Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

Etat de 1935 des verrières disparues dans les Côtes-d'Armor.

  Retour page d'accueil      Retour page Histoire de Bretagne  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Etat de 1935 des verrières disparues depuis la publication du Répertoire Achéologique de Gaultier du Mottay. (Mémoires de la Société Achéologique et Historique des Côtes-du-Nord, deuxième série, tome premier, Saint-Brieuc 1883-1884).

Arrondissement de Guingamp.

BELLE-ISLE-EN-TERRE. — Chapelle de Kermaria. Toutes les verrières furent détruites par la foudre en janvier 1875. La chapelle vient d'être dotées de verrières modernes intéressantes.

SAINT-ADRIEN. — Eglise moderne (1869) . Il ne subsiste rien de l'ancienne verrière. Celle-ci renfermait en supériorité les armes de Penthièvre, et, dans les lancettes, des scènes de la Passion ainsi que la représentation d'un saint abbé que l'on a prise pour celle de saint Adrien, abbé de Cantorbéry. Les anciennes chartres, mentionnant encore au XVème siècle la paroisse Saint-Rien, montrent l'erreur que l'on a commise au XIXème siècle en dénichant l'ancien patron de la paroisse, également éponyme de Plurien. En bas de la verrière était l’inscription : L'an mil IIII cc IIIIxx et un fut faict cest vitre par Pierre L'Haridon. » (Voir Annuaire Côtes-du Nord 1863).

PLOUISY. — La verrière très délabrée occupant une fenêtre à l'extrémité du bas côté fut détruite lors de la réfection de la tour en 1889.

TRÉGLAMUS. — La maîtresse vitre du chevet conservait encore quelques débris de vitraux. Le fenestrage fut rétabli au chevet de l'église lorsque la nef fut prolongée à l'est en mai 1900, mais les fragments de verrière disparurent alors.

LE MOUSTOIR. — La maîtresse vitre de l'église, du début du XVème, représentait, suivant Gaultier du Mottay, la vie de la Vierge ; et, dans les mouchettes, des prophètes. Elle a disparu par suite du très mauvais état de l'édifice qui menaçait ruines et put être heureusement restauré grâce à une subvention du Conseil général en 1891. Les fragments de vitraux de la chapelle Sainte-Barbe ont également disparu.

MAEL-CARHAIX. — L'église est moderne et la maîtresse vitre ancienne à douze compartiments a disparu lors de la reconstruction. En 1867, elle renfermait encore quelques scènes de la Passion et des saints et des saintes : Saint Corentin, sainte Corentine et saint Grégoire.
Le donateur, représenté à genoux, portait sur sa tunique : d'azur une épée d'argent à la garde d'or et une couronne d'or avec l’inscription : OFFICIALIS DE POHER. RECTORE MESLE. Il a été pris pour un Goudelin official de Poher (Annuaire C.-d.-N., 1867). Gaultier du Mottay mentionne au-dessous de ce personnage : « M... Ferre, officialis de Poher rectore Mesle ». - Ne serait-ce pas plutôt un Ferrand, dont les armes étaient, comme l'on sait : D'azur à trois épées d'argent en pal, celle du milieu la pointe en haut, une fasce d'or brochante, fasce qui aura été prise sans doute pour une couronne ? .

PAULE. — Eglise reconstruite en 1897 et 1898 ; les débris de verrière ont disparu avec l'ancien édifice.

SAINT-SERVAIS. — Les portraits des donateurs, qui figuraient dans la maîtresse vitre de l'église ont disparu. Fort heureusement, ils ont été relevés par Chardin avant leur disparition et publiés par cet érudit (Recueil de Peintures et Scuptures héraldiques. Bulletin Monumental, 1891, p. 17).

CARNOET. — La chapelle Saint-Gildas de Carnot renfermait encore en 1867 des fragments d'une verrière représentant la légende de saint Gildas. Aujourd'hui tout a disparu et les meneaux de pierre ont fait place à des montants de bois. Les restes de vitraux de Saint-Cado et du Pénity ont également disparu.

TRÉBRIVAN. — Eglise moderne, dont la partie supérieure fut refaite en 1870-1872 et le bas en 1889 ; aucun reste de verrière.

SAINT-CLET. — N.-D. De Clérin. Plus traces de vitraux anciens.

TRÉGORNAN. — Les débris anciens ont disparu.

PEUMERIT-QUINTIN. — Les débris de la verrière datée de 1496 que l'on voyait jadis à Saint-Jean du Loeh ont disparu. Ceux découverts en 1874 dans l'ancienne église, lors de sa démolition, n'ont pas été conservés.

