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TREHORENTEUC

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La commune de Tréhorenteuc (bzh.gif (80 octets) Trec'horanteg) fait partie du canton de Mauron. Tréhorenteuc dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREHORENTEUC

Tréhorenteuc signifie "pays de la charité".

Tréhorenteuc est un démembrement de la paroisse de Paimpont. L'érection de Tréhorenteuc en paroisse est, semble-t-il, le résultat d'un défrichement de la forêt de Brocéliande (forêt sacrée qui fut la demeure du druide Merlin et de la fée Viviane, son amante) . Des vestiges du culte druidique se retrouvent sur divers points de son territoire.

Ville de Tréhorenteuc (Bretagne).

Tréhorenteuc est un ancien centre de distribution d'aumônes. Sainte-Onenne, la sœur du roi Judicaël, fait vœu de pauvreté et s'y installe au VIIème siècle où elle choisit de vivre en élevant des oies.

Ville de Tréhorenteuc (Bretagne).

Dépendant de la seigneurie de Brécilien, le territoire de Tréhorenteuc qui englobe les villages de Roc-Fernu, Perthuis, Néant et Folle-Pensée est inclus au début du XVIIème siècle dans la seigneurie de La Rue-Neuve. Tréhorenteuc dépendait autrefois du diocèse de Saint-Malo et du doyenné de Beignon.

Ville de Tréhorenteuc (Bretagne).

Note : Le petit territoire de Tréhorenteuc est limité à l'ouest par Néant, au sud par Loyat et Campénéac, et à l'est par Paimpont. Sa superficie est de 542 hectares, coupés de coteaux et de vallons, et arrosés par plusieurs ruisseaux. En 1891, sa population est de 241 habitants. Le bourg est à 9 kilomètres de Mauron et à 13 de Ploërmel. Les Celtes ont laissé dans ce pays une forte empreinte. Le plus remarquable monument est une enceinte en forme de trapèze, de 23 mètres sur 5, formée d'une soixantaine de pierres, les unes debout, les autres couchées, et mesurant chacune environ 1,30 et 1,60. « Sur le sommet d'un mamelon, qu'on nomme la Butte-des-Tombes, on voit les restes de trois tumulus, dont l'un est encore surmonté d'un petit menhir. A peu de distance de ce lieu est un monument nommé le Jardin-des-Tombes ; il a la forme d'une plate-bande élevée d'environ 0,60 centimètres ; douze pierres l'accompagnent. Deux ou trois autres plates-formes de cette espèce se trouvent dans diverses parties de la commune » (Cayot-Delandre, p. 334. — Mahé, p. 196). De la période romaine, il reste de nombreux fragments de briques à crochet, dans le champ des Mazeries, à 500 mètres au nord du bourg. Suivant la tradition, c'est là qu'aurait habité, au VIIème siècle, sainte Onenne, sœur de saint Judicael, et patronne de la paroisse. Une fontaine voisine, dédiée à cette sainte, est un lieu de pèlerinage pour les hydropiques. Il est certain que les Bretons ont pénétré dans ce pays : les noms de Tréhorenteuc, de Trébotec, de Sainte-Onenne, etc... en sont la preuve subsistante. De plus, Tréhorenteuc se trouve sur la lisière de l'antique et mystérieuse forêt de Broceliande ou de Paimpont, forêt sacrée, où Merlin est retenu captif sous un buisson d'aubépine par la fée Viviane. C'est là que se trouvent le Val-sans-Retour, la merveilleuse fontaine de Baranton, et les chevaleresques souvenirs des hauts faits d'Arthur, des pas d'armes et des exploits des chevaliers de la Table-Ronde (Cayot-Delandre, p. 332). L'abbaye de Paimpont, fondée en 1199, eut ici, quelque temps après, un prieuré, qui devint promptement un centre paroissial. Le prieur en fut naturellement le recteur. Ce double titre appartenait, en 1356, à Thomas de Montauban, qui fut nommé en cette année abbé de Paimpont. Lors même que la paroisse était confiée à un prêtre séculier, celui-ci conservait, néanmoins le double titre de prieur recteur. Ce titulaire était à la présentation de l'abbé de Paimpont et à l'institution de l'évêque de Saint-Malo. Son revenu net, en 1730, était évalué à 420 livres. L'église paroissiale est dédiée à saint Eutrope, évêque de Saintes, dont la fête arrive le 30 avril. On y honore spécialement aussi sainte Onenne ; en 1891, sa statue décore l'église, et une autre statue couchée appartient à son tombeau. Il n'y a aucune chapelle de frairie. Tréhorenteuc était du doyenné de Beignon, de l'archidiaconé de Porhoët, du diocèse de Saint-Malo et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Néant, du district de Ploërmel, et du département du Morbihan. Le prieur recteur, Noël-Joseph Chesnel, prêta le serment en 1791, et vit bientôt vendre nationalement quelques terres labourables, appartenant les unes à la cure, les autres à la fabrique. En 1801, Tréhorenteuc passa dans le canton de Mauron et dans le nouveau diocèse de Vannes. Rétabli comme succursale en 1802, supprimé en 1808, il a reconquis son autonomie religieuse le 26 janvier 1820 (J-M. Le Mené).

