Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue chez les Trégomeurois

TREGOMEUR

  Retour page d'accueil        Retour Canton de Châtelaudren  

La commune de Trégomeur (bzh.gif (80 octets) Tregonveur) fait partie du canton de Châtelaudren. Trégomeur dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne).

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREGOMEUR

Trégomeur vient de l'ancien breton "treb" (village) et de Saint-Conveur (Conmor).

Trégomeur est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plélo. Trégomeur (Tregomoer) se constitue avant le XIIIème siècle à partir d'un démembrement du territoire de Plélo. La fondation d'un établissement religieux, dédié à saint Gildas au Moyen Age, semble être à l'origine de l'agglomération.

Ville de Trégomeur (Bretagne).

En 1235, Trégomeur est cité dans une charte de l'abbaye de Beauport (villa ecclesie de Tregomoer), les moines de Beauport y cédant un jardin à Olivier Le Voyer (Oliverium le Veier de Tregommoer), seigneur de Trégomar, en échange d'une terre à Plélo : " Philippus, Dei gracia Briocensis episcopus, etc . Noverit universitas vestra talem constitucionem factam fuisse coram nobis, inter abbatem et can. Belli Portus, ex una parte, et Oliverium le Veier de Tregommoer, ex altera. Dictus vero abbas et canonici dederunt et concesserunt Oliverio predicto quemdam ortum quem habebant inter duas vias in villa ecclesie de Tregomoer ; et ipse Oliverius dedit et concessit similiter predicto abbati et canonicis duas partes terre quas habebat prope ecclesiam Sancti Benedicti in parrochia de Plelou, pro scambio predicti orti et pro salute anime sue, in puram, liberam et perpetuam elemosinam possidendas, etc. Actum anno Domini M° CC° XXX° quinto " (Anciens Evêchés, IV, p. 100).

Tregomeur est une paroisse dès 1420 (lettres de Jean V, n° 1447). Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem y fondent une chapelle.

L'ancienne paroisse de Trégomeur dépendait de l'évêché de Saint-Brieuc, de la subdélégation de Saint-Brieuc et du ressort de la cour royale de Rennes. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Trégomeur dépendait du doyenné de Châtelaudren. Quand la première municipalité est élue en 1790, Trégomeur devient chef-lieu de canton pour une période de dix ans. A noter que en 1841, Plélo cède à Trégomeur les villages de Pré-Normand, La Ville-Quinio, les Landes, la Demi-Ville et Liffiac.

Ville de Trégomeur (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : eccl. de Tregomoer (en 1235), Tregommeur (vers 1330), Tregomeur (en 1420), Tregommeur (en 1427), Tregomer (en 1428), Tregomeur (en 1480), Tregonmeur (en 1490, en 1543), Tregoumeur (en 1536 et en 1569), Tregomeur (en 1543). On rencontre successivement les appellations Tregoumeur, Tregonmeur (en 1612), Trégonmeur (en 1670), et Trégomeur (dès 1721).

Ville de Trégomeur (Bretagne).

Note : la commune de Trégomeur est formée des villages : Saint-Mathurin, Très-le-Bois, la Nos, les Marais, Ville-Gourio, Ville-Daniel, Ville-Doublet, la Calarée, Ville-Berhaut, Pays-Bas, le Pavillon, la Vieuville, le Point-du-Jour, la Lande, Buhard, Haute-Rue, Forville, le Tertre, Noyette.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de TREGOMEUR

