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LE CHATEAU DE LA MAGNANNE A ANDOUILLE

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Le château de la Magnanne (ou Magnane), reconstruit au XVIIème siècle, est accosté par deux pavillons saillants à toits aigus et à angles rentrants. Se déployant sur deux étages, il est flanqué d'un fort beau perron à double révolution et précédé d'une cour d'honneur et d'une avant-cour entre lesquelles se dresse le corps des communs. Le tout est entouré d'une douve à parapets de granit. Le port d'entrée remplace l'ancien pont-levis. A gauche de l'avant-cour se voyait une chapelle aujourd'hui disparue. Ce château entièrement détruit par un incendie en 1893 fut réédifié sur un plan analogue ce qui provoqua la réédification des gerbières dans le respect de l'ordonnancement primitif. Occupé et saccagé pendant la dernière guerre et laissé longtemps à l'abandon, il fut restauré et entièrement réaménagé à l'initiative de la Mise de Menou, ce qui lui permet désormais d'être ouvert à certaines réceptions.

Château de Mayanne ou Magnanne à Andouillé-Neuville (Bretagne).

Comme nous le verrons plus loin, ce n'est qu'au milieu du XVème siècle que les Montbourcher vinrent s'installer dans l'ancien manoir de la Magnane à la suite du mariage en 1555 de René de M., fils de Renaud seigneur du Bordage, avec Julienne de la Magnane, unique héritière de la seigneurie. Celle-ci passa entre les mains de son fils Jacob, époux d'Olive Ivette, dame du Boishamon en Domloup. Ces Montbourcher étaient protestants et la Cène fut célébrée plusieurs fois à la Magnane pendant les Guerres de Religion. Olivier de M., fils de Jacob, né le 20 août 1600 devint en 1635 conseiller au Parlement de Bretagne. Ce fut lui et son fils René, — lequel lui succéda à la Cour en 1669 — qui procédèrent à l'édification du château actuel. René de M. qui avait épousé Marie de Montalembert en eut plusieurs enfants tous baptisés à Rennes. Il décéda en 1707, son épouse qui lui survécut jusqu'en 1720 fut enterrée à Rennes dans l'église des Minimes. Leur fils Gabriel reçut la survivance de la charge paternelle en 1692 ; en 1707, il fut nommé Président aux Requêtes ; il avait épousé Marie-Thérèse Briant, fille d'un armateur malouin. Il habitait Rennes rue des Dames et ses enfants furent tous baptisés à St Etienne. Il fut enterré dans l'église d'Aubigné le 23 mai 1718. Son fils René, conseiller à la Cour en 1725 et Président à mortier en 1738 s'unit lui aussi à une riche famille bourgeoise : les Montaudouin, commerçants nantais. C'est lui qui de concert avec le Comte de Chateaubriand acquit pour 70 000 livres des Coëtquen-Durfort, avec Andouillé, les vestiges de l'antique seigneurie d'Aubigné, tombée entre les mains des descendants des Laval (1776). La seigneurie échut à son neveu René François, époux de Josèphe de Kersauz, qui racheta aux Coigny en 1788 l'important marquisat du Bordage, antique propriété de sa famille. Officier major d'infanterie en Bretagne, il émigra à la Révolution avec son fils René. Le domaine mis en vente après confiscation fut racheté par sa soeur Rosalie de Montbourcher, laquelle avait épousé Anne Jacques Caradeuc de la Chalotais. Rentré en France après la pacification l'ancien marquis put se retirer à la Magnane où il mourût en 1835. Son fils, époux de Sophie de Caradeuc lui survécut jusqu'en 1848. Sa veuve, décédée en 1869 avait une fille qui apporta la Magnane à Charles Hay des Nétumières, dans la famille duquel la propriété demeura jusqu'au début du XXème siècle, d'où elle passa par alliance dans la famille de Menou.

(Association Bretonne).

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