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THEIX |
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La commune de Theix ( Teiz) fait partie du canton de Vannes. Theix dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de THEIX
Theix vient semble-t-il, du latin Texu. On prétend aussi que Theix vient de Taicus, qui serait peut-être Saint They.
Theix est une ancienne paroisse primitive à laquelle il faudrait rajouter les paroisses de Treffléan avec sa trève de Bizole et de Saint-Nolff (excepté la partie détachée d'Elven). Au Moyen Age, plusieurs seigneuries occupent le territoire de Theix, dont les principales sont Le Plessis-Josso, Salarun et Bonervaud.
L'existence d'un lieu-dit "Graz-Iliz" porte la trace d'une église primitive dont le titulaire nous est inconnu. Theix entre, comme Surzur, dans le fief temporel de lévêque de Vannes et y reste jusqu'à la Révolution.
Note 1 : Theix, traversé par la route de Vannes à Nantes, est limité au nord par Treffléan et Saint-Nolff, à l'ouest par Vannes et Séné, au sud par Noyalo et Surzur, à l'est par le Gorvello et Sulniac. En 1891, sa superficie est de 4713 hectares, arrosés de nombreux ruisseaux qui vont se jeter dans le bras de mer de Noyalo. On y cultive avec succès le froment, le seigle, le blé noir, l'avoine... ; mais il reste encore des landes considérables. En 1891, sa population est de 2576 habitants. Le bourg, situé au centre, est à 9 kilomètres de Vannes. Ce territoire conserve encore quelques vestiges celtiques. Au delà du Poteau-Rouge, près de la route de Sarzeau, on trouve un menhir de 2 m. de hauteur, puis un autre de 1 m. 50, et plus loin un troisième de 1 30. A un kilomètre à l'est du bourg, non loin de Kerrec, se voient deux menhirs, dont l'un a 4 m. de hauteur et l'autre 1 m. 50. Dans les environs de Saint-Léonard on rencontre plusieurs pierres longues taillées, qu'on cite parfois comme menhirs, et qui pourraient bien être plutôt des lechs. De la période romaine il reste plusieurs traces. La voie de Vannes à Nantes passe à Saint-Léonard et longe Since, pour atteindre Noyalo. Au village de Talhoet se trouve un camp circulaire à double enceinte de 200 pas de diamètre, dont il ne reste que la moitié. Dans ce camp on a mis à jour en 1888 les fondements d'une vaste villa. Tout à côté se trouve un petit tertre, dont l'âge n'est pas encore déterminé. A Kerandrun, quatre éminences semblables n'ont absolument rien donné, tandis qu'une autre a fourni des fragments de briques à rebord et trois monnaies romaines. Enfin sur la butte de Brangolo, on trouve de nombreux fragments de briques et les vestiges d'une enceinte ou d'un camp (Bul. 1867, 81. — 1888. 136). Les Bretons, à partir du VIème siècle, ont occupé tout ce territoire, et s'y sont maintenus depuis. Parmi les noms de villages, il est bon de noter ceux du Moustoir (grand et petit), et du Moustoir-Lorho, qui paraissent rappeler d'antiques établissements religieux, ruinés peut-être par les Normands du Xème siècle (J-M. Le Mené).
Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Theix : 1790 : Jean Le Gallic ; 1790-1791 : Guillaume Le Millon ; 1791-1794 : François Le Pavec ; 1794-1800 : Jean-Louis Le Digabel ; 1800-1802 : François Simon ; 1802-1816 : Sebastien Carton ; 1816-1820 : François-Joseph Le Monnier ; 1820-1830 : Jean Le Pavec ; 1830-1831 : Pierre-Jean-Louis Le Digabel ; 1831-1846 : Mathurin Lancien ; 1846-1848 : Jean-Louis Le Digabel ; 1849-1852 : Edouard Le Mintier de Lehellec ; 1852-1860 : Mathurin Eveno ; 1860-1865 : Jean Picaud ; 1865-1888 : Mathurin Le Digabel ; 1888-1894 : François Celard ; 1894-1896 : Jean-Marie Le Mailloux ; 1896-1916 : Albert Caradec ; 1916-1919 : Guillaume Oillic ; 1919-1932 : Joseph Callo ; 1932-1936 : Leon Lerou ; 1936-1945 : Yves Kerand ; 1945-1947 : Léon Lerou ; 1947-1971 : Joseph Le Digabel ; 1971-1983 : Pierre Dosse ; 1983-2008 : Joseph Oillic ; 2008-2015 : Yves Questel ; etc .....
