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Trébry est mentionné dans les chartes de l'abbaye de Boquen à partir de 1265. Il y est appelé parrochia de Trebrit dès 1270 (Anc. év., III, 254, 261). On écrit encore Trébrit en 1426 (Arch. de la L-Atl., B 2979) et en 1524 (Arch. des C-du-N, 1 E 1756), puis Trebrict en 1580 et 1617, enfin Trébry dès 1693 (1 E 1756).

Cette paroisse appartenait au diocèse de Saint-Brieuc sous l'Ancien Régime et a élu, pour la première fois, une municipalité au début de 1790.

Le titre de comte de Trébry a été porté, dans la famille du Bouilly, notamment en 1667 (Arch. des C-du-N, 1 E 174). La seigneurie de Trébry était entrée dans cette famille par l'alliance de Guillaume du Bouilly avec Marguerite de Rosmadec, vers 1600.

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Les principaux édifices anciens de cette commune sont :

1) Le château de la Touche ou la Touche-Trébry (1576, avec parties plus anciennes incorporées). Le château e été inscrit, avec son enceinte, sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 3 juin 1927. Il appartient à la famille de la Lande de Calan depuis une alliance Fraval de Coatparquet de 1873 [Note : Notices Fraval de Coatparquet et la Lande de Calan dans : La Messelière, Filiations bretonnes] (Vte Paul de Freslon, Généal. de la maison de Freslon, 1929, p. 154 et suiv.) ;

2) Le manoir des Fermes, dont il subsiste quelques restes dans une ferme moderne ;

3) Le manoir de la Bégassière (XVIIème s.) [Note : A ne pas confondre avec la terre éponyme de la famille du Bouays de La Bégassière, qui est en Yvignac], propriété du Comte de Calan. Sont anciens le mur d’enceinte, en partie, et les écuries ;

4) Le manoir de Bélorien, qui a donné son nom à une branche de la famille Urvoy et dont il reste des débris dans la ferme moderne du même nom situé dans le bourg ;

5) Le manoir de Duault, qui était aussi aux Urvoy au XVIIème siècle et dont il reste des pierres réemployées dans la ferme de Duault ;

6) La chapelle de Saint-Mieux, dont il reste seulement un bénitier encastré dans le mur de la ferme ;

7) La croix de la Touche-au-Breton (Moyen Age). Elle porte un christ provenant de la chapelle Sainte-Anne de Boncouët, en Trébry ;

8) La croix de la Touche-es-Follet ;

9) La croix de la Ville-Ain (1655) ;

10) Le dolmen de la Ville-Valin ;

11) Les tombelles de la Bésizais (Age du Fer) ;

12) Le souterrain de Bel-Air (Age du Fer) ;

13) L'établissement du Vau-Richard (époque gallo-romaine).

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La commune possède le site de Bel-Air, qui contient le point culminant des Côtes-du-Nord (339 m) et des monts du Mené. La plus grande partie de ce site a été classée le 3 février 1960 ; elle s'étend aussi sur Trédaniel et comprend, sur Trébry, les parcelles E4 606-622, 625-627, 629-631, 743-744, 761-763 et 766. Une autre partie, inscrite le 9 février 1960, ne comprend que la parcelle E4 765 de Trébry.

Au sommet de la montagne de Bel-Air se trouvait un observatoire, où fut installée le 18 octobre 1852 une statue ancienne de la Vierge, provenant de la cathédrale de Saint-Brieuc. Mgr Le Mée, évêque de Saint-Brieuc, acheta cet observatoire, avec deux hectares de terre, à la commune le 4 juin 1855 (Mahé, notaire à Saint-Glen). Il y fit construire l'oratoire Notre-Dame du Mont-Carmel. Le 9 décembre 1862, Mgr David, successeur de Mgr Le Mée, compléta cette acquisition (Sagory, notaire à Saint-Glen) et transforma l'oratoire en chapelle Notre-Dame de Bretagne (Arch. des C-du-N, V 770-772). Le 21 juillet 1895 fut inauguré dans cette chapelle le monument de Notre-Dame de la Paix, élevé par Robert de Courson et dans lequel a été fixée le 13 juillet 1895 une vierge du XVIIIème siècle provenant de Lorry-lès-Metz (Moselle) (R. du Mauguer, Inauguration du monument de N-D de la Paix dans la Rev. hist. de l'Ouest, notices, 11ème année, 1895, p. 678-699).

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Un personnage connu a été récemment rattaché à Trébry. Les documents d'époque le disent né en août 1656, mais ne précisent pas dans quelle paroisse [Note : A. Le Grand, "Depuis deux cents ans, nul n'a éclairci le mystère de la naissance du P. Visdelou" (Ouest-France, 9 mars 1963)]. Son acte de baptême a été découvert par Mme Vitel, née Gallery des Granges, qui a bien voulu me le signaler par sa lettre du 24 mars 1977 :

1) Claude Visdelou des Mézues, né à Trébry, baptisé dans cette paroisse le 19 octobre [Note : La différence entre les mois d'août et d'octobre provient sans doute une erreur de lecture ("oct." lu "août")] 1656, prêtre de la Cie de Jésus, parti de Brest pour la Chine avec six autres jésuites le 3 mars 1685. Chargé d'une mission évangélisatrice et scientifique, il apprit la langue chinoise et écrivit plusieurs ouvrages : Histoire de Chine, Histoire du Japon, Vie de Confucius, etc. Il fut nommé vicaire apostolique (1708), puis évêque de Claudiopolis (1709). L'année suivante il dut quitter la Chine pour Pondichéry (Inde), où il mourut le 11 novembre 1737 ;

Trébry a aussi donné naissance à un autre prélat :

2) Julien-François-Pierre Carmené, né à Trébry le 6 février 1829, évêque de Saint-Pierre et Fort-de-France (Martinique) (1876-1897), puis archevêque titulaire d'Hiérapolis (Turquie) (1898), décédé à Loudéac le 23 juin 1908.

(Bulletin d'informations des maires).

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