l'église Saint-Gildas (XVIII-XXème siècle). Elle remplace un ancien sanctuaire détruit en 1737-1738. Elle comprend un clocher-mur, une nef avec bas côtés inégaux de quatre travées au nord et de six au midi, formant six petites chapelles perpendiculaires à la nef. Il n'y a pas de transept. Toute la partie nord et le chevet datent du XVIIIème siècle ; le bas côté sud et le haut du clocher sont modernes et datent respectivement du milieu du XIXème siècle et du XXème siècle. Le haut du clocher, dû aux plans de M. Courcoux, fut bénit le 19 décembre 1909, tandis que sa base, qui porte au-dessus de la porte une bannière écartelée Dinan-Chateaubriand, armes de la Roche-Suhart, remonte à la reconstruction de l'église au XVIIIème siècle, travaux sur lesquels nous sommes pleinement renseignés. L’ancienne église fut démolie en 1737 et l'actuelle reconstruite par marchés passés entre les fabriques et des ouvriers locaux : Jean et René Malle, Jean, Marc et Claude Jégu, maîtres maçons ; de la Rose, maître tailleur de pierres, qui fit les trois portes, les huit fenêtres et les taillées du clocher ; François et Guillaume Michel, charpentiers, Pierre Le Gludic, couvreur, Olivier Touroux, serrurier, et Vaunormand Blandel, maître vitrier à Saint-Brieuc. Le coq du clocher, dû à Sébert de Saint-Brieuc, fut placé en 1741, et le lambris exécuté en 1743. En 1754, Jean de la Porte, maître tailleur de pierres, de La Méaugon, construisit le reliquaire ; puis, en 1761, l'on édifia la chapelle des fonts, travail exécuté par Jean Cocard, maçon, Mathurin Montfort, menuisier, et Laurent Blévin, charpentier. En 1763, Laurent Le Rouillé et ses compagnons pavèrent l'église ; enfin, en 1765, Jean Blévin, peintre, et Heurtault, sculpteurs, firent, dorèrent et étoffèrent le maître-autel, la chaire et le Crucifix ; et, en 1767, Heurtault exécuta le lutrin. De 1770 à 1774, l'on acheta chez le sr. Duchesne Saint-Vreguet, orfèvre à Saint-Malo, une custode, un encensoir d'argent et un saint ciboire ; et, en 1775, six chandeliers de cuivre bronzé à Antoine de la Vaissière, marchand forain (R. Couffon). On y trouve des dalles funéraires datées du XVème siècle. Le bas du clocher présente au-dessus de la porte " une bannière écartelée Dinan-Chateaubriand, aux armes de La Roche Suart, qui est replacée lors de la construction de l'église au XVIIIème siècle ". Outre le mobilier signalé plus haut, qui existe encore à l'exception de la chaire, de l'argenterie et des chandeliers, " l'église renferme les statues anciennes de saint Gildas, de saint Mathurin et une sainte Vierge provenant d’une poutre de gloire. Dans les vitraux modernes : saint Gildas et saint Yves " (R. Couffon). L'église abrite près du maître-autel un reliquaire de Saint-Gildas (contenant un os du bras du saint), oeuvre de Jean de la Porte et daté de 1754. On y trouve aussi un aigle-lutrin, oeuvre du sculpteur Julien Heurtaut et daté de 1767 ;

Eglise de Trégomeur (Bretagne).

la chapelle Saint-Mathurin (XVIème siècle), reconstruite en 1884. L'édifice est de forme rectangulaire et a gardé une porte du XVIème siècle. Il porte l'inscription : « 1884 — En l’honneur de saint Mathurin et de saint Yves, rebâti par la Piété des fidèles en 1884. P. JUIN RECTEUR T. GAUTIER VICAIRE P RENAULT MAIRE ». Une porte du XVIème siècle a été conservée. La chapelle abrite un retable, daté du XVIIIème siècle et comportant un tableau du rosaire. Elle abrite des statues anciennes de saint Mathurin, saint Yves et saint Roch ;

la chapelle Saint-Louis de Liffiac (XVIII-XIXème siècle), reconstruite au XIXème siècle. Edifice rectangulaire sans style qui paraît remonter au XVIIIème siècle. Il s'agit de la chapelle privée de l'ancien manoir de Liffiac ;

les vestiges de la chapelle Sainte-Anne (XVIIème siècle). Il s'agit d'une ancienne chapelle privée ayant fait partie du manoir de La Demi-Ville. Elle était déjà en ruine au XVIIIème siècle ;

