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TREFFLEAN

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La commune de Treffléan (bzh.gif (80 octets) Trevlean) fait partie du canton d' Elven. Treffléan dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREFFLEAN

Treffléan est, semble-t-il,  une ancienne trève de Sulniac et dédiée à saint Léon.

Certains historiens soutiennent que Treffléant est un démembrement de la paroisse primitive de Theix (et non de Sulniac, comme le prétend Le Mené - op. cit. T. II, p. 497).

La chapelle de Cran (lieu de pèlerinage réputé) est mentionnée dans une bulle du pape Clément V datée de 1309. Treffléan est érigé en commune en 1789.

Note 1 : Treffléan, à l'est de Vannes, est borné au nord par Elven, à l'ouest par Saint-Nolff, au sud par Theix, et à l'est par Sulniac. Sa configuration géographique est celle d'une croix latine, dont le bourg occupe le centre. En 1891, sa superficie est de 1826 hectares, qui produisent des céréales, du foin, des arbres fruitiers, et des landes. En 1891, sa population est de 849 habitants. Le bourg est à 7 kilomètres d'Elven et à 12 de Vannes. On rapporte à l'époque celtique une pierre excavée, de 2 m. de longueur sur 1,40 de large, qui se trouve au nord de Crann. Tout près de là se voient plusieurs petites tombelles ; quelques-unes ont été fouillées et n'ont donné que des cendres et du charbon. A Ker­hallec, on a découvert quelques haches en bronze. De l'époque romaine, il reste un tronçon considérable de la voie de Vannes à Rieux, passant près de Kerbihan, de Saint-Mathieu, du bourg, et de Kerhallec. Il existe encore des restes de retranchements à Kerhallec, et auprès de Crann, sur la butte du Coh-Castel. On a trouvé des briques au Petit-Bezit et ailleurs. Les émigrés bretons sont arrivés dans ce pays vers le VIIème siècle, et y ont maintenu leur langue et leurs usages. Les noms de Kerbihan, Poulderf, Crann, Kerdréan, Kerhallec, Cosquer... sont manifestement bretons. Le nom de Treffléan, dérivé de Treff-Léon, nous apprend le nom du patron, saint Léon, et en même temps l'origine de la paroisse : c'était primitivement une trêve, une section, détachée de Sulniac (J-M. Le Mené).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Treffléan : 1790-1792 : François Le Barbier ; 1792-1793: Gilles Thomas ; 1793-1794 : Louis Le Métayer ; 1794-1800 : Pierre Le Viavant ; 1800-1804 : Jean Caudal ; 1804 : Mathurin Sahanat ; 1804-1815 : Louis Métayer ; 1815-1830 : François Le Bourdat ; 1830-1841 : Joseph Questel ; 1841-1844 : Jean Le Luherne ; 1844-1848 : Yves Questel ; 1848-1865 : Léon Kerant ; 1865-1870 : Pierre Le Léal ; 1870-1888 : Yves Le Léal ; 1888-1911 : Jean-François Questel ; 1910-1912 : Joseph Le Pellerin ; 1912-1914 : Charles Mazier le Roy ; 1914-1919 : Jean Ruaud ; 1919-1934 : Armel Guého ; 1934-1962 : Pierre Resnais ; 1962-1967 : Joseph Kerrand ; 1967-1983 : Alain Louis ; 1983-1989 : François Ruaud ; 1989-2014 : René Mazier ; 2014-... : Claude Le Jallé, .etc...

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PATRIMOINE de TREFFLEAN

l'église Saint-Léon (XVIème siècle), restaurée en 1840  et de style néo-roman (à l'exception du choeur). Sur le côté Sud se trouvent la tour, la sacristie, le porche et un reliquaire. De cette église datée de 1575, n'est conservé dans l'église actuelle que la tour et l'escalier. Les statues (sainte Apolline, la Vierge de l'Assomption, ...) et son calice proviennent de la chapelle de Bizole qui avait été offert par Tanguy Le Sénéchal, sieur de Tréduday. La chaire date de 1895. L'église abrite aussi une statue en bois polychrome de saint Léon et un bénitier en granit posé sur un socle en forme de colonne. Suite à un incendie durant la nuit du 30 au 31 octobre 1912, l'église a été presque entièrement reconstruite en 1912-1913 (le clocher date de 1992) ;

Eglise de Treffléan (Bretagne).

