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BILLE

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La commune de Billé (bzh.gif (80 octets) Bilieg) fait partie du canton de Fougères. Billé dépend de l'arrondissement de Fougères, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BILLE

Billé vient de Billeio (nom de la division locale à l'époque gallo-romaine).

Le Vendelais était jadis un pagus ou une circonscription territoriale très ancienne comprenant les communes actuelles de Billé, La Chapelle-Saint-Aubert, Châtillon-en-Vendelais, Combourtillé, Dompierre-du-Chemin, Javené, Luitré, Mecé, Montreuil-des-Landes, Parcé, Princé, Romagné, Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Hilaire-des-Landes, Saint-Sauveur-des-Landes, La Selle-en-Luitré et Vendel.

Ville de Billé (Bretagne).

La paroisse de Billé est mentionnée au XIIème siècle. Unie d'abord à Notre-Dame de Vitré, puis à l'Abbaye de Saint-Melaine de Rennes, la paroisse de Billé passe dès le milieu du XIIème siècle en la possession des évêques de Rennes. C'est en effet au commencement du XIIème siècle que nous trouvons la première mention faite de l'église de Billé. « Elle était dès lors unie à l'église de Notre-Dame de Vitré, dont elle formait une dépendance. André, seigneur de Vitré (1109 à 1116), ayant disposé de celle-ci en faveur de l'abbaye de Saint-Melaine, l'église de Billé passa avec elle aux mains des religieux, qui furent également mis en possession du cimetière et de toutes les dîmes de la paroisse. Il ne semble pas néanmoins qu'elle soit restée bien longtemps dans cette condition. Une charte de 1157, par laquelle Robert de Vitré, petit-fils d'André et le second de ses successeurs, confirma à l'abbaye de Saint-Melaine la donation de son aïeul, nous apprend en effet que, dès lors, l'église de Billé avait cessé d'être unie à celle de Notre-Dame. Elle en avait été détachée à la suite d'actes de violence qui avaient amené une effusion de sang et avaient eu pour conséquence la profanation du vaisseau et du cimetière. La charte ne nous fait connaître ni la nature ni les auteurs de ces actes ; elle se borne à nous faire entendre que le seigneur de Vitré ne put ni les empêcher ni les prévenir, et que, pour donner une certaine satisfaction aux religieux, il s'engagea envers eux à leur remettre l'église ainsi que le cimetière lorsqu'il en aurait obtenu la réconciliation » (M. Maupillé, Notices historiques sur les paroisses du canton de Fougères, 8 - Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 630). Cet engagement fut-il tenu, et les Bénédictins rentrèrent-ils dans la possession de l'église de Billé? Il est permis de croire qu'ils en recouvrèrent la jouissance, au moins pour quelque temps, car en 1185 le pape Luce III confirma Gervais, abbé de Saint-Melaine, dans la possession de cette église, « ecclesiam de Bileio » (Cartulaire de l'abbaye Saint-Melaine). Mais il est certain que bientôt après les religieux perdirent tous leurs droits à Billé, car l'église de cette paroisse rentra entre les mains de l'ordinaire. M. Maupillé présume même « que le conflit élevé entre les ravisseurs de cette église d'un côté, le seigneur de Vitré et les religieux de l'autre, se termina par un arrangement qui remit l'église en litige en la possession de l'évêque de Rennes. Du reste, il faut descendre jusqu'aux premières années du XVIème siècle pour retrouver la trace de l'église de Billé ; elle était dès lors le siège du doyenné de Fougères ; mais tout en étant le siège de cette juridiction, elle n'en était pas le titre. Le recteur de Billé prenait bien, en cette qualité, le titre de recteur-doyen de Billé ; mais lorsqu'il s'agissait de sa dignité, abstraction faite de sa cure, il prenait exclusivement le titre de doyen de Fougères. Quelquefois, il est vrai, les recteurs de Billé ajoutèrent à leur titre de recteur-doyen l'énumération des pays soumis à leur juridiction, et se qualifièrent de doyens de Fougères, d'Antrain, de Bazouges et du pays vendelais ; mais cette usurpation vaniteuse n'eut jamais le caractère d'un titre officiel » (M. Maupillé, Notices précitées).

Ville de Billé (Bretagne).

Le doyenné de Fougères se composait dans les derniers siècles des trois anciens doyennés de Fougères, de Vendel et de Louvigné-du-Désert. M. Maupillé croit que Billé était le chef-lieu du doyenné de Vendel avant d'être mis à la tête des trois doyennés réunis sous le nom de Fougères. Quoiqu'il ne faille pas attacher une trop grande importance à cette question du chef-lieu de doyenné, — car au moyen-âge le décanat n'était point attaché à un bénéfice paroissial déterminé, —M. Maupillé se demande toutefois la raison qui fit choisir Billé pour chef-lieu de doyenné, au moins dans les derniers siècles ; il croit que ce fut l'ancienneté de cette paroisse, et voici comment il raisonne : « On ne doit pas, en effet, perdre de vue que Billé était placé sur les bords de la voie romaine désignée dans le pays sous le nom de chemin Charles ; que les premières églises fondées dans nos contrées ont dû être construites près de ces voies, qui, en même temps qu'elles procuraient aux missionnaires les moyens de pénétrer dans l'intérieur du pays, facilitaient aux populations dispersées ceux de se réunir autour de leur chaire et au pied de l'autel qu'ils élevaient plus tard. La dignité conférée à l'église de Billé ne serait donc autre chose qu'un hommage rendu à une des premières églises de la contrée et la consécration d'un respectable souvenir ». La cure de Billé avait d'assez beaux revenus, parce que le recteur était seul décimateur dans la paroisse ; « il levait la dîme à la onzième sur les gros grains, les lins et les chanvres, et à la septième sur les cochons de lait ». Lorsque Julien Hunault entra en possession de la cure en 1786, il trouva les dîmes affermées par son prédécesseur 5250 livres, plus 112 demeaux de seigle dus par le recteur au général de la paroisse. Ce même Julien Hunault déclara, en 1790, que sa cure de Billé pouvait valoir, toutes charges déduites, y compris la pension de deux vicaires, environ 3000 livres net (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 27 ; Pouillé de Rennes).