PATRIMOINE de THEIX
l'église Sainte-Cécile (1850-1855), construite sur les plans de M. Pobéguin de Vannes, sous le contrôle de l'architecte Marius Charier. Cette église remplace un édifice plus ancien (roman ou gothique) qui est restauré au XVIIème et au XVIIIème siècles. L'aménagement intérieur date de 1880-1900. La peinture intitulée "Décollation de sainte Catherine", date du XVIIème siècle. Le mobilier (à savoir la chaire à prêcher, les retables des autels latéraux et plusieurs statues dont celle de sainte Cécile) est l'oeuvre d'Alphonse Le Brun (sculpteur à Lorient) et date du XIXème siècle. La statue de sainte Cécile a été placée, en 1895, dans la niche de la tour ;
Nota : L'église paroissiale de Theix, dédiée à sainte Cécile et démolie en 1852, était de style roman : ce qui la fait remonter au XIIème siècle au moins, et peut-être même au XIème. La chapelle de l'aile gauche avait été rebâtie en 1700, et était sous le vocable de saint Isidore. L'évêque, comme seigneur féodal, y avait tous les droits de prééminence. Les seigneurs du Clérigo y avaient une chapelle de leur nom ; les Rosmadec un enfeu dans le choeur, et d'autres seigneurs des sépultures en divers lieux. La nouvelle église, bénite en 1855, a la forme d'une croix latine ; ses fenêtres en plein cintre ont été garnies plus tard de vitraux peints. Les autels latéraux sont dédiés an Sacré-Coeur et au Rosaire. Au bas de la nef, s'élève une tour carrée, en belles pierres de taille, surmontée d'une flèche polygonale. Les chapelles de la paroisse sont : — 1° Notre-Dame-la-Blanche, au bourg, édifice de style ogival, avec une aile au nord. Une inscription, gravée sur les sablières, en donne l'histoire : Missire Sevestre de Sallarun fist ceste fondation lan mil deux cc trante et neuf. Lan 1536 à la mi aust, ce mest advis, fust à l'entour de ceste église, la prime pièce de bois assise. Rolland Sr de Sallarun.... fist la réparation à l'entour d'elle pendant le mariage entre il et Marte (Marguerite ?) de Lohan.... Fut faitte en plasse nève la ditte chapelle ; dempuis a esté réédifié par M. Dominique de Sallarun, en pouvoer de garde estoyt choisy sous noble homme Jehan de Beaumont, noble écuier... On y voit l'écusson de Salarun : de gueules à la bande d'argent, chargée de 3 mouchetures d'hermine ; et celui de Lohan ? à 3 croissants. En 1742, des réparations furent faites à la chapelle. — 2° Saint-Léonard, au village de ce nom, à 5 kilomètres vers l'ouest. — 3° Sainte-Barbe, au Moustoir-Lorho, vers le sud. — 4° Saint-Marc, au village de Cleisse. — 5° Saint-Joseph, à Calzac-Eglise, vers le nord-est. — 6° Saint-Michel, à Brangolo, édifice ogival du XVIème siècle. Près de la chapelle se trouvent quatre lechs bas, arrondis ; la cloche porte la date de 1344 (?) : tout cela prouve que la chapelle actuelle a remplacé une autre plus ancienne. Les chapelles privées étaient celles de Bonervaud, du Plessis, de Kerandrun, du Clérigo, de Tréduday, de Salarun et de Since. Anciennement il a dû exister une chapelle à la Madeleine, pour les cordiers, et une autre peut-être à Saint-Goustan. Les Chapellenies étaient : — 1° Celle de Notre-Dame-la-Blanche, fondée par le sgr. de Salarun vers 1239 et desservie encore en 1620. — 2° Celle de Saint-Léonard, appelée parfois prieuré, et présentée par les seigneurs de Salarun jusqu'à 1790. — 3° Celle de Saint-Jean et de Saint-Marc, fondée en 1593 par Jean de Rosmadec, sgr. du Plessis, au maître-autel de l'église. — 4° Celle de J. Le Blévenec, présentée par ses héritiers. Les dîmes de la paroisse appartenaient à l'évêque ; le recteur était simple portionnaire, et il était payé, tantôt en argent, tantôt en grain ; en 1758, son revenu net, casuel compris, était évalué à 700 livres. Theix était du territoire et de la sénéchaussée de Vannes. