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TAULE

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La commune de Taulé (bzh.gif (80 octets) Taole) est chef lieu de canton. Taulé dépend de l'arrondissement de Morlaix, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TAULE

Taulé vient de Taulé, un saint breton.

Taulé (d'origine gallo-romaine, semble-t-il) outre ses trèves Henvic, Carantec, Notre-Dame de Callot (aujourd'hui en Carantec) et Penzé (aujourd'hui enTaulé), englobait également autrefois le territoire de Locquénolé (enclave de Dol). Le centre primitif de la paroisse se trouvait jadis à Henvic "le vieux-bourg".

Ville de Taulé (Bretagne).

Avec sa chapelle Notre-Dame, Penzé (ou Pensez) alors village de Taulé (noté Pensai en 1158 et Pansei en 1185) dépendait au XIIème siècle de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes. Penzé, ancienne seigneurie qui dès le XIIIème siècle était une châtellenie ayant appartenu aux vicomtes de Léon, puis aux seigneurs de Rohan, est devenu le 14 juillet 1947 le centre d'une nouvelle paroisse.

Ville de Taulé (Bretagne).

On trouve l'appellation Taule dès 1353. Taulé dépendait autrefois de l'ancien diocèse de Léon.

Ville de Taulé (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Taulai (en 1128), Taule (en 1353), Guictaule (en 1398) et Taulé (en 1426).

Ville de Taulé (Bretagne).

Note : Les maires de la commune de Taulé : François CALVEZ de 1790 à 1800 ; Pierre PINCHON de 1800 à 1808 ; Noël BROUSSAIL de 1808 à 1809 ; Jean-Baptiste LANNIGOU de 1809 à 1820 ; Nicolas Antoine GOUSSELIN de 1820 à 1838 ; Hervé GUIADER de 1838 à 1846 ; Jean-Marie HAMON du 3 novembre 1846 au 9 juillet 1855 ; Michel MEGE du 9 juillet 1855 au 11 avril 1872 ; François GUIADER du 11 avril 1872 à 23 février 1881 ; Gabriel HERRY du 23 février 1881 au 7 mai 1882 ; Ferdinand CAZIN D'HONINCTHUN du 7 mai 1882 au 19 janvier 1908 ; Georges de LANSALUT du 19 janvier 1908 au 19 avril 1943 ; Adolphe BORGNIS-DESBORDES du 19 avril 1943 au 17 octobre 1944 ; Georges de LANSALUT du 17 octobre 1944 au 10 mai 1945 ; Jean-François GUEGUEN du 10 mai 1945 au 9 mai 1953 ; Jean CORRE du 9 mai 1953 au 23 août 1968 ; Jean PENN du 11 octobre 1968 au 27 mars 1977 ; Claude BERNARD du 27 mars 1977 au 13 mai 1982 ; François MOAL à partir du 13 mai 1982, etc .....

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PATRIMOINE de TAULE

l'église Notre-Dame (1789), érigée en paroisse le 14 juillet 1947. Cette église a remplacé l'ancienne chapelle Notre-Dame qui dépendait en 1185 de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes. Il s'agit d'un édifice rectangulaire reconstruit en 1789 et agrandi sur les plans de M. Heuzé au XXème siècle. Le vieux clocher date du XVIème siècle : l'une des cloches date de 1794 et l'autre, plus ancienne, du XVème siècle (semble-t-il). Le retable à tourelles, avec tableau de l'Assomption, date du XVIIème siècle. L'église abrite la statue de Notre-Dame de Penzé. On y voit une dalle armoriée des armes de la famille Boutouiller de Keromnès ;

