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TREGUIDEL |
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La commune de Tréguidel ( Tregedel) fait partie du canton de Lanvollon. Tréguidel dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREGUIDEL
Tréguidel vient de lancien breton « treb » et de Saint Gwidel (Saint Guidel). On rencontre d'ailleurs, au nord-est du bourg de Tréguidel, des terres appelées " Pré-de-Saint-Guidé ".
Tréguidel est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pléguien. Tréguidel (Treguedel) est attestée comme paroisse autonome en 1330 et possède une église ainsi qu'un recteur dès 1407 (lettres de Jean V, n° 538).
Autrefois, la paroisse de Tréguidel faisait partie de l'ancien comté de Goëlo. Elle relevait en 1789, de l'évêché de Saint-Brieuc, qui était en même temps le siège de sa subdélégation et de son ressort. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Tréguidel dépendait du doyenné de Lanvollon. A cette même époque, M. de Trémargat était seigneur de cette paroisse. Tréguidel élit sa première municipalité au début de 1790.
On rencontre les appellations suivantes : Eccl. de Treguedel (vers 1330), Treguedel (en 1407), Treguedel (en 1428, archives de Loire-Atlantique, B 2979, en 1480 et en 1536), Treguidel (en 1543), Treguydel (en 1551). On écrit ensuite Tréguidel dès 1585 (archives des Côtes dArmor, 1E 1567).
Note : la commune de Tréguidel est formée des villages : Kerbellec, Malassis, Catroual, les Ruisseaux, le Course, la Tonnelais, le Cabaret, le Guern, Coatleran, Kerescan, Ville-au-Gallais, Goardorno, Pabu, le Reste, Courtil-Mathurin, la Ville-Neuve, Kervitel, les Famières, le Son, les Fontaines, le Grand-Chemin, Kerloho.
PATRIMOINE de TREGUIDEL
l'église Saint-Gwenaël (1856), oeuvre de l'architecte Le Mée. En forme de croix latine, avec clocher-mur et chapelle des fonts en face du porche sud, l'édifice actuel a été construit sur les plans de M. Le Mée par M. Le Roy, entrepreneur de Tressignaux. L’ancienne église, qui, suivant le testament de Jean Goyon, sr. de la Gouesnière, était en construction en 1310, menaçait ruines en 1845. La première pierre de l'église actuelle fut posée le 16 mai 1856 ; la nef et le clocher, terminés en 1856 et 1857, le transept et le choeur en 1863 et 1864. Certains éléments sont des réemplois de l'édifice précédent. " Mobilier : Autel du Rosaire du XVIIIème siècle ; statues anciennes : N.-D. de Délivrance, saint Roch, sainte Catherine ; et parmi les modernes : saint Guenaël, saint Yves. La statue de saint Roch, avec l'ange et le chien, est à rapprocher comme facture de celle de saint Jacques, de Tréméven. Tableau médiocre de la Pentecôte signé : Loyer fils, peintre à Etables, 1819 " (R. Couffon). Sur l'un des contreforts de la tour l'on a conservé un écusson aux armes des Geslin provenant de l'ancien édifice ;
la chapelle Saint-Pabu ou Saint-Tugdual et sa fontaine (XVIème siècle). Edifice rectangulaire avec clocher-mur datant du début du XVIème siècle. La chapelle abrite les statues de saint Gobrien, de saint Antoine, de saint Eloi datée du XVIème siècle, ainsi qu'une statue de saint Tugdual datée du XVIIIème siècle ;
la croix du bourg (XVIIème siècle) ;
la croix située à l'entrée du bourg, au lieu-dit "Bouscaud" (XVIème siècle) ;
Voir " Informations diverses sur la ville de Tréguidel ".
ANCIENNE NOBLESSE de TREGUIDEL
Tréguidel dépend aux XVIIème et XVIIIème siècles de la juridiction que possède la famille Marec, puis la famille Moreau de la Monnerie. En 1500, elle avait pour maison noble la Villeneuve.
Lors de la réformation de juillet 1427, un seul noble de Tréguidel est cité : il s'agit de Guillo Simon. Mais Yvon Le Scafin et Roland Le Runc se disent aussi nobles. Lors de la réformation d'avril 1428, un seul noble de Tréguidel est cité : Geffroy Simon. Mais Roland Le Fevre et son fils, ainsi que Eon Le Scanff se disent aussi nobles.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Tréguidel : Guillaume Geslin, en brigandine, salade, épée, arc et trousse.
Lors de la réformation du 24 mars 1536, sont mentionnées à Tréguidel, les maisons nobles suivantes : Kerloho (à Jehan de Quelen) et La Ville-Neuve (à François Le Gonydec ou Le Gonidec, veuve de Silvestre Gelin).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence d'un seul noble de Tréguidel :
Guillaume GELIN (25 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
A la montre du 3 juin 1543, sont cités les nobles suivants de Tréguidel : Christophe Geslin (de La Ville-Neuve), les héritiers de Jean de Quelen (de Kerloho) remplacés par Maurice Evin, les héritiers de Guillaume Courson remplacés par Silvestre Courson.
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