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TREGONNEAU  | 
  
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La commune de Trégonneau (  | 
  
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREGONNEAU
Trégonneau signifie littéralement "Treb" (village) et "gonneau" (Saint-Conéo ou Saint-Gonneau ou Saint-Goneri).
Trégonneau est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouëc. Trégonneau est citée comme paroisse dès 1461.
L'ancienne paroisse de Trégonneau dépendait autrefois de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation de Guingamp et du ressort de Lannion. La cure était à l'alternative.
On rencontre les appellations suivantes : Trégonneau (en 1461) et Tregonneau (en 1481).
Voir aussi  
  
       "Le cahier de doléances de Trégonneau en 1789"
Note 1 : la commune de Trégonneau est formée des villages : Kermozou, Kerhamon, Beuzit-Bras, Kerio, Kersant, Kercoq, Pen-an-Pavé, Pen-an-Hoat, Kercado, Pen-Lan, Bongoat, Ruguezou, Keredern, Carsveur, le Quévez, le Beuzit-Bihan, etc...
Note 2 : Liste non exhaustive des recteurs de TREGONNEAU : Pierre Quérou, décédé en 1729. - Yves le Clenche (1729-1755), du diocèse de Vannes. - Olivier le Diourou (1755-1772). - Yves Caitté jusqu’en 1772. - Jean le Calvez (1772-1790), etc...
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PATRIMOINE de TREGONNEAU
l'église
    Notre-Dame, reconstruite entre 1858 et 1861. En forme de croix latine, elle
    a été édifiée par M. Jacques Auffret, de Plouisy, sur plans de M. Dar,
    architecte à Guingamp, datés du 15 avril 1858. La bénédiction de la
    première pierre eut lieu le 8 avril 1861 et la première grand'messe chantée
    le 11 août suivant. La bénédiction solennelle n'eût toutefois lieu que
    le 22 mai 1863. De l'ancienne église, l'on a conservé le fenestrage du
    chevet, du XIVème siècle et d'un type que l'on rencontre autour de
    Bourbriac, le porche daté de 1706, ainsi que le clocher, également du début
    du XVIIIème siècle, mais qui a été reconstruit 15 mètres plus à l'ouest
    (R. Couffon). Les fonts baptismaux datent de 1649. L'église abrite des statues anciennes de Notre-Dame, saint
    Joseph, sainte Anne, saint Jean évêque. Le groupe de personnages
    est daté du XVIIème siècle : il est composé de statues en bois de
    la Vierge Marie et de sa mère sainte Anne. Le fenestrage du chevet date du
    XIVème siècle. Le vitrail de saint-Pierre et saint-Paul date du XIXème siècle.
    Les seigneurs de Bongoat possédaient jadis des prééminences dans
    l'église de Trégonneau. On y voyait aussi autrefois, dans
    l'ancienne église, un enfeu : probablement celui d'Olivier Larchiver
    (possesseur du fief de Kergoff), parrain d'une cloche appelée Maria et
    fondue en 1658 à Trégonneau ;

la
    chapelle Saint-Yves (1840). Edifice de plan rectangulaire reconstruit en
    1840 ainsi que l'indique ce millésime. Il renferme les statues anciennes de
    saint Yves et sainte Marguerite. La statue en bois de saint
    Yves est datée du XVIIème siècle ;
la croix du
    cimetière (1756). La croix comporte une pietà (la
    Vierge portant Jésus) ;
la fontaine
    Notre-Dame ;
la maison de
    Beuzit-Bras (XV-XVIIIème siècle) ;
le moulin à eau du Saint ;

A signaler aussi :
le menhir de
    Kerbour (3m40) ;
le dolmen de
    Beuzit-Bras (époque néolithique) ;
des
    débris de tuiles et des pesons trouvés près du village de Beuzit-Bras ;
la voie
    romaine Guingamp - Tréguier qui passe à Trégonneau : aux lieux-dits Pen-ar-Pavé et
    Croas-Martin ;
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ANCIENNE NOBLESSE de TREGONNEAU
La seigneurie de Bongoat, qui s'étendait jadis à Squiffiec et à Plouisy, possédait un droit de moyenne et basse justice (en 1583). Propriété d'Alain de Bongoat (ou Bougeot) en 1499, de Jean de Kersulguen en 1556 et de Nicolas Moisan en 1690.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 2 nobles de Trégonneau (il y en avait 2 en 1426) :
Pierre DU BOUGEOT (60 livres de revenu) : porteur dune
    brigandine et comparaît en archer ;
Amice KERGOC, veuve
    dOlivier Lachiver (20 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Dans la "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Tregoneau (Trégonneau) sont mentionnés :
- Rolland du Borgos sieur du Borgos comparu en robe à pied sans harnois "et luy est enioinct au prochain mandement comparoir à deux chevaux brigandines faldes manches gorgeline et sallade arc et trousse".
- Ollivier Lachiver excusé "pour ceste montre pour ce qu’est es estudes hors le pays et luy est enioinct au prochain mandement fournir d’archer en habillement suffisant".
- Prigent Le Bris garde naturel de ses enfents comparu par Allain Poences à cheval en cuirace et sallade espée gorgeline et faldes.
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