Ville de Tréhorenteuc (Bretagne).

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PATRIMOINE de TREHORENTEUC

l'église Sainte-Onenne (XVII-XVIIIème siècle). Elle est pillée, ruinée au moment de la Révolution, puis restaurée au XIXème siècle et en 1942-1962 par l'abbé Henri Gillard, recteur de Tréhorenteuc. Les vitraux de l'église retrace la vie de sainte Onenne. Le culte y est d'abord assuré par un ermite puis par le moine de Gaël et enfin par un moine de Paimpont. L'église abritait jusqu'en 1814 le tombeau de Onenna. La bannière de procession date de 1606. Au cœur de cette église, les légendes arthuriennes, celtiques et catholiques se côtoient. Un vitrail, daté du XXème siècle, évoque sainte Onenne avec ses oies. Un vitrail évoque la légende chrétienne de Saint-Graal. D'où son nom de "Temple de Graal" ou "Sanctuaire de Graal". Le mosaïque, situé au fond de l'église, date de 1955 et figure la légende du cerf blanc au collier d'or. La station de chemin de croix, oeuvre du peintre Karl Reizabech et de l'ébéniste Peter Wisdorf, date du XXème siècle. Les tableaux intitulés "Le Val Sans-Retour" et "La Fontaine de Barenton", oeuvres de Karl Reizabech, datent du XXème siècle ;

Eglise de Tréhorenteuc (Bretagne).

 

Eglise de Tréhorenteuc (Bretagne).

le manoir de Rue-Neuve (XVIème siècle), surnommé encore autrefois le château du Gurwan. Ce château est successivement la propriété des familles Gaël, Montfort, Laval et Coligny. Assiégé par les ligueurs en 1592, il est la propriété de Benjamin de l'Aage (en 1620), Saint-Gilles (en 1702), Tembé (fin XVIIIème siècle), Busnel du Bouëxic (en 1777) et du baron Du Taya. Reconstruit en 1605 par un membre de la famille Coligny, il a été restauré par la famille Ealet, ses propriétaires actuels ;

l'ancien château des Mazeries. Il s'agit, d'après la tradition, de la demeure de Sainte-Onenne (ou Onenna ou Oninne), fille du roi de Bretagne Hoël III, et soeur de Saint-Judicaël ;

l'ancien château de Gautro, encore surnommé "château de Ponthus". On y voit encore quelques ruines importantes ;

Château de Gautro à Tréhorenteuc (Bretagne).

la fontaine Sainte-Onenne. Elle abrite une statue dédiée à sainte Onenne ;

S. Onenne de Tréhorenteuc (Bretagne).

le four à pain, situé à La Touche-Robert ;

Lavoir de Tréhorenteuc (Bretagne).

A signaler aussi :

la Butte-aux-Tombes, ancien cimetière druidique. On y voit les restes de trois tumulus, dont l'un est encore surmonté d'un petit menhir ;

le jardin des Tombes où l'on retrouve des pierres ou monuments qui paraissent être des sépultures ;

des ruines gallo-romaines, situées au lieu-dit Les Masseries ;

Moulin de Tréhorenteuc (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de TREHORENTEUC

Les maisons nobles de Tréhorenteuc étaient :

1° Le Gautro, au bourg, présentant un portail plein cintre et une tourelle polygonale avec des fenêtres à accolade.

2° La Rue-Neuve, au bourg, style renaissance, aux Laage en 1620, aux Saint-Gilles en 1702.

3° La Vieille-Ville, aux Duchesne en 1619.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Tréhorenteuc.

 

Dans le dictionnaire des feudataires des évêchés de Dol et Saint-Malo en 1480, on comptabilise la présence de 10 nobles de Tréhorenteuc :

Perrot DURART (3 livres de revenu) : défaillant ;

Jehanne DURART (10 livres de revenu) : défaillante ;

Jehan DURO (5 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume GAULTIER (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan HAMON (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Catherine HAMON (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

la veuve Thomas HAREL (10 livres de revenu) : défaillante ;

Raoul LE BOUC (30 livres de revenu), remplacé par son fils Guillaume : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume MORICE (3 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan SALMON (3 livres de revenu) : défaillant ;

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