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Les Bénéfices du diocèse de Saint-Malo

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évêché de Saint-Malo

Division du diocèse en archidiaconés et doyennés. — Archidiaconé de Dinan et doyennés de Poulet, Poudouvre, Plumaudan et Bécherel. — Archidiaconé de Porhoët et doyennés de Beignon, La Nouée, Montfort et Lohéac. — Tableau des principaux bénéfices du diocèse, abbayes, cures et prieurés, avec les noms de leurs présentateurs. — Importance de chaque présentateur.

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évêché de Bretagne : évêché de Saint-Malo

 

LES BENEFICES DU DIOCESE DE SAINT-MALO

évêché de Bretagne : diocèse de Saint-Malo

Le diocèse de Saint-Malo renfermait 161 paroisses et 24 trèves, et était divisé en deux archidiaconés et huit doyennés. 

L'archidiaconé de Dinan comprenait : les quatre doyennés de Poulet, — Poudouvre, — Plumaudan — et Bécherel.  

L'archidiaconé de Porhoët comprenait : les quatre doyennés de Beignon, — La Nouée, — Montfort — et Lohéac. 

Il est certain que cette division du diocèse est très-ancienne ; cependant rien ne prouve, croyons-nous, l'assertion de l'abbé Manet, qui prétend qu'elle fut l'oeuvre de l'évêque Main, en 844. 

Nous ne parlerons pas ici des archidiacres, mais nous citerons quelques extraits des Statuts synodaux du cardinal de Montfort, en 1426, et de Mgr Le Gouverneur, en 1618, relatifs aux doyens ruraux du diocèse de Saint-Malo. « Les doyens ruraux, disent-ils, autrement nommés archiprestres, comme estant en plus éminent degré d'honneur, doivent par bonnes oeuvres donner exemple de lumière aux autres recteurs et prestres ; voire à tout le peuple qui habite par les paroisses de leur doyenné ; et remarquer d'une assidue circonspection la vie et le déportement des uns et des autres, pour Nous en tenir advertis et Nous ayder à extirper vices et planter vertus ». Les doyens doivent envoyer un prêtre le Jeudi-Saint chercher les saintes huiles à la cathédrale, « sous peine de payer un quart d'escu à chacun des recteurs du doyenné » ; mais pour subvenir aux frais du voyage fait pour cela à Saint-Malo, « lesdits doyens peuvent annuellement prendre de chaque recteur ou curé de leur décanat la somme de 6 sols et non plus ». Ils doivent régulièrement assister aux synodes « et y rendre raison des vices et delicts perpétrés en leurs doyennez et de la vie des recteurs et curés qui sont sous leur charge ». Les doyens ont enfin le privilège « de citer, chacun les delinquants et autres citables de son doyenné, par devant l'évesque ou ses officiaux, sans avoir besoin d'autre mandement spécial » (Statuts synodaux publiés en 1618, p. 102, 161, 529, etc.). 

Voici la nomenclature des paroisses de Saint-Malo d'après l'Etat du diocèse dressé par ordre de Mgr de la Bastie, évêque de 1739 à 1767 (nota : ce Pouillé ms., grand et beau volume d'environ 400 feuilles, renferme la description sommaire de toutes les paroisses du diocèse à cette époque ; il est aujourd'hui déposé aux Archives départementales). 

évêché de Bretagne : diocèse de Saint-Malo

Bretagne : Histoire, Saint-Malo

I.— ARCHIDIACONE DE DINAN 

(82 paroisses et 6 trèves) 

 

I. — DOYENNE DE POULET  (11 paroisses)

(nota : Nous ne savons pourquoi M. de Courson, dans son Supplément au Cartulaire de Redon, met le Poulet en dehors de l'archidiaconé de Dinan ; tous les Pouillés de Saint-Malo placent ce doyenné et la ville de Saint-Malo elle-même dans l'archidiaconé de Dinan. Il se pourrait bien cependant que dans l'origine, — avant, par exemple, la translation du siège épiscopal à Saint-Malo, — le territoire d'Aleth eût été placé, en dehors des autres circonscriptions, sous l'immédiate surveillance des évêques ; mais depuis bien des siècles il n'en était plus ainsi).

