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TREZILIDE |
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La commune de Trézilidé ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREZILIDE
Trézilidé vient du breton 'treb" (village) et du nom d'un saint inconnu.
Trézilidé est une ancienne trève et un démembrement de la paroisse de Tréflaouénan. Tréflaouénan (et donc par conséquent Trézilidé) est issue d'un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouzévédé (vers 1330).
Tout Trézilidé dépendait jadis du fief de la Marche, possession des familles Kermavan et Maillé. La paroisse de Trézilidé dépend de l'évêché de Léon. Elle est érigée en paroisse indépendante en 1839.
On trouve les appellations suivantes : Tref de Treselide (en 1426), Trezelide (en 1481).
PATRIMOINE de TREZILIDE
l'église Saint-Péran (1767), édifiée à l'emplacement d'une
ancienne église. Il s'agit d'un édifice en forme de croix avec chevet
polygonal. La façade porte la date de 1767 et un
écusson renversé, où on croit lire les armes de Kermavan, seigneurs de la
Marche, qui étaient les fondateurs. Le clocher-mur est terminé par un
pignon triangulaire. Le maître-autel date du XVIIème siècle.
L'église abrite les statues de saint Pèran, saint Herbot et saint Quay ;
l'oratoire de Saint-Péran.
Derrière l'oratoire se trouve un fragment de roche qu'on appelle le
"lit de saint Péran". Les fidèles s'y étendent pour se guérir
de leurs douleurs ;
l'ancienne
chapelle de Leslech, aujourd'hui disparue ;
la croix de Croas-Grall
ou Croaz-Gall (1920) ;
le calvaire du cimetière (1630) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : Creac'h-Marvail (XVIIIème siècle), Mescouez
(XVIIème siècle) ;
le lavoir couvert (XIXème siècle) ;
la maison de Kerellou (XIXème siècle), édifiée par la famille
Kervenoaël ;
2 moulins dont les moulins à eau de la Marche et de
Kermerien ;
A signaler aussi :
une motte féodale
dite "Castel-Huel" ;
l'ancien pont de la Marche (1910) ;
l'ancien
manoir de Kermerien (XVIème siècle), aujourd'hui disparu. Le portail
était jadis coiffé d'un colombier. Propriété successive des familles
Vincent Trousson (en 1582), Le Moyne et Kerliviry ;
l'ancien
manoir de Cosquermeur, jadis propriété des familles Nouël, Crechquéraut,
Le Veyer du Beuzidou ;
ANCIENNE NOBLESSE de TREZILIDE
La famille Kermavan est fondatrice de l'église. Cette famille, dont le nom est devenu Kerman puis Carman, possédait autrefois la seigneurie de la Marche, dans la paroisse de Trézilidé.
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, une famille noble est mentionnée à Trézilidé :
Nouël
ou Nédellec, seigneur du Cosquermeur, paroisse de Trézilidé. Alain se
trouve mentionné entre les nobles de Plougourvest, et Hervé se trouve
mentionné entre les nobles de Trézilidé.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 11 nobles de Tréflaouénan et Trézilidé :
le
sire de KERMELIN (200 livres de revenu) : comparaît armé d'une lance. Il
s'agit d'Alain Tournemine, époux de Marguerite du Chastel ;
Pierre
COËTQUELFEN (78 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Yvon,
fils de Jehan COËTNEMPREN (25 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
FREON (35 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
le
fils dudit Guillaume FREON, absent ;
Catherine
KERMELLEUC (6 livres de revenu), remplacé par Yvon Drean :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
KEROURFIL, ancien (45 livres de revenu), remplacé par Jehan Boseuc :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Bernard
de LAUNAY (12 livres de revenu), remplacé par Tanguy Harnic :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
NOUEL (30 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Henry :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Hervé
NOUEL (6 livres de revenu), remplacé par Jehan Goeletreff :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
SELVESTRE (21 livres de reveu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Tréflaouénan et Trézilidé (Treflaouenan, Keran et Tresélidé) sont mentionnés :
Tanguy
Coetnempren, en brigandine ;
Pierre
Coetquelfen, en brigandine ;
Jehan
Freon, en brigandine ;
Pierre
Keranraës, pour Anne Kerourfil, tutrice d'Yvon Keranraës. Injonction de
s'armer ;
Tanguy
Selvestre. Injonction de salade ;
Yvon
Poncin, pour le fils Alain Olivier, en brigandine ;
Henry
Cozguermeur.
(à compléter)
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