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Surzur, et du district de Vannes. En 1791, le recteur, J. Le Derff, et le curé, S. Dorso, refusèrent le serment, et l'année suivante ils partirent pour l'Espagne. Dès 1791, on commença la vente nationale des biens considérables appartenant aux Carmélites de Nazareth, à l'évêché, aux chapellenies et à la fabrique ; le presbytère lui-même y passa. La population, très opposée aux idées révolutionnaires, fournit de nombreux auxiliaires à la Chouannerie. En 1801, Theix passa dans le canton de Vannes-Est, et recouvra son titre de paroisse en 1802. Aucune modification topographique n'est survenue depuis. Le presbytère a été rebâti de nos jours (J-M. Le Mené - 1891).
Voir aussi " L'histoire de la paroisse de Theix et ses recteurs"
la chapelle Saint-Léonard (XVème siècle et 1767), reconstruite en 1767. Saint-Léonard est un prieuré cité au XVème siècle et qui subsiste jusqu'à la Révolution. La chapelle porte la date de 1767 mais on sait qu'une chapelle existait très anciennement en ce lieu puisqu'en 1485 un seigneur de Lohan y fut enterré. Deux contreforts sur la façade principale semblent datés du XVème siècle. La chapelle abrite une statue de la Vierge à l'Enfant datant du XVème siècle ;
la chapelle Saint-Michel (XV-XVIème siècle), située au village de Brangolo. Elle est appelée aussi chapelle Notre-Dame. Il s'agit d'un édifice rectangulaire dont les pignons sont décorés de crochets ou crosses végétales et d'animaux (dragons, chiens,...). Sur le pignon occidental s'élève un clocheton carré. Au Sud, on remarque une jolie porte en anse de panier sous une accolade décorée. Les fenêtres en tiers-point ont des meneaux verticaux reliés dans leurs parties supérieures par des arcs en plein cintre. A l'intérieur, on trouve une jolie piscine du XVIème siècle. Le décor intérieur a conservé une crédence trilobée, des entraits à têtes de crocodiles et un autel du XVIIIème siècle ;
la chapelle Notre-Dame-Blanche (1536), édifiée par les seigneurs de Salarun et restaurée au XVIIIème siècle, en 1878, en 1911 et en 1982. Il semble que cette chapelle réédifiée en 1536 ait remplacé une ancienne chapelle édifiée au bourg en 1239 par Silvestre de Salarun. Les sablières de la charpente sont sculptées et portent une longue inscription (XVIème siècle) donnant les noms des diverses personnes qui ont contribué à la construction de la chapelle : "Fut faitte en plasse novèle laditte chapelle. Dempuis a été réédifié par Mysre Dominique de Sallarun, en poer de garde estoyt sus noble homme Jehan de Beaumont. Noble écuier missire Sevestre de Sallarun fist ceste fondation l'an mil deux CC trente IX. L'an 1536 a la mi-aust, ce m'est advis, fust a l'entour de ceste eglisse la prime piece de bois assize. Rolland, sr de Salarun .... fait la reparation a l'eutour