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LES ANCIENS EVECHES BRETONS |
Cinq monastères furent à l’origine d’évêchés qui furent créés à l’époque carolingienne : Saint-Pol, Tréguier, Saint-Brieuc, Saint-Malo et Dol. Les évêchés de Nantes (créé avant 453), de Rennes (créé avant 461) et de Vannes (créé vers 465) étaient sûrement constitués dès l’époque romaine et remontent au IVème siècle. Il en est fort probablement de même des évêchés des Osismiens et des Coriosolites, avec cette différence que la résidence de l’évêque a été déplacée d’Osismi à Saint-Pol et de Corseul à Alet. L’évêché de Cornouaille doit avoir été fondé par les Bretons au VIème siècle. Les diocèses de Tréguier, de Saint-Brieuc et de Dol sont des créations de Nominoé, mais les abbés qui résidaient dans ces trois villes ont pu avoir personnellement le caractère épiscopal. |
Evêché de Cornouaille On ignore à quelle époque cet évêché a pu être fondé (en 480 ou 495 ou en 500). Sur la foi des traditions, on considère Saint Corentin comme ayant été le premier évêque. Son successeur est, semble-t-il, Mynn ou Menw ou Menow, né en Irlande. Cet évêché qui ne correspond à aucune cité gallo-romaine, n’est pas antérieur à l’arrivée des Bretons. - FELIX : cité en 834 et dépossédé par Nominoé en 848. Il alla à Rome en 847, avec Susannus de Vannes. Replacé certainement sur son siège par Salomon entre 860 et 866. - ANAUUETEN ou ANAWETEN : cité en 851 et 859. Il s'agit du successeur probable de Félix. Les autres évêques de Cornouaille au IXème siècle sont inconnus. - HUARUUETHEN : siégeait au début du Xème siècle. Les catalogues donnent en outre, à côté d’Haruuethen les noms de Budic, Gurthebed ou Gunthebed, Morguethen, Tremerun, Ragan, Salaun, Abaret et Golohetel, Corentinus (VIème siècle), Goennoc, Allorus, Mynw ou Menw ou Menow (né en Irlande) au VIIème siècle dont l’époque est indéterminée. Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Cornouaille (Quimper). Le palais épiscopal de Quimper. Les pèlerinages, troménies et processions votives.
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Evêché de Saint-Pol-de-Léon Ce diocèse correspondrait approximativement à l’ancienne Cité des Osismes. Il est fort probable que cet évêché ait existé avant l’arrivée des Bretons . D’après une tradition, Saint Paul est considéré comme le premier évêque de la cité (VIème siècle). Dans la Vie de saint Paul Aurélien, il est dit que le saint fut nommé évêque par Childebert, sur la recommandation du comte Withur, dont il était cousin et que le roi lui donna un diocèse composé des pays d’Alet et de Léon. Parmi les évêques auxiliaires de Saint Paul Aurélien, on peut citer : S. Houardon (mentionné dans la Vie de Saint Hervé), Johevius ou Jaoua, Tighernomagle (mentionné dans la Vie de Saint Paul), Kétomeren, Goulven et S. Tenenan (au VIIème siècle) - LIBERALIS : évêque d’Ossimor (c’est-à-dire du Léon) en 848, quand Nominoé le déposséda . Il fut réintégré, semble-t-il, dans ses droits par Salomon, avant 866. - DOTWOION : vers 870. - WRMONOC (moine) : en 884. - HINUUORET ou HINWORET, à qui UURMONOC ou WRMONOC, moine de l'abbaye de Landévennec, dédia la Vie de Saint Paul Aurélien en 884. - HESDRENUS ou HOCTRONUS : vers 930. Il était semble-t-il, évêque de Léon quand Alain Barbe-Torte lui donna l’évêché de Nantes. - CONAN : mort sous le règne d’Alain Barbe-Torte. - JACOB : successeur de Conan.
