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TREVERIEN

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La commune de Trévérien (bzh.gif (80 octets) Treverian) fait partie du canton de Tinténiac. Trévérien dépend de l'arrondissement de Saint-Malo, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREVERIEN

Trévérien vient de "Tre" et de "Irien" ou "Herien", un moine breton du IVème siècle.

Trévérien est un démembrement des anciennes paroisses primitives de Plouasne (Côtes-d'Armor) et de Plesder. L'origine de Trévérien remonte entre le IVème et le Vème siècle. Une tradition attribue la fondation du bourg aux Treverini (habitants de Trèves en Allemagne qui se fixèrent dans le pays) : ces Treverini auraient été battus et massacrés par les Normands vers le milieu du IXème siècle.

Ville de Trévérien (Bretagne).

Au XIIème siècle, l'église de Trévérien dépendait de l'abbaye Saint-Magloire de Léhon, située non loin de Dinan (Côtes-d'Armor). Deux évêques de Saint-Malo, Albert (en 1182) et Pierre Giraud (en 1187) confirmèrent alors cette possession (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 689 et 709). Etiennette de Tinténiac, abbesse de Saint-Georges, donna elle-même en cette année 1187 aux religieux de Léhon la dîme de la Brosse, sise en la paroisse de Trévérien, « decimam que dicitur Brocia in parrochia de Treverian ». En 1680, l'abbaye de Saint-Georges possédait encore en Trévérien le fief de la Rouelle-Pont-Dolais, dont elle fit aussi la déclaration en 1790 (Anciens évêchés de Bretagne, IV, 363 - Cartulaire de l'abbaye Saint-Georges, 466). Quant au prieur de Léhon, il présenta longtemps le recteur de Trévérien, et ses religieux étaient encore grands décimateurs de cette paroisse au XVIIIème siècle. Mais après l'extinction du titre prioral de Léhon au siècle dernier, l'abbaye de Marmoutiers, de qui relevait Léhon, présenta à son tour le recteur de Trévérien. Quant aux revenus de ce dernier, le Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) les évaluait à 500 livres (Pouillé de Rennes). La paroisse de Trévérien dépendait autrefois de l'ancien évêché de Saint-Malo

En 1479, Jean Du Buat est seigneur de La Fosse-aux-Loups. En 1513, la seigneurie du Bodou, qui est entre les mains de la famille Lorgeril, devient propriété de la famille Maure.

On rencontre les appellations suivantes : Ecclesia de Treverian (en 1182), Trévérien (en 1513).

Ville de Trévérien (Bretagne).

Note 1 : le prieur de Bécherel avait le droit, en 1680, de nommer le maître d'école de Trévérien (Archives Nationales, P. 1720).

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Trévérien : Jean Gaultier (il résigna au suivant). Pierre Journeaulx (il prit possession le 6 décembre 1572 ; décédé l'année suivante). François Gaultier (il prit possession le 9 novembre 1573 ; décédé vers 1595). Julien Morin (présenté par le prieur de Léhon, il fut pourvu malgré les prétentions de Michel Hervé et prit possession le 23 juillet 1595 et le 6 janvier 1596 ; il habitait en 1623 le village de la Chapelle ; décédé âgé de soixante-quatre ans, en 1627). François Aubry (présenté par le prieur de Léhon, il fut pourvu par l'archevêque de Tours en 1627, sur le refus de l'évêque de Saint-Malo, qui nomma recteur Julien Bréhault. Nous ignorons lequel des deux conserva la cure). Mathurin, Nicolas (décédé vers 1696). Mathurin Rouault (présenté par le prieur de Léhon, il fut pourvu le 19 avril 1696 et résigna en faveur du suivant). Yves Cormault (il fut pourvu le 26 décembre 1698 ; décédé en 1713). Louis Cloteaux (il fut présenté par le prieur de Léhon le 4 décembre 1713 ; décédé le 24 mai 1728). Julien-Etienne Regeard (il fut pourvu le 27 juin 1728 ; décédé en 1758). Jean-Bernard Pluvier (présenté par les religieux de Marmoutiers et refusé par l'évêque, qui nomma Louis Coquaud le 18 mai 1758, il fut pourvu par l'archevêque de Tours, prit possession le 7 novembre 1758 et débouta son concurrent ; décédé en 1789). Joseph Favereau (pourvu le 9 octobre 1789, il gouverna jusqu'à la Révolution). François-Marie-Toussaint Leau de la Touche (1803, décédé en 1813). Joseph-Louis Preschoux (1813, décédé en 1827). Jean-Pierre Lemoine (1827-1831). N... Sourdin (1831-1834). Toussaint Roquet (1834-1844). Pierre-René Jéhannin (1844-1875). Célestin Chevalier (à partir de 1875), .....