l'église Saint-Pierre (1901-1904) de la paroisse de Taulé. Il s'agit d'un édifice en forme de croix qui comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés et, au droit de la dernière travée, deux chapelles en ailes formant faux transept : elle est terminée par une abside en hémicycle et chaque travée du bas-côté est subdivisée en deux travées plus petites. Les fonts baptismaux datent de 1657. L'église abrite les statues de sainte Anne et la Vierge, saint Eloi, saint Sébastien et la Vierge-Mère. Gonfanon aux armes de France et de Pologne, offert à la paroisse de Taulé par Haut et Puissant messire Thomas Charles de Morant comte de Penzé, mestre de camp des dragons de la reine. " Novembre 1898 : Donation par la famille de PENGUERN, d'un terrain à la commune, pour la construction de l'église. — 4 septembre 1901 : Adjudication des travaux de reconstruction de l'église paroissiale. Les travaux ont été adjugés à Mr Canévet de Coray. — 15 mai 1902 : Bénédiction de la première pierre en présence du Curé de Morlaix, du Curé de Landivisiau et de vingt-quatre prêtres, de l'Abbé Quéinnec, Curé de Taulé. — Octobre 1904 : Consécration solennelle de l'église, dédiée à St-Pierre. — Août 1913 : Bénédiction des quatre nouvelles cloches. — Quant au cimetière qui entourait l'église, le seul vestige est le mur situé à gauche du clocher. La place actuelle a donc remplacé le cimetière dans lequel avaient été enterrés, le 7 mars 1917, Françcois III de Kergroadès et en 1730, Catherine Denys dont le mari René de Coetlogon était propriétaire de Coatudual " ;

Eglise de Taulé (Bretagne). Eglise de Taulé (Bretagne).

l'ancienne église Saint-Pierre de la paroisse de Taulé et son clocher (XVIème siècle) dû à l'atelier Beaumanoir ;

l'ossuaire (XVIème siècle) ;

la chapelle Saint-Herbot (XVI-XVIIème siècle) de la paroisse de Taulé. Il s'agit d'un édifice rectangulaire sans clocher datant de 1556 (date gravée dans la pierre à droite de la porte) et restauré en 1987, date à laquelle son placître a retrouvé sa croix traditionnelle (oeuvre, semble-t-il, du marbrier Marcel Ruz). L'édifice aurait servi de chapelle pour les pestiférés. La chapelle abrite les statues de saint Herbot, saint Avertin et un Crucifix. " C'est un édifice rectangulaire datant du milieu du XVIIème siècle qui fut donné à la paroisse par Dame Guillemette de Quélen, propriétaire du manoir de Guernisac, par acte prônal, le 16 septembre 1629, pour servir de cimetière pour les pestiférés, à charge pour les paroissiens d'aller processionnellement de l'église paroissiale à la dite chapelle à chaque premier dimanche du mois et à charge de pourvoir à son entretien. Saint-Herbot est prié pour la protection des bêtes à cornes et aussi pour obtenir abondance de lait et de beurre. SANT HERBOT, AMAN LEIZ AR RIBOT - SAINT-HERBOT, DU BEURRE PLEIN LA BARATTE " ;

Chapelle Saint-Herbot de Taulé (Bretagne).

l'ancien oratoire dédiée à Sainte-Anne, situé près du hameau de Trevengant ou Trévengat. Cette chapelle, en ruines depuis 1945 et démolie en 1956, était un petit édifice rectangulaire sans caractère ;

la chapelle Saint-Michel, située au Vieux-Chastel. Il s'agit d'un édifice rectangulaire avec chevet à trois pans reconstruit vers 1870. La chapelle abrite les statues de saint Michel, sainte Barbe et saint Yves ;

l'ancienne chapelle de la Madeleine (de la paroisse de Taulé), aujourd'hui disparue et mentionnée dans une charte de 1128. Elle était également dédiée jadis à saint Maudet et dite parfois chapelle de Brénigant. L'ancienne croix aurait été transportée au manoir de Lan Penhoat et porte sur son socle "Mathurin Pledran fit faire 1645". L'emplacement est encore signalé par une fontaine ;

les anciennes chapelles de la paroisse de Taulé, aujourd'hui détruites ou disparues : la chapelle Saint-Laurent (située jadis au manoir de Kercadoret), la chapelle de Guic-Taulé (disparue depuis le XVIIIème siècle). La chapelle de Guic-Taulé était sans doute la première église paroissiale de Taulé ;

la croix de Porslan (1554) ;

la croix du placitre de l'église Saint-Pierre (XVème siècle) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : Briac (1889), Ty-Croaz à Kerangomar (XVème siècle), Lanc'hoat (XVème siècle), Penzé (1959), cimetière (1908), Bel-Air (1954), Croix-de-Mézarun (1903) ;

