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ANDOUILLE-NEUVILLE

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La commune d'Andouillé-Neuville (pucenoire.gif (870 octets) Andolieg-Kernevez) fait partie du canton de Saint-Aubin-d'Aubigné. Andouillé-Neuville dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE d'ANDOUILLE-NEUVILLE

Andouillé-Neuville vient de "andouiller" (en référence à l'abondance du gibier) et de Neuville (ville nouvelle).

Andouillé-Neuville est né du regroupement de deux territoires : la paroisse d'Andouillé, mentionnée dès 1268, et le village de Neuville, certainement d'origine seigneuriale. Neuville possède jusqu'en 1824 une église construite au début du XVème siècle. En 1268, André, recteur d'Andouillé, fait un accord avec les religieuses de l'abbaye de Saint-Sulpice-des-Bois au sujet du trait de dîmes de Boon : il est alors convenu que ces dames jouiraient des deux tiers de cette dîme et que le recteur aurait l'autre tiers (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 27 H, 2).

Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne).

On y trouve deux terres nobles : celle d'Andouillé et de La Magnanne. La seigneurie d'Andouillé semble avoir été formée en 1454 et 4462 par les ducs de Bretagne Pierre II et François II en faveur de Raoul Bouquet, leur secrétaire. Ce dernier, mort en 1480 sans enfants, eut pour héritier Nicolas Perrault. La paroisse d'Andouillé-Neuville dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.

On rencontre l'appellation Andouelleyum en 1516.

Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse d'Andouillé-Neuville : André (en 1268), Jean de la Roche, François de Saint-Aubin (il rendit aveu au roi le 4 février 1502 en qualité de "recteur d'Andouillé et de Neufville"), Pierre du Moulin (fit son testament le 5 février 1625, choisit sa sépulture en l'église d'Andouillé, en laquelle il fonda quelques messes, et mourut le 22 du même mois au village de la Basse-Boulangerie), Gilles Lezot (décédé en 1659), François Bréhault (en 1665), Jean Rativel (décédé en 1673, inhumé dans l'église d'Andouillé, où l'on voit encore sa tombe portant ces mots : Cy gist le corps de Mre Jean Rativel, recteur de céans, âgé de 71 ans, décédé le ... 1673), Jacques de Grimouville (vers 1678 et en 1698), Michel Grimbot (décédé en 1719), Joseph Aubry (1720-1738), Jean Mazure (1738-1742), François Régnier (1743-1750), Grégoire Charpentier (1750-1754), Jean Duval (1754-1783), Charles-François Boulanger (1783-1789), François Artur (1803-1804), Pierre Gaultier (1804-1806), N... Guet (en 1806), François Simonneaux (1806-1814), Guillaume Joseph Gillouaye (1814-1832), Guillaume-François Gillouaye (1832-1875), Jean Castel (à partir de 1876), ....

Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne).

Voir   Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne) " Le cahier de doléances d'Andouillé en 1789 ".

Voir   Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne) " Le cahier de doléances de Neuville en 1789 ".

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PATRIMOINE d'ANDOUILLE-NEUVILLE

l'église Saint-Melaine ou Saint-Pierre (XVI-XIXème siècle), située à Andouillé. L'édifice se compose d'une simple nef de la fin du XVIème siècle, terminée par un chevet droit orné d'une fenêtre flamboyante présentement bouchée. La tour carrée date de 1821-1824 : elle renferme une porte et une inscription qui proviennent de l'église de Neuville. Deux chapelles ont été ajoutées au XVIIIème siècle : celle du Midi, dédiée à saint Lunaire date de 1744, et celle du Nord date du XVIIIème siècle. Le retable de la cène date du XVIII-XIXème siècle. Les vitres portaient autrefois les écussons des seigneurs d'Andouillé et de la Magnanne. Le 20 juin 1580, Noël du Fail, sieur de la Hérissaye, conseiller au Parlement de Bretagne, ayant épousé Jeanne Perrault, dame d'Andouillé, rendit aveu à Guy de Laval, baron d'Aubigné, pour son manoir et sa seigneurie d'Andouillé. Dans cet acte, il déclara qu'à raison de cette terre il était fondateur de l'église d'Andouillé, y ayant « ceinture et lizière en pierre et bosse aux noms de ses prédécesseurs, sieurs dudit lieu d'Andouillé, tant au circuit de ladite église que derrière, avec banc à accoudouer, enfeu et droit de sépulture au chanceau de ladite église, prohibitif à tous autres de ladite paroisse, et autre banc en la nef d'icelle, devant l'autel Saint-Gilles, à main senestre ; avec droit d'estalage et bouteillage sur les marchands vendant marchandises, distribuant vins, cildres et aultres breuvages aux environs de ladite église d'Andouillé lorsqu'il y a assemblée ». Mais la paroisse d'Andouillé renfermait un autre manoir devenu bien plus important que celui d'Andouillé lui-même : c'était la Magnanne, dont les seigneurs prétendaient aussi aux prééminences dans l'église. Le 16 avril 1622, 0llive Juette, veuve de Jacob de Montbourcher, seigneur de la Magnanne, demeurant au château de ce nom, fit la transaction suivante, relativement aux prééminences paroissiales, avec Christophe Perrault, seigneur d'Andouillé, demeurant lui-même au manoir d'Andouillé : « La dame de la Magnanne, — fut-il convenu, — apposera désormais ses armoiries à la principale vitre de l'église d'Andouillé, au haut d'icelle, du costé de l'évangile, et le seigneur d'Andouillé pourra mettre les siennes au-dessous ; ledit seigneur aura dans le choeur un banc prohibitif armorié de ses armes placé au costé de l'évangile, et ladite dame en aura un semblable au costé de l'épistre ; toutes les autres prééminences de l'église appartiendront au seul seigneur d'Andouillé » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 27 H, 2) ;