Le territoire d'Aleth (pou-Aleth, pagus Alethi, par contraction Poulet) est ainsi désigné dans un acte de la première moitié du XIème siècle : « Est autem in regione Brittanie, que vocatur Pohelet, una villa que vocatur Cancavena, etc. ». Nous trouvons aussi en 1232 un Guillaume, doyen de Poulet, « decanus de Poelet » ; et en 1382 Guillaume Le Chat, doyen de Poulet et recteur de Saint-Jouan-des-Guérets, « Guillelmus Catus decanus de Pagealeto et S. Johannis de Garetis rector » (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 380 ; II, 429).

Cancale

Saint-Malo

Châteauneuf

Saint-Méloir-des-Ondes

Gouesnière (La)

Saint-Père-Marc-en-Poulet

Paramé

Saint-Servan

Saint-Benoît-des-Ondes

Saint-Suliac

Saint-Jouan-des-Guérets, chef-lieu du doyenné

 

II. — DOYENNE DE POUDOUVRE (24 paroisses et 3 trèves) 

Le nom breton de ce doyenné (pou-dour, pagus aquarum) indique sa haute antiquité : au XIIème siècle nous trouvons mentionnés des doyens de Corseul, « Hamon decanus de Corsot », Guillaume et Hingant, portant le même titre, ce dernier en 1184 (Cartulaire Sancti Albini de Nemore – Anciens Evêchés de Bretagne, III, 44, et IV, 360) ; au siècle suivant apparaît Robert, doyen de Poudouvre (1281). Nous ne savons au juste s'il y eut un doyenné de Corseul indépendant de celui de Poudouvre, ou si ce dernier doyenné porta quelque temps le nom de Corseul. — En 1324, Thomas Champion, doyen de Poudouvre, fonda, dit l'abbé Manet, la chapellenie de Saint-Louis dans la cathédrale de Saint-Malo. 

Bourseul

— L'Abbaye, sa trêve

Corseul

Créhen

Lancieux

Saint-Briac

Langrolay

St-Enogat, chef-lieu du doyenné

Plélan-le-Petit

Saint-Lunaire

— Saint-Michel, sa trève

Saint-Malo de Dinan

Pleslin

Saint-Maudé

Plessix-Balisson (Le)

Taden

Pleurtuit

Trégon

Plorec

Trélivan

— Lescouet, sa trêve

Tréméreuc

Ploubalay

Trigavou

Plouer

Vildé-Guingalan

Quévert

 

III. DOYENNE DE PLUMAUDAN (26 paroisses et 1 trève) 

Vers 1200 vivait Josse, doyen de Plumaudan ; en 1272 apparaît Jean, « decanus de Plomaudan ».

Broons

Mégrit

Brusvily

Plumaudan, chef-lieu du doyenné

Calorguen

Plumaugat

Caulne

Saint-Jouan-de-l'Isle

Chapelle-du-Lou (La)

— La Chapelle-Blanche, sa trêve

Eréac

Saint-Juvat

Evignac

Saint-Maden

Guenroc

Saint-Sauveur de Dinan

Guitté

Sévignac

Landujan

Trédias

Langadias

Treffumel

Lanrelas

Trémeur

Léhon

Trévron

Médréac

 

IV. — DOYENNE DE BECHEREL (21 paroisses et 2 trèves)  

Robert de La Cadoyère, doyen de Bécherel, vivait en 1406, mais il est aussi fait mention d'un doyen de Combourg vers 1230 (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 889, et II, 775). 

Beaussaine (La)

Lourmais

Bécherel

Plouasne

Cardroc

Québriac

Chapelle-Chaussée (La)

Quiou (Le)

Combourg

Saint-Domineuc

Dingé, chef-lieu du doyenné

Saint-Gondran

Evran

Saint-Léger

Iffs (Les)

Saint-Pern

— Saint-Brieuc, sa trève

Tinténiac

Langouët

— Trimer, sa trêve

Lanrigan

Trévérien

Longaulnay

 

évêché de Bretagne : diocèse de Saint-Malo

Bretagne : Histoire, Saint-Malo

II.— ARCHIDIACONE DE PORHOET

(79 paroisses et 18 trèves)

 

I. — DOYENNE DE BEIGNON (22 paroisses et 7 trèves)

Augan

Néant

Beignon, chef-lieu du doyenné

Paimpont

Campénéac

— Saint-Péran, sa trêve

Caro

Plélan-le-Grand

Comblessac

— Treffendel, sa trève

— Les Brûlais, sa trève

Ploërmel

Guer

— La Chapelle, sa trêve

— Monteneuf, sa trêve

Réminiac

Lieuron

Saint-Abraham

Loutehel

— Monterrein, sa trève

Maure

Saint-Brieuc de Mauron

— Campel, sa trêve

Saint-Malo de Beignon

Mauron

Saint-Séglin

Maxent

Tréhoranteuc

Memel

 