Nota 1 : L'église paroissiale, dédiée à saint Léon, et restaurée vers 1840, a la forme d'une croix latine, à chevet circulaire. Au côté sud, sont rangés la sacristie, la tour, le porche et le reliquaire. Cette église a été récemment reconstruite, sauf le choeur, dans le style roman. Le cimetière existe encore autour de l'église. Le presbytère date de 1719. Les chapelles de la paroisse sont : — 1° Saint-Mathieu, à 1 kilomètre à l'ouest du bourg, édifice de forme rectangulaire, en style ogival du XVIème siècle. Les sablières portent la date de 1584, et représentent une chasse, mais si grossièrement sculptée, que, pour éviter la confusion, l'ouvrier a écrit les noms des animaux : renard, chien, levrier. La fenêtre du choeur, à meneaux flamboyants, était naguère encore décorée d'une belle verrière. — 2° Saint-Jean, au village de Bizol, siège d'une trève dès 1696 au moins. Sur la sablière du transept sud, on voit l'écusson des Rieux à 9 besants, et dans le porche celui des Sénéchal à 9 macles. Des réparations sont datées de 1622 et 1686. Un calice en argent porte l'écusson des Sénéchal et l'inscription suivante : Jan Le Vallain, écuier Tanguy Le Sénéchal, sieur de Tréduday, pour la chapelle Saint-Jean à Bizol. Sur une croix de pierre, voisine de la chapelle, se remarque l'écusson des Callac de Randrecar. Les seigneurs de Kergouac avaient un enfeu du côté de l'Evangile. — 3° Notre-Dame, au village de Crann, édifice en style ogival du XVIème siècle, en forme de croix latine, en grand et moyen appareil. Sur l'inter-transept dont la base est romane, s'élève une tour carrée, amortie en ardoises. Les sablières portent les dates de 1524, 1551 et 1556 ; on y voit figurer des têtes de moines et de singes, des fleurons, un renard qui joue du biniou, une truie qui file et des écussons unis ; les charpentiers se nommaient Madec et Ryo. Il y avait ici une relique de la vraie croix qui a été depuis transférée au bourg. — 4° Sainte-Apolline, en un lieu isolé vers l'est, non loin de Kerdréan, n'offre rien de particulier. Les frairies étaient groupées autour du bourg et des quatre chapelles ci-dessus. Les chapellenies étaient : — 1° Celle de Sébastien Thomas, de Kerno, prêtre, fondée en 1638 et chargée de deux messes par semaine au bourg. — 2° Celle de François Corollas, curé de Treffléan, chargée de deux messes par semaine, l'une au bourg, l'autre à Crann. — 3° Celle de Sébastienne Le Gludic, desservie au maître-autel de l'église paroissiale. En vertu d'une bulle pontificale du 14 décembre 1459, la paroisse de Treffléan fut unie à la psallette de la cathédrale et le recteur ne fut plus qu'un vicaire amovible, ad nutum episcopi et capituli. En 1680, le vicaire devint perpétuel et reprit le titre de recteur, qu'il a conservé depuis. — Par suite de l'union, le chapitre perçut la dîme pour la psallette, et donna au vicaire ou recteur une portion congrue, tantôt en grain, tantôt en argent. En 1756, le revenu net du recteur, casuel compris, était évalué à 385 livres ; la dîme, à la même époque, produisait au chapitre 70 perrées de seigle et 60 livres en argent. Treffléan était de la seigneurie de Largoet, du territoire et de la sénéchaussée de Vannes. En 1790, il fut érigé en commune, du canton d'Elven et du district de Vannes. Son recteur, Louis Le Sans, prêta le serment en 1791 et devint l'un des vicaires épiscopaux de M. Le Masle ; la même année, la Révolution vendit nationalement, pour 6.826 livres, la métairie du Bézit, qui appartenait au chapitre de la cathédrale. Treffléan fut maintenu en 1801 dans le canton d'Elven, arrondissement de Vannes, et rétabli en 1802 comme paroisse succursale (J-M. Le Mené).

