|
Bienvenue chez les Tréhousiens |
TREHOU |
Retour page d'accueil Retour Canton de Ploudiry
La commune de Tréhou ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREHOU
Le Tréhou vient du breton « treb » (village).
Le Tréhou est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploudiry. Le Tréhou est cité comme paroisse dès le XIVème siècle et dépendait alors de l'ancien évêché de Léon.
La paroisse du Tréhou est mentionnée en 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet à cette époque, " Yves Nédélec, paroissien de Le Trehou, diocèse de Léon, âgé de 60 ans " (témoin n° 110) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.
Le Tréhou a du se séparer de sa trève de Tréflévénez (érigée en paroisse lors du Concordat) et a absorbé son autre trève Tréveur (ou Trévéreur). La tradition prétend que l'ancien centre paroissial se situait à Tréveur (forme contractée de Trévéreur ou Trévérer, ancien nom du prieuré de Saint-Michel du Moustoir à Elliant).
On rencontre les appellations suivantes : Treffou (vers 1330), Trevou (en 1363), Treffvou (en 1446), Treffou (en 1467 et 1618), Treffuou (en 1481) et Le Treffvou (en 1521).
PATRIMOINE de TREHOU
l'église Sainte-Pitère (1555), reconstruite au XVIIème
siècle et remaniée au XVIIIème siècle. Il s'agit d'un édifice en forme
de croix, comprenant une nef de six travées avec bas-côtés et un choeur
terminé par un chevet à pans coupés. Au droit de la troisième travée,
se trouvent deux chapelles en ailes formant faux transept. Le chevet, à
pans coupés, porte l'inscription "Mre I. Kermabon recteur Lan
1720". Le maître-autel date du XVIIème siècle : le tabernacle est
surmonté d'une exposition soutenue par quatre anges ; dans les médaillons
du retable sont sculptés plusieurs sujets tirés de la vie de Jésus (la
Circoncision, Jésus parmi les docteurs, le lavement des pieds, scène de la
Passion ). Au sud de l'église, dans le cimetière, on peut lire la date de 1755. Le clocher date
de 1649 et possède deux étages de galeries, terminés par un petit dôme
couronné d'un lanternon. Une cloche date de 1749. Sur un socle, au deuxième
pilier de la nef, du côté de l'Evangile, on voit une jolie statue en
kersanton de l'Ecce Homo (1527). Dans un coin du choeur, du
côté de l'Epître, se trouve une statue en bois de sainte Pithère. Des
frises, datant de 1610, terminent l'ornementation du porche latéral. Dans la
chapelle latérale, le devant de l'autel du Rosaire présente un panneau en
haut-relief de l'Annonciation : le tableau du Rosaire est entouré de
médaillons des quinze mystères qui ornent le lambris et sur la corniche du
lambris se trouvent des statues de saint Dominique et de sainte Catherine de
Sienne. On y voit un bénitier de 1708. L'église abrite de nombreuses
statues provenant pour la plupart de Saint-Tremeur : la Vierge-Mère avec
sceptre, autre sans sceptre, sainte Pitère (tête nue et tenant une palme
et un livre), saint Mélar, saint Roch, saint Sébastien, saint Yves. On y
trouve aussi quelques statuettes en bois amovibles : saint Joseph, saint
Etienne, saint Eloi, saint Herbot. Sous le porche se voyaient jadis cinq
statues en pierre (Notre-Seigneur, saint Pierre, saint Jean en évêque,
saint André, saint Mathieu) et trois statues en bois (sainte Marguerite,
saint Jean-Baptiste et un évêque bénissant) ;
l'ancienne
chapelle Saint-Tréveur ou Saint-Trémeur, dépendant jadis de la trève de
Trévéreur et aujourd'hui disparue ;
le calvaire de lenclos paroissial
du Tréhou (1578). Sur le socle, en bas relief, on peut voir les
douze apôtres ;
la croix Bizer
(1914-1932) ;
la croix de Rosnoen (XVème siècle) ;
la
croix de Goaz-Zu (vers 1580) ;
la
croix de Guernélès ou Croix-Chéron (1556), restaurée en 1877 ;
la
croix de Gorréquer en Tréveur (1575), restaurée en 1947 ;