Eglise d'Andouillé-Neuville (Bretagne).

Voir   Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne) " L'église d'Andouillé-Neuville ".

l'ancienne église Saint-Martin (1407), située à Neuville et démolie en 1824. A l'époque de sa destruction, on transféra à Andouillé sa porte principale et une pierre de granit portant une inscription gothique commençant par ces mots : En lan mil CCCC VII, nous venons de dire que ces débris de l'église de Neuville occupent présentement la base de la tour de l'église d'Andouillé. D'après cela, l'église de Neuville était, en partie du moins, une construction du commencement du XVème siècle. En 1694, Henri Barrin, seigneur du Bois-Geffroy, déclara qu'à cause de sa seigneurie de Chambellé, en Feins, il avait tous les droits de supériorité, prééminence et fondation dans l'église de Neuville (Archives nationales, P. 1721) ;

l'ancien château d'Andouillé, aujourd'hui disparu. Il est donné en 1452 par la famille Drouyaux à la famille Bouquet pour laquelle il est anobli par le duc Pierre II en 1453. Puis il est successivement la propriété des familles Gué (en 1513), Perrault, seigneurs de la Morlaye, Noël du Fail, seigneur de la Hérissaye (en 1552), Perrault, la Haye (en 1650 et 1763), Montbourcher ;

le château de La Magnanne (XVIème siècle). Ce château, édifié vers 1585, est reconstruit au XVIIème siècle et restauré au XVIIIème siècle. Il possédait un colombier, des douves et une chapelle privative mentionnée en 1682 et fondée par les seigneurs de la Magnanne qui étaient Jean de la Magnanne en 1481, Arthur de la Magnanne en 1513 et Olivier de Montbourcher en 1636. Le château est détruit en 1893 par un incendie criminel, mais il a été réédifié sur un plan analogue. Il possédait un droit de haute justice. Propriété de la famille La Magnanne en 1379, puis de la famille Montbourcher, seigneurs de Chasné en 1555. Il relevait de la seigneurie d'Andouillé. Suite à un incendie en 1893, l'édifice est à nouveau reconstruit sur les plans de l'architecte Henri Mellet et date de 1904. " Le château de la Magnanne, situé en la paroisse d'Andouillé (Ille-et-Vilaine), fut reconstruit, en tout ou en partie, par René-François de Montbourcher, en 1784. Incendié au début du XXème siècle, cet édifice a été complètement rebâti de nos jours. Il ne reste donc plus rien de l'« hermitage » dont parle l'aimable marquise qui y termina ses jours en 1822. L'aîné des enfants du marquis et de la marquise de Montbourcher, René-Marie, fut le dernier survivant mâle de son nom. Il avait eu la douleur de voir son fils unique le précéder dans la mort, ainsi que son frère, tué à la bataille de Leipzig, en 1813. René-Marie mourut à la Magnanne, le 26 décembre 1848, digne, jusqu'à la fin, d'un nom illustre et honorable que l’on voit, à regret, disparu désormais de nos annales bretonnes où il tint une si noble place durant huit siècles " (J. Baudry) ;

Château de Mayanne ou Magnanne à Andouillé-Neuville (Bretagne).

Voir   Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne) " Le château de la Magnanne à Andouillé ".

la maison (XVI-XXème siècle), située 3, rue de Princé ;

la longère (XVIème siècle), située à La Métairie ;

4 moulins dont un à tan ;

Moulin d'Andouillé-Neuville (Bretagne).

