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LE CHATEAU DE LA GIRAUDAYE OU GIRAUDAIS A BAINS-SUR-OUST

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En 1513 un arrêt de la réformation de l'impôt des fouages signale que Raoul du Goesmeret, châtelain de Bains, avait acheté plusieurs « tenues roturières » dont un « mesnage » nommé « La Giraudaye ». Ces acquis se montent au nombre de 47 journaux de terre environ.

Château de la Giraudaye de Bains-sur-Oust (Bretagne).

La Giraudaye passa par mariage par les femmes aux Muzillac, puis aux du Cosquat à qui elle appartenait quand elle fut anoblie postérieurement à la réformation de 1536. On pense que c'est aux du Cosquat qu'on doit le début du manoir actuel qui présente assez bien les caractères du XVIème siècle.

Michel du Cosquat mourut en 1589 laissant des enfants mineurs. Alors la Giraudaye ne fut plus habitée par les Seigneurs. Il apparait qu'en ce temps des guerres de la Ligue, la presque totalité des manoirs de Redon et des environs fut vendue à des bourgeois de la ville.

— C'est ainsi qu'au début du XVIIème siècle elle fut achetée par Louis Daniel, avocat à la Cour du Parlement qui alla bientôt se fixer à Guérande pour y occuper la charge de Substitut du Procureur du Roi à la Sénéchaussée.

Elle passa ensuite par les femmes aux Castellan, Olivier, Belot puis aux Monti. Ces familles habitaient la région de Nantes.

Enfin Joachim de Monti vendit le manoir et toutes ses dépendances pour le prix de 15 000 livres + 240 livres en nature de « denier à Dieu » à Ecuyer Louis René du Fresche et Dame Rado, Seigneur et Dame de la Villoriou, demeurant en leur manoir de la Cour à Lestun en Cournon (Morbihan). C'était le 25 février 1746.

Les Armes des du Fresche sont « d'argent à trois lapins passant ». L'arrière petite-fille de Louis René, Marie-Louis épousa à Bains le 27 novembre 1837 Hyppolyte Paul Marie de Trogoff qui est l'arrière grand-père du maître de céans.

La Giraudaye est donc dans la famille depuis 1746, les Trogoff y sont arrivés par mariage en 1837 ; à peine deux siècles et demi, mais il n'en faut pas tant pour l'aimer beaucoup et essayer de l'améliorer et de l'embellir.

La maison fut édifiée et remaniée plusieurs fois. C'était probablement au début un corps de logis comprenant les 3 lucarnes de gauche. Il y a un niveau différent à droite de l'escalier, lequel est une élégante réalisation de la précédente châtelaine vers 1917.

Au début du siècle les étables étaient les bâtiments de gauche et les écuries ceux de droite. Les poules vivaient dans la cour en grande liberté et les ornières des voitures traçaient seules une allée — Le maître de céans était un grand chasseur et c'est d'ici qu'est parti le Rallye Bretagne.

Les curieuses meurtrières des tours sont une découverte récente de nos enfants ; elles étaient bien masquées sous l'enduit et ils les ont soupçonnées à cause de bizarres étagères bourrées de pierres sèches ; elles sont de formes variées disposées par plans tout autour de plusieurs tours et même cachées sous d'autres bâtiments, ce qui prouve qu'elles sont antérieures au corps de logis actuel.

(Comtesse de Trogoff).

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