Ville de Trévérien (Bretagne).

Voir   Ville de Trévérien (Bretagne) " Quelques anciens faits divers de la paroisse de Trévérien ".

Voir   Ville de Trévérien (Bretagne) " Le cahier de doléances de Trévérien en 1789 ".

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PATRIMOINE de TREVERIEN

l'église Saint-Pierre-Saint-Armel (1850-1854), oeuvre de l'architecte Jean Marie Anger et édifiée en remplacement d'un ancien édifice religieux du XVème siècle. Ayant saint Pierre, prince des apôtres, pour patron, l'ancienne église de Trévérien était petite et composée à l'origine d'une seule nef, à laquelle fut ajoutée vers le Nord la chapelle seigneuriale du Bodou. En 1479, Jean de Lorgeril, seigneur du Bodou (nota : la seigneurie du Bodou, fort ancienne, appartint pendant plusieurs siècles à la famille de Lorgeril, puis passa par alliance aux de Rohan, de Maure, de Rochechouart, etc. En 1623 on voyait encore en Trévérien les ruines du château du Bodou) , et Jean du Buat, seigneur de la Fosse-aux-Loups (nota : la Fosse-aux-Loups était aussi une vieille seigneurie possédée en 1423 par les de Coëtquen, puis par les du Buat, de Saint-Gilles, etc.), firent une transaction au sujet des prééminences de l'église de Trévérien. Il fut convenu entre eux que le seigneur du Bodou jouirait de la moitié de l'édifice du côté de l'évangile, ayant la moitié de la maîtresse vitre placée derrière le maître-autel, une pierre tombale existant dans le chanceau et un banc à côté, toute la chapelle de Notre-Dame et la moitié de la nef, où il pourrait mettre sa lisière. D'autre part, le seigneur de la Fosse-aux-Loups eut droit dans l'autre moitié de l'église, du côté de l'épître, pouvant y mettre ses armoiries dans la moitié de la maîtresse vitre, son enfeu et son banc dans ce côté du chanceau, et sa lisière sur la muraille méridionale de la nef ; il fut même autorisé à construire, s'il le désirait, une chapelle prohibitive faisant au Sud le pendant de la chapelle seigneuriale du Bodou. Aussi fut-ce dans le chanceau de Trévérien que furent inhumées, au XVème siècle, Marie et Aliénor de Lorgeril, filles de Guillaume, seigneur du Bodou, et en 1483 Jean de Lorgeril lui-même, seigneur du Bodou (Du Paz, Histoire généalogique de Bretagne, 470 et 472). Le vendredi 20 octobre 1623, Louise de Maure, dame du Bodou et femme de Gaspard de Rochechouart, seigneur de Mortemart, vint solennellement entendre la messe à Trévérien ; le recteur, Julien Morin , accompagné de plusieurs autres prêtres, allèrent au-devant d'elle « revestus d'aulbes, avec la croix, chantant le Veni Creator et récitant louanges et prières à Dieu pour sa bienvenue ». C'était la manière alors de reconnaître les droits des seigneurs de paroisse. A cette occasion on constata en l'église de Trévérien « les marques apparentes d'une ancienne litre ou ceinture, avec plusieurs escussons de gueules au chevron d'hermines et trois molettes d'or, qui sont les armes plaines de Lorgeril, et d'autres escussons partys et escartelés desdites armes et de diverses alliances ; — au-dessus de la grande porte, trois escussons relevés en bosse de pierre dure desdictes armes plaines de Lorgeril ; — à l'intérieur de l'église, au hault en deux endroits de la vitre qui est sur le grand autel et en forme de fusée au dessoubs du lambris du chanceau, plusieurs escussons desdites armes tant plaines que escartelées ; — du costé de l'évangile, joignant la marche du grand autel, un grand banc renfermé sur l'accoudouer duquel y a une bannière de Maure escartelé de Lorgeril ; — vis-à-vis du grand autel, joignant ladicte marche, une tombe de pierre de grain relevée de plus d'un pied, avec cinq escussons desdictes armes plaines de Lorgeril ; — au-devant des fonts baptismaux bastis de mesme pierre, aussy trois escussons desdictes armes ; — enfin à costé dudict chanceau, du costé de l'évangile, une grande chapelle que les recteur et prestres dirent estre de ladicte seigneurie du Bodou » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds de Piré). Au XVIIIème siècle, la seigneurie du Bodou avait perdu son importance, et le seigneur de la Fosse-aux-Loups était seul regardé comme fondateur de l'église de Trévérien (Pouillé ms. de Saint-Malo, 1739-1769 - Terrier ms. de Châteauneuf). La confrérie du Rosaire fut érigée à Trévérien en 1627, et quelques fondations se trouvaient alors en cette église, telle que celle de la lampe, valant 25 livres. Cette vieille église de Trévérien n'existe plus ; on a con­struit à sa place un nouvel édifice dont la première pierre fut bénite le 15 février 1850. Mgr Saint-Marc vint bénir, le 2 mai 1854, l'église terminée, ayant pour premier patron saint Pierre et pour second saint Armel. C'est une simple croix avec ouvertures en plein cintre, gracieusement posée au bord du canal d'Ille-et-Rance (Pouillé de Rennes). L'église actuelle abrite une statue de saint Amaranthe (XVIIème siècle) ;

