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L'adjectif désignant les gens et les choses de cette commune est trévousien (Télégramme de Brest, 7 avril, 6 et 20 octobre 1977).
La famille du Trévou, aujourd'hui éteinte et qui tirait son origine de la paroisse de ce nom, portait pour armes : d'argent à un léopard de sable, accompagné de six merlettes du même posées en orle (Le Borgne, Armorial, 1667). Ces armes pourraient former aujourd'hui celles de la commune.
Le recteur de Trevou est mentionné, au diocèse de Dol, vers 1330 (Longnon, Pouillé, p. 377). En 1405, on cite l'église paroissiale de Tresvou (Arch. du Vatican, reg. 319, cité par Lesquen et Mollat, Mes. fiscales, p. 72). Aux XVIIème et XVIIIème siècles, cette paroisse, appartenant au diocèse de Dol mais enclavée dans celui de Tréguier, est appelée du Trévou, ou du Trévou-Tréguinec (dès 1671) et enfin du Trévou-Tréguignec.
Quant à Tréguinec ou Tréguignec, bien qu'il ne figure pas sur les listes de paroisses du diocèse de Dol au Moyen Age, on lui donne cependant le titre de paroisse en 1604-1632 (Arch. des C-du-N, 1 E 1544 et 1914). Ensuite, jusqu'à la Révolution, on ne parle plus que de la trève de Tréguignec en la paroisse du Trévou. Sa chapelle Saint-Guénolé est parfois appelée église [Note : Cependant Tréguignec n'avait pas de prêtre y résidant en 1697. A la demande des habitants, l'official répondit alors qu'ils aient à faire un rôle d'imposition pour fournir à la subsistance de ce prêtre (Arch. des C-du-N, 2 G paroisse du Trévou)].
Au début de 1790, la paroisse de Trévou-Tréguignec élut sa première municipalité.
Il n'y a dans cette commune aucun monument, aucun site, classé ni inscrit. Il y a lieu de citer cependant les édifices suivants :
1) le château du Boisriou (XVIIème s., remanié au XIXème s.) avec sa chapelle (1570). Ce lieu a donné son nom à la famille Le Borgne de Boisriou [Note : Cette famille est issue d'un frère de Guy Le Borgne l'auteur de l'Armorial de Bretagne (1667), dont il a été question dans la notice de Trébeurden. Cette famille avait hérité le Boisriou à la suite d'un mariage de 1677 et le possède depuis cette époque] ;
2) le château de Balloré (XVème-XVIème s.), aujourd'hui servant de ferme et en mauvais état. Cette terre appartenait au XVIIIème siècle à la famille du Trévou ;
3) l'allée couverte du Boisriou.
Quant aux sites pittoresques, voici les principaux :
1) la plage de Trestel, où le département a installé un sanatorium hélio-marin (bâtiment construit de 1924 à 1929) ;
2) les étangs et les bois du Boisriou ;
3) les côteaux de Tréguignec ;
4) peut-être l'île de Siec, dont on ne sait s'il faut l'inclure dans le territoire de Trélévern ou dans celui de Trévou-Tréguignec.
Voici quelques événements relatifs à Trévou-Tréguignec :
1) dans la nuit du 24 au 25 décembre 1713, le pavillon neuf du château du Boisriou fut incendié ;
2) le 26 février 1791, Auguste le Mintier, dernier évêque comte de Tréguier, trouva refuge au manoir du Boisriou et s'embarqua peu après pour Jersey. Il ne revint pas dans son diocèse, étant mort à Londres le 21 janvier 1801 ;
3) par ordonnance royale du 23 juin 1842, Trévou-Tréguignec a été érigé en succursale de la cure de Perros-Guirec et ainsi enlevé au territoire de la succursale de Trélévern ;
4) le 7 septembre 1914, la foudre détruisit l'église Saint-Samson de Trévou-Tréguignec (construite en 1848) ;
5) le 24 décembre 1921, le sanatorium hélio-marin de Trestel fut ouvert dans hôtel existant déjà ;
6) le 16 mars 1924 fut bénie la première pierre de la nouvelle église ;
7) le 14 mars 1926 fut bénie la nouvelle église Saint-Samson ;
8) le 20 avril 1929 eut lieu la réception définitive des bâtiments du sanatorium hélio-marin de Trestel, dont la construction avait commencé en 1924.
(Bulletin d'informations des maires).
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