Eglise de Treffléan (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Treffléan (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Treffléan et ses recteurs"

l'église Saint-Jean-Baptiste (XVIIème siècle). L'édifice en forme de croix latine, a été construit de 1622 à 1686 au village de Bizole, dans le style de la Renaissance. Il s'agit d'un ancien sanctuaire édifié semble-t-il au XIIème siècle par les Templiers et Hospitaliers, et remanié au XVIIème siècle. Le porche occidental, daté de 1686, porte l'écusson à neuf macles de la famille Le Sénéchal. Sur la sablière du croisillon Sud se voit l'écu de la famille Rieux. A droite des contreforts de la tour-clocher, à hauteur de l'oculus, un relief représente un mouton de saint Jean associé à un boeuf (rares vestiges d'une construction plus ancienne). Le confessionnal, en chêne sculpté, date du XVIème siècle. L'église abrite une statue de sainte Juliette (invoquée pour les enfants tardant à marcher). Sous une pierre tombale, située près du porche, repose le dernier curé de la trève, Yves Pichon, inhumé le 18 septembre 1733 ;

Eglise de Treffléan (Bretagne).

la chapelle du Cran ou Notre-Dame de Bon-Secours (XIII-XVIème siècle), située au village de Cran. Cette chapelle passe pour avoir été édifiée par les Templiers. Sa construction a dû commencer au XIIIème siècle. C'est un édifice en forme de croix latine presque entièrement reconstruit aux XVème et XVIème siècles. Le transept (chapiteaux, colonnes) est du XIIIème siècle. En effet, le carré du transept, limité par des grandes arcades en tiers-point à double rouleau reposant sur des colonnes engagées dont les chapiteaux ont disparu, et le clocher carré percé de petites baies en tiers-point avec flèche en ardoises qui le surmonte, semblent dater du XIIIème siècle. Le portail occidental à décoration Renaissance, est la partie la plus récente de l'édifice. L'église est couverte d'une charpente, oeuvre des charpentiers Ryo et Madec, dont les sablières sont ornées de scènes sculptées : un renard qui joue du biniou, une truie qui file, etc... et qui porte les dates de 1524, 1551 et 1556. Le choeur est du XVème siècle. La nef est du XVIème siècle. Une porte (XVIème siècle) est en anse de panier à moulures multiples avec une accolade qui repose sur des culots et qui est ornée de feuillages frisés (l'ensemble étant coiffé par un haut fleuron). Les sablières et les fresques sont du XVème ou XVIème siècle. Près de l'église est érigé un calvaire ;

Chapelle de Treffléan (Bretagne).

