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TREFFIEUX  | 
  
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La commune
      de Treffieux (  | 
  
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREFFIEUX
Treffieux semble évoqué les trois anciens fiefs : La Baudrais, Montjonnet et La Fleuriais. Treffieux s'écrivait aussi jadis Treffieuc ou Treffioc.

Treffieux dépendait autrefois des barons de Derval, puis de la famille Laval, barons de Châteaubriant, et des châtelains de Nozay. On signale plusieurs seigneuries : La Baudrais, Montjonnet et La Fleuriais. C'est autour des seigneurs de La Fleuriais que l'histoire de Treffieux s'écrit. Les hameaux de La Boulais et de La Maclais (intégré dans le domaine de La Fleuriais) ont longtemps constitué le cœur de la paroisse.

Du XVIème au XVIIIème siècles Treffieux est sous l'emprise du baron de Châteaubriant : - Henri de Bourbon, (prince de Condé et époux depuis 1609 de Charlotte de Montmorency) qui rend aveu au roi en 1634 pour Châteaubriant, - Louis de Bourbon, prince de Condé qui rend aveu au roi en 1680 pour sa baronnie de Châteaubriant. Vinrent ensuite Henri Jules de Bourbon (décédé en 1710), Louis Henri (décédé en 1740) et enfin Louis-Joseph, duc de Bourbon et prince de Condé (décédé en 1818).

Aucune école à Treffieux en 1783 (Brevet du recteur - Archives départementales, G 57).

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PATRIMOINE de TREFFIEUX
l'église
    Saint-Grégoire (vers 1880), située place Saint-Grégoire. Les barons de
    Châteaubriant-Derval étaient prééminenciers dans l'ancienne église (jadis
    entourée de son cimetière) : ils avaient des bancs, des enfeus ainsi que leurs armoiries. L'édifice
    est démoli vers 1880 pour laisser place à l'église actuelle. Le clocher
    est entouré de quatre clochetons ajourés ;


la
    chapelle de la Fleuriais (XVIème siècle). Il s'agit de l'ancienne chapelle
    privée du manoir de La Fleuriais ;
la
    croix (vers le XVIIIème siècle), située dans le bourg de Treffieux ;
la
    croix (vers le XIXème siècle), située au Patis de La Mare ;
l'ancien
    manoir de La Fleuriais (XIXème siècle). Propriété, à l'origine, de la
    famille de Vay, vassal des barons de Derval. Le dernier descendant, Marie Gédéon
    Louis Pierre Henry de Vay, est exécuté à Nantes sous la Terreur. Le
    manoir devient ensuite la propriété successive des familles Bouteiller,
    Carmickaël de Baiglie et Chanteloup (propriété de Roger Plouay de
    Chanteloup vers 1900). Ce manoir possédait autrefois des douves, une
    fuie et une chapelle privée. Démoli vers 1966, les pierres vont servir à
    la construction de l'école primaire des garçons Sainte Jeanne d'Arc ;

le
    château de Bégly (vers 1820), situé au Bois-d'Inde. Le domaine du
    Bois-d'Inde appartient, à la veille de la Révolution, à Louis Joseph de
    Bourbon, prince de Condé. Après avoir quitté et délaissé le domaine de
    La Fleuriais, la famille Carmickaël construit le château de Bégly. Une
    chapelle privée est édifiée en même temps que le château par la famille Carmickaël ;


l'ancienne
    maison (XIXème siècle) de La Maclais et Boulaie. La chapelle, aujourd'hui
    disparue et située à La Maclais, fonctionnait grâce à un legs (gagé sur
    les revenus de la métairie de La Guinguenais) fait par le recteur Mésanger ;
le
    moulin à vent (XIXème siècle) de La Clé-des-Bois ;
les
    anciens moulins
    de la Fleuriais, La Pile, Foucherais (près de La Morlais) ;

A signaler aussi :
la
    découverte de plusieurs centaines de monnaies dans la rue du Don (époque gallo-romaine) ;
le
    menhir de la Pierre (âge du fer), situé à La Bazinais ;
le
    four à pain (XIXème siècle), situé au lieu-dit "Le Chesnel" ;
le
    puits (vers le XIXème siècle), situé rue Pierre-Gardée ;
l'étang
    de Gruellau. Il a une surface d'environ 50 hectares. La légende dit que la
    ville d'Inde fut enfouie jadis à l'emplacement de l'étang, et qu'à Noël
    on entend encore sonner les cloches ;

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ANCIENNE NOBLESSE de TREFFIEUX
(à compléter)
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