A signaler aussi :

la tombe de Saint-Lénard (1867) ;

l'ancien presbytère était dès le XVIème siècle, situé près du village de Princé ;

Presbytère d'Andouillé-Neuville (Brestagne).

l'ancien manoir du Perré ;

l'ancien manoir de la Haie-Drouet ;

l'ancien manoir de Surgon. Propriété successive des familles Pocé (en 1540), Auvergne (fin XVIème siècle), Beaucé (en 1675), Barrin, seigneurs du Bois-Geffroy (en 1680 et 1789) ;

l'ancien manoir des Louvières. Il possédait autrefois une chapelle privative. Propriété successive des familles Bouestel (en 1397), Vaulx, Chevaigné (en 1415 et 1440), Champagné (en 1489 et 1540), Charonnière (en 1556), Bégassoux (en 1680), Boisyvon (en 1697), Rosnyvinen (en 1711), Montbourcher (en 1789). Propriété de Guillaume de Champagné en 1513 et Jacquemine Le Begassoux, veuve de François Le Feuvre, seigneur de Laubrière, en 1678 ;

l'ancienne chapelle Saint-Lénard ou Saint-Léonard, actuellement détruite et qui existait dès 1580 dans le bois de Borne en Gahard ;

Ville d'Andouillé-Neuville (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE d'ANDOUILLE-NEUVILLE