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Evêché d'Aleth
L’évêché d’Alet ou Aleth (Saint-Malo) a certainement pour origine le monastère fondé par saint Malo (du VIème siècle jusqu’en 614). Les successeurs de saint Malo aux VIIème et VIIIème siècles sont presque inconnus. On pourrait citer Saint Enogat, saint Gurval, Coalfinit, saint Maëlmon (VIIème siècle). Les évêques d’Aleth que nous rencontrons au IXème siècle, semblent tous avoir des racines bretonnes : - HELOCAR ou HAELOCAR : de 811 à 816. Il était aussi abbé de Gaël. Une ancienne chronique le cite déjà siégeant en 799. - ERMOR : 833-834, mentionné dans les chartes de Redon. - IARNUUALT ou JARNWALT : de 835 à 840. - MAEN ou MAHEN : de 840 à 842. Il semble qu’il ait été encore évêque au moment de la bataille de Ballon (en 845). - SALACON ou SALOCON, dépossédé par Nominoé. Il aurait encore vécu en 866. - RETHUUALART ou RETHWALAIR : de 856 à 869, ou semble-t-il de 853 à 866. - RATUILI ou RATWILI : de 869 à 872. On le mentionne semble-t-il aussi dès 866. D’autres noms sont cités tels que : Armayibus, Enogat, Malmon, Ravilius et Bilius. Origines du diocèse de Saint-Malo (Aleth). Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Saint-Malo.
Bénéfices
du diocèse de Saint-Malo.
L'évêque
de Saint-Malo et ses auxiliaires.
La
ville de Saint-Malo et sa seigneurie commune.
Dignités
de l'église de Saint-Malo.
Note 1 : LISTE DES ECCLÉSIASTIQUES DE L'ANCIEN DIOCÈSE DE SAINT-MALO qui furent élus le 21 avril 1789 pour procéder à l'élection des députés du clergé du second ordre aux Etats généraux de 1789. Les électeurs furent : Le Tulle, recteur de Saint-Malo de Dinan ; Guérin, recteur de Plouer ; R. Cattenos, recteur de Taden ; P. Jehannin, recteur de Guichen ; Le Breton, recteur de Guer ; Gauvain, recteur d'Ivignac ; Raffray, recteur de Breteuil ; R. Simon, recteur de Saint-Benoît-des-Ondes ; Belleville, doyen de Plumaudan ; Sevin, recteur de Combourg ; G. Le Moinne, doyen de Poudouvre et recteur de Saint-Enogat ; Allain, recteur de N.-D. de Josselin ; Puel de Saint-Simon, principal du collège de Dinan et prieur de Saint-Solen en Mesrenel ; Carron d'Amery, recteur de Saint-Sauveur à Dinan ; Damar de l’Etang, recteur de Saint-Suliac ; Frère, recteur de Tregon ; Le Mée de Boisléard. prieur-recteur de Corseul ; Duboys, prieur-recteur de l'abbaye et paroisse de Paimpont ; Rathier, recteur de Broons ; Deslandes, recteur de Tinténiac ; Chênu de Boismaury, prêtre, député du clergé de Saint-Servan ; Dumont, recteur de Saint-Servan ; Le Forestier, recteur de Saint-Lunaire de Pontual ; Gauttier, chapelain de la Croix à Dinan ; Jean Le Moine, recteur de Cancale : Bodinier, doyen de Saint-Jouan-des-Guérets ; Fidèle Paris, dominicain de Dinan ; Engerran, écholâtre de Saint-Malo ; P. M. Launay, prêtre de Saint-Malo ; Le Saout, grand curé de Saint-Malo, président. Les scrutateurs furent MM. les recteurs de Saint-Enogat, de Saint-Benoît-des-Ondes et de Saint-Lunaire de Pontual. Les députés élus furent MM. Rathier, recteur de Broons et Allain, d'Yvignac, recteur de N.