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TREMEVEN |
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La commune de Tréméven ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREMEVEN
Tréméven vient du breton "treb" (village) et de saint Mewen ou Méven ou Méen (VIème siècle), fondateur du monastère de Gaël. Saint Méen naquit en l'an 540, en Cambrie, dans le pays de Gwent. Il suivit Saint Samson, son oncle maternel, en Armorique.
Tréméven appartient à la paroisse de Niuliac ou Yuliac jusqu'au XIème siècle. Dès le Moyen Age, une motte féodale est élevée sur le bord de l'Ellé. Lors de la Révolution, Tréméven est érigé en commune, alors que la paroisse est supprimée et rattachée à Saint-Colomban, puis à Sainte-Croix de Quimperlé. La paroisse de Tréméven, qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille, sera rétablie lors du Concordat.
On rencontre les appellations suivantes : Trefmeven (en 1426 et en 1536), Tremeguen (en 1574), Tremeven (en 1516 et 1599).
PATRIMOINE de TREMEVEN
l'église
de Saint-Méen (XVI-XVIIème siècle). Il s'agit d'un
édifice de plan rectangulaire comprenant six travées avec bas-côtés
très étroits et qui date de 1659. L'autel et le chur datent du XVIIIème siècle. Le clocher, à galerie
et à une seule chambre de cloches, flanqué au nord d'une tourelle ronde
d'escalier s'amortissant en dôme, date de
1665. L'église se compose d'une nef avec des bas-côtés très étroits. Le
chevet plat de l'abside est ajouré de trois fenêtres ogivales : le tympan
de la fenêtre centrale forme une belle fleur de lys. De chaque côté du
porche midi, se trouve une aile à pignon aigu dont l'une formant chapelle
latérale, contient un autel en bois sculpté et décoré des statues du
Sacré-Coeur, de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Barbe. On y trouve un
calice du XVIIIème sièclle. L'église abrite aussi les statues de saint
Méen, saint Pierre, sainte Appoline, saint Etienne et saint Laurent, sainte
Vierge, sainte Madeleine, saint Jean, saint Cornély, saint Isidore et un Crucifix ;
la chapelle Saint-Diboan (XVIIème siècle),
située à Loguivy et ancien lieu de pèlerinage. Il s'agit d'un édifice
rectangulaire avec chevet à pans coupés du XVIIème siècle. Des débris
de vitraux datent du XVIème siècle. Au niveau des peintures du choeur, on
trouve l'inscription "M. Cloarec, recteur, 1913" et la
signature du peintre A. Le Leuxhe (Au centre, saint Ivy, et au-dessus la
Vierge. A gauche, le Purgatoire et un ange sonnant la trompette de la
Résurrection. A droite, la mort du Juste) ;
la
croix de l'église de Tréméven (XVIème siècle) ;
la croix du chouan (XIXème siècle) ;
le calvaire de la famille Mauduit (XIXème siècle) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : la croix de Coltas (XVIème siècle), la croix
de Loc-Yvi (XVIème siècle, restaurée au XIXème siècle), la croix de
Roscado (1945), la croix de Roscado (1786) ;
les vestiges du château de Lamarre (moyen âge). Ce château est en ruine
en 1375 ;
le manoir de Kerlavarec (XVI-XVIIème siècle), propriété de la famille
Denizo, puis de la famille Boutouillic ;
le manoir de Rosmaguer, attesté en 1481 et reconstruit en 1588 ;
la métairie de Kériquel (XVIIIème siècle). Le manoir de Kériquel,
aujourd'hui disparu, était la propriété de Jean-Vincent Guyardet de Loyan. Propriété,
en 1890, des surs Le Rousseau de Saint-Dridan, puis des Mauduit, et enfin en 1901, d'Yves Pensec ;
la fontaine de Saint-Ivy (XVIIIème siècle) ;
le four à pain (XVIIIème siècle) de Kervéadou ;
la bibliothèque municipale (XIXème siècle) ;
3 moulins dont
le moulin à eau de Pontogan, de Lamur, du Fourden (XVIIIème siècle) ;
A signaler aussi :
la stèle de La Garenne ;
ANCIENNE NOBLESSE de TREMEVEN
(à compléter)
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