Ville de Billé (Bretagne).

Billé est créé chef-lieu de canton du district de Fougères à partir du 4 mars 1790. Jean Hamon y est mentionné comme juge de paix du canton de Billé en l'an VI et le 12 germinal an IX. Le canton de Billé comprenait les paroisses de Billé, La Chapelle-Saint-Aubert, Chienné, (Saint-Georges-de-Chesné), Combourtillé et Vendel. Jean Herber est mentionné comme président de l'administration du canton en l'an II et Jean Jéhannin en l'an VII. Le canton de Billé est supprimé en l'an X par un arrêté en date du 27 brumaire an X.

On rencontre les appellations suivantes : Ecclesia de Billeio (en 1157), Bileium (en 1185), Billeyum (au XVIème siècle).

Ville de Billé (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Billé : Jehan de La Choltais (en 1529). Pierre de Bauldrier (il fut chanoine de Rennes, doyen de Fougères et recteur de Billé, comme le prouve son épitaphe gravée en bordure sur une pierre tombale placée dans l'ancienne cathédrale de Rennes, au pied de l'autel, dans la chapelle de Vilboux : Cy gist Missire Pierre de Bauldrier, doyen de Billé et Fougères, chanoine de Rennes, décédé le 14 juin 1582). Jehan Cherbonnel (il fut poursuivi comme ligueur en 1590). André Cherbonnel (chanoine de Vitré, doyen de Fougères, aumônier de la reine-mère ; en 1597 ; décédé le 7 novembre 1606, inhumé le 9 dans l'église collégiale de la Magdeleine de Vitré). Jean Le Lymonnier (sieur d'Ardilloux, fils de Jean Le Lymonnier, seigneur des Haries, et de Renée Le Moyne ; décédé le 14 août 1618). Paul Le Duc (doyen de Fougères ; en 1627). René Le Marchand (doyen de Fougères ; en 1630 et 1645). Pierre de Testard de la Guesse (il résigna sa cure et son doyenné à la fin de 1659 en faveur d'Etienne Pelé, et mourut peu après. En vertu de cette résignation, Etienne Pelé prit possession des deux bénéfices le 30 janvier 1660, mais il dut céder la place au suivant). Jean Le Lardeux (il fut pourvu par l'évêque le 26 mai 1660 et prit possession de la cure et du doyenné malgré l'opposition d'Etienne Pelé. Deux ans après, il résigna en permutant avec Jean Le Couriault, recteur de Carnac, au diocèse de Vannes). Jean Le Couriault (il prit possession de la cure de Billé et du doyenné de Fougères le 8 décembre 1662). Pierre Labbé (il fut pourvu vers 1666 ; décédé en octobre 1690 et inhumé dans l'église). François Gaultier (prêtre du diocèse, il ne fut pourvu qu'en 1694, après une vacance de quatre ans ; il fit enregistrer en 1698 ses armoiries : d'argent à une fasce de gueules chargée de trois croissants d'or ; il fit bâtir en 1697 le presbytère actuel et résigna en 1723 en faveur d'Edmond Jeudys, prêtre de Langres ; décédé le 7 juillet de la même année, âgé de soixante-trois ans, et inhumé dans le choeur). Jean-Baptiste-Gabriel Le Tondu (prêtre du diocèse, docteur en théologie, il fut pourvu par l'évêque de la cure et du doyenné le 10 décembre 1723. Edmond Jeudys s'opposa à sa prise de possession en vertu de la résignation du précédent, mais il finit par se désister de ses prétentions et devint chanoine de Bar-sur-Aube. Gabriel Le Tondu mourut en 1737, le 8 mars, âgé de soixante-trois ans, et fut inhumé dans le chœur). François-Eusèbe Bougret (il fut pourvu de la cure et du doyenné le 10 mars 1737 ; décédé le 31 décembre 1769, âgé de soixante-neuf ans, et inhumé le 2 janvier au pied du maître-autel). Georges-Alexis Bougret (précédemment recteur de Saint-Léonard de Fougères, fut nommé à la place de son frère le 11 janvier 1770 ; il donna sa démission au bout d'un an pour retourner à Fougères). Pierre Thé du Chastellier (docteur en théologie, chanoine honoraire de Saint-Malo, il fut pourvu de la cure et du doyenné le 7 mai 1771 ; décédé à Rennes le 28 août 1786, et inhumé à Saint-Jean de cette ville). Julien-Mathurin Hunault (il fut nommé recteur de Billé et doyