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LA PAROISSE D'AMBON

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Cette paroisse d'Ambon, du doyenné de Péaule, avait pour patrons la mère et son fils, saint Cyr et sainte Julitte, martyrisés à Tarse, en Cilicie, le 15 juillet 304, et dont la fête, dans l'Église romaine, se célèbre le 16 juin. Ces deux saints étaient en même temps titulaires de l'église paroissiale. En tout ou en partie, le territoire de cette paroisse, qui n'existait peut-être pas encore, se trouve mentionné sous le nom d'insula Ambon par le cartulaire de Redon à la date du 27 juillet 861. Il s'y fit, ce jour, une transaction à laquelle assista saint Convoïon. La présence en ces lieux du célèbre abbé s'explique naturellement. Erispoé, roi de Bretagne de 851 à 857, venait de donner au monastère de Redon insulam Ambon totum atque integrum (sic). Les moines ne furent pas longtemps paisibles possesseurs de cette royale largesse. Un certain Prigent s'en empara de vive force, et trouvait bon de garder ce qu'il avait jugé à propos de prendre. Ritcand, nouvel abbé et successeur de saint Convoïon, lui expédia des députés pour lui porter ses réclamations et, au besoin, le menacer de recourir au roi Salomon, dont les sympathies pour Redon devaient lui donner à réfléchir. L'usurpateur revint à résipiscence, avoua ses regrets de s'être pendant si longtemps aliéné l'affection des religieux, consentit à restituer sa proie, et demanda, comme une grande grâce, une part aux prières des moines. De leur côté, pour lui être agréables, peut-être aussi pour cimenter sa conversion, l'abbé et ses religieux lui accordèrent, non-seulement l'objet de sa supplique, mais encore, durant sa vie, la jouissance de l'immeuble restitué. Cette transaction se fit le 24 mai 869. Prigent fut-il fidèle à ses promesses ; à sa mort, ce territoire d'Ambon rentra-t-il sous le domaine de l'abbaye, et, dans ce cas, à quelle époque et comment en sortit-il ? Je l'ignore ; mais je ne serais pas éloigné de soupçonner un accord qui aurait fait passer Ambon de l'abbaye de Redon à celle de Saint-Gildas de Rhuys. Toujours est-il que cette dernière y eut de bonne heure un prieuré et même les dîmes et le patronage de la paroisse. Je n'ai point à revenir ici sur ce prieuré [Note : Dans ces notices, je ne fais qne signaler les bénéfices réguliers qui se trouvaient sur certaines paroisses. Ce qui concerne ces sortes de bénéfices appartient à l'histoire monastique de ce diocèse]. Quant à la paroisse, il est incontestable qu'elle relevait anciennement de la susdite abbaye qui, pendant longtemps, la desservit par ses religieux et y jouit, plus tard, du droit d'en présenter le vicaire perpétuel, comme le montrera le catalogue de ses titulaires. Grâce à la négligence des abbés commandataires, les Évêques commencèrent, vers le milieu du XVIème siècle, à battre en brèche ce patronage et réussirent enfin, malgré de nombreux et trop tardifs procès, à replacer cette paroisse sous le droit commun et à y faire prévaloir l'alternative. Le dernier de ces procès, gagné par l'abbé au présidial de Vannes, le 26 juin 1703, s'éleva jusqu'à la cour du Parlement, et donna définitivement gain de cause à l'Ordinaire. Le prieur, gros décimateur à la 33ème gerbe, en laissait un tiers au vicaire perpétuel pour sa portion congrue. Mais, ni le prieur, ni le vicaire n'avaient rien à prendre sur la frairie du Moustéro, où l'abbé de Saint-Gildas dîmait seul à la 11ème gerbe. Cette double condition ne fut en rien modifiée par l'union, en 1691, du prieuré au collège de Vannes. Les premières dîmes passèrent seules à cet établissement, avec la charge de faire dire, chaque dimanche, pour la commodité des paroissiens, une messe basse au maître-autel de l'église paroissiale, entre la messe dite matutinale et la grand'-messe.

Sur l'étendue assez considérable de cette paroisse s'élevait un grand nombre de chapelles, dont plusieurs étaient régulièrement desservies, bien qu'aucune d'elles ne fût érigée en trève. J'ai pu relever les suivantes qui existaient à la fin du XVIème siècle : de Saint-Pierre, à Pénerff ; de Notre-Dame, à Damgan ; de Saint-Guérin, entre Damgan et Pénerff ; de Saint-Mamert, au village de ce nom ; de Saint-Antoine, à Pénesclus, passé d'Ambon à Muzillac en 1840 ; de Saint-Gildas de Moustéro, qui a suivi le sort de Pénesclus ; de Sainte-Julitte, sur le chemin de Nantes ; de Cromenach, au hameau de ce nom ; enfin de Saint-Tugdual que je ne sais où placer, et de Notre-Dame de Bon-Secours, au village de Brouel. Cette dernière et celle de Saint-Antoine de Pénesclus passaient déjà pour avoir été bâties par les Templiers.

Toutes ces chapelles, une population d'environ 3.000 âmes dispersées sur un territoire d'une grande étendue, de nombreuses chapellenies à desservir exigeaient un clergé nombreux lui-même. Aussi, dès le commencement du XVIIème siècle, trouve-t-on sur cette paroisse une communauté de prêtres. Le vicaire perpétuel, quoique portionnaire ou décimateur seulement par concordat, comme on l'a vu plus haut, retirait néanmoins de son bénéfice d'assez bon revenus, grâce surtout aux oblations qui tombaient dans ses chapelles. Il avait la jouissance du presbytere et de son jardin, d'une pièce de terre sous labeur sise plus bas que ce presbytère, et enfin de deux petites prairies. Le presbytère, situé hors du bourg et tombé de vieillesse en 1594, n'avait point encore été relevé en 1702. Les susdites prairies, près du bourg, furent vendues le 7 janvier 1792 pour la somme de 880 livres. — En 1610, le titulaire, qui habitait le village de Sélauff, en la paroisse et aujourd'hui inconnu, affermait son tiers des dîmes pour 420 livres par an, et chargeait son fermier de donner à dîner aux prêtres 4 fois l'an, à savoir : à la Toussaint, à Noël, à Pâques et à la fête patronale le 16 juin. Par son testament, le prêtre Jean Coudrec, mort au bourg le 13 juillet 1645, fonda une rente de 21 livres à perpétuité, afin de faire sonner à midi la grande cloche pour l'Ave Maria.

Outre le prieuré, la paroisse renfermait les chapellenies suivantes :

Celle des Cinq Plaies de Notre Seigneur, fondée le 1er mai 1530 par Pierre Le Pelletier, recteur de Croixanvec et originaire d'Ambon, chargée d'une messe basse, chaque vendredi, au maître-autel de l'église paroissiale, et dotée d'une maison avec un grand jardin derrière, au bourg et près de l'église. La présentation en était réservée à l'aîné de la famille du fondateur et la collation laissée à l'Évêque. Ce bénéfice avait encore un titulaire et se desservait en 1790.

La chapellenie de Renoyal, fondée le 24 décembre 1560 par François Savary, seigneur de Renoyal, en la paroisse, se desservait aussi d'une messe, chaque vendredi, en l'église paroissiale. Sa dotation de 12 sols et demie monnaie de rente annuelle sur une maison du bourg et convertie en 10 livres de revenu devint insuffisante. Aussi, sur la demande du titulaire, Mgr d'Argouges, évêque nommé et vicaire capitulaire de Vannes, en réduisit-il le service à 20 messes par an, le 13 août 1689. Les seigneurs de Renoyal cessèrent alors de la présenter, et elle cessa elle-même d'être conférée. Si, après le susdit chapelain, elle continua à être desservie, ce dût être par la communauté des prêtres.

Yvonne de Poulbignon, veuve de Pierre de Lentivy et dame de Poulbignon, sur la paroisse, y fonda, le 7 septembre 1598, une nouvelle chapellenie des Cinq-Plaies, aussi d'une messe basse, chaque vendredi, à l'autel de Notre-Dame dans l'église paroissiale. Elle en réserva la présentation aux seigneurs de Poulbignon, et en attribua la collation à l'Évêque. Ce bénéfice, encore desservie en 1790, avait également une maison avec un jardin au bourg.

Guillaume Le Blevenec, recteur de la paroisse, avait une maison meublée, un jardin et des terres assez considérables au village de Brouel. Le 1er octobre 1630, il les consacra à fonder la chapellenie de Notre-Dame de Brouel qu'il chargea d'une messe de Beata chaque samedi et à chaque fête de la sainte Vierge, dans la chapelle de ce lieu. La maison était contiguë au pignon est de la chapelle. Présenté par la famille du fondateur et conféré par l'Évêque, ce bénéfice se desservait encore en 1790. Son temporel fut vendu, le 30 juillet 1794, pour la somme de 3.150 livres, au fermier qui le faisait valoir.

La chapellenie de Saint-Mamert, desservie d'une messe matutinale, chaque dimanche et fête, dans la chapelle frairienne de ce nom et pour la commodité des frairiens, fut fondée, le 4 janvier 1689, par Yves Béré, cultivateur du village de Pradioff, sur la paroisse. Il la dota des rentes de deux constituts formant ensemble un capital de 480 livres, en réserva la présentation à l'aîné de sa famille et donna la collation à l'Évêque. Le titulaire devait la desservir lui-même et résider sur la paroisse.

Le 17 juin 1689, c'est un Jean Morin, maréchal-ferrant à Ambon, qui fonde un pareil bénéfice de 24 messes par an, le 1er et le dernier jeudi de chaque mois, à l'autel et à la chapelle de Notre-Dame du Rosaire, en l'église paroissiale, et la dote de 12 livres de rente sur le clos du Torizec, près du bourg.

Le 14 novembre 1691, c'est un François Varhin, cordier du village de la Madgdelaine, qui en fonde un autre de deux messes aux deux autres jeudis de chaque mois et au même autel, et le dote de 24 livres de rente sur le tiers de ses maisons et de ses terres au susdit village et aux environs. Comme on le voit, ce cacou est plus généreux que le maréchal.

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Recteurs d'Ambon.

1474. Henri Borbihan, chanoine de Vannes et de Quimper, recteur simultanément de Saint-Vincent-sur-Oust et de Caudan, mort en 1474.
1498. Romain Forguan, religieux de l'abbaye de Rhuys, mort en 1498.
1498……… Jean Ordiello, religieux du même monastère, présenté par l'abbé et pourvu en 1498 par le vicaire général de l'Évêque.
1501. R. Yves du Botdéru résigne en 1501 entre les mains de l'Évêque.
1501…… Jean de Kerpuncze, pourvu par l'Ordinaire.
1502…… Pierre de Loyon, pourvu le 2 décembre 1502.
1525…… Julien Forêt, religieux de Saint-Gildas, présenté tout à la fois et pourvu par André Hamon, évêque de Vannes et abbé du monastère de Rhuys. Dans les provisions qu'il délivre, ce prélat déclare user de son double titre et consacre ainsi le droit de présentation de l'abbé.
1551. Jean de la Motte, mort en 1551.
1567-1579. R. Guillaume Le Mythouart, originaire de la paroisse, titulaire aussi du prieuré d'Ambon et chanoine de Vannes, donne, le 6 mars 1579, procuration pour résigner son canonicat et le prieuré entre les mains du Pape ou entre celles de l'abbé de Saint-Gildas, et mourut avant la fin de ce mois.
1579. R. Thomas Jouannic, prêtre, présenté par l'abbé et pourvu par l'Évêque en mars 1579, donna, le 4 avril suivant, procuration pour résigner entre les mains du Souverain Pontife ou de l'Évêque.
1579-1583. R. Jean Collenno, déjà vieux et né sur la paroisse, pourvu par l'Évêque, le 30 octobre 1579, prit possession le 11 novembre, résigna, en 1583, entre les mains de l'Évêque, en faveur du suivant, et resta, jusqu'à sa mort, simple prêtre d'Ambon. .
1583-1587. R. Guillaume Le Bouhellec, prêtre ici depuis longtemps, pourvu par l'Évêque le 13 avril 1583, résigna, en 1587, en faveur du suivant.
1587. François le Sando, pourvu en 1587, mourut dans les premiers jours d'octobre de cette même année.
1587…. Guillaume Le Scouarnec, fut pourvu par l'Évêque, le 5 octobre 1587, en vertu de l'alternative. C'est ici la première brèche, bien constatée, faite au juspatronat de l'abbaye. Cette usurpation fut d'autant plus heureuse et put d'autant plus facilement ouvrir une voie nouvelle, que l'abbé commendataire, Jean-Baptiste de Gadagne, vivait bien éloigné de la Bretagne, et que son vicaire général demeurait à Nantes.
1593. Christophe Aberzen, prêtre du diocèse de Léon et prieur de Locmariaker, succéda immédiatement à Guillaume Le Scouarnec, mais à une date inconnue et mourut en octobre 1593.
1593-1637. R. Guillaume Le Blevenec, originaire d'Ambon, pourvu par l'Évêque le 23 octobre 1593, prit possession le même jour. Ce bénéfice lui fut contesté par Guillaume Le Bahellec et Olivier Le Cadre, auxquels l'Évêque de Vannes refusa son visa. Devenu vieux et après 42 ans de rectorat, il résigna entre les mains de l'Ordinaire, en 1637, et se retira en sa maison de Broüel, dont il dota la chapellenie fondée par lui, et où il mourut le 15 mai de cette même année. Le 16, il fut enterré dans son ancienne église paroissiale.
1637-1655. Jean Le Pocreau, prêtre à Ambon au moins depuis 1610, pourvu par l'Évêque le 12 mai 1637, prit possession le 13, mourut, en 1655, en un des mois réservés au Pape.
1655-1658. R. René Noüel, prêtre du diocèse, pourvu par le Souverain Pontife en 1655, résigna entre tes mains de l'Évêque en 1658.
1658-1660. R. Pierre Le Chapt, pourvu par l'Évêque le 21 septembre 1658, résigna entre les mains du Pape en 1660, pour permuter avec Pierre Evenard, recteur de Limerzel.
1660. R. Pierre Evenard, dit Carat, pourvu par le Pape, reçut le visa de l'Évêque le 20 février 1660, et résigna aussi entre les mains du Souverain Pontife, cette même année.
1660. R. Michel Guého, pourvu aussi en cour de Rome, reçut le visa de l'Évêque et renonça pareillement à ce bénéfice avant la fin de l'année.
1661-1674. François Lambart, sieur de Commenan, obtint de l'Évêque, le 20 juillet 1661, le visa de ses provisions de Rome. Il fit d'inutiles efforts pour déterminer le Général de la paroisse à lui rebâtir le presbytère, et mourut, en 1674, en un mois du Pape, mais non à Ambon.