d'elle pendant mariage entre il et Marte de Lohant ; le nô de l'ecrivain es P. Allain, son sornom est Plexis, Dieu lui doint paradis ; e Jehan Nicolazo fit ce bois et est miseur Nicolas Morice et auparavant estoit miseur Nicolas Morice et Louis son fils, Jehan Nicolazo et Pierre Nicolazo". Orientée, elle comprend une nef, un transept avec un seul bras au Nord, et un choeur à chevet plat. Le soubassement du mur Sud est tout ce qui reste de la construction primitive. De nombreuses figures animales, des crosses, un angelot et une Vierge Marie sont encore en place sur le pignon du chevet. La sacristie est ajoutée en 1730. L'ensemble est de style flamboyant : une jolie porte au Sud est timbrée de l'écusson mutilé des Salarun ("de gueules à la bande d'argent chargée de quatre mouchetures de sable"). La porte méridionale est sculptée d'une accolade avec fleurs et angelots et date du XVIème siècle. Le retable du maître-autel, précédé d'une grille de communion en fer du XIXème siècle, date de 1698. Le retable en pierre et marbre noir, accumule sur deux niveaux, les guirlandes, pots à feu, chutes de fleurs et modillons. Au centre se trouve une peinture du Couronnement de la Vierge (le triomphe de Marie), les niches latérales abritent une Vierge à l'Enfant et un saint non identifié. Un ecce homo du XVIIème siècle se trouve au sommet du retable. De part et d'autre, deux médaillons ont été martelés. La "Vierge de Pitié" (Pietà), en pierre polychrome, date du XVIème siècle ;
la chapelle Sainte-Barbe (XVII-XVIIIème siècle). Reconstruite au XVIIème siècle, elle aurait accueilli saint Vincent Ferrier qui y aurait prêcher le vendredi 4 mars 1418 ;
la chapelle Saint-Joseph (XVII-XVIIIème siècle), située au village de Cabzac-Ilis. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire, où l'on vénère une statue de bois du saint du XVIIème siècle, qui occupe une niche creusée dans la paroi de la chapelle ;
plusieurs chapelles aujourd'hui disparues telles que : Cleisse (chapelle Saint-Marc, ruinée dès le XVIIème siècle), Le Plessis-Josso (chapelle du Plessis-Josso datée du XVIème siècle et dépendant du château du Plessis construit par les Rosmadec), Since, Kerandrun (chapelle datée du XVIIIème siècle et dépendant du château de Kerandrun ayant appartenu aux Boudoul du Baudory), Tréduday, Salarun, Bonervaux, ... ;
la croix de Gorvello (XVIIème siècle) ;
les croix de Cleisse, de Laverdon, de Bréming, de Salarun, de Bonervaux, de Saint-Léonard, de Kerantoine, de Kernau, de Stangoh-Stang, la Croix-Neuve, ;
le manoir ou château du Plessis-Josso (XVème siècle), restauré au XVIIème siècle. Propriété de la famille Josso (Guillaume Josso en 1427, Pierre Josso en 1464 et Jehan Josso en 1481), puis de la famille Rosmadec (à partir de 1500). Le château (avec chapelle privée et moulin à eau) est édifié par Sylvestre Josso, écuyer du duc Jean III en 1330. Il est agrandi aux XVème, XVIème et XVIIème siècles. Lenceinte et la tour datent de 1350 (il sagit des vestiges dune ancienne enceinte fortifiée du XIVème siècle). A la fin du XVIème siècle, Marc de Rosmadec entreprend de gros travaux et fait construire un pavillon perpendiculaire au logis. On y trouve une tour pentagonale. Il possédait un moulin à eau daté de 1783. L'édifice passe juste avant la Révolution entre les mains de la famille Le Mintier de Léhélec ;
