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TRANS-SUR-ERDRE |
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La commune
de Trans-sur-Erdre ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TRANS-SUR-ERDRE
Trans-sur-Erdre vient, semble-t-il, du mot "trève".
Trans-sur-Erdre est une ancienne trève de Mouzeil. Le cartulaire de l'abbaye de Redon mentionne le prieuré de Trans-sur-Erdre dès 1145. En 1187, c'est le Pouillé de Nantes qui mentionne le prieuré de Trans-sur-Erdre.
Barre-Théberge dont on voit encore les douves et la trace des avenues, fut la résidence des familles Lavau puis Martel, seigneurs prééminenciers de la paroisse. Montfriloux, situé au-dessus de l'étang-forge de la Vallée, fut la résidence noble de la famille Meriaud. Bourymain (ou Bourgimain), la Houssaye (ou Houssais), la Grossière furent des juridictions, relevant des de Martel et des Ferron de La Ferronnays.
On rencontre les appellations suivantes : Trento (en 1145), Trent (en 1235), Trant (au XIVème siècle) puis Trans.
Note 1 : liste non exhaustive des maires de la commune de Trans-sur-Erdre : Dupas, Voisin, Boucherie, Cottineau, Ouairy, Raitière, Gérard, Pierre Plé, Jean Priou, Dabouis, ....
Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de Trans-sur-Erdre : de Lantivy, Guibourg, François Maisonneuve, Pierre Courgeal, ..... Aucune école à Trans-sur-Erdre en 1688 (Livre de visites du climat d'Ancenis, Archives départementales).
PATRIMOINE de TRANS-SUR-ERDRE
l'église Saint-Pierre-aux-liens-et-Saint-Mandé
(1875). Cette église remplace un édifice du XIème siècle qui possédait un chevet de 1524. La première
pierre est bénite le 6 avril 1875, et la tour est bénite le 21 mai 1877. Le
clocher est construit vers 1929 par M. Merrière. La flèche, qui surmonte le
clocher, s'élève à 53 mètres du sol. Elle renferme un autel en bois sculpté
et peint du XVIIIème siècle et deux quenouilles de rosières du XIXème
siècle. On y voyait jadis, semble-t-il, des vitraux du XVIème siècle de l'ancienne église ;
l'ancienne
chapelle Saint-Mandé, signalée au XIIème siècle et située jadis à l'est-sud-est
du bourg de Trans-sur-Erdre. La chapelle est ruinée à la Révolution. Elle
est démolie en 1874 et remplacée par un calvaire. Elle servait aussi
autrefois de maladrerie ;
la croix de la tombe des Bleus (1794-1795)
qui commémore le massacre de rôdeurs considérés comme républicains
(l'une des victimes était un prêtre) ;
la ferme de Montfriloux (1427). Propriété de la
famille Meriaud (ou Merlaud) ;
l'école publique (1696), située route du
Pont-de-Theil. Il s'agit d'un ancien presbytère édifié par l'abbé Nicolas de
Centivy, curé de la paroisse de 1696 à 1733 ;
l'école du Sacré-Cœur (1889), édifiée par
l'abbé Niel. Cette école était réservée, à l'origine, aux filles et confiée
aux sœurs de Saint-Paul de Chartres ;
l'ancien
presbytère, édifié par l'abbé de Lantivy (ou Lautivy) vers 1700, a été
restauré par la municipalité de Trans-sur-Erdre en 1982 et transformé en
logement locatif ;
les
moulins
du Teil ou Theil, Rouge, des Landes, Neuf, des Rivaudières ;
A signaler aussi :
le pont du Theil (XII-XIIIème siècle), restauré
vers 1789 et ayant une longueur de 44 mètres ;
les
anciens manoirs de la Grossière (situé jadis à 2 kilomètre
ouest-sud-ouest), de Bourgimain (disparu à la fin du XVIIIème siècle), de
la Malorais (disparu à la fin du XVIIIème siècle) ;
l'ancien
château de Barre-Théberge, dont on voit encore les douves. Il s'agit de la
résidence des familles Lavau puis Martel, les seigneurs prééminenciers de
la paroisse, ayant aussi un logis au bourg de Trans-sur-Erdre (presbytère).
Elisabeth de Lavau, dame de La Barre-Théberge, épouse de René de Martel,
seigneur du Pé (à Jean de Boiseau), meurt en 1780. L'héritière est
Françoise de Martel, épouse d'Yves Couëssin de Kerhaude qui est inhumée
dans le cimetière de Trans en 1845, où elle a son tombeau entretenu par
les comtes de Rochefort et de Dampierre (Port-Saint-Père). Sa soeur, Madame
de Kercabus, est également propriétaire et demeurait au Pé en
Saint-Jean-de-Boiseau. Bourgmain, la Houssaye, la Grossière sont des
juridictions, qui relevaient des de Martel et des Ferron de La Ferronnays ;
ANCIENNE NOBLESSE de TRANS-SUR-ERDRE
(à compléter)
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