PLÉVIN. — La maîtresse vitre a été dotée d'une verrière moderne en 1922 et les débris anciens ont alors disparu.

SAINT-NICOLAS-DU-PÉLEM. — Les chapelles Saint-Eloi et du Riolou ne renferment plus traces de vitraux anciens.

 

Arrondissement de Saint-Brieuc.

SAINT-BRIEUC. — Cathédrale. Les débris de verrière du XIVème siècle signalés par Gaultier du Mottay dans la fenêtre de la chapelle des fonts n'existent plus.

PLÉRIN. Chapelle de Bon-Repos. Plus trace de vitraux anciens.

PORDIC. — Chapelle du Vaudy. Les fenêtres de cette intéressante chapelle viennent d'être pourvues de vitraux modernes en grisaille.

CHATELAUDREN. — Notre-Dame du Tertre. Le petit panneau représentant la visite des anges à Loth avant la destruction de Sodome a été donné en 1882 par la fabrique au Musée de Cluny. (Mémoires de la Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord, 2e série, T. I, p. XI.).

QUINTIN. — Lors de la démolition de l'ancienne collégiale, en 1879, acte déplorable de vandalisme, les restes des vitraux anciens du XVème qui s'y trouvaient furent détruits avec l'édifice. (Mémoires de la Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord, T. VI. C. R. de la séance du 26 février 1879.).

GOMMENECH. — Chapelle N.-D. Du Douannec. Plus traces de vitraux anciens.

SAINT-GILDAS. — Débris de vitraux de 1563 représentant saint Gildas, la Crucifixion, une Vierge assise, détruits.

 

Arrondissement de Lannion.

PLESTIN. — Chapelle Saint Jacut. Cet édifice a été restauré il y a une trentaine d'années et les portraits des sires de Lezormel qui décoraient les verrières ont disparu.

PLOUGRESCANT. — Chapelle Saint-Gonéry. Les deux panneaux représentant l'un saint Yves, l'autre Notre-Dame, ont disparu.

CAVAN. — La chapelle Saint-Cado est aujourd'hui détruite.

PLOUARET. — Eglise paroissiale. Les vitraux ont été refaits en 1906 par la maison Ressac, de Grenoble, il ne reste plus traces de vitraux anciens.

TRÉGROM. — Les parcelles de vieux vitraux de la chapelle du Christ en Trégrom ont disparu et ont été remplacées par les vitraux en grisaille.

HENGOAT. — Le médaillon ancien placé au-dessus de la porte principale de la nouvelle église, lors de sa reconstruction, en 1846, a été détruit par la foudre tombée sur le clocher, le 9 décembre 1886.

PRAT. — Chapelle Saint-Jean de Trévouazan, actuellement en ruines.

MINIHY-TRÉGUIER. — Chapelle Saint Yves de Kermartin. Les vitraux qui représentaient la Vie de la Vierge et la Vie de saint Yves et qui étaient déjà en très mauvais état en 1849, ont disparu.

ROSPEZ. — Chapelle Saint-Dogmael. La verrière du XVIIème siècle représentant le Portement de Croix fut brisé vers 1885 à coups de pierres par les enfants du village.

 

Arrondissement de Dinan.

ROUILLAC. — L'église est moderne (consacrée le 16 mai 1881) et les fragments de vitraux anciens ont disparu avec le précédent édifice.

SAINT-JOUAN-DE L'ISLE. — Eglise également moderne (bénite le 17 janvier 1897). Idem.

SAINT-CARNE. — L'église, bien que portant la date de 1666, a été reconstruite presqu'entièrement vers 1845 et ne renferme plus de vitraux anciens.

 

Arrondissement de Loudéac.

LAURENAN. — Eglise moderne (consacrée le 29 mai 1881), plus traces de vitraux anciens.

SAINT GILLES-DU-MENÉ. — Eglise moderne, idem.

ILLIFAUT. — Eglise moderne (1885). Les vitraux datent tous de 1903.

SAINT-VRAN. — Eglise moderne (bénédiction de la première pierre le 29 mai 1876), plus traces de vitraux anciens.

CAUREL. — Les restes de verrières du XVème siècle ont disparu.

GOMMENÉ. — Les chapelles Saint-Guenael et Sainte-Anne ont été reconstruites vers 1880.

GOUAREC. — Chapelle Saint-Gilles. En très mauvais état (on la restaure vers 1935), plus traces de vitraux anciens.

 © Copyright - Tous droits réservés.