les anciennes chapelles ou oratoires, aujourd'hui disparus : - la chapelle Notre-Dame de Pitié. Elle est encore mentionnée au début du XIXème siècle ; - la chapelle de la Fosse-Raffray. Mentionnée en mauvais état dès le XVIIIème siècle ; - l'oratoire de la maison de Buhart. La permission d'y faire célébrer la messe avait été accordée en 1775 à M. de la Motte (R. Couffon) ;

la croix de Liffiac (XIXème siècle) ;

la croix Saint-Mathurin (XVIIème siècle). Deux pierres taillées en forme de piliers (ornant la base du fût) constituent sans doute les vestiges de la chapelle primitive ;

le calvaire de l'ancienne chapelle Saint-Jean-de-Jérusalem (XVIème siècle) ;

la fontaine Saint-Gildas (1884) ;

Ville de Trégomeur (Bretagne) : fontaîne Saint-Gildas.

l'ancien manoir de Liffiac. Le manoir de Liffiac était jadis la propriété des familles Le Borgne (au XIVème siècle), Courson (du XVème au XVIIème siècle) et Ovice (fin du XVIIème siècle). Silvestre Le Borgne et la famille Courson sont mentionnés comme propriétaires de Liffiac en 1536 ;

les presbytère (1750), restauré au XXème siècle ;

le manoir de Buhart (XVI-XIX-XXème siècle). Propriété en 1536 des héritiers de Perceval Danyo (ou Danio). Possession, au XVIème siècle, de Le Roux de Kerninon, puis des familles Berthou, Geslin de Bourgogne, de Tréveneuc et de la Morandière ;

4 moulins dont les moulins à eau de la Harmoye, de Malassis, de Los-Rouault, du Fossé-Raffray ;

A signaler aussi :

les vestiges de la voie romaine (dite Sente Pavée) ;

un lavoir (XVIIIème siècle) ;

le puits de La Demi-Ville (XVIIème siècle). Le manoir de La Demi-Ville était en 1536 la propriété de Jehan de Lanloup ;

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ANCIENNE NOBLESSE de TREGOMEUR

En 1500, plusieurs maisons nobles sont mentionnées : la Ville-Gourio, la Fosse-Rafray, le Clos-Rouault, le Pont, la Ville-Gilard et Buhard.

Lors de la réformation du 14 juillet 1427, plusieurs nobles de Trégomeur sont cités : Jean du Boesbouexel, Henri Taillart, Olivier Gelin, Margilie Le Nepvou (dame de Crapadou), Geffroy Gelin, Guill. du Bouesbouexel et Roland Gouriou.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Trégomeur :
– Laurens Taillart, pour Richard, son père.
– Loys du Boisbouëssel.
– Yvon Dolo.
– Loys Le Taillandier.
– Rolland et Jean Geslin.
– Morice Vert.
– Yvonet Bérard.
– Marguerite Geslin, par Pierre Hériczon.

Lors de la réformation du 20 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Trégomeur : Le Fossé-Raffray (à François du Boaisbouessel), La Ville-Gourio (à Jacques Dollo), Le Clos-Rouault (à Guillaume de La Marche), Buhard (aux héritiers de Perceval Danyo), La Ville-Gilard (à Pierre Gelin, sieur de Tremergat), Le Pont (à Philippe Vert).

A la montre du 3 juin 1543, sont cités plusieurs nobles de Trégomeur : François du Boisbouexel (sieur de Fosse-Rafflay), Philippe Vert, Denise Taillart, les héritiers d'Olivier Geslin, et Jacques Dollou (de La Ville-Gourio).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 9 nobles de Trégomeur :

Yvonnet BERARD (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Yvon DOLO (25 livres de revenu) : porteur d’une brigandine ;

Louis DU BOUESBOUESEL (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan GELIN (3 livres de revenu) : défaillant ;

Margot GELIN : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Roland GELIN (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Louis LE TAILLANDIER (15 livres de revenu) : défaillant ;

Richard TAILLART : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Morice VERT (2 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

© Copyright - Tous droits réservés.