Nota 2 : L'attention portée sur cette jolie chapelle m'autorise-t-elle à présenter quelques renseignements sur l'ancienneté du pèlerinage dont elle est l'objet ?  Les notices qui lui ont été consacrées s'accordent pour attribuer à l'une des parties de sa construction, au carré du transept, une date plus reculée que celles qui sont inscrites sur les sablières et dont la moins récente est 1524. Voici un document qui prouve en effet que longtemps auparavant la chapelle existait, qu'elle était l'objet d'une vive dévotion à la sainte Vierge et qu'il s'y opérait, dit-on, de nombreux miracles. Ce sont des lettres d'indulgences accordées par le pape Jean XXII, le 13 avril 1319. Ce genre de textes est très précieux parce qu'il place des dates sur une foule d'édifices dont l'histoire est obscure. M. Mollat, à la suite du Père Denifle, en a publié une assez grande quantité, mais surtout pour l'époque de la guerre de Cent ans. J'en ai recueilli moi-même le plus grand nombre que j'ai pu. Au début du XIVème siècle, les indulgences sont relativement rares. On est loin de l'époque où leur multiplicité servira de thème aux déclamations de Luther. Donc, le 13 avril 1319, Jean XXII accorde cent jours d'indulgences à ceux qui, aux quatre fêtes de la sainte Vierge, visiteront la chapelle de Cran, canoniquement unie à la paroisse de Treffléan, au diocèse de Vannes, « in qua capella virtus Altissimi, precibus et meritis ejusdem gloriosissimae genitricis, multa dicitur miracula operari », et quarante jours aux pèlerins qui viendront dans l'octave (Archives du Vatican, à Rome. Reg. Vat. 69, fol. 225 vo. Analyse dans Mollat. Lettres communes de Jean XXII, n° 9234). Nous savons, en outre, quelle intervention valut cette faveur à N.-D. de Cran, ce fut celle de son recteur Eudes Nizon, ami du duc Jean III. Une autre bulle du 17 janvier 1319 nous apprend qu'il y avait litige entre cet Eudes Nizon, recteur de Treffléan, d'une part, et l'évêque de Vannes, d'autre part, « lequel, au préjudice du recteur, percevait le tiers des oblations faites à la chapelle N.-D. de Cran, appartenant à ladite église de Treffléan ». Le pape nomma trois commissaires pour juger la cause, l'abbé de la Chaume, probablement Nicolas de Tréal, le chantre de Quimper, et le scolastique de Nantes, probablement Thomas d'Anast [Note : Mollat, o. c. n° 8841. Sur l'abbé de la Chaume, voir Gallia christiana, t. XIV, c. 852. Sur Thomas d'Anast, voir Mollat, o. c., n° 14888 ; Thomas fut nommé évêque de Quimper le 18 février 1321]. Nous ignorons la sentence des trois délégués apostoliques, mais on retrouve leurs noms dans l’entourage ecclésiastique des ducs, ainsi que celui du recteur de Treffléan. Eudes Nizon, en effet, avait été pourvu, par bulle du 6 juillet 1317, « en considération du duc » Jean III, d'un canonicat de Vannes, alors qu'il possédait déjà la paroisse de Treffléan, qu'il conserva. Les exécuteurs de cette bulle étaient le chantre de Quimper, comme en janvier 1319, Alain le Gall, chanoine de Quimper, futur évêque de cette cité, et Olivier de Laré, chanoine de Saint-Brieuc, qui paraît avoir résidé à Rome [Note : Mollat, o. c., n° 4275. Il exista dès 1420 une famille du Plessix-Nizon, qui tirait son nom de la terre du Plessix, en Nizon, au diocèse de Quimper. Je ne saurais dire si Eudes Nizon lui appartenait. Voir Ogée-Marteville, Dictionnaire … de Bretagne, t. II., p. 345 ]. On n'est pas tout à fait dépourvu de notions sur l'origine du conflit qui avait éclaté entre l'évêque de Vannes et le recteur de Treffléan. Le prélat, dont la mense ne rapportait pas plus de 800 livres de petits tournois, suivant la taxe des décimes, avait été autorisé par bulle de Clément V, en date du 5 mai 1309, à y unir plusieurs paroisses à concurrence de 200 livres de revenu (Regestum de Clément V, n° 4939). Si l'on en croit M. Le Mené, ces trois paroisses furent Erdeven, Guégon et Trèffléan. Les dîmes de Treffléan furent réduites, puis perdues par le chapitre, sans doute à la suite de la résistance du recteur [Note : Le Mené, Histoire du diocèse de Vannes, t. I, p. 302, 335, 342, 350. Il cite l'union à la mense capitulaire des paroisses de Plœmeur, en 1287, Languidic, en 1307, et Saint-Avé, en 1332. Voir son Histoire des paroisses, t. I, p. 221 et 276]. Il faut remarquer que les paroisses unies à la mense épiscopale étaient choisies parmi les plus riches, afin qu'une fois prélevée une portion congrue pour le recteur, il restât encore un revenu assez important. Ces unions sont une preuve de la prospérité matérielle dont jouit notre pays pendant les générations pacifiques qui précédèrent la guerre de Cent ans. Il n'est donc pas téméraire de conclure qu'en 1309 la paroisse de Treffléan était en pleine prospérité, et de penser que la cause de cette richesse extraordinaire était — la bulle du 17 janvier 1319 nous l'indique — l'affluence des pèlerins à la chapelle de N.-D. de Cran. Il est difficile de préciser davantage. Je ne puis néanmoins m'empêcher de faire un rapprochement. Treffléan, qui n'est pas éloigné de la route directe de Nantes à Vannes, par La Roche-Bernard, se trouve encore plus proche de la route plus longue qui va de Nantes à Vannes par Blain et Redon, au carrefour de cette route avec celle qui, de Ploërmel, vient aussi vers Vannes. Situation éminemment favorable à une époque où la cour ducale résidait très souvent dans le Vannetais, particulièrement à Sucinio. Or le grand nombre de passants sur l'une de ces routes nous est signalé par un document contemporain. Le duc Arthur II, qui s'éteignit en 1312, fonda par testament un hôpital au lieu-dit du Roset, ou de la Chaussée du Roset, en la paroisse de Plessé, sur une route très fréquentée, mais dans un pays par ailleurs tout à fait désert (Mollat, Etudes et documents sur l'histoire de Bretagne, p. 221). Les noms seuls décrivent le paysage : la chaussée, c'est l'antique voie romaine ; le Roset, ce sont les landes marécageuses où croît le roseau. Il n'est pas douteux que le pèlerinage de N.-D. de Cran, situé sur un autre point de la même route, dût bénéficier de l’affluence des voyageurs qui, pour les affaires les plus diverses, se rendaient à la cour ducale ou en revenaient. On peut donc être certain que la chapelle de N.-D. de Cran était l'objet d'un pèlerinage célèbre dès les premières années du XIVème siècle, et par conséquent que sa construction, dans la partie la plus ancienne, est au moins un peu antérieure à cette époque (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé).