II. — DOYENNE DE LA NOUEE (16 paroisses et 5 trèves)

Brignac

— Helléan, sa trêve

Croix-Helléan (La)

Glac vel Guillac

— Montertelot, sa trève

— Evriguet, sa trêve

Gomené

Merdrignac

Guilliers

Mohon

Josselin : Notre-Dame

— La Grée-St-Laurent, sa trêve

— Saint-Martin

Nouée (La), chef-lieu du doyenné

— Saint-Nicolas

Pommeleuc

Loyat

Taupont

— Gourhel, sa trêve

Trinité (La)

Ménéac

 

III. — DOYENNE DE LOREAC (15 paroisses et 1 trève)

Doyens de Lohéac : Geffroy (1163), Pierre Becdelièvre (1488). 

Baulon

Lassy

Bréal

Lohéac

Bruc

Pipriac

Chapelle-Bouexic (La)

— Saint-Ganton, sa trève

Goven

Saint-Germain-des-Prés

Guichen

Saint-Malo-de-Phily

Guignen

Saint-Senoux

Guipry, chef-lieu du doyenné

Saint-Thurial

 

IV. — DOYENNE DE MONTFORT (26 paroisses et 5 trêves)

On trouve en 1200 : « P. decanus Montfortensis », et en 1230 « Guillaume de Carlou, doyen de Montfort ». De plus, l'Obituaire de Saint-Méen mentionne Etienne, doyen de Montfort, qui vivait en 1247 et 1260.

Bédée

— Muel, sa trève

Bois-Gervilly

— Le Bran, sa trève

Breteil

Iffendic

Clayes

— Bléruays, sa trêve

Concoret

Irodouer

Coulon

Miniac

Crouaix (Le)

Montauban

Gaël

Monterfil 

Montfort : Saint-Jean, chef-lieu du doyenné

Saint-Malon

— Saint-Nicolas

Saint-Maugan

Pleumeleuc

Saint-Méen

Quédillac

Saint-Onen

Romillé

Talensac

Saint-Gonlay

— Le Verger, sa trève

Saint-Léry

Trémorel

— Le Locouet, sa trève

Les principaux bénéfices du diocèse de Saint-Malo étaient : l'évêché, les cinq abbayes d'hommes de Saint-Méen, Paimpont, Beaulieu, Saint-Jacques de Montfort et Saint-Jean-des-Prés, et l'abbaye de femmes du Mont-Cassin, présentés par le roi et conférés par le Pape ; — le doyenné du Chapitre, dont le titulaire était élu par le Chapitre lui-même ; — les deux archidiaconats, la chantrerie, la théologale, la pénitencerie et les autres canonicats, tous à la nomination de l'évêque seul ; — les semi-prébendes, à la nomination du Chapitre ; — les canonicats des collégiales de Dinan et du Guildo, à la nomination des seigneurs de ces lieux, lorsqu'elles existaient (nota : elles avaient disparu longtemps avant la Révolution) ; — les cures ou rectorats et les prieurés dont la liste suit ; — enfin, les chapellenies et prestimonies que nous retrouverons plus tard dans les paroisses où elles étaient fondées.  

évêché de Bretagne : diocèse de Saint-Malo

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En résumé, le Roi présentait au Pape : l'évêque de Saint-Malo, — les abbés de Saint-Méen, — Paimpont, — Beaulieu, — Montfort, — Saint-Jean-des-Prés, — et l'abbesse du Mont-Cassin ; — â l'évêque : tous les prieurs de Marmoutiers et de Saint-Melaine. 

L'évêque nommait seul : les deux archidiacres, — le grand-chantre, — le théologal, — le pénitencier — et tous les autres chanoines de sa cathédrale ; — les recteurs de Beignon, — Mernel et Saint-Nicolas de Josselin, — et, en 1789, tous les recteurs dépendant jadis de Marmoutiers, de Saint-Melaine et de Léhon.

