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VIGNEUX-DE-BRETAGNE |
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La commune de Vigneux-de-Bretagne ( Gwinieg-Breizh) fait partie du canton de Saint-Etienne-de-Montluc. Vigneux-de-Bretagne dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique. |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de VIGNEUX-DE-BRETAGNE
Vigneux-de-Bretagne vient du latin "Vinea" (vigne).
La paroisse existait déjà au XIIIème siècle. Deux fiefs se partagent le territoire de Vigneux-de-Bretagne : la seigneurie de Rohan (installée dans le château du Buron dont la partie la plus ancienne semble datée de 1355) et la seigneurie des Charettes (installée dans le château de la Bretonnière).
En 1489, la Duchesse Anne de Bretagne s'arrête quelques jours à la Pâquelais, succursale de Vigneux-de-Bretagne, car son tuteur le maréchal de Rieux s'oppose à son entrée à Nantes. Il y avait déjà à cette époque une chapelle à la Pâquelais.
La paroisse de Vigneux était divisée en six frairies. La Cure était délabrée dès la fin du XVIIème siècle. Les recteurs habitèrent la maison du Brossay, puis celle de la Pinelière (ou Pinellière) et enfin la cure actuelle appartenant à Charles Ollivier et qui fut achetée par la Fabrique.
Note 1 : A la fin de la Seconde Guerre mondiale, 4 000 américains s'installent à Vigneux-de-Bretagne afin de constituer la base arrière de la poche de Saint-Nazaire.
Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de Vigneux-de-Bretagne : les recteurs après la Révolution sont : Jean Louis Berrouette, Guiard (de 1807 à 1827), Morel (de 1828 à 1835), Jean Geffroy (de 1835 à 1862), Jude Pabou (de 1862 à 1885), ....
Note 3 : liste non exhaustive des maires de Vigneux-de-Bretagne : René Châtelier, Sotin de la Géraudière (de 1804 à 1811), Hersart de Lanuguy (de 1812 à 1820), Ménager (de 1821 à 1826), Espivent de Perran (de 1827 à 1830), Ceineray (de 1830 à 1835), René Chatellier fils (de 1835 à 1840), Edward Moncourt (en 1844), Eugène Sotin-Géraudière (jusqu'en 1858), Théophile Ceineray (durant 10 ans), Jean Deniaud, ......
Note 4 : Instruction publique à Vigneux. — Pierre de Launay, sieur de la Mostière, fils de Pierre de Launay, sieur de Vallay, est le premier bienfaiteur connu des écoles de Vigneux. Par son testament du 1er septembre 1604, il légua à la paroisse de Vigneux, son pays natal, une rente de 100 livres, à la condition que la moitié de cette somme servirait aux frais de célébration d'une messe par semaine, et l'autre moitié à l'entretien d'un régent. Pour se conformer à ses intentions, les écoliers devaient chaque soir, à la sortie de la classe, réciter la Salutation angélique devant l'autel de Notre-Dame. Une assemblée composée du recteur, des prêtres de choeur et des principaux paroissiens, se réunit pour prendre connaissance de cette fondation. Tous les assistants déclarèrent que la famille de Launay était honorablement connue depuis plusieurs siècles à Vigneux, qu'elle avait répandu ses bienfaits sur la paroisse en plusieurs occasions, qu'elle avait obtenu la réduction d'un feu de fouage sous le règne du duc François II, et qu'en raison de ces motifs ils acceptaient volontiers les conditions du testament du sieur de la Mostière. Le 14 novembre 1604, les héritiers de Pierre de Launay conclurent par devant notaire, un accord dans lequel ils s'engageaient à servir régulièrement la rente de 100 livres, et en retour, les prêtres de choeur et le recteur promirent de célébrer à perpétuité la messe demandée par le sieur de la Mostière. De son côté, le prêtre régent de la paroisse, Dom Pierre Bizier, comparaît dans l'acte, puisqu'il est intéressé dans le contrat pour la rente de 50 livres : « Comme aussi promet ledit Dom Pierre Bizier, tenir l'escolle au bourg de ladite paroisse, instruire à son pouvoir les enfants d'icelle et autres qui y voudront aller, ès-bonnes lettres, moeurs et doctrine, et en la religion catholique, apostolique et romaine, comme il est porté par ledit testament » (Collationné du titre de 1604 - Archives de la fabrique de Vigneux). Le don de P. de Launay n'est donc pas une fondation d'école, c'est un encouragement donné à celui qui remplissait ce ministère de dévouement. Le Registre des visites de 1669 rappelle cette dotation, d'où il faut conclure que la paroisse n'en avait pas détourné la destination (L. Maître).