-D. de Josselin. Note 2 : LES CHAPELLES DE L'ANCIEN ÉVÊCHÉ DE SAINT-MALO L'AN 1561. Ordonnance de décharge pour le receveur des décimes de l'évêché de Saint-Malo. (Archives de Loire-Inf., B 582, f°s 180-182, audience du 12 décembre 1581). " Au dit rolle sont contenues les chapelles des Mouriers, la chapelle Saint-Yves en Saint-Malo, la chapelle de Saint-Louis en la dite église, la chapelle Me Thébault Phelipes, la chapelle Saint-Pierre en la dite église, la chapelle de la Madelaine en Saint-Melloir, l'ospital Saint-Anthoine de la Houlle, la chapelle de Me Pierre de la Roche, la chapelle de la Lande Gouyn, les trois chapelles du Bois de la Motte, la chapelle de Saint-Jullian aux fauxbourgs de Dinan ; la chapelle des Trésoriers Saint-Sauveur, la chapelle dom Guillaume Calloubet, la chapelle Chauffecon, la sacristie de Lehéon, la chapelle Jehan de Rennes, la chapelle de Bouvet, la chapelle de la Houssaye en Sainct-Maden, la chapelle Limoillan, l'hospital de Saint-Meloir-des-Ondes, la chapelle dom Robert Jouvru, la chapelle dom Jean Macé, la chapelle dom Rolland Guillier (en Lanrelas), la chapelle de la Vallée en Plumaugan, la chapelle du seigneur de Plumaugat, la chapelle de Saint-Michel en Trégon, la chapelle Saint-Marc près de Dinan, l'hospital Sainte-Catherine en Sévignac, le prieur de LANGADIAS, la chapelle des Scytes de Tinténiac, la chapelle de Vauruffier, etc., lesquelles sont déclarées n’avoir aucune fondation dotation ny temporel et les hospitaulx, aulmoneries et lieux piteulx n'estre tenuz, en tiltre de bénéfice et avoir esté fondées par dévotion à temps, entretenues seullement d'oblations offertes, messes que aucuns auroient faict dire et célébrer durant leur vie, fors la chapelle de Me Thébault Philippe fondée en l'église de Saint-Malo qui estoit dottée de une Maison et jardrin qui ont esté princes par commissaires du Roy pour y construire une citadelle en la ville de Saint-Malo, 5 à 6 ans sont, la taxe et cottisation desquelles chapelles non fondées ny dottées avons trouvées monter la somme de trois cents livres, etc..". |
Evêché de Tréguier
L’évêché de Tréguier a certainement pour origine le monastère fondé par saint Tugdual (avant 555). Ruilin ou Ruélin (décédé en 641) et saint Cunwal sont ses successeurs. L'évêché de Tréguier est considéré comme le successeur du célèbre et problématique évêché gallo-romain de Lexouium (Lexobie), créé semble-t-il en 73, et transféré à Tréguier en 859, après le décès de Gouarranus (ouTiridranus). Les anciennes chroniques citent l’évêché de Tréguier, comme étant l’un des trois évêchés que créa Nominoé (Aleth, Tréguer et Saint-Brieuc). L’évêché de Tréguier a été créé en 848. Les premiers évêques connus sont du XIème siècle. Pour Tréguier, on a une liste rédigée en 1590 qui énumère les 68 pontifes qui se seraient succédés à Lexobie avant Tugdual. Albert le Grand énumère vers 1636-1637 les noms de 72 pontifes. Voir liste des prélats de l'évêché de Lexobie (ou du Coz-Gueaudet ou du Yaudet).
Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Tréguier. Catalogue descriptif des évêques de Tréguier (rédigé au XVème siècle). Le Chapitre de la cathédrale de Tréguier. Les fondations de la cathédrale de Tréguier. Les confréries, indulgences et Privilèges de l'église de Tréguier. L'archidiaconé de Plougastel en l'évêché de Tréguier. Restauration du diocèse de Tréguier après les invasions normandes.