1674-1702. Olivier Colin, pourvu en cour de Rome en 1674, mourut le 14 mai 1702. Le bénéfice lui fut disputé par Louis de Keralbault, pourvu par l'Archevêque de Tours comme métropolitain, sur le refus de l'évêque de Vannes et la présentation de l'abbé de Saint-Gildas. Entre les deux prétendants il y eut un procès. La revendication du droit de patronage se produisait tardivement. Aussi, Louis de Keralbault, qui sentait contre lui la valeur de la prescription, se hâta-t-il de faire, le 2 juillet 1675, une transaction avec son concurrent.
1702-1729. Pierre Le Clerc, prêtre du diocèse, subit à Rome, où il se trouvait, l'examen du concours, et y fut pourvu d'Ambon le 18 octobre 1702. Il fit viser ses provisions à Vannes, le 22 novembre, et prendre possession, par procureur, le 23. Les difficultés précédentes reparurent. L'abbé de Saint-Gildas avait, dès le 27 mai 1702, présenté cette paroisse à Charles Le Breton, prêtre du diocèse de Tréguier, et qui s'en fit également pourvoir par l'Archevêque de Tours, le 21 juillet. Un nouveau procès s'engagea. Les religieux de Saint-Gildas intervinrent dans les débats et gagnèrent leur cause au présidial de Vannes, le 26 juin 1703 ; mais ils succombèrent au Parlement, malgré les preuves fournies par leur procureur pour démontrer à la cour que cette paroisse et le droit de patronage avaient été régulièrement attribués à leur abbaye et que le tout fut consacré par un acte authentique de l'officialité de Vannes. Ils avaient contre eux une longue prescription et la question fut jugée, sans retour. Pour se mettre hors de cause, Charles Le Breton fit, le 26 janvier 1705, un accord avec son compétiteur et, en sa faveur, renonça à ses prétentions. Quant à Pierre Le Clerc, il demeura enfin paisible possesseur jusqu'à son décès arrivé le 24 avril 1729. Il fut enterré le 25, dans le cimetière.
1729-1746. Jean-Pierre Letenours de Kersimon, prêtre du diocèse, pourvu par l'Évêque le 25 avril 1729, prit possession le 28, mourut à l'âge de 46 ans, le 21 février 1746, et fut enterré le 22, au cimetière. Malgré les échecs précédents, l'abbé de Saint-Gildas profita encore de la mort de Pierre Le Clerc pour présenter cette paroisse, le 2 mai 1739, à Sébastien Toussaint Le Borgne de Kermorvan, prêtre, lui aussi, du diocèse de Léon. L'Évêque de Vannes refusa les provisions qui furent accordées par le métropolitain, le 10 juilllet, et sur lesquelles il y eut prise de possession le 26 octobre suivant. J'ignore s'il y eut un nouveau procès, mais il est certain que le candidat de l'abbé n'eut pas la paroisse.
1746. R. Augustin-Julien Guérin, doyen de Châteaubriant, au diocèse de Nantes, pourvu par un des vicaires généraux de Vannes, le 31 mars 1746, prit possession le 1er avril et résigna entre les mains de l'Ordinaire le 14 juin suivant.
1746-1752. R. Ambroise Le Guern, prêtre du diocèse et secrétaire de l'évêché, pourvu par l'Ordinaire le 14 juin 1746, prit possession le 19 et résigna entre les mains de l'Évêque en février 1752, pour devenir recteur de Lesbin-Pontscorff et Gestel.
1752-1754. R. Vincent Guilbéry, prêtre de Sarzeau, pourvu par l'Évêque le 6 février 1752, prit possession le 15 et résigna aussi entre les mains de l'Ordinaire, sur la fin de 1754, pour passer à Saint-Nolff.
1755-1763. R. Jean Le Goff, prêtre du diocèse et aumônier de l'hôpital du Port-Louis, pourvu par l'Évêque le 13 février 1755, prit possession le 19 et résigna, à son tour, en juin 1763, comme les précédents, pour devenir recteur de Baud.
1763-1764. Yves Montfort, vicaire perpétuel de l'Ile-d'Arz et recteur d'Ilur, pourvu de la paroisse d'Ambon par l'Évêque, le 4 juin 1763, en prit possession le 15, y mourut à l'âge de 54 ans, le 7 décembre 1764, et fut enterré le 9 au cimetière.
1765-1790. René Jégat, prêtre du diocèse et curé de Bery, pourvu par l'Ordinaire le 2 janvier 1765, prit possession le 23. J'ignore ce qu'il devint pendant la Révolution, mais je sais qu'il ne revint pas à la tête de cette paroisse après le concordat et le rétablissement du culte.

(Abbé Luco).

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