La seigneurie de La Magnane : La terre seigneuriale de la Magnane ou Maignane, en la paroisse d'Andouillé (Andouillé-Neuville), était un démembrement de l'antique et importante baronnie d'Aubigné. L'opinion d'Ogée attribuant l'origine de la Magnane à une donation faite au XIIème siècle par un certain baron le Vitré à « René de Montbourcher, sieur de Vitré », son petit-fils (Dictionnaire historique et géographique de Bretagne, nouvelle édition I, 43), n'a aucune valeur, car les sires de Montbourcher ne vinrent qu'au XVIème siècle à la Magnane. En réalité cette terre donna son nom à un juveigneur qui fit souche de gentilshommes et prit des armoiries semblables, quant aux pièces, à celles de la maison de Montsorel dont l'héritière Mahaut de Montsorel épousa, vers l'an 1200, Raoul d'Aubigné. La famille de la Magnane portait, en effet : d'argent à quatre fusées de sable accolées en fasce, tandis que celle de Montsorel avait : de gueules à quatre fusées d'argent accolées en fasce. (Potier de Courcy, Nobiliaire de Bretagne, II, 220 et 298). Le premier représentant connu de la noble maison de la Magnane fut Guillaume de la Magnane, l'un des vingt-deux gentilshommes qui, sous la conduite d'Amaury de Fontenay, jurèrent vaillamment en 1379 de défendre la ville de Rennes jusqu'à la mort contre l'armée française qui la menaçait (Dom Lobineau, Histoire de Bretagne, 421 – Preuves de l'Histoire de Bretagne, 594). Ruot ou Ruault de la Magnane, seigneur dudit lieu, vécut en 1416 et 1453. Avec ses voisins le sire de Betton, Pierre de Moaisé, Alain de la Piguelaye et Jean de Vaurozé, il accompagna en 1478 le duc de Bretagne Jean V à la cour du roi de France. L'année suivante, en qualité d'homme d'armes, il guerroyait en Normandie sous les ordres de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, II, 967 et 1103). En 1453, il reçut encore les aveux de ses vassaux de la Magnane et, le 30 décembre de cette même année, il confirma la donation du manoir du Perray en Andouillé, faite à Geffeline de la Magnane lorsqu'elle épousa Raoul Boucquet, secrétaire du duc et seigneur d'Andouillé (Archives du château de Magnane). Ruot de la Magnane épousa : - 1° vers 1416 Collette de Rimou, dame dudit lieu, fille de Guillaume de Rimou et petite-fille d'Olivier de Trémigon ; - 2° par contrat du 18 mars 1431, Marguerite de Champaigné. Du premier lit sortirent Ancel de la Magnane qui succéda à son père et Guillaume de la Magnane, seigneur de Panlivart en Rimou (Archives du château de la Magnane). Ancel de la Magnane, seigneur dudit lieu, épousa Jeanne Le Prestre, de la maison de la Grimaudaye en Melesse, qui se trouvait veuve de lui en 1467. Il en eut deux fils qui furent après lui successivement seigneurs de la Magnane, Jean et Péan. Ancel de la Magnane, fut inhumé, près de son père Ruot, dans leur enfeu au chanceau de l'église d'Aubigné. Jean de la Magnane, seigneur dudit lieu, parut en 1464 à la montre ou revue militaire faite à Fougères ; il y figura comme homme d'armes de la compagnie du sire de la Hunaudaye. Il est encore fait mention de lui en 1470, mais il était mort le 4 avril 1472, car à cette date son frère et successeur régla avec sa veuve Jeanne Torchart le douaire de cette dame fixé à cinquante livres de rente (Archives du château de la Magnane). Péan ou Payen de la Magnane, seigneur dudit lieu, succéda, en effet, à son frère Jean, décédé sans postérité. Il s'unit : - 1° à Jeanne de Champaigné, fille du seigneur de Bouessay en Sens ; - 2° à Hélène de Vendel qu'il laissa veuve ; il fut inhumé dans l'église d'Aubigné où reposait sa première femme. Le 4 août 1485 les plus proches parents du défunt Péan de la Magnane se réunirent pour donner une tutelle à ses enfants mineurs et pour déterminer le douaire de sa veuve Hélène de Vendel ; au nombre de ces parents figuraient : Gilles de la Magnane, seigneur du Boislebaud en Erbrée, qui fut nommé tuteur et que l'on retrouve la même année parmi les hommes d'armes chargés de la garde de Rennes — Bertrand de la Magnane, seigneur de Gyrouart ; il assista en 1466 aux obsèques de la comtesse d'Etampes, mère de François II, duc de Bretagne, et reçut à cette occasion un « béguin » ou vêtement de deuil ; en 1481 il se trouvait archer dans la compagnie du baron d'Avaugour, fils naturel de ce même duc — enfin Pierre de la Magnane, dont nous ne savons pas autre chose (D. Lobineau, Preuves de l'Histoire de Bretagne, 1373 et 1417. — Archives du château de la Magnane). Arthur de la Magnane, seigneur dudit lieu en 1485, était fils de Péan de la Magnane et de sa première femme Jeanne de Champaigné. Homme d'armes de la compagnie de Jacques Guibé au service du Roi en 1498, il prit part aux obsèques de Charles VIII et reçut alors par ordre de la reine Anne de Bretagne, « quatre aulnes trois quarts de drap noir à 5 livres 5 sols l'aulne » pour se confectionner une robe de « béguin » (Dom Lobineau, Preuves de l'Histoire de Bretagne, 1586 et 1593). L'année suivante, le 12 décembre 1499, le roi Louis XII accorda à Arthur de la Magnane une sauvegarde pour ses terres de la Magnane et de Rimou et cette faveur lui fut renouvelée par le même souverain le 10 janvier 1513 (Archives du château de la Magnane). Arthur de la Magnane épousa Catherine de Corcé, fille de Mathurin de Corcé, seigneur dudit lieu. Il en eut un fils, Julien, qui lui succéda et une fille Françoise, femme de Vincent du Boberil, seigneur dudit lieu. Arthur de la Magnane mourut vers 1519 et fut inhumé dans son enfeu au choeur de l'église d'Aubigné. Sa veuve Catherine de Corcé lui survécut longtemps ; elle se remaria avec Guillaume du Chastellier, seigneur du Plessix-Marcillé, et vivait encore en 1550 ; elle continuait d'habiter la Magnane dont elle avait la jouissance en douaire et qu'elle embellit considérablement. Julien de la Magnane, seigneur dudit lieu, fils des précédents, encore mineur à la mort de son père, fut élevé sous la tutelle de sa