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Evêché de Saint-Brieuc
L’inexistence d’un évêché dans cette ville avant Nominoé est certaine. L’évêché de Saint-Brieuc a certainement pour origine le monastère fondé par saint Brieuc ou Brioc. Ce qu’on sait de Saint Brieuc, on le doit à une Vita rédigée vers 1050 à Angers où ses reliques furent conservées après 851. En effet vers 851, à l'époque des invasions normandes, sur ordre du fils de Nominoë, Erispoë mort en 857, les restes de Brieuc furent transportés à l'abbaye de Saint-Serge d'Angers. Au début du XIIIème siècle, l'évêque de Saint-Brieuc, Pierre, récupéra une partie des reliques, qui furent ramenées dans le diocèse par Alain, comte de Penthièvre. De Saint-Brieuc, au XIème siècle, on ne connaît nominativement aucun évêque (l'évêque Adam sacré en 1004). D'après la chronologie des évêques de Fréminville, Brieuc est mort en 614, mais ses successeurs sont inconnus jusque l'évêque Alain, sacré, semble-t-il, en 608.
Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Saint-Brieuc. Le clergé du diocèse de Saint-Brieuc, avant, pendant et après la Révolution.
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Evêché de Dol
L’inexistence d’un évêché dans cette ville avant Nominoé est certaine. Dol n’a été qu’un monastère jusqu’en 848. Saint Samson, le fondateur qui mourut vers 565, saint Magloire, son premier successeur, puis saint Budoc, Leucher (vers la fin du VIème siècle), Tighernomaël (vers 615), saint Thuriau, Rethwal (en l’an 64O) ont pu avoir personnellement le caractère épiscopal, sans qu’il y ait eu pour cela un diocèse de Dol avant Nominoé. On cite aussi, vers 866, l’existence de Juthmaël (ou Judmaël) qui aurait été évêque de ce siège sous le pape Adrien Ier (772-795). Au IXème siècle, le plus ancien évêque de Dol connu, est Salacon, mentionné par la lettre du concile de Soissons de 866 et contraint par Nominoé de se démettre de son siège en 848 dans le synode de Coëtlouc’h. Les prélats de Dol qu’on peut citer avant 950 sont : - FESTJEN ou FESTIEN ou FESTGEN ou FESTINIEN : cité dans une lettre du concile de Soissons de 859 (Fastacarius), et dans des lettres du pape Nicolas Ier de 865 et 866 (Festiniamus), ainsi qu’en 869. - MAHEN ou MAIN : de 870 ou 874 à 878. Cité dans une lettre du pape Jean VIII. - JEAN : vers 880 (à confirmer). - LOUENAN : de 901 à 925. - AGAN : il vivait vers 930. - WICOHEN ou JUTHOEN : élu en 944 d’après de Cartulaire de Landévennec . Le prédécesseur de Wicohen avait été tué par les Normands dans sa cathédrale en 944. D’autres titulaires, antérieurs aux réformes de Nominoé, sont également cités mais non confirmés : Magloire, Budoc, Genevée, Restoaldus, Armel, Iuthmaël ou Jumel et Turiau. Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Dol. Catalogue descriptif des évêques et archevêques de Dol. Chantrerie et Grands-Chantres de l'église de Dol Archidiaconat et Archidiacres de l'église de Dol Scholastiques de l'église de Dol Trésorerie et Trésoriers de l'église de Dol Lutte entre les métropoles de Dol et Tours (bulle du pape Innocent III) Un droit féodal dans l'évêché de Dol au XVIIIème siècle
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Evêché de Vannes