L'évêque nommait alternativement avec le Pape : les recteurs de Châteauneuf, — Paramé, — Saint-Benoît-des-Ondes, — Saint-Jouan-des-Guérets, — Saint-Père-Marc-en-Poulet, — Saint-Servan, — Saint-Suliac, — Bourseul, — Langrolay, — Pleslin, — Pleurtuit, — Plorec, — Ploubalay, — Plouer, — Quévert, — Saint-Briac, — Saint-Enogat, — Saint-Lunaire, — Taden, — Trigavou, — Caulne, — La Chapelle-du-Lou, — Eréac, — Guenroc, — Guitté, — Landujan, — Lanrelas, — Médréac, — Plumaudan, — Plumaugat, — Saint-Jouan-de-l'Isle, — Saint-Maden, — Sévignac, — Trémeur, — Yvignac, — Dingé, — Langouët, — Lanrigan, — Longaulnay, — Lourmais, — Plouasne, — Saint-Gondran, — Saint-Léger, — Saint-Pern, — Augan, — Campénéac. — Caro, — Guer, — Comblessac, — Lieuron, — Loutehel, — Maure, — Maxent, — Néant, — Ploërmel, — Réminiac, — Saint-Abraham, — Saint-Malo de Beignon, — Gomené, — Saint-Martin de Josselin, — Ménéac, — La Nouée, — Taupont, — Bréal, — Goven, — Guignen, — Guipry, — Lohéac, — Pipriac, — Saint-Malo-de-Phily, — Saint-Senou, — Saint-Thurial, — Bois-Gervilly, — Clayes, — Concoret, — Coulon, — Le Crouais, — Saint-Léry, — Quédillac, — et deux des trois recteurs de Notre-Dame de Josselin. 

L'évêque nommait alternativement avec son Chapitre, le vicaire perpétuel de Saint-Malo, — et alternativement avec le seigneur de Montmuran, le recteur des Iffs. 

Le Chapitre nommait seul les recteurs de Cancale et de La Gouesnière, et alternativement avec l'évêque, le vicaire perpétuel de Saint-Malo. — Il nommait aussi seul son doyen, les quatre semi­prébendés, plusieurs chapelains, le sous-chantre, le sacriste, les bacheliers de la cathédrale, etc. 

L'abbé de Saint-Méen nommait les recteurs de Gaël, — Montauban, — Saint-Jean de Montfort, — Saint-Onen, — Trémorel, — et dans l'origine ceux de Concoret, — Le Crouais, — Quédillac, — Saint-Léry, — Saint-Méen. — Il avait, en outre, les prieurés de Gaël, — Le Crouais, — Saint-Jean de Montfort, — Montreuil, — Saint-Onen — et Saint-Ganton. 

L'abbé de Marmoutiers présentait, dans l'origine, les recteurs de Saint-Malo de Dinan, — Bécherel, — Combourg, — Plouasne, — Le Quiou, — Guer, — Saint-Martin et Notre-Dame de Josselin, — Ménéac, — Iffendic — et Talensac. — Il avait les prieurés de Saint-Malo de Dinan, — Léhon, — Bécherel, — Combourg, — Saint-Nicolas de Guer, — Saint-Nicolas de Plermel, — Saint-Martin de Josselin — et Iffendic. 

L'abbé de Saint-Melaine nommait, dans l'origine, les recteurs de Comblessac, — Plélan-le-Grand, — Guichen, — Bédée, — Clayes, — Breteil, — les Iffs, — Irodouer, — Miniac, — Saint-Nicolas de Montfort — et Pleumeleuc. — Il avait les prieurés de Guichen, — Miniac, — les Moustiers, — Plélan-le-Grand, — Bédée, — les Brûlais — et Saint-Nicolas de Montfort. 

L'abbé de Saint-Jacut présentait, dans l'origine, les recteurs de Corseul, — Ploubalay, — Créhen, — Lancieux, — Trégon, — Saint-Sauveur de Dinan, — Tréméreuc — et la Trinité. — Il avait les prieurés de Bodieuc, — La Trinité, — l'Abbaye Saint-Maur, — Saint-Sauveur de Dinan, — Créhen — et Saint-Cadreuc.

L'abbé de Saint-Florent de Saumur nommait primitivement les recteurs de Saint-Suliac, — Dingé, — Lanrigan — et Saint-Léger. — Il avait le prieuré de Saint-Suliac. 

L'abbé du Mont Saint-Michel présentait, à l'origine, les recteurs de Cancale, — Saint-Benoît-des-Ondes — et Saint-Méloir-des-Ondes. — Il avait les prieurés de Saint-Méloir-des-Ondes et de Ménéac. 