Voir aussi : " Le château de Plessis-Josso à Theix "
Voir aussi : " Les aventures de Guillaume, sieur du Plessis-Josso à Theix "
le manoir de Bonnervo ou Bonervaux (XV-XVIème siècle), remanié au XVII-XVIIIème siècle et restauré depuis 1958. La seigneurie de Bonervaud ou Bonnervo était à Jehan de Mellan (ou Mellou) en 1426 et à Ollivier de Kermeno vers 1520. Du XVIIème au XVIIIème siècle, propriété successive des familles Francheville, Boudoul, Bouëxic (jusqu'à la Révolution), puis des familles Robien et Salins. Le manoir est formé d'un pavillon du XVème siècle sur laquelle se greffe un corps de logis des XVIIème et XVIIIème siècles. On y trouve une chapelle privée ;
le manoir de Clérigo. Propriété de Marie St Guedas en 1427. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Vivian (en 1620), Le Sénéchal, puis aux Carmélites (en 1681). Le manoir possédait autrefois une chapelle privée ;
le manoir de Kerandrun. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu à la famille Boudoul en 1558 et en 1755. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée ;
le château de Salarun (1730), qui a remplacé un édifice datant du XIème siècle. Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Salarün (Jehan Salarun en 1427, Alain Salarun en 1464, et Louis Salarun en 1481) et Sorel (à partir de 1634). On y trouve un colombier. La propriété appartient aujourd'hui à la famille Terrien de La Haye ;
le manoir de Sins ou Since, rallongé en 1784. Il possédait autrefois une chapelle privée ;
le manoir de Tréduday (XVème siècle), remanié au XVIIème siècle. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Maydo, Le Sénéchal, puis Chuilly. Il possédait autrefois une chapelle privée. Le portail d'entrée conserve, sur le fronton, les armoiries de son propriétaire du XVIIème siècle, René Le Sénéchal ;
le manoir de Perenno (XVI-XVIIème siècle). Propriété de la famille Campson en 1427. On y voit une porte en anse de panier ;
le manoir de Kersapé. Les lucarnes sont en fronton semi-cylindrique orné d'une coquille ;
le manoir du Granil (XVème et XVIIème siècles). Propriété de Jehan Baron en 1427 et en 1464, et d'Alain Baron en 1481 ;
le moulin de Plessis (1783) ;
les moulins à eau de Treffléan, Rose, et les moulins à vent de Kersapé, Kerandrun, Clérigo, du Bourg ;
A signaler aussi :
des vestiges de fortifications signalés à Talhouët, à Kevaudran et à Brangolo ;
ANCIENNE NOBLESSE de THEIX
Vers le XIème siècle, Theix entra dans le fief temporel ou le régaire de l'évêque de Vannes, et y est resté jusqu'en 1790. Les autres seigneuries étaient :
1° Bonervaud, aux Francheville, Boudoul et Bouexic.
BONHERVO ou BONNERVAUT, nunc BONERVAUX. Maison et métairie noble, paroisse de Theix, appartenait en 1426 à Jean de Mellon, en 1670 à René Le Boudoul, seigneur de Kerandrun et du Bodory, demeurant à Vannes. Cette terre passa aux Lantivy par le mariage, avant 1732, de Jeanne-Michelle Le Boudoul avec Hervé de Lantivy, seigneur de Talhouet, puis aux du Bouëxic en 1743, par alliance avec les Lantivy (Théodore Courtaux, 1899).
2° Bonnepart, aux Sénéchal en 16....
3° Bugat, au sud du bourg.
4° Cleisse, au sud-est.
5° Le Clérigo, aux Vivian en 1620, puis aux Le Sénéchal, et en 1681 aux Carmélites.
6° Le Granil près de l'étang de ce nom.