mère et de son beau-père Guillaume du Chastellier. Il épousa Jacquemine du Préauvé qui lui donna une fille appelée Julienne, mais il mourut encore jeune, vers 1540. L'année suivante les deux douairières de la Magnane, Catherine de Corcé et Jacquemine du Préauvé, se firent représenter à la montre des hommes d'armes du pays de Rennes, la première par le fils qu'elle avait eu de son second mariage, Guyon du Chastellier, et la deuxième par Pierre de la Vieuxville (Ms. De Missirien. Bibliothèque de Rennes – Archives du château de la Magnane). Julienne de la Magnane, fille unique et héritière de Julien de la Magnane, grandit sous la direction de sa mère Jacquemine du Préauvé et de son tuteur Briand de Champaigné, seigneur de Chambellé en Feins. Elle s'unit en 1555 à René de Montbourcher, seigneur de Chasné, et lui apporta les terre et seigneurie de la Magnane. Son mari était le cinquième fils de Renaud de Montbourcher et de Raoulette Thierry, seigneur et dame du Bordage en Ercé-près-Liffré. Jacob de Montbourcher, fils de René de Montbourcher et de Julienne de la Magnane, devint seigneur de la Magnane à la mort de ses père et mère décédés vers 1583. Il épousa Olive Ivette, fille du seigneur du Boishamon en Domloup, veuve de lui en 1609 et vivant encore en 1626. Olivier de Montbourcher, seigneur de la Magnane, fils de Jacob et d'Olive Ivette, fut baptisé à Aubigné le 20 août 1600. Il devint en 1635 conseiller au Parlement de Bretagne et s'unit à Gabrielle Girault qui lui donna plusieurs enfants baptisés les uns en l'église d'Aubigné, les autres à Saint-Sauveur de Rennes. Il décéda à Rennes le 16 juillet 1660 ; sa veuve Gabrielle Girault lui survécut longtemps et ne fut inhumée à Aubigné que le 5 juillet 1692. René de Montbourcher, qualifié parfois comte de la Magnane, y succéda à son père Olivier. Il fut en 1669 reçu conseiller au Parlement de Bretagne et épousa Marie-Geneviève de Montalembert, fille d'André de Montalembert et de Françoise Valain, seigneur et dame de la Ferté. De cette union naquirent plusieurs enfants baptisés la plupart à Rennes de 1672 à 1687. Ce seigneur de la Magnane mourut le 14 novembre 1707 ; Marie de Montalembert, sa veuve, ne décéda à son hôtel à Rennes que le 13 novembre 1720 ; âgée de soixante et quinze ans, elle fut inhumée le lendemain en l'église conventuelle des Minimes de Rennes (Anciens registres paroissiaux de Rennes). Gabriel-René de Montbourcher, seigneur de la Magnane, fils des précédents, naquit le 11 octobre 1669. Il devint conseiller au Parlement de Bretagne en 1692 et épousa la même année à Saint-Malo, Magdeleine-Thérèse Briand, fille de Claude Briand et de Perrine Neveu, sieur et dame des Vallées. Nommé en 1707 président aux requêtes du Parlement de Bretagne, il habitait à Rennes un hôtel dans la rue des Dames. Il y eut plusieurs enfants baptisés à Saint-Etienne de Rennes de 1695 à 1700, mais il mourut à la Magnane et fut inhumé, le 23 mai 1728, en l'église d'Aubigné, au tombeau de ses ancêtres. Sa veuve Magdeleine Briand lui survécut plusieurs années et mourut au mois de juin 1742 (Anciens registres paroissiaux de Rennes, Saint-Malo et Aubigné). René-Claude-Marie de Montbourcher, seigneur de la Magnane, qualifié comte de Betton et baron d'Aubigné, étant devenu possesseur de ces deux seigneuries, naquit et fut baptisé à Rennes le 12 mars 1695, ayant pour père et mère les seigneur et dame de la Magnane dont les noms précèdent. Il devint successivement au Parlement de Bretagne d'abord conseiller le 28 mai 1725, puis président aux enquêtes le 18 août 1728, enfin président à mortier le 14 août 1738 (Carré – La Chalotais, 190). Il s'unit à, Marie-Rosalie de Montaudouin, appartenant à une famille considérable du commerce nantais. Cette dame mourut à la Magnane le 11 novembre 1765 et fut inhumée le 13 dans l'église d'Aubigné. Le seigneur de la Magnane décéda lui-même le 20 juillet 1776, en son hôtel à Rennes ; son corps, présenté en l'église paroissiale Saint-Etienne de cette ville, fut le lendemain conduit à la Magnane et déposé le surlendemain dans son enfeu seigneurial de l'église d'Aubigné (Anciens registres paroissiaux de Rennes et d'Aubigné). René-Claude de Montbourcher ne laissait pas d'enfants et la seigneurie de la Magnane échut à son neveu René-François de Montbourcher. C'était un fils de son frère Guy-Amador de Montbourcher, chevalier de Saint-Louis, lieutenant-colonel de dragons, décédé à la Magnane, âgé de soixante et un ans, le 18 février 1761, époux de Jeanne-Céleste de Saint-Gilles qui ne mourut à Rennes que le 27 mai 1791. René-François de Montbourcher, marié en 1776 à Joséphine de Kersauson, acheta en 1788 l'important marquisat du Bordage, antique apanage de sa famille. Aussi prit-il les titres de marquis de Montbourcher, châtelain de Betton et de Princé, seigneur de la Magnane, conseiller du roi en ses conseils, lieutenant pour S. M. au gouvernement des quatre évêchés de la Haute-Bretagne, major au régiment de Limozin-infanterie, etc. Ce fut le dernier seigneur de la Magnane ; quand éclata la Révolution il émigra avec René son fils aîné. A la suite de ce départ la terre de la Magnane fut confisquée par l'Etat et mise nationalement en vente. Elle fut alors achetée par la soeur du seigneur de la Magnane, Rosalie de Montbourcher, femme d'Anne-Jacques de Caradeuc. A la pacification le marquis de Montbourcher put donc rentrer à la Magnane où il perdit sa femme en 1822 et mourut lui-même en 1835. Son fils aîné René marquis de Montbourcher, revenu lui aussi de l'émigration, fut le dernier de son nom. Il épousa Sophie de Caradeuc de la Chalotais qui mourut veuve de lui en 1869. Leur fille, Isidore-Marie de Montbourcher, apporta la Magnane à son mari Charles Hay, comte des Nétumières, et le fils de ces derniers M. René Hay, comte des Nétumières, posséda et habita encore le château de la Magnane à la fin du XIXèmme siècle (De Fourmont, L'Ouest aux Croisades, II, 42).