L'abbé de Saint-Gildas de Rhuys présentait le recteur de Saint-Nicolas de Josselin et avait le prieuré du même nom. 

L'abbé de Saint-Jouin de Marne présentait, à l'origine, le recteur de Saint-Jouan-de-l'Isle. 

L'abbé de Saint-Nicolas d'Angers présentait, à l'origine, le recteur de Saint-Pern et avait le prieuré du même nom. 

L'abbé de Redon présentait, à l'origine, les recteurs de Maxent et de Lohéac, et avait les prieurés de Maxent, — Lohéac — et Sainte-Croix de Josselin. 

L'abbesse de Saint-Georges de Rennes nommait les recteurs de La Baussaine, — Cardroc, — La Chapelle-Chaussée, — Langouët, — Saint-Domineuc, — Tinténiac, — Saint-Séglin. — Elle avait les prieurés de Saint-Séglin et de Tinténiac. 

L'abbesse de Saint-Sulpice-des-Bois nommait le recteur de Saint-Germain-des-Prés. — Elle avait les prieurés de la Ville-ès-Nonains, — Thélouët — et Saint-Nicolas-des-Prés. 

Le prieur de Léhon présentait originairement les recteurs de Trélivan, — Brusvily, — Calorguen, — Léhon, — Saint-Juvat, — Trévron, — Evran — et Trévérien. — Il avait les prieurés de Léhon et de la Mare-Normant. 

Tous les abbés, abbesses et prieur ci-dessus appartenaient à l'Ordre de Saint-Benoît. 

La Congrégation des Chanoines réguliers de Saint-Augustin avait les bénéfices qui suivent : 

L'abbé de Paimpont nommait, à l'origine, le recteur de Mauron et les prieurs-recteurs de Paimpont, — Saint-Brieuc de Mauron, — Tréhoranteuc, — Brignac, — Bruc — et Lassy. — Il avait les prieurés de Saint-Barthélemy-des-Bois, — Bouix, — Boussac, — Chantereine, — La Lande, — Coëtlan, — Guer, — Saint-Malo-des-Bois, — Sainte-Brigitte — et Sainte-Madeleine de Bréal. 

L'abbé de Montfort présentait le recteur de Treffumel et les prieurs-recteurs de Baulon, — Monterfil, — Saint-Gonlay, — Saint-Malon, — Saint-Maugand — et Romillé. — Il avait les prieurés de la Muce, Vaux et Saint-Péran. 

L'abbé de Beaulieu présentait les recteurs de Bourseul et Pleslin, et les prieurs-recteurs de Corseul, — Plélan-le-Petit, — Saint-Maudé, — Langadias, — Mégrit, — Vildé-Guingalan — et Trédias. — Il avait aussi le prieuré simple de la Vieille-Tour. 

L'abbé de Saint-Jean-des-Prés présentait les prieurs-recteurs de la Croix-Helléan, — Guillac, — Guilliers, — Loyat, — Mohon, — Pommeleuc — et Nôtre-Dame de Josselin. — Il avait le prieuré de Saint-Michel de Josselin. 

L'abbé de Rillé nommait le prieur-recteur de Québriac et avait, selon M. de Courson, le prieuré de Taupont. 

L'abbé de Sainte-Croix de Guingamp avait le prieuré de Saint-Georges de Trémeur. 

Les PP. de la Mission nommaient, au XVIIIème siècle, le recteur de Saint-Méen. 

Le général des Trinitaires avait les prieurés de Dinart et de Saint-Jacques de Dinan. 

Le commandeur de La Nouée nommait, à l'origine, le recteur de Vildé-Guingalan. 

Enfin, les seigneurs du Plessis-Balisson, de Tréméreuc, de Broons, de Montmuran, de la Hardouinaye et de la Chapelle-Bouexic, présentaient les recteurs du Plessis-Balisson, — Tréméreuc (alternativement avec l'abbé Saint-Jacut), — Broons, — les Iffs (alternativement avec l'évêque), — Merdrignac et la Chapelle-Bouexic ; et les seigneurs de la Muce, de Merdrignac, de Lohéac, de Bossac, du Molant et de Montfort, présentaient les prieurs de la Muce, — Sainte-Brigitte, — Chantereine, — la Lande, — la Madeleine de Bréal — et Saint-Lazare de Montfort.

(extrait du Pouillé de Rennes)

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