la
croix de Lespinou (1525) ;
la
croix Croas-ar-Guennou (XVIème siècle) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : la croix de Brunoc ou Croas-ar-Vossen (1576,
XIXème siècle), la Croix-Neuve (1885). A signaler aussi des croix
aujourd'hui disparues : la croix de Coatménec et la croix de Kroaz-Ver ;
le manoir de Guernéles (XVIème siècle), propriété de la famille
Mol. On y trouve un cadran solaire daté de 1624 ;
l'ancien manoir de Keropartz ;
la maison à tourelle (1620) ;
la maison (XVIIème siècle), propriété dOllivier Guénolé
de Kerhom ;
le four de Pen-ar-Guer (XVIIème siècle) ;
6 moulins dont 4 moulins à eau : de la Boissière, du
Cosquer, de Pontmeur, de Ker-Ropartz ;
A signaler aussi :
la découverte de 900 haches à douilles (âge de bronze) à
Guesman ;
la motte de Reunial ;
des vestiges dhabitat gallo-romain ;
ANCIENNE NOBLESSE de TREHOU
Digouris (le), sr. de Kerhuel et de Coëtmeneuc, en Tréhou, de Kerduden et de Kerbiquet. Réformes et montres de 1446 à 1481, en Tréhou et Ploudiry, évêché de Léon. Blason : De gueules, au lion d'or, au chef d'azur, chargé de trois roses d'argent (Armorial de l'Arsenal). A signaler que Marguerite-Jeanne de Kersauson se marie, en 1518, à Bernard le Digouris de Kerduden ; et que Hervé de Kersauson, sr. de Guénan (manoir situé à situé à Saint-Pol-de-Léon, paroisse de Toussaint), épousa, vers 1510, Marguerite le Digouris de Kerbiquet, soeur, ou au moins cousine de l'époux de Jeanne susnommée. Hervé échangea, en 1515, la terre de Guénan contre celle de Kerangomar avec son oncle André, frère cadet de son père. Il mourut au commencement de l'année 1518, Par suite de l'échange précité, Hervé devint l'auteur de la sous-branche des Kersauson de Kerangomar (J. de Kersauson).
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Tréhou :
Cocenneuc,
seigneur de Guernélez, paroisse du Tréhou. D’azur au faisan d’or.
Yvon se trouve mentionné entre les nobles du Tréhou.
Digouris
(an), seigneur de Kerhuel, paroisse du Tréhou. De gueules au lion d’or
au chef d’azur chargé de trois roses d’argent. Guillaume se trouve
mentionné entre les nobles du Tréhou.
Gouzabatz,
seigneur de Kerropartz, paroisse du Tréhou. Ecartelé d’argent et
d’azur [le premier quartier chargé d’une croix pattée de gueules,
surchargée de cinq coquilles d’argent]. Henry se trouve mentionné
entre les nobles du Tréhou.
Huon,
seigneur de Kerézélec, paroisse du Tréhou. De gueules à cinq
croisettes recroisettées d’argent posées en croix. Jean se trouve
mentionné entre les nobles du Tréhou.
Quiniou
(du), seigneur dudit lieu, paroisse du Tréhou. D’argent à trois
fasces ondées d’azur. Yvon se trouve mentionné entre les nobles du
Tréhou.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 8 nobles de Ploudiry :
Yvon
COCENNEUC (22 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Ollivier
COËTHURIOU (10 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Yvon
HUON (20 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
François
LE DIGOURIS (30 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
LE DIGOURIS (62 livres de revenu), malade, remplacé par François Vaillant :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Henry
GOUSABAZ (45 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Yvon
LE GUEN (30 livres de revenu), malade, remplacé par Jehan Boeleuc :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Yvon
QUYNYOU (15 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Tréhou (Trenon, jadis rattachée à Ploudiry) sont mentionnés :
Yvon
Coetmeur, à deux chevaux, bien armé et monté ;
Hervé
Courtoys, représenté par Fiacre le Veyer, archer en brigandine ;
Yvon
Huon, représenté par Loys Huon, archer en brigandine.
(à compléter)
© Copyright - Tous droits réservés.