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LA SITUATION FÉODALE DE BAILLÉ |
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1° Seigneuries.
La seule seigneurie ayant son centre dans la paroisse de Baillé était celle des FLÉGÉS, avec droit de Moyenne Justice, lequel s'exerçait au bourg de Saint-Hilaire.
Elle relevait de Saint-Etienne. Fort ancienne, la terre des Flégés avait des seigneurs de son nom dès la fin du XIème siècle. Au XIVème siècle, elle appartenait aux seigneurs du Tiercent : aux XVème et XVIème, aux du Châtellier. Elle passa ensuite aux du Gloaquyn ; puis (au milieu du XVIIème siècle) aux Bégasse qui en prirent le nom et l'ont possédée jusqu'à nos jours, où, par alliance, elle est allée aux de Prévoisin.
La seigneurie des Flégés était peu importante et ne s'étendait que sur un petit nombre de fiefs.
2° Domaines seigneuriaux.
Métairies nobles des HAUTS et BAS-FLÉGÉS :
domaine proche des Flégés.
Métairie noble du HAUT-MONTEVAL : domaine proche du
Tiercent.
Moulin à foulons de MONTEVAL, avec étang de 15 journaux : domaine proche
du Tiercent.
Moulin à blé de PERRET [Note : Au rocher de Perret, chaise aux fées
et légendes relatives à Gargantua. Sur ce rocher se trouvaient les fourches
patibulaires de la Haute-Justice du Tiercent] : domaine proche du Tiercent.
3° Mouvances.
Fief des CHAMPS-MACE, relevait du Tiercent, en arrière-fief de
Saint-Etienne.
Fief de la COURSONNIÈRE (12 journaux), relevait de la
Belinaye ; ce fief devait au seigneur de la Belinaye 19 s. 6 d. ; et au Roi 3 s. 5 d. et
3 boisseaux d'avoine.
Fief de la CRESSONNIÈRE, relevait du Tiercent, en
arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief de la DÉHAIRIE, relevait des Flégés.
Masure du GUÉ : membre du fief de la Déhairie ci-dessus.
Fief de la GUIBERTIÈRE, relevait de Saint-Etienne.
Fief de la RIBAUDIÈRE, relevait du Tiercent, eu arrière-fief de Saint-Etienne.
Le ROCHER-NID-DE-PIE, relevait des Flégés.
Le grand fief de
SAINT-MARTIN-DE-BAILLÉ (346 journaux), relevait du Tiercent.
Le fief de la
TOUCHE-DOUAGLIN, relevait du Tiercent, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Le fief
de la TOUCHE-RONDE, relevait du Tiercent, en arrière-fief de St-Etienne.
(Emile Pautrel).
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