Ce n’est qu’au milieu du Vème siècle, au concile d’Angers en 453, qu’on est certain de l’existence historique d’un évêque des Vénètes, mais on ne peut déterminer quel est son nom parmi les quatre suivants : Sarmantius, Chariaton, Rumoridus et Viventius nommés en 453 et qui occupaient les sièges de Rennes, de Vannes, d’Alet et d’Osismi. Paternus (Patern) est sacré évêque de Vannes, vers 465. On ne connaît avec certitude qu’un petit nombre des successeurs de saint Patern grâce à une liste dressée par un moine de l’abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé : - MODESTUS : il prit part au concile d’Orléans en 511. - MACLIAVUS ou MACLIAU ou MACLIAW : vers 560. Il était le frère de Chanao et le père de Waroch. - EUNIUS : de 578 à 580. Exilé par le roi Chilpéric en 577. - REGALIS : qui harangua en 590 le duc Frank Ebrakher. Il y a lieu aussi d’admettre comme ayant occupé ce siège, entre le VIème et le IXème siècle, Meldoc ou Medroc ou Meldéoc, Guénin (Guenninus), et Amant (Amans) ou Hamon, qualifiés saints et évêques de Vannes dans les anciens calendriers de cette église, où leurs fêtes sont inscrites aux 26 juin, 19 août et 13 septembre. On cite aussi sans pouvoir le confirmer les noms de Ignoroc, Hinguéthen, Mabon ou Calgon. - MERIADE ou MERIADEC : décédé au milieu du VIIème siècle. - GOBRIEN : décédé le 3 novembre 725. - BUDOC et JUDOC et CATUUODUS. - AGO : vers l’an 800. Pour le IXème siècle, le Cartulaire de Redon fournit la suite complète des évêques de Vannes : - ISAAC : mentionné dans les chartes de Redon en 801 et 813. - WINHALOC ou WINHOELOC : mentionné en 820, à côté du comte Guido. Il vivait encore le 3 février 821. - REGINARIUS ou RAGHENER : fréquemment nommé dans les chartes de Redon, de 821 et en 837. - SUSANNUS ou SUSAN : souvent cité dans le Cartulaire dès 838, semble-t-il. Chassé par Nominoé en 848, il vivait encore en août 866. - COURANTGEN : cité dans le Cartulaire, de 851 à 868. - DILES ou DILIS : ordonné en 869. D’après une charte de Redon, il aurait succédé à Courantgen en 869 ou 870. - JEREMIE : successeur de Dilis. Il allait à Rome porter au Pape Adrien II les présents et les hommages du roi Salomon. - KENMONOC : nommé dans le Cartulaire, de 878 à 888. Entre Kenmonoc et Bili, il y a une incertitude : le catalogue cite quatre noms : S. JUSTOCUS, IAGU, GALGON et LUETHUARN. - BILI : de 892 à 908, et nommé dans le cartulaire de 909 à 913. - CUNADAN ; cité dans le catalogue entre Bili et Blinlivet. - BLINLIVET : souscrit à la fondation du prieuré de Batz par Alain Barbe-Torte, vers 950.
Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Vannes. Saint-Patern, premier évêque de Vannes. Les reliques de la cathédrale de Vannes. Histoire de l'évêché de Vannes. Les évêques de Vannes et les honneurs dus. Le manoir épiscopal et les dépendances de l'évêché de Vannes. Les divers revenus de l'évêché de Vannes. Le Régaire et l'Officialité de l'évêché de Vannes. Les auxiliaires (archiprètres, archidiacres, officiaux, vicaires) de l'évêché de Vannes. Le Chapitre de la cathédrale de Vannes : origine, constitution, obligations et droits. Les biens du Chapitre de la cathédrale de Vannes. Les revenus et charges du Chapitre de la cathédrale de Vannes. La Paroisse et la Fabrique de Vannes. Les Chanoines et Dignitaires de la cathédrale de Vannes. Situation de l'Eglise de Vannes après le Concordat (1801). Les Collégiales de l'ancien diocèse de Vannes. L'histoire de la cathédrale de Vannes. L'organisation de l'ancien personnel ecclésiastique du diocèse de Vannes.