le château de Coatilès (XVIIème siècle). Son colombier date de 1670 et ses terrasses datent du XVIIème siècle. La porte cintrée avec des sculptures, est datée de 1673. Propriété successive des familles Coatilés, Kernavan, Kergroadez, Musnier de Quatremarres, Le Gac de Lansalut et Mazurié de Pennanec'h ;

le manoir de Kerassel ou Keraffel (XVI-XVIIIème siècle). Propriété, en 1636, d'Alain de Kerléan, sieur du Tymen. " L'origine du manoir remonte à plusieurs siècles. La légende rapporte que des moines s'y seraient établis avant qu'une noble dame n'y fixa sa résidence en 1545. — En 1636, c'était la demeure d'Alain de Kerléan dont le descendant, Yan de Kerléan, décédé en 1703, fut enterré en l'église de Taulé. — En 1763, Jean de Kerléan, officier en retraite, hérite de Kerassel. — En 1789, Jean-Marie de Kerléan et son fils Charles sont condamnés à la déportation par le tribunal révolutionnaire le 5 germinal de l'An II pour avoir possédé quelques armes. — En 1838, Jean-Joseph de Penguern épouse Joséphine de Kerléan. Décédée en 1892, elle laisse deux filles : l'une d'elle épouse Eugène Jégou du Laz en 1870. — En 1858, était aussi décédée à Kerassel, Angèle de Kerléan épouse d'Ambroise de Parcevaux. A la suite du décès de la dernière enfant de Parcevaux en 1914, un nouveau partage eut lieu. — Après être passé entre les mains de plusieurs propriétaires successifs, le manoir et son jardin ont été cédés en juillet 1965 à M. Jacques Mignot, marié à Colette Rident, originaire de Sainte-Sève, descendante de la famille du Penhoat " ;

le manoir de Vieux-Chastel (XIXème siècle). L'ancienne terre noble est, en 1434, la propriété de Jehan du Faou, époux de Constance Penhoadic. On mentionne Jean du Faou (ou Fou) en 1467. Ollivier Quellen est mentionné en 1481 : ce dernier est marié avec Marie de Berien. " La propriété du vieux Chastel a été donnée à Monsieur de Lansalut par son oncle Michel Mège, en 1901. Michel Mège l'avait achetée en 1830 à la famille du Buisson du vieux Chastel dont on a aucune trace. La Chapelle a été construite vers 1870 et dédiée à Saint Michel. Autrefois on y venait pour les Rogations. Jehan du Faou, époux de Constance Penhoadic possédait le vieux Chastel en 1434 ;

Manoir de Taulé (Bretagne).

le manoir de Castelmen (XVIIème siècle) est construit en 1625 par Léon Jean de Pensornou, sénéchal de Penzé, sur l'emplacement d'un édifice du XIVème siècle détruit en 1615 et ayant appartenu à Jean de Châteaumen (ou Castelmen). La famille de Châteaumen est mentionnée lors des montres de 1426 et 1481. Le manoir du XVIIème siècle comportait une chapelle privée dédiée à Saint Sébastien et aujourd'hui disparue. En 1306, le manoir était la propriété d'Alain de Châteaumen. Il passe ensuite, en 1446, entre les mains de la famille Kergoulouarn, puis, au XVIème siècle, entre les mains de la famille Kergroadez. Il devient ensuite la propriété de la famille de Jean de Pensornou (au début du XVIIème siècle), puis de Suzanne de Kergadiou, de la famille Kersaintgilly (en 1731), de Jean Louis de Kermerc'hou de Kerauterm (en 1792). A noter que ce dernier descend de Louis de Kermerc'hou (1699-1773), né à Plougasnou, et époux de Jeanne de Kerautem (mariés en 1726). L'édifice actuel de 1625 comporte sur la façade arrière une tour quadrangulaire. Le colombier de Castelmen ou Châteaumen date de 1550 (il comportait 600 boulins en 1656). " Construit vers 1550, le colombier de Castelmen est désigné comme "vieux colombier" dans un acte datant de 1650. Il était cerné de fossés et situé à 200 m. du manoir de Châteaumen devenu Castelmen. En 1731, la terre, le manoir avec ses dépendances et les moulins furent achetés par Kersaint Gilles puis transmis par héritage. Le colombier avait un rôle économique. Avec ses 600 niches et ses 2 à 3000 pigeons, il était le moyen le plus pratique de disposer, d'une réserve de viande fraîche. Avant 1580, pour avoir le droit de construire un colombier, il fallait posséder 150 hectares de terres en un seul tenant. La terre devait être noble ... ainsi que le propriétaire. Apanage de la noblesse, cet édifice fut détesté quand aux dégâts commis par les pigeons aux cultures. A la révolution de 1789, la suppression de ce privilège fut exigée avec force car il était ressenti comme une injustice. Aujourd'hui, beaucoup de ces colombiers ont disparu, faute d'entretien " ;

