Retour page d'accueil       Retour Ville de La Vicomté-sur-Rance   

Cette commune fut créée par décret du 7 avril 1877, son territoire étant détaché de celui de Pleudihen. C'est la première commune des Côtes-du-Nord qui ait été appelée sur-Rance. Elle tira son nom de la vicomté de Dinan, mais il faut préciser, pour éviter une confusion, que cette vicomté ne comprenait pas la ville de Dinan. Elle était tout à fait distincte de la châtellenie de Dinan, englobant la ville et qui appartenait à la branche aînée des Dinan, avant d'être définitivement cédée au duc de Bretagne en 1283, comme on l'a dit dans la notice de la ville.

C'est une branche cadette de la maison de Dinan qui devint propriétaire de la vicomté de Poudouvre au XIIIème siècle et lui donna son nom. Ainsi la terre de Poudouvre devint-elle la "terre et vicomté de Dinan, vulgairement dite la vicomté de la Bellière", comme elle est appelée dans un acte de 1461.

Le château de la Bellière était le chef-lieu de cette vicomté qui a donné son nom à la commune en 1877. Il date des XIIIème et XVème siècles. Il appartient toujours au vicomte de la Bellière, dont un aïeul en a fait l'acquisition le 15 septembre 1674. Il a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 9 mars 1927. La chapelle de la Bellière est, en partie, du XIVème siècle.

Il y a aussi à la Vicomté un site inscrit le 5 novembre 1945 : les rochers de Foumoy.

On y signale également le séquoia géant de la Ville-Brossard, qui a sept mètres de circonférence.

La commune a été durement éprouvée à la fin de la dernière guerre :

1) Du 10 au 13 juin 1944, les bombardements de l'aviation alliée y ont fait onze victimes ;

2) Le 18 juin 1944, le pont de Lessart, oeuvre de l'ingénieur Eiffel, sur la voie ferrée de Dinan à Dol, fut bombardé et rendu inutilisable, ainsi que la passerelle et le pont tournant de Lyvet.

Comme personnage connu, c'est une femme que retient l'histoire de cette commune : Tiphaine Raguenel, dame de la Bellière, première femme de Bertrand du Guesclin. Elle s'adonnait à l'astrologie et passe pour avoir prédit la victoire de son futur mari lors du combat singulier de la place du Champ (vers 1358) et l'échec de Charles de Blois peu avant la bataille d'Auray (29 septembre 1364). Il y a au château de la Bellière une "chambre de Tiphaine Raguenel".

(Bulletin d'informations des maires).

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