la chapelle Saint-Mathieu (XVIème siècle), achevée en 1584. Il s'agit d'une édifice rectangulaire à contreforts amortis de pinacles et de choux, avec un banc de pierre à l'extérieur ;

Chapelle de Treffléan (Bretagne).

la chapelle Sainte-Appoline (XVIIIème siècle). Il s'agit d'une construction rectangulaire du XVIIIème siècle, dans un lieu isolé près de Kerdréan ;

le calvaire de l'église Saint-Jean-Baptiste (XVIIème siècle) ;

la croix du cimetière ;

le manoir de Randrecart (XV-XVIIIème siècle). Siège de l'ancienne seigneurie de Randrécar et propriété successive des familles Callac, Lantivy (en 1608), Descartes (au XVIIIème siècle) et Chateaugiron. On y trouve un cadran solaire qui date de 1994. La porte Ouest est en anse de panier, ornée de tores et de moulures ;

Manoir de Treffléan (Bretagne).

le manoir du Cran. A proximité s'élève la chapelle ogivale dédiée à Notre-Dame ;

le manoir de Menglieu ;

le four du Cran (XVIème siècle). Il ne subsiste que des vestiges ;

la fontaine Saint-Léon (XVIIème siècle). On y voit une croix gravée évoquant l'emblème des templiers ;

la fontaine Sainte-Juliette (1666) ;

la fontaine Sainte-Apolline (XVIIème siècle). Elle est surmontée d'une croix en fer forgé ;

la fontaine du Cran (1740). Elle est surmontée d'une croix en fer forgé ;

les moulins de Randrecart (XVIIème siècle), de Teno ;

Ferme de Treffléan (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de TREFFLEAN

Les seigneuries de Tréffléan étaient :

1° Bizol, vers l'ouest.

2° Kergo, près de Kerdréan.

3° Kermelin, aux Guillo en 1553.

4° Kergouac, aux Callac, Kerguizec, ...

5° Randrecar, aux Callac, puis en 1608 aux Lantivy, en 17... aux Descartes et enfin aux Châteaugiron.

RANDRÉCAR. Seigneurie et manoir en la paroisse de Treffléan, évêché de Vannes. En 1536, aux enfants mineurs de feu N... de la Salle. (Ms français 8312, f° 87) ; ensuite aux de Callac ; aux Lantivy par le mariage en 1593 de Louis de Lantivy, IIème du nom, seigneur du Coscro, avec Andrée de Callac, fille aînée d'Olivier de Callac, seigneur de Randrécar. Au XVIIIème siècle, aux des Cartes (ou Descartes), et enfin aux Le Prestre de Châteaugiron. Randrécar relevait du comté de Largouet. « La maison et manoir de Randrécar, consistant en bastimens, jardins, chapelle, cours, bois de haute futaye, taillis, etc., appartenans au sieur de Lentivy du Coscro » (Archives Nationales, P. 1743, f° 1626 verso. Aveu de Largouet du 21 janvier 1681) (Théodore Courtaux, 1899).

 

Lors de la réformation de 1426, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Treffléan : Jehan Keripault et Pierre Payen (Kerengoat ou Kergouach), Perrot Brezol (Bizole), Morice Cousin et Jehanne Lestuou (Tréhornec).

A la réformation de 1536, Kergouach appartient aux enfants de Thebaud de Colledo et Randrecar appartient aux enfants de la Salle.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence d'un seul noble de Treffléan :

Jehan de KERIPAUT : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'un seul noble de Treffléan :

Gilles de KERIPAULT (400 livres de revenu) : comparaît vêtu en archer ;

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