le manoir de Coatudual. " En 1503, Coatudual était un fief noble tenu par l'un des quarante-neuf gentilshommes taulésiens astreints à l'impôt du sang. Son toit abritait, vers 1700, Messire René de Coetlogon et son épouse Catherine Denys, dame du Pontlo. Un de leurs fils quitta la maison maternelle pour s'engager aux côtés de Duguay-Trouin, dans l'expédition de Rio de Janeiro en 1711. Sa soeur, la dernière nièce du Maréchal de Coetlogon, Amiral de France, mourut à Coatudual en 1789, à l'âge de 93 ans. Le manoir, les jardins et les bois ont appartenu successivement à différents propriétaires, notamment les familles de Rosily, de la Fressange, Jagoury, etc... Beaucoup de Taulésiens ont encore en souvenir la longue avenue qui menait droit à l'ancienne église " ;

l'ancienne fontaine de Notre-Dame, située à Penzé ;

15 moulins dont le moulin à eau de Bigodou, de Vieux-Châtel, de Castellin ou Castelmen (XVIème siècle), de Kerangomar, Neuf, de Kergus, de Guernisac, de Kerassel ou Keraffel, de Kermaven, de Penhoat, 3 moulins à papier, sur le ruisseau de Lan-Penhoat et moulin principal de Pennarvern,...

Ville de Taulé (Bretagne).

A signaler aussi :

l'ancien manoir de Guernisac (XVème siècle), berceau de la famille Guernisac, branche cadette de la maison du Penhoat, dont elle portait les armes. La maison de Guernisac s'est éteinte avec le décès du comte Ange de Guernisac ;

l'ancien manoir de Kergus, berceau d'une famille fondue au XVIIIème siècle dans celle de Roquefeuil ;

l'ancienne forteresse "Castel-an-Trébez" (le château du Trépied), construite par les vicomtes de Léon. Démolie en 1170 par le roi Henry II d'Angleterre, puis reconstruite à nouveau et ruinée définitivement en 1374 par le duc Jean IV ;

l'ancien château de Lannigou ou "Lannigou neuf" (1881), édifié en 1881 par Ferdinand Cazin d'Honinctum (ou Honinctun). Ce édifice remplace un autre manoir, appelé aujourd'hui "ferme de Lannigou" et érigé vers 1840 par Auguste Cazin d'Honinctum. Ces édifices ont été construits sur des terres ayant appartenu à la famille Guicaznou au XVIème siècle, puis à Guy Balavesne (en 1668). Propriété successive des familles Guicaznou (au XVIème siècle), Guy Balavesne, maire de Morlaix (1668), François Drillet, bailli de Morlaix en 1750 (sieur de Penamprat et époux de Anne Laurence Guillotou), Sébastien-René Drillet, bailli de Morlaix et de Lanmeur (fils des précédents et époux de Guillemette Bernard de Basseville), Jean Baptiste Drillet (fils des précédents et promu capitaine en 1789) et Cazin d'Honincthun (suite au mariage de Victoire Drillet avec Auguste Cazin de la Trésorerie, dont le nom, devint en 1863, Cazin d'Honincthun). A noter qu'Auguste Cazin d'Honincthun fit construire, vers 1840, une autre demeure connue sous le nom de "vieux Lannigou". Les deux Lannigou ("Lannigou neuf" et "vieux Lannigou) ont été édifiés sur des terres qui appartenaient au XVIème siècle à la famille Guicaznou Le château est surmonté d'une tour quadrangulaire qui comporte une chapelle. " Au sommet d'un côteau boisé qui descend jusqu'au bord de la rivière de Morlaix, est assis le Château moderne de Lannigou. La terre de Lannigou a appartenu au XVIème siècle aux Guicasnou. En 1608 à Guy Balavesne, Maire de Morlaix, et en 1750 à Sébastien-René Drillet, seigneur de Lannigou, bailli de Morlaix. Par alliance, Lannigou a passé à la famille Cazin à M. le Baron Cazin d’Honincthun, Maire de Taulé de mai 1882 à janvier 1908 " ;

