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Tréfumel (Trefermel) était une paroisse dès 1184, comme on le voit par une charte du prieuré de Saint-Magloire-de-Léhon. Cette paroisse, située dans le diocèse de Saint-Malo, a élu la première municipalité au début de 1790. Le commune a été chef-lieu d'un canton depuis cette époque jusqu'en l'an X.
Deux monuments méritent d'y être signalés :
1) L'église Sainte-Agnès, possédant des restes du XIème siècle et remaniée à plusieurs reprises, notamment au XIVème siècle (remplage), au XVIème (porte ouest) et en 1666 (sacristie). Elle a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 février 1964 ;
L’autre monument n’est ni classé, ni inscrit :
2) Le château de la Rivière-Bintinaye, reconstruit vers 1750 par Gilles-Francois de la Bintinaye.
C’est par lettres patentes de juin 1575 que la terre de Rougé en Tréfumel fut érigée en vicomté.
Il y a dans la commune un gisement où l'on trouve :
a) Des calcaires friables, chargés de coquilles et utilisés comme amendements agricoles sous le nom de sablons ;
b) Des calcaires compacts, de même texture que les sablons et qui, sous le nom de pierre de jauge, ont servi à produire la chaux dans les fours du Quiou jusqu'en 1975. Les calcaires compacts les plus fins ont aussi servi de matériaux de construction et se reconnaissent dans les maisons à corniches et cheminées sculptées, caractéristiques de l'architecture des environs de Tréfumel.
L'étude des fossiles contenus dans ces calcaires permet de conclure que la région a été jadis recouverte par la mer : à la période miocène de l'ère tertiaire, c'était ici la "mer des faluns".
(Bulletin d'informations des maires).
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