7° Kerandrun, aux Boudoul, en 1558 et 1755.
8° Kerbiguet, au sud-est.
9° Kergoual, à l'est.
10° Kernicol, aux Rosmadec, du Plessis.
11° Kersapé, aux Gouyon en 1599.
12° Pérenno, au nord-ouest, aux Brouel en 1580.
13° Le Plessis, aux Josso, et vers 1500 aux Rosmadec.
14° Rôz, vers le sud.
15° Salarun, aux Salarun, aux Sorel en 1634.
16° Ténac, au nord-ouest.
17° Tréduday, aux Maydo, aux Sénéchal, et Chuilly.
18° Tréfléher, au nord.
19° Trévienn, aux Carmélites de Nazareth.
20° Le Verger, au sud-ouest (J-M. Le Mené).
Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Theix : Jehan du Quirissec (Kerandrun, en Calzac-Moulin), Guillaume Jouczo (le Plessix, en Kervorin), Allain Botquay (Le Teniou), L'évêque de Vannes (Kerrec), Jehan Le Baron (Granil, en Roz), Jehan de Kernicol (Kernicol, en Roz), Jehan Le Cabellec, Ollivier Le Baron, Jehan Le Galudec et Guillot du Quirissec (au bourg de Theix), Perror Blanchet (Tréhinvaux), sieur de Campson (Perenno, en Talhouet), Guillot du Colledou (St Do, en Talhouet), Jehan de Salarun (Salarun, en Talhouet), Jehan Guyot et Constance Paien (Tréfléher, en Kerisouet), Jehanne de Cadoudal (Tréfléher), Jehan de Lohan (Trébienc), Jouhan Squelton (Noyance), sieur du Thuou (Tenac), Jehan de Mellou (Bonervaux), Jehan Le Cabellec (Noyance), sieur de Kerouzaud (Tréduday, en Turluman), Silvestre de Kereveno (Bonnepart, en Turluman), Marie de St Guedas (Clérigo, en Galen), Lorant Jegou (Gorvello).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 13 nobles de Theix :
Allain de QUIRISEC (400 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;
Guillaume PAUL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'un arc et d'une épée ;
Ollivier de LOHAN (600 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une hache ;
Pierre JOSSO (700 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge, avec des harnois de jambes ;
Jehan LE BARON (200 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une hache ;
Jehan LE CABELLEC (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade, comparaît armé d'un arc et d'une épée ;
Selvestre JOSSO (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan de .... (100 livres de revenu), remplacé par Jehan Le Mestric : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une hache ;
Allain de SALARUN (100 livres de revenu), remplacé par son frère Guyon : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
François MAYDO : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une vouge ;
Rolland de NOYAL (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge avec des harnois de jambes ;
Jehan DANIELLO, fils de François Danielo : excusé pour sa minorité ;
Jehan de KERNICOL : non comparu ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 14 nobles de Theix :
Jehan JOSSO (300 livres de revenu) : comparaît en hommes d'armes ;
Loys SALARUN (200 livres de revenu) : comparaît en archer ;
Jehan LE CABELLEC (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;
Les héritiers de Guillaume PAUL ;
Allain BARON (200 livres de revenu) ;
Allain LE BARON, remplacé par le Maître de Trehenbaud ;
Rolland du QUIRISEC (800 livres de revenu) : comparaît en archer ;
Gilles MAYDO (100 livres de revenu), remplacé par Jehan Maydo : comparait armé d'une vouge ;
Jehan LE FEBVRE (30 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;
Ollivier de LOHAN (200 livres de revenu), remplacé par Jehan de Coetlagat et Noel Prieur : comparaissent en archer ;
Roland de NOEAL (60 livres de revenu) ;
Yvon de NOEAL, son fils : comparaît en archer ;
Le sieur de KERNICOL (1210 livres de revenu) : comparaît en archer ;
Gilles DANIELO : comparaît armé d'une vouge ;
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