff (1600, 1900), Kereveur (XVIème
siècle), Kerféos (XVIème siècle), Kerroc'h ou Croas-ar-C'hré
(XVI-XIXème siècle), Menez (Moyen Age), La Motte (1618, 1900),
Penn-ar-Vally (XIXème siècle), Quélennec (XVIème siècle), Saint-Cadou
(1961), Saint-Ildut (XIXème siècle), Saint-Maudetz (XVème siècle) ;
la
fontaine Saint-Cadou ;
12 moulins dont le moulin de Vergraen, de Cozlen, de Crennec,
A signaler aussi :
l'ancien
Castel-Doum (le château profond), situé à l'ouest du bourg. Il s'agit
d'une enceinte mesurant près de 4 hectares ;
les
camps de Falzou, de Coz-Castel ;
la
motte située au nord de Lestremelar ;
les
deux dolmens ruinés de Kermarquer ;
ANCIENNE NOBLESSE de SIZUN
Kerbileau est une ancienne seigneurie à laquelle se trouvait attachée, au XIIIème siècle, la charge de fauconnier des vicomtes de Léon.
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Sizun :
Roche
(de La), seigneur de Kerbiléau, paroisse de Sizun. D’azur à la main
gantée d’argent, mouvante du coté senestre, supportant un épervier de même,
ayant les longes et les sonnettes d’or. Alain se trouve mentionné
entre les nobles de Sizun.
Sénéchal
(Le), seigneur de Lestréméral, paroisse de Sizun, et de Rosnyvinen,
paroisse de Ploudiry. De sable à la bande losangée d’argent accompagnée
de six besants de même. Guyon, écuyer dans une montre de 1378
(Histoire de du Guesclin, p. 391) semble être de ceux-ci ; Hervé
se trouve mentionné entre les nobles de Sizun, et Guyon se trouve mentionné
entre les nobles de Ploudiry.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 2 nobles de Sizun :
Yvon
An ROCH (10 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
LE SENNESCHAL (30 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Sizun sont mentionnés :
Jehan le
Séneschal, représenté par Hervé son fils, en brigandine ;
Alain de
la Roche, mineur, représenté par Jehan Picault, en brigandine.
A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, un noble de Sizun (Suzun) est mentionné :
François
le Senechal Lestremeral.
(à compléter)
© Copyright - Tous droits réservés.