Château de Lannigou à Taulé (Bretagne).

l'ancien manoir de Kercadoret. La chapelle privée, aujourd'hui disparue, était jadis dédiée à saint Laurent ;

l'ancien manoir de Kerangomar ou Kerangoumar (XVIIème siècle). On y voyait jadis les écussons de François de Kergroadez et de Kerangomar (entouré du collier de Saint-Michel qui lui fut conféré en 1598). A noter que Kerangomar passa dans la maison de Kergroadez suite au mariage de Hamon III, seigneur de Kergroadez, le 29 mars 1431, avec Catherine de Kerouzéré, héritière de Guillaume de Kerouzéré et de Jeanne Le Noir, seigneur et dame de Kerangomar. Leur fils se nommait Robert de Kergroadez et leur petit-fils Hamon IV. " A 2 kms, au Nord-Ouest de Lannigou, on découvre le manoir de Kerangomar précédé d'une belle avenue de hêtres. C'est un édifice du XVIIème siècle flanqué de 2 pavillons. Catherine de Kerouzeré, dame du lieu, épousa, en 1545, François de Kersauson. On voit, à l'intériour du manoir, une cheminée de la Renaissance, surmontée de l'écusson de François de Kergroadez, seigneur du dit lieu et de Kerangomar. Ce François de Kergroadez mourut à Kerangomar en 1617 " ;

Manoir de Kerangomar à Taulé (Bretagne).

l'ancien manoir de Kérozal, édifié en plusieurs étapes par Jean Victor Lhuillier (1827-1888). La partie gauche de l'édifice date de 1890. La partie Est du château, édifiée par Blanche Lhuillier (épouse de Jean Victor), date de 1897. L'édifice devient ensuite la propriété de la fille de ces derniers, Blanche (1859-1950) épouse de Lucien Blavoyer (1870-1927). Le domaine est vendu vers 1937 à une communauté de soeurs Franciscaines. En 1972, l'édifice est acheté par les "Genêts d'Or" pour accueillir des enfants présentant des défiances intellectuelles ;

le château de Kerozar, situé non loin d'une chapelle dédiée à Sainte-Geneviève et édifié par Jacques Le Bris (1790-1866) qui fit détruire l'ancien château. En effet, un édifice est mentionné dès le XVIème siècle et appartient alors à Alain Quintin (époux de Périne de Kermerc'hou). La demeure est vendue ensuite par Jeanne Quintin à Jean Guillotou, puis il devient la propriété de François Joseph Guillotou, seigneur de Kerever et secrétaire du roi en 1739. Le domaine est vendu comme bien national, et devient ensuite la propriété de la famille de Villiers, de la famille Le Loup Varennes, puis de la famille Le Bris (dès 1843). Une des filles de Jacques Le Bris, Jeanne Zoé, héritière, épouse le général Félix Le Bon (1845-1923). Le château de Kerozar est vendu en 1965 à la société Unicopa. Les quatre angles formés par les pignons du château ont la forme de tours carrées ;

le château du Frout, encore surnommé "le nouveau Frout". On y trouve une chapelle dédiée à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle et qui date de 1860. La porte de la chapelle est cintrée. La chapelle renferme trois vitraux représentant saint Paul (daté de 1860), Hippolyte (daté de 1861), Tugdual (daté de 1865), Paule (daté de 1866). Sur la gauche du château, se trouve encore l'ancien château de Frout (ancienne ferme de Frout) auquel on a rajouté une aile à angle droit en 1895 ;

