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TREMARGAT

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La commune de Trémargat (bzh.gif (80 octets) Tremargad) fait partie du canton de Rostrenen. Trémargat dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREMARGAT

Trémargat vient du breton « treb » (village), de « mael » (chef) et de « cat » (lutte).

Trémargat est un démembrement de la paroisse primitive de Plounévez-Quintin, qui elle même s'est constituée au détriment de l'ancienne paroisse primitive de Plouguernével.

Trémargat (Tremiargat) était une succursale de la paroisse de Plounévez-Quintin et dépendait jadis de l'évêché de Quimper, de la subdélégation de Quimper et du siège royal de Carhaix. Durant la Révolution, la succursale de Trémargat dépendait du doyenné de Rostrenen.

Trémargat ne devient paroisse qu'en 1841 (ordonnance du 29 juin 1841) et commune qu'en 1851 (loi du 8 août 1851).

On rencontre l'appellation Treffve de Tremelgat (en 1535-1536).

Trémargat (Bretagne) : maison où est né La Tour-d'Auvergne.

Note : la commune de Trémargat est formée des villages : le Helles, Par-Crech, Kergonan, Guillerbot, Quinquis - Auffret, etc... Parmi les villages : Lampaul.

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PATRIMOINE de TREMARGAT

l'église Notre-Dame (XVIème siècle), restaurée au XIXème siècle. En forme de croix latine avec chapelle des fonts en appentis sur la longère nord, l'édifice actuel date en majeure partie du XVIème siècle, mais a été remanié. En 1842, suivant projet dressé par M. Chamaillard, de Rostrenen, on releva les murs de 0 m. 66, refit la charpente, agrandit le chœur de 2 m. 30, vers l'est et reconstruisit la sacristie. En 1912, suivant projet de M. Quevarec, de Plounévez-Quintin, les travaux suivants furent exécutés par M. Joseph Georgelin : démolition et réfection du pignon ouest, de la chapelle des fonts et de la longère nord jusqu'à la croisée ainsi que la réfection du lambris. Le porche ouest est orné de choux frisés très développés et, de pinacles torses et la fenêtre du chevet d'un fenestrage en forme de fleur de lys avec large embrasure comme à Magoar (R. Couffon). Sur les deux croix qui se dressaient jadis sur la clôture du cimetière, il ne subsiste qu'une croix qui se trouve à l'intérieur de l'église. Le calvaire date de 1824. La peinture murale de l'église, oeuvre du peintre Hubert, date du XXème siècle. " Mobilier : Maître-autel de la fin du XVIIIème siècle ; fonts en granit du XVIème siècle ; statues anciennes : Crucifix, sainte Vierge, saint Gildas, sainte Anne ; et, parmi les modernes : saint Yves " (R. Couffon). L'église abrite une statue en bois datée du XVIème siècle et représentant sainte Anne, la Vierge Marie et l'enfant Jésus : sainte Anne apprend à lire à la sainte Vierge placée à sa droite tandis que l'Enfant-Jésus est assis à gauche sur le bras du fauteuil. Depuis 1935, le vitrail du chevet, du XVIème siècle, a disparu, remplacé par un vitrail moderne. " L'église Notre-Dame de Trémargat a été restaurée au milieu du XIXème siècle par Chamailler, ébéniste à Rostrenen. L'édifice, à la belle façade Sud, est situé dans un enclos qui comprend un ossuaire. On y remarque surtout un chemin de croix très original, puisque les soldats romains sont figurés en soldats allemands, tandis que les autres personnages sont en costume traditionnel " ;

Eglise de Trémargat (Bretagne).

Nota : La verrière du chevet de l'église de Trémargat est dans un état lamentable (Visite d'août 1934). Les trous ont été bouchés tant bien que mal avec du papier, et l'on a badigeonné certaines parties avec meilleure intention que goût. Cependant elle est fort intéressante puisque Gaultier du Mottay a heureusement relevé l'inscription suivante disparue aujourd'hui : ... MIL V CTZ VINGT fut cette .. JEHAN LE JOUANNIC. La fenêtre est séparée en deux lancettes par un meneau supportant une fleur de lys. Chacune des lancettes renferme trois panneaux représentant des saints et des saintes. En haut, à gauche, saint Jean l'évangéliste tenant le calice empoisonné par le démon. Sur un fond bleu, le saint est vêtu d'une robe violette et d'un manteau rouge. Au-dessous, sainte Barbe avec la tour et l'épée symbolique. Sur un verre rouge a été grossièrement dessiné une figure pour remplacer celle disparue. La sainte est en corsage violet et robe verte s'ouvrant sur une cotte rose, c'est tout à fait le costume des femmes du règne de François Ier. Son épée est bleue. Au-dessous, le troisième panneau représente une sainte lisant et tenant la palme du martyre. Sur un fond bleu, elle se détache en robe verte, corsage or à ceinture verte et manteau rouge, et porte la coiffure flamande. Dans la lancette droite, en haut, le précurseur dont la tête manque et a été remplacée par un barbouillage. Le corps est vêtu d'une peau de bête et il tient, de la main gauche le livre et l'agneau. Il se détache sur une tenture rouge bordée de gris. Au dessous, sainte Marguerite. Elle porte une robe rose à ceinture jaune et un manteau bleu et foule au pied un dragon rouge aux ailes vertes. Au dessous, sur un fond vert, sainte Madeleine, portant un vase de parfum. Elle est vêtu d'une robe rouge sur laquelle est une tunique d'or à perlages avec ceinture violette. Dans le tympan, la Crucifixion. Dans la mouchette du haut, le Christ d'or sur fond rouge ; au dessous la Sainte Vierge en manteau bleu et saint Jean en robe blanche et manteau vert. Cette verrière presente tous les caracteres de l'école des Pays-Bas que nous allons rencontrer désormais dans les Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor). (Contribution à l'étude des anciennes verrières - Société d'Emulation des Côtes-d'Armor, 1935).

l'ancienne chapelle Saint-Georges, aujourd'hui disparue. Elle existait encore au XVIIIème siècle ;

la croix de la Place (XVIIIème siècle). " Le soubassement de plan carré est surmonté d'une table saillante, passant par la section cruciforme. Le fût est quant à lui de forme rectangulaire. Sur la croix, on découvre un Christ schématisé, les pieds juxtaposés sur le suppadenum sous lequel l'on retrouve la date sculptée, 1824 " ;

les fontaines Saint-Georges, Saint-Gildas et Notre-Dame ;

le manoir de Lampoul-Izellan ou le Bas-Ampoul (XVIIème siècle), propriété de la famille Corret ou Gorret de Kerauffret dès 1670 et jusqu’en 1724. Un manoir de ce nom est mentionné en 1493. Ce manoir a été possédé aussi jadis par les familles Limon du Timeur, Le Gonidec de Traissan et de Farcy de la Villedubois ;

le manoir de Lampoul-Huellan (XVIIIème siècle) ;

Trémargat (Bretagne) : vallée de Toul-Goulic.

A signaler aussi :

le menhir de Prat-Rous-Cerch ;

le menhir de Prat-Tunauren ou Prat-Tuntauren ;

le menhir de Parc-Menhir ;

le menhir de Lampoul-Huellan ;

une enceinte de terre appelée le Parc-Crec'h ;

les vestiges d’un camp fortifié au-dessus des gorges de Toul-Goulic ;

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ANCIENNE NOBLESSE de TREMARGAT

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Trémargat. Trémargat dépendait de la paroisse de Plounévez-Quintin.

(à compléter)

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