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L'adjectif qui a été formé sur le nom de cette commune est trégueusien (J O, 12 sept. 1947).
Les armes qui figurent en tête du papier à lettres de la commune de Trégueux sont : tiercé en fasce, au 1er d’azur à deux quintefeuilles d’or, au 2 d’hermines, au 3 de gueules à une quintefeuille aussi d’or. Ces armes sont inspirées de celles de la famille Eder de la Fontenelle telles qu'elles figurent sur un sceau de Pierre Eder en 1435 (Lobineau, sceau cciv). La branche de la Fontenelle est éteinte depuis 1602.
Hamo, presbiter de Treguehuc est nommé en 1129 dans une charte de Jean, évêque de Saint-Brieuc (Anc. év., IV, 309). C'est probablement la plus ancienne mention de Trégueux. D'après son nom, on peut penser que Trégueux était primitivement une trêve, dépendant peut-être de la paroisse de Langueux. En tout cas Treguiec, au diocèse de Saint-Brieuc, avait le titre de paroisse dès 1369 (Procès de canonis. de Ch. de Blois). Son nom s'écrit Treguieuc en 1427 (Arch. de la L-Atl., B 2978), Treguieux au XVIIème et au début du XVIIIème siècles et enfin Tregueux au XVIIIème siècle.
Cette paroisse élut une municipalité pour la première fois au début de 1790. Une partie de la commune, appelée le bas Trégueux, fut cédée à Saint-Brieuc selon le décret du 15 août 1792. Vers 1815 on prit l'habitude de mettre un accent aigu sur la première syllabe du nom. Enfin, le village de Bélêtre, avec toute la partie comprise entre l'Urne, le Chemin Noe et la commune de Langueux, fut cédée à Yffiniac par la loi du 28 juin 1847.
Les principaux monuments anciens de Trégueux sont :
1) Le manoir du Guélambert (XVIème s.), éponyme de la famille Auffray du Guélambert et dont les façades et toitures ont été inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 16 juin 1964 ;
2) Le manoir de le Ville-Grohan (XVIème s.), remanié ;
3) La chapelle Saint-Michel de la Ville-Grohan (XVIIIème s.) ;
4) La motte de Bosrouault (Moyen Age) ;
5) L'établissement de Sainte-Marie (époque romaine) ;
6) L'établissement du Préhorain (époque romaine) ;
7) Le manoir de la Lande (XVIème s.) ;
8) Le manoir de la Ville-Gueury (XVIème s.) ;
9) Le manoir de la Ville-Aubry (v. 1600) ;
10) Le manoir de Tréfoy (XVIème s.) ;
11) Le manoir du Gué-Renaud (v. 1600) ;
12) Le manoir du pré-Orain (XVIIème s.), propriété de la famille Bienvenüe.
Les événements à rappeler se rapportent aux édifices religieux :
1) En février 1872 la chapelle Sainte-Marie fut détruite par un ouragan. Elle fut aussitôt reconstruite et le nouvel édifice fut béni le 26 mai 1873 ;
2) Le 22 juin 1879 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Saint-Pierre ;
3) Le 14 septembre 1891 fut consacrée l'église Saint-Pierre.
Les personnages connus concernant cette commune sont :
1) Guy Eder de la Fontenelle, né vers 1574. En 1587 il abandonna ses études pour entrer dans une troupe de Ligueurs. Il se retrancha dans le fort de l’île Tristan à Douardenez (mai 1595) (aujourd'hui Douarnenez). Le même année il enleva Marie le Chevoir et l'épousa dès 1598. Il se soumit au roi Henri IV et fut nommé par lui gouverneur de Douardenez (traité du 8 avril 1598). Cependant il fut arrêté à Bréhat au début de mars 1600. Le fort Tristan fut rendu au Roi le 29 août 1600 et La Fontenelle fut libéré en juillet 1601. Ayant conspiré avec l'Espagne il fut de nouveau arrêté à Paris peu avant le 13 septembre 1602, condamé à mort par arrêt du Grand conseil le 27 septembre 1602 et exécuté le même jour. Ce capitaine de la Ligue est connu sous le nom de la seigneurie de la Fontenelle (en Trégueux), qu'il possédait et qui avait été achetée vers 1535 par sa grand-mère Moricette de Penmarch, femme de Robert Eder ;
2) Jean Auffray de la Ville-Aubry (ainsi nommé du nom de le maison de la Ville-Aubry on Trégueux), dit Auffray des Mallets, abbé de Lanvaux (1614), aumônier de la reine Marie de Médicis, chanoine de Saint-Brieuc, vicaire général de l'évêque de Vannes (1626), mort vers 1640 ;
3) François Auffray du Guélambert, dit Auffray de Pluduno, neveu du précédent qui résigna en sa faveur en 1617 sa prébende canoniale des Mallets. Il fut recteur de Pluduno (1624) et trésorier du chapitre de la cathédrale de Saint-Brieuc (1628). Il mourut dans cette ville le 12 novembre 1652. Il a publié, en vers, la Zoanthropie (1615), Les Hymnes et cantiques (1625) et les Stances à M. de la Devison (1626).
Les biographies antérieures font naître aux Mouchamps en Trégueux le Dr Bagot (Jean-Louis), maire de Saint-Brieuc et député, et la place principale de Trégueux a reçu son nom par délibération du 18 septembre 1926. C'est une erreur et le grand homme a été confondu avec son frère Mathurin-Alexis, né à Trégueux le 17 juillet 1728. Voir la biographie de J-L Bagot et de sa fille Julie dans la notice de Saint-Brieuc.
(Bulletin d'informations des maires).
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