l'ancien manoir du Frout, encore surnommé "le vieux Frout", édifié au XVIème siècle. Le corps principal du logis date du XVIème siècle. La porte cintrée est ornée d'un écu aux armes de la famille Bernard de Basseville. Propriété de la famille Gourio (au XVIème siècle), associée aux Crémeur et aux de Quelen, puis de la famille Leserec de Tredern (entre 1678 et 1692), de la famille Allain de la Brosse (de 1692 à 1707), de la famille de Launay, de la famille Bernard de Basseville, époux de Jacquette de La Chapelle (en 1734). La petite-fille, Cécile, de Bernard de Basseville lègue son héritage à son neveu Jean-Baptiste Drillet de Lannigou, dont une descendante, Paule de Parscau épouse Joseph de Kersauson Vieux Châtel (1852-1913) ;

l'ancien château de Rozarcour ou Roz-ar-Scour (XIXème siècle), édifié vers 1880 par Gaston Lot, époux de Marguerite Lhuillier (fille de Jean Victor Lhuillier). Le domaine devient ensuite, vers 1949, la propriété de la Société Immobilière Brestoise, qui y installe le siège de l'Association "Maison d'Accueil Saint-Joseph", puis la propriété de l'Association "Roz ar Scour". L'édifice devient en 1976 la propriété de l'hôpital de Morlaix, afin d'y installer un service psychiatrique, qui aujourd'hui à fermer ses portes ;

l'ancien manoir de Saint-Yves ;

l'ancienne maison du Pors-Bras. " C'est l'une des plus vieilles maisons de Taulé avec celle de Coatudual. Les documents conservés dans la famille datent de 1685. Après avoir appartenu à plusieurs propriétaires, manoir et jardin sont vendus à Mademoiselle de Kerléan en 1824. En 1853, Joséphine Marie de Kerléan, épouse de Monsieur de Penguern, en devient propriétaire. En 1856, son mari décède. Elle-même reste au manoir jusqu'à sa mort en 1892. Elle laisse deux filles, l'aînée mariée à Monsieur du Laz et la plus jeune, célibataire qui restera au Manoir jusqu'à sa mort en 1928. L'une de ses nièces héritera de sa fortune. En 1898, Madame du Laz, née de Penguern, et sa soeur, font don à la Commune d'un terrain pour construire l'église actuelle. En 1946, la ferme du Pors-Bras est vendue. Le nouveau propriétaire en fait un lotissement, appelé lotissement du Pors-Bras. Sur l'ancienne ferme se trouvent également les deux terrains de football et le patronage ;

Ville de Taulé (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de TAULE

SEIGNEURIE DE KERANGOMARD. — Paroisse de Taulé, ancien évêché de Léon. André de Kersauson, fils cadet de Jean, premier auteur de la branche de Guénan, en fut apanagé, mais il l'échangea en 1515, avec son neveu Hervé, contre la seigneurie de Guénan, dont il continua la filiation. La postérité d'Hervé conserva la terre de Kerangomard jusqu'à 1566, où elle passa dans la maison Rioualen (rameau de Rosmadec) par le mariage de François Rioualen avec Marie de Kersauson (J. de Kersauson).