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Evêché de Rennes
Le premier évêque de cette ville que l’on puisse citer avec certitude est ANTHEMIUS ou ATHENIUS : cité au concile de Tours (en 461) et au concile de Vannes (en 465). - SAINT MELAINE : cité au concile d’Orléans (en 511) et appelé à succéder à un hypothétique Amandus vers l’an 500. Nota : Bertrand d’Argentré cite également sans conviction : Moderan, Justin et Riotisme. - FEBEDIOLUS : cité au concile d’Orléans (en 549). - VICTURIUS : cité au concile de Tours (en 567). - DURIOTORUS : cité au concile de Chalons (en 644). Nous ne savons pratiquement rien de Rennes dans la première moitié du VIIème siècle et tout au long du VIIIème siècle. Quelques noms sont pourtant cités : saint Dizier et saint Modérand qui seront dans l’obligation de s’exiler, Agatheus qui se présente comme comte et évêque de Rennes et de Nantes, puis Auriscand, Rothand, Etienne, Electran. - WARNARIUS : nommé au Concile de Germigny, en 843, et dans une lettre du Concile de Toul de 859. - ELECTRAMNUS : consacré à Tours le 29 septembre 866. Cité dans les chartes de Redon en 866 et 871. Origines du diocèse de Rennes. Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Rennes. Catalogue descriptif des évêques de Rennes. Bénéfices du diocèse de Rennes. Trésorerie et Trésoriers de l'église de Rennes. Chantrerie et Grands-Chantres de l'église de Rennes. Archidiaconats et Archidiacres de l'église de Rennes. Scholastiques de l'église de Rennes. Personnel secondaire de la Cathédrale de Rennes. Evêché de Rennes de 1801 à 1850. L'évêque de Rennes et ses auxiliaires. Les Usages de l'église de Rennes. La Métropole ou Cathédrale Saint-Pierre de Rennes. Archidiocèse de Rennes et ses diocèses suffragants.
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Evêché de Nantes
Son premier évêque serait saint Clair. Les successeurs de saint Clair seraient Emius ou Emilius, Similien ou Similius ou Similinus, Eumelius, Marcius ou Martius et Arfius ou Arifius. L’évêché de Nantes ne peut pas être antérieur à l’année 370. Les premiers évêques probables sont : - DESIDERIUS : en 453. - LEO : connu seulement dans les catalogues. - EUSEBIUS : cité au concile de Tours en 461. - NONNECHIUS : cité au concile de Vannes (vers 465). CARIUNDUS, CERUNIUS, CLEMATIUS : tous trois, connus seulement par les catalogues, peuvent être antérieurs à l’an 500. - EUMERIUS : avant 549. - FELIX : en 549. Il meurt en 582. - NONNECHIUS : vers 591. - ODILARD : en 797. - ALANUS : nommé après Odilard. - DRUTCARIUS ou TRUTGARIUS : mentionné dans les chartes de Redon en 834-835. - GUNHARDUS : nommé le 1er avril 837 dans le testament d'Aldric, évêque du Mans. Connu aussi sous le nom de saint Gohard. Massacré avec son clergé dans la cathédrale, le 24 juin 843, par les Normands. - ACTARDUS ou ETTARDUS : en 848-871. Souvent cité dans les chartes de Redon. Il est chassé de son siège en 850 par Nominoë et rentra en grâce sous le règne d'Erispoé. Pendant son exil, son siège fut occupé par GISLARD qui se retira ensuite à Guérande. ACTARD devint archevêque de Tours en décembre 871. - ERMENGARIUS : successeur d'Actard en 872. Mentionné dans une charte de Redon, datée de 879. - LANDRANUS : institué vers 880. En 886, les ravages des Normands le forcèrent à quitter son siège. Il est rétabli par Alain Le Grand en 888. - FULCHERIUS : en 897. Il reconstruit son église. Conseiller d’Alain Le Grand, il vécut jusqu’en l’an 912. - ISAIAS ou ESAIAS : en 913. Il siégea peu de temps. Souscripteur d’une charte de Saint-Martin de Tours. - ADELARDUS : s’enfuit en 919 devant l’invasion des Normands et se réfugie en Bourgogne. - HESDRENUS : il était évêque de Léon, quand il fut pourvu de l'évêché de Nantes par Alain Barbe-Torte en 937. Hesdren est nommé dans la fondation du prieuré de Batz vers 950. On cite au VI-VIIème siècle aussi pour Nantes : Suffrénius ou Eufronius, Leobardus, Sallapius et Pasquarius (saint Pasquier).
Consulter la liste des évêques de l'Evêché de Nantes. Catalogue descriptif des évêques de Nantes. Les paroisses angevines du diocèse de Nantes, avant 1802 Chantrerie et Grands-Chantres du diocèse de Nantes Saint-Clair, premier évêque de Nantes Geoffroy (1198-1213), évêque de Nantes
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