Ville de Trévérien (Bretagne).

l'ancienne chapelle, située jadis au Village des Vaux, et aujourd'hui disparue. Elle était probablement frairienne ;

l'ancienne chapelle de Trévinal (visible encore au XVIIème siècle et aujourd'hui disparue), sise au village de ce nom, se trouvait en 1623 dans le fief du Bodou, et l'on y voyait les armoiries des de Lorgeril, seigneurs du Bodou. D'après le Terrier ms. de Châteauneuf, elle dépendait vers 1760 de la maison d'Arpentigné, dont les possesseurs avaient droit de présenter le chapelain desservant les messes qui s'y trouvaient fondées (Pouillé de Rennes) ;

la croix des rogations (XIXème siècle), située à La Roche ;

l'ancien Château du Bodou, situé route de Plesder. Il s'agit d'un ancien château fort, avec des douves et un pont-levis, reconstruit en 1623. Il possédait jadis une chapelle privée située près du fournil. Propriété de la famille de Lorgeril (en 1425 et en 1445), de la famille de Rohan seigneurs de Landal (en 1513), puis de Louise de Maure dame de Rochechouart (en 1620) ;

le manoir de la Fosse-aux-Loups, situé route de Saint-Domineuc à Longaulnay. Il possédait autrefois un colombier et une chapelle privée encore fondée de messes au XVIIIème siècle. Le château actuel date du XIXème siècle. Propriété de la famille de Coëtquen en 1425 et des seigneurs du Buat en 1445 et en 1513. Il passe ensuite entre les mains de la famille de Saint-Gilles, de la famille de la Bouëxière (en 1580) et de la famille de Vaucouleurs de Lanjamet ;

Château de Trévérien (Bretagne).

l'ancien manoir des Islots ou des Ilots (1641) - XVIIIème siècle), situé route de Saint-Judoce. Le domaine est la propriété de la famille Québriac (en 1445), Le Gac (Guillaume Le Gac en 1480), et de la famille Vauclerc (en 1513) ;

les moulins à eau de la Fosse-aux-Loups, de Villery, de Boudou ou Bodou ;

Ville de Trévérien (Bretagne).

A signaler aussi :

l'hôtel du Vieux Bodou, situé route de Plesder. Propriété de la famille Briend en 1445 ;

l'ancien manoir de Répentigné, situé route de Plesder. Propriété de la famille de Lorgeril en 1445 ;

l'ancien manoir du Bois, situé route de Saint-Domineuc. Propriété des seigneurs d'Apigné en 1445 ;

l'ancien manoir de Biheul, situé route de Saint-Domineuc. Propriété de la famille Hay en 1425 ;

l'ancien manoir de Villery, situé route de Saint-Judoce. Propriété de la famille Jehan en 1445 ;

Chapelle de Trévérien (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de TREVERIEN

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 3 nobles de Trévérien :

Pierre BOTEREL, sire du Boays (30 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume LE GAC d'Isleaux (10 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan ANNE (3 livres de revenu) : défaillant ;

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