La seigneurie de la Magnane, avons-nous dit, était un démembrement d'Aubigné, aussi relevait-elle directement de cette baronnie et lui devait-elle une rente annuelle de 4 livres (Archives Nationales, P 1715). Elle se composait à l'origine de fiefs s'étendant surtout dans les paroisses d'Aubigné, Andouillé et Saint-Aubin-d'Aubigné. A ces bailliages vinrent s'ajouter au XVIème siècle celui de Princé en Andouillé et au XVIIIème siècle ceux du Fief-Morblé en Betton et de la seigneurie d'Andouillé. Le fief de Princé, assez considérable, s'étendait dans les trois paroisses d'Andouillé, Melesse et Neufville ; il jouissait d'une haute-justice exercée en auditoire particulier au bourg d'Andouillé (Andouillé-Neuville), où il avait une prison et des ceps et collier pour la punition des malfaiteurs ; ses fourches patibulaires consistaient en trois piliers élevés sur la lande de Princé ; en 1603 un criminel d'Andouillé fut encore condamné à mort par la Cour de Princé (Archives du château de la Magnane). Le Fief-Morblé avait des droits dans une demi-douzaine de paroisses : Betton, Melesse, Saint-Grégoire, Montreuil-le-Gast, La Mézière et Andouillé. Sa haute-justice s'exerçait aussi en ce dernier bourg où se trouvaient ses propres ceps et collier ; quant à son gibet à trois poteaux, il se dressait en Betton sur le placis des Chabots près de la Boulaye. Au seigneur du Fief-Morblé appartenait un droit féodal assez rare dans notre contrée : c'était le droit de « raffle, qui est de prendre en tel temps et saison qu'il plaist audit seigneur tout le bétail et avoir trouvé sur la lande du Val en Saint-Grégoire et Melesse, faute aux habitans de ladite lande de poyer à leur dit seigneur une rente de 18 deniers monnoie » (Archives du château de la Magnane). Ces deux bailliages de Princé et du Fief-Morblé relevaient directement du duc de Bretagne, puis du roi de France, en la Cour de Rennes. Quand à la seigneurie d'Andouillé ce n'était qu'une moyenne-justice relevant de celle de Princé et unie tardivement à la Magnane. Elle s'étendait en Andouillé, Saint-Aubin-d'Aubigné et Gahard. En cette dernière paroisse se trouvait la chapelle Saint-Léonard de Borne, à l'assemblée de laquelle le seigneur d'Andouillé avait droit de bouteillage et dont le chapelain lui devait chaque mardi de la Pentecôte « un mouton o sa laine et cinq sols monnoie » (Archives d'Ille-et-Vilaine).