SEIGNEURIE DE LAVALLOT. — Paroisse de Taulé, comme celle de Kerangomard, ancien évêché de Léon. Elle appartenait dans le principe à la maison de Cornouailles, dont une fille, Claude de Cornouaille, épousa, en 1547, Guillaume III de Kersauson, sr. de Penhoët. Elle fut durant plusieurs générations la qualification des cadets de la branche Penhoët-Pennendreff (J. de Kersauson). PRIÈRES NOMINALES AU PRONE. — « Prières pour le sieur de Coëthuel, de Kersauson, noble homme François de Kersauson, sr de Coëthuel, premier juveigneur de la maison de Pennendreff, mary et procureur des droicts de damoiselle Marguerite de Kercohent, héritière du Penhoët Feziou, en Ploudiry. Nous prierons Dieu pour les âmes de noble home Guillaume de Kersauson, et damoyselle Marie Kerengarz, héritiers de la maison de Pennendreff, seigneurs, en leur vivant, de Lavallot, Pennendreff, père et mère aud. sr de Coëthuel. Item, nous prierons pour noble hôme Guillaume de Kersauson et de date moyselle Claude de Cornouaille, héritiers de la maison de Lavallot, sr et dame, de leur vivant, de Penhoët, Lavallot, Coëtmeur, Kervizellou, ayeul et ayeulle aud. sr de Coëthuel. Item, nous prierons Dieu pour Laurent de Kersauson, Hervé de Kersauson, sr de Pennendreff, et Claude de Kersauson, sr de Lavallot, frère aud. sieur de Coëthuel. Plus nous prierons pour l'âme de haut et puissant messire Vincent de Kersauson, chevalier de l'ordre du Roy, en son vivant sr de Penhoët, Kervizellou, Guermeur Keromp, cousin germain audit sr de Coathuel » (Extrait des Archives de Pennendreff) [Note : Quoique rien n'indique dans cette pièce des registres de quelle paroisse elle est extraite, il est certain pour nous qu'elle provient de ceux de Taulé, dans laquelle était située la seigneurie de Lavallot, apportée aux Kersauson par Claude de Cornouaille, et qui devint, comme on l'a vu, l'apanage des cadets de Penhoët-Pennendreff].

Les Drillet, srs. de la Cassière et de Lanigou, en Taulé, évêché de Léon, portaient : Fascé d'argent et de sable de six pièces, au lion d'or couronné de gueules, brochant (Armorial de 1696). Cette famille a produit : un jurat de Morlaix en 1707. — Un contrôleur à la chancellerie en 1779.

 

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Taulé :

Chateaumen (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Taulé. D’azur au château d’argent. Alain se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Coskerguen (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Taulé. D’argent à une fasce d’azur surmontée d’une merlette de même. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Guéguen, seigneur du Henguer, paroisse de Taulé. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Guernisac (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Taulé. D’or à la fasce de gueules, chargée de trois molettes d’azur. Marguerite se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Guicaznou (de), seigneur de Lezireur, paroisse de Taulé. D’argent fretté d’azur. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Hamon, seigneur de Lavallot, paroisse de Taulé. De sable fretté d’or, au canton dextre d’argent, chargé d’une tour crénelée de gueules. Pierre se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Keraminou (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Taulé. D’argent à une fasce d’azur surmontée d’une merlette de même. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Kerguz (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Taulé. D’argent au cor de chasse d’azur lié de gueules en sautoir. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Kerlan (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Sibiril, et de Kerambellec, paroisse de Taulé. Porte un houx accosté de deux étoiles (sceau de 1418). Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Noir (Le) ou Duff (an), seigneur de Coëtbloc'hou, paroisse de Taulé. D’or à une fasce de sable, chargée de trois arbres d’argent. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles d'Henvic.

Thomas, seigneur de Kercadoret, paroisse de Taulé. De sable à la tour d’argent. Yvon se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

Ynizan, seigneur de Kermorvan, paroisse de Taulé. D’or à la fasce de gueules accompagnée de trois annelets de même. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Taulé.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 27 nobles de Taulé :

Allain du CHASTEAUMEN (30 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé DANIEL (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon DU BOYS (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan DU FOU, mineur (70 livres de revenu), remplacé par Yvon Lanmeur : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Morice GUEGUEN (10 livres de revenu), malade, remplacé par Jehan Gueguen : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan GUEGUEN (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Mériadec GUICAZNOU  (1 100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge. Il est accompagné d'Hervé Le Jeune porteur d'une brigandine et en archer ;

Yvon GUILLOU (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume HAMON (25 livres de revenu), remplacé par Yvon Mazeas : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé HULYAS (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon KERANFLAC (100 sols de revenu), remplacé par Jehan Moign : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé KERAUNNOU (15 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Guillaume : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon KERAUNNOU (6 livres de revenu), remplacé par Yvon Canesen : porteur d'une jaque, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan Thomas KERCADORET (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume KERCUZ (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé KERGALLIC (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehanne KERLAN, mineure (30 livres de revenu), remplacée par Jehan Hamon : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume KERRAUMMOU (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé KERRET (100 sols de revenu), remplacé par Hervé Henry : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehanne LANNORGANT (10 livres de revenu), remplacé par Henry Madouzgrech : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume LE DU (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan LE GALL (14 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume PENSORNOU (35 livres de revenu), remplacé par son fils Laurens : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Ollivier QUELLEN (100 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan QUELEN (30 livres de revenu), remplacé par Perrin Sulyer : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Derien TRENENGAN (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume YNISAN (20 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Taulé sont mentionnés :