PATRIMOINE de VIGNEUX-DE-BRETAGNE
l'église de la Pâquelais (1850), ancienne succursale de Vigneux-de-Bretagne ;
l'église Saint-Martin (1860-1876), œuvre de l'architecte Henri Faucheur. L'ancienne église de Vigneux-de-Bretagne, qui a été agrandie en 1565, est remplacée par l'édifice actuel dont la construction débute en 1860. Le 2 octobre 1778, a été inhumée dans l'église Louise du Breil du Buron (32 ans), épouse de Charles Brillet de Candé ;
les chapelles de Vigneux-de-Bretagne sont : la chapelle de Saint-Michel de la Mettrais, la chapelle de Saint-Hubert de la Boissière, la chapelle de la Magdeleine, la chapelle du Buron, la chapelle de la Bretonnière ;
le calvaire (1872-1877-1898), situé rue du Grand-Calvaire ;
les croix de la Biliais (située route de Vannes), de la Biliais-Deniaud, du chêne (à la Grolle), de l'Aurévière, de Bel-Air, de la Roubretière, de la Coulée, de la Rimbertière, de la Gaudinière, de la Fremière, du château, de la Haymionière, de l'Allée du chien fou, de la Choutière, de la Babinière, de Saint-Yves, de la Barre, de la cure de Vigneux, Gérard, de la Roche, de Rohanne, de la Jametrie, des Bauchets, du Bois-Blanc, Orieux, du puits Choiseau, de la Forge (Saint-Joseph), de la Boistière, du moulin neuf, de Gesvres, des Mottes, du château de la Bretonnière, du cimetière, du Buron, de la croix de Pierre, de la Petite Bretonnière, de la Basse Aillée, de la Boucarderie, du Bois des Fraiches, du Champ du Four, de la Haie, de la Métrais, du chemin Jugé, de Malescot, de la Thébaudière, de la bosse Billy, du Bois Morin, de la Hunelière, de Valais, de mission de la Brillauderie, de la Primaudière, de la Géraudière, de la Gaudinière (route du bois Morin), de l'Isolette ou moulin de Rohanne, de Freuzière, de la Noé Verte, du Petit-Calvaire, de la Mancelière Richard, de la Mancelière Jourdan, de la Chouametrie. A signaler aussi les quelques croix disparues : la croix Planté, la croix de Beauregard et la croix de la Maladrerie ;
le château du Buron (1355, XVIIIème siècle). Propriété de la famille Rohan, puis de la famille Sévigné (vers 1500). La marquise de Sévigné y séjourne souvent entre 1646 et 1689. Le château devient ensuite la propriété des familles du Breil, Poullain, Brillet de Candé et Guibourg, puis de la famille Hersart de La Villemarqué (propriétaire en 1850) ;
le château de La Bretonnière (XV-XVI-XIXème siècle). Propriété de la famille Charette de Tiersant en 1567. Il possédait à cette époque une chapelle privée. Il passe ensuite entre les mains des familles Monti de Rezé (propriétaire en 1850), Izarn et La Grandière (depuis 1932);
le château du Bois-Rignoux (1870), situé en la Pâquelais et édifié pour M. Cossé-Duval de Nantes. Le domaine est la propriété de Théophile Ceineray en 1850 ;
la maison (XVIIIème siècle), située à La Clavelière. La date de 1776 se trouve gravée sur un linteau ;
le village de la Frénelière (XVIII-XIXème siècle) ;
le logis de la Freuzière était la propriété de la famille Sotin de la Géraudière en 1850 ;
le logis de Rouyer. Il s'agit d'une ancienne terre noble ;
le logis de la Pinelière ou Pinellière. Propriété de la famille Delaunay, puis de la famille Lemerle (propriétaire en 1850). Il s'agit d'une ancienne terre noble ;
la fontaine Saint-Martin (XVIIème siècle) ;
le puits (XVIIIème siècle), situé à La Barbière ;
8 moulins dont celui de la Nation (1791), de Rouane, de la Rivière, de Malescot, Neuf, de la Joue, de Beauséjour,... ;
A signaler aussi :
le pont au duc (1330) situé au lieu-dit La Paquelais ;
le pont de Gesvres (XIXème siècle) ;
le pont de la Contrie (XIXème siècle) ;
le lavoir Saint-Martin (XIV-XVème siècle) ;
le four (XVIIIème siècle) ;
l'ancien couvent de la maison Saint-Michel, situé au bourg de Vigneux-de-Bretagne ;
ANCIENNE NOBLESSE de VIGNEUX-DE-BRETAGNE
(à compléter)
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