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QUELQUES ANCIENS FAITS DIVERS DE BILLÉ

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Autels.« Sur la fin de cette année 1766, par les soins de Me le doyen et de Nicolas Bigot, prevôt, a été placé l'autel de Saint-Louis, fait par me Tory, menuisier de Fougères, qui deux ans avant avait construit l'autel du Rosaire, et ce pour le même prix qui était de 400 livres, et six livres de vin ».

« Les deux petits autels de la Sainte-Vierge et des agonisants ont été refaits par Me le doyen, au prix de 50 livres chaque, et le pavé de lad. chapelle Saint-Louis a coûté 60 livres ».

« Sur la fin de cette même année (1768), on a commencé à redorer le grand autel ; racommodé la doublière, redonné une couche de blanc, refait à neuf la porte du tabernacle avec les accompagnements. Me Alain, originaire de Mélé, maître doreur, a pris le marché pour la sunnite de 650 livres ». Voir : ROSAIRE.

Bannière.« Au mois d'octobre (1669) fut arrêté avec des demoiselles de la communauté du Bon Pasteur de Rennes, un marché pour faire une bannière semblable à celle de Saint-Léonard de Fougères, suivant le plan qui en fut levé, pour la somme de 1300 livres. Cette bannière devra être faite pour le mois de fevrier 1770 ».

Calice.« En 1768, le doyen fit redorer le petit calice et la patène, pour 20 livres, par me Fouqué, orfeuvre à Rennes ».

« A la Toussaint (1709), servit pour la première fois le grand calice d'argent, payé 300 livres, plus un vieux calice ».

Chapelles. — Les chapelles de Mezaubouin et de Maintibœuf sont mentionnées à l'occasion de mariages en 1660 et en 1780.

Cimetière.« Le 28 mai 1736, il (le doyen) rebenit le cimetière de Billé, lequel fut pollué et interdit par effusion de sang, faite par violence en iceluy le 21 desd. mois et an. Et les malfaiteurs, appelés et avertis le jour précédent pour recevoir leur pénitence, ont refusé de s'y trouver ».

Cloches. — Bénédiction d'une cloche le 25 mai 1707.

Le 10 février 1729, la grosse cloche fut bénite par Emmanuel de Montalembert, vicaire genéral, et fut nommée par Pierre Gabriel Yver, recteur de Combourtillé, et Marie-Jeanne-Suzanne de Farcy, veuve du président de Martigne.

Dais.« Au mois de juin 1767, le jour de la Fête-Dieu, servit peur la première fois, à la procession du Très-Saint-Saerement, le dais de damas rouge à galons et franges d'argent, donne par Mr et Mademoiselle de Montlige, seigneurs de Mesaubouin ».

Église.« Cette année 1758, le général de la paroisse a fait rebatir à neuf le bas de l'église, c'est-à-dire les deux côtés et le pignon de la grande porte. Les sieurs La Forest et Fourio, maîtres massons de la ville de Fougères entreprirent et finirent l'ouvrage moyennant la somme de quinze cent livres, compris la façon et fourniture de la grande porte ».

« Au mois de septembre même année (1766), a été blanchie toute l'église et le lambris sur le chœur, au blanc et à la colle, par Martin, de Fougères, pour 50 livres. La chapelle du Rosaire, blanchie un an avant, avait coûté une pistolle ».

Épidémie. — A la fin de 1771, on lit : « Cette paroisse a été affligée cette année d'une fièvre putride et maligne, qui a enlevé dans six mois près d'un dixième des paroissiens, et dont plus de la moitié du peuple a été attaqué ».

Fonts.« Sur la fin de 1767, Julien Sansier et Joseph Gentilhomme, meuniers de Mesaubouin, étant trésoriers, la paroisse a fait construire la boisure des saints fonts, par me Thory, menuisier de fougères, pour la somme de 185 livres ».

Grain (DISETTE DE). — En 1771 on trouve la note qui suit : « Cette année et la précédente le grain est monté à un prix excessif : le boisseau de bled noir valloit, mesure de Fougères, 12 et 14 livres. Si plusieurs negociants de Rennes, encouragés par le Parlement et par la Société d'agriculture, dont M. le doyen etoit membre, qui leur en avaient donné l'exemple ; n'eussent fait venir du grain de Dantsik en Pologne, la Bretagne, et surtout ce diocèse, auroit éprouvé une cruelle famine ».

Orléans (PASSAGE DU DUC D') — « Le sexiesme jour de juillet 1693, son Altesse royalle, Monsieur, duc d'Orléans, frère unique de Louis XIIII, roy de France et de Navarre, passa par le bourg de Billé en venant du camp de la Roche près Vitré, pour aller camper dans le marais de Sougéal, proche Pontorson ; son artillerie ayant couché dans ce bourg la nuict de devant, escortée de cent-cinquante chevaux. S'estant arresté pour prendre les chevaux de relays à sun carrosse, je me présente a luy, et il me donna deux demys louys d'or qui vallent unze livres quinze sols, lesquels ont esté departis aux pauvres de la paroisse, à la porte de l'église, après les vespres du dimmanche 19 juillet 1693 par Monsieur Delaunay, prestre, en présence des paroissiens. M. GAULTIER » [Note : C'est cette note qui a fait croire faussement, comme je l'ai déjà fait remarquer dans le Journal historique de Vitré et dans une étude sur le Protestantisme à Pontorson et aux environs, que le duc d'Orléans avait couché à Billé].

Ornements. — En 1776, le recteur fit l'acquisition d'une chappe et d'une chasuble à fleurs qui lui coûtèrent 804 livres : les galons seuls valaient, est il dit dans la note, près de 400 livres.

Presbytère. — Une note nous apprend que le presbytère fut reconstruit en 1697.

Rosaire.« Cette année 1764, par les soins de Mr le doyen et de me François Delatouche, prevôt de la confrairie du saint Rosaire, a été placé l'autel dud. rosaire, fait et construit par me Tory, menuisier de la ville de Fougères, pour la somme de 406 livres ; laquelle somme a été fournie des deniers de la confrairie ».

« Cette année 1765 a été placé au milieu de l'autel du Rosaire le tableau de la Sainte-Vierge, peint par Mr Causier, maître de l'école gratuite de dessin dans la ville de Rennes. Il a coûté 48 livres. Le sieur Delatouche, prévôt de la confrairie, en a fourni le prix des deniers de lad. confrairie ».

Statues. — Sous la date de 1769, on lit : « Au mois de décembre, Il (le doyen) bénit les statues de la Sainte-Vierge et de Saint-Joseph. Mr Marchand, curé, paya celle de Saint-Joseph, qui avoit prêché le carême et fait la quête après chaque réunion ; celle de la Sainte-Vierge fut payée par des quêtes faites dans la paroisse ».

Table de Communion.« La même année (1768) a été contournée la table de communion en fer à cheval ou en anse de panier ; plus, la boiserie du sanctuaire ; fait le lambris jusqu'à la grande voûte, pour 420 livres. En 1770 fut finie la boiserie jusqu'à la grande voûte ; elle coûta 700 livres, payées par Mr le doyen ».

Terres. — Les principales terres étaient : Mezaubouin, seigneurie de la paroisse, Maintibœuf, la Rebergère, la Ronce, la Rouelle.

(P. Paris-Jallobert).

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