Les prééminences d'églises suscitèrent bien des difficultés au seigneur de la Magnane. Le 12 août 1500, l'évêque de Rennes autorisa Arthur de la Magnane, seigneur dudit lieu, à faire restaurer, parce qu'elles tombaient de caducité, les représentations de ses ancêtres et leurs armoiries peintes dans la vitre au Sud du choeur ou sculptées sur les parois de la muraille septentrionale de l'église paroissiale d'Aubigné. Il lui permit aussi de faire rétablir sa litre ou lisière autour de l'édifice et de replacer dans le chanceau, du côté de l'évangile, un banc à queue qui en avait été enlevé (Archives du château de la Magnane). Il parait que cette autorisation de l'évêque de Rennes n'eut pas d'effet durable, les seigneurs d'Aubigné — qui étaient alors les puissants comtes de Laval, barons de Vitré — s'opposant aux prétentions honorifiques des seigneurs de la Magnane. Il en résulta en 1528 une enquête faite par la justice et un procès-verbal de l'état de l'église d'Aubigné à cette époque. A l'enquête comparurent plusieurs témoins déposant pour la plupart en faveur du seigneur de la Magnane : Jean de Montmoron, écuyer, affirma avoir vu en place d'honneur les écussons : mi-parti au 1er d'argent à quatre fusées de sable accolées en fasce, qui est de la Magnane, et au 2ème d'azur à un aigle d'or, qui est de Rimou ; armoiries de Ruot de la Magnane et de Colette de Rimou, sa femme, seigneur et dame de la Magnane en 1490. — Jean Roulleaux, prêtre d'Aubigné, âgé de quatre-vingt-deux ans, assura avoir connu Péan de la Magnane et Jeanne de Champaigné, sa femme, qui furent inhumés dans leur enfeu au chanceau de l'église, aussi bien que leur successeur Arthur de la Magnane décédé vers 1519. — Un autre prêtre, nommé Guillaume Herfroy, déposa avoir ouï dire que Ruot, Jean et Péan de la Magnane avaient reçu la sépulture dans cet enfeu réservé à leur famille. Il ajouta avoir vu le procureur d'Aubigné venir avec plusieurs ouvriers pour gratter et effacer les écussons du seigneur de la Magnane, puis enlever le banc et les deux pierres tombales placés dans le chanceau, agissant en tout cela par ordre du comte de Laval (Archives du château de la Magnane). Le procès-verbal de la visite de l'église d'Aubigné, faite concurremment à cette enquête, ne fut pas moins favorable au seigneur de la Magnane. On y constata : qu'au chevet du chanceau étaient peints quatre écussons : d'argent à quatre fusées-de sable accolées en fasce, qui est de la Magnane, et que les mêmes armoiries se retrouvaient sur la litre et au-dessus des portes ; audit chanceau, du côté de l'évangile et au-dessus de la litre était « la représentation de trois hommes d'armes et sur leurs cottes d'armes apparoissoit l'écu de la Magnane : d'argent à quatre fusées de sable ; après chacun homme d'armes estoit la représentation d'une femme en habit de damoiselle » ; enfin dans ledit chanceau se trouvaient deux tombes portant les mêmes armoiries de la Magnane et un banc « avec boucle de fer, à laquelle boucle estoit attachée une longue pièce de bois formant sa queue » (Archives du château de la Magnane). A la suite de cette enquête le roi François Ier donna au mois de mai 1529 à Julien de la Magnane, seigneur dudit lieu, des « lettres de réintégrande », lui confirmant ses prééminences dans l'église d'Aubigné et son droit d'y avoir « ceinture et lizière au dedans et au bas du chanceau, et au costé de l'évangile un banc à queue et deux tombes de pierre assises au devant de l'autel Saint-Michel, au-dessus du marchepied dudit chanceau, lesdites lizière et tombes armoyées de ses armes, et plusieurs autres escussons de sa maison de la Magnane tout en bosse sur la muraille qu'en peinture ès vitraux » (Archives du château de la Magnane). Pierre de Saint-Gilles, seigneur de Betton, voulut mais en vain s'opposer en 1535 à l'exécution de ces lettres de réintégrande, à cause de sa terre du Boisgeffroy ; il prétendait que soixante ans auparavant on voyait dans le vitrail du chanceau de l'église d'Aubigné les armoiries des anciens sires du Boisgeffroy qui étaient, selon lui, trois channes ; il ajoutait qu'il possédait plus de fiefs en Aubigné que le seigneur de la Magnane (Archives du château de la Magnane). Ces prétentions du seigneur du Boisgeffroy, soutenues par les comtes de Laval, se renouvelèrent au commencement du XVIIème siècle. La nef de l'église d'Aubigné fut alors en partie reconstruite ; les peintures et représentations des seigneurs de la Magnane disparurent et le 10 août 1601 « sept hommes armés et masqués, envoyés par la comtesse de Laval (Anne d'Alègre) entrèrent à cheval dans l'église d'Aubigné » et y brisèrent le banc, les pierres tombales et tous les écussons du seigneur de la Magnane. Jacob de Montbourcher, alors possesseur de cette terre, prouva à Jeanne Rhuys, dame du Boisgeffroy, qu'il était bien « seigneur fondateur de l'église d'Aubigné » et qu'après le comte de Laval, baron d'Aubigné et seigneur supérieur, il y avait droit à toutes les prééminences, « à cause de ses fiefs de la Magnane sortis en juveignerie de la chastellenie d'Aubigné » ; que d'ailleurs les seigneurs du Boisgeffroy n'avaient jamais eu de banc ni d'armoiries en cette église et que la pierre tom­bale dans le chanceau portant trois channes était celle d'un Montbourcher, seigneur de la Magnane, et dont la famille avait pour armes : d'or à trois channes de gueules (Archives du château de la Magnane). Comme François Ier, le roi Louis XIII donna, le 20 juillet 1623, à Olive Ivette, dame de la Magnane, de nouvelles « lettres de réintégrande », l'autorisant à jouir de toutes les prééminences réclamées par son mari défunt Jacob de Montbourcher (Archives du château de la Magnane). Le seigneur de la Magnane avait aussi des droits honorifiques en l'église d'Andouillé, probablement à cause de son fief de Princé. Une discussion s'étant élevée à ce sujet entre la même dame de la Magnane Olive Ivette et Christophe Perrault, seigneur d'Andouillé, on termina le différend par la transaction suivante signée le 16 avril 1622 : « La dame de la Magnane apposera ses armoiries dans la principale vitre de l'église d'Andouillé, au haut d'icelle, du costé de l'évangile, et le seigneur d'Andouillé pourra mettre les siennes au-dessous ; mais ledit seigneur aura un banc prohibitif armorié de ses armes au costé de l'évangile et ladite dame en aura un semblable au costé de l'épître ; toutes les autres prééminences de l'église appartiendront au seul seigneur d'Andouillé » (Archives d'Ille-et-Vilaine, 27, H 2).