Jehan du Fou, sieur du vieux Chastel, malade, pour lequel maistre François Kerourfil, qui est maryé à sa principale héritière, a promis fournir homme à servir pour luy en habillement de guerre ;

Maryadec Guicaznou, sieur de Losneur, représenté par Jehan Guicaznou son fils, en brigandine, bien armé et monté à deux chevaulx ;

Jehan Quélen, représenté par Tanguy Quélen, en brigandine. Injonction à deux chevaulx ;

Guillaume le Du, en brigandine et injonction de hocqueton ;

Jehan de Launay, en brigandine et bien en poinct ;

Guillaume Guehoux, en brigandine, bien en poinct ;

Yvon du Bois. Injonction de s'armer ;

Laurens Pensornou. Injonction de s'armer ;

Christophle Kermellec, en brigandine et injonction de gorgelettes ;

Guillaume Cozquerven, représenté par Jehan son fils, en brigandine ;

Guillaume Le Jeune ;

Pierre Saint Denis ;

François Le Vayer, représenté par Goulven son fils, en brigandine ;

Laurent Kermellec ;

Autre Guillaume Cozquerven ;

Hervé Guéguen, en brigandine. Injonction de gorgelette et hocquetton ;

Guillaume le Veyer, en brigandine ;

Jehan le Gall, en brigandine. Injonction de salade et gorgelette ;

Hervé le Jeune ;

Guillaume le Goezou ;

Hervé Pencat ;

Yvon Elias ;

Jehan Bos ;

Perrot Foucquet, représenté par Yvon son fils, en brigandine ;

Symon le Goff ;

Robert le Ny ;

Thomas du Hammeau, représenté par Pierre An-Dhu ;

Yvon Thomas, en brigandine ;

Jehan Thomas ;

Jehan Pensornnou. Injonction de s'armer ;

Jehan Daniel le jeune, en brigandine ;

Robert Joson, en brigandine ;

Hervé Cliezou, représenté par Hervé Henry, en brigandine et injonction d'espée et hocquetton ;

Katherine Cozquerven, représentée par Hervé Henry, en brigandine ;

Robert Joson, en brigandine ;

Jehan Nicolas, greffier de Lesneven, escripvant sur ladite monstre ;

Yvon Guillou, default ;

Vincent Marc'hec, default ;

Guillaume Bouteiller, sieur de Keromnès, malade en extrémité. Injonction d'envoyer pour luy ;

Marye Thepault, représentée par Jehan Nédélec, en brigandine. Injonction de salade ;

Loys Gleveder, en brigandine. Injonction de salade ;

Hervé Kergallic, mineur, injonction d'envoyer chevaulx et hommes ;

Hervé Christoples ;

Jehan Inizan, injonction de s'armer ;

Jehan Kermellec, en brigandine ;

Jehan Daniel, sergent de Lesneven. Injonction de s'armer ;

Anne Kermellec, fille d'Yvon Kermellec ;

L'héritier Yvon de la Motte ;

Jehan le Goff, default.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Taulé (Taulle) sont mentionnés :

Le sr. de la Motte de Taulle [Note : Famille fondue en 1569 dans le Borgne de Lesquiffiou] ;

Gilles le Noyr ;

Guillaume Guycaznou ;

Guillaume Marec ;

Yvon an Helyas ;

Yves de la Motte ;

Fyacre Gueguen ;

Auffroy Bygodou ;

Olivier Mahé ;

Thomas Plesournou ;

Yvon Perrot ;

L’héritier de Yvon Keraudy ;

Phelippe Perrot ;

Yvon le Gouezou ;

Jehan Nycholas, sr. de Kerrault ;

Autre Jehan Nycholas ;

Loys Collotin ;

Maistre Jehan le Galleer ;

Charles Coetquelven.

(à compléter)

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