Dans les années qui précédèrent la Révolution toutes ces discussions à propos d'honneurs n'eurent plus leurs raisons d'être, le seigneur de la Magnane ayant acheté la baronnie d'Aubigné et la seigneurie d'Andouillé. En ce même XVIIIème siècle la seigneurie de la Magnane, avec sa haute justice exercée au bourg d'Andouillé et son beau domaine proche, rapportait, d'après l'intendant de Bretagne, environ six mille livres à son propriétaire, M. de Montbourcher (Archives d'Ille-et-Vilaine, C, 2157). Ce domaine proche de la Magnane comprenait alors : le manoir de la Magnane avec sa chapelle et son colombier, ses bois et rabines, prairies et étangs — les métairies de Patience, du bourg d'Andouillé, de Beaulieu, du Perray, du Rocher, etc. — les moulins à eau de la Magnane et d'Andouillé, etc. Le vieux manoir de la Magnane fut agrandi et embelli, au commencement du XVIème siècle, par Catherine de Corcé alors veuve d'Arthur de la Magnane, elle fit bâtir « une tour derrière le grand logis » et releva « les murs et le portail de la cour » (Archives du château de la Magnane). C'est aussi cette dame qui construisit la chapelle de style ogival qu'on voyait encore naguère dans la première cour d'entrée du château. Elle accomplissait ainsi les dernières volontés de son mari qui avait fondé, avant de mourir, deux messes hebdomadaires dans la chapelle qu'il projetait de bâtir. Le petit sanctuaire fut dédié à la Sainte Vierge et à saint Joseph ; en 1685 et 1686 René de Montbourcher, seigneur de la Magnane, fonda, de son côté, trois messes par semaine dans cette chapelle et assura au chapelain une rente de cent livres pour la desservir (Archives du château de la Magnane). Durant le XVIIème siècle le château de la Magnane fut entièrement reconstruit. Ce devint un grand bâtiment flanqué de hauts pavillons avancés avec toits aigus ; des tourelles à coupoles se dressèrent aux angles intérieurs formés par le principal corps de logis et les pavillons ; au centre une porte monumentale s'ouvrit au-dessous d'un riche balcon et au haut d'un vaste perron en fer-à-cheval ; deux cours murées, contenant les bâtiments de service, s'étendirent devant le château, précédées de douves larges et profondes avec parapets de granit ; enfin un pont fixe, posé sur les douves et accompagné d'un grand portail, remplaça l'antique pont-levis du manoir au moyen-âge. C'est de cette belle habitation qu'écrivait vers 1850 M. Ducrest de Villeneuve : « Ce fut au XVIIème siècle que fut sans doute reconstruit le château de la Magnane, si l'on en juge par le caractère de son architecture actuelle, contemporaine de celle du Palais de Rennes. Ce manoir est l'un des plus complets de ceux de son époque. Sa façade si régulière, ses tourelles, son grand perron, sa cour d'honneur, sa chapelle en face de la ferme, comme une pensée du ciel en aide au travailleur, cette longue lisière de prairies qui s'ouvre aux rayons du soleil levant, ce ruisseau qui coule muet entre leurs tapis et longe les murs du château, ces avenues qui descendent de la lande aride, d'où le regard plonge sur le manoir et dont le contraste est un charme de plus dans le paysage, tout contribue, site et monument, à faire de ce lieu un sujet digne des études de l'artiste ou de l'écrivain » (Ducrest de Villeneuve, Album breton, 2ème série, Ille-et-Vilaine, 60 et 61). Cet intéressant château de la Magnane fut détruit par un incendie le 9 juillet 1893, mais son propriétaire M. le comte Hay des Nétumières l'a reconstruit tel qu'il était avant ce sinistre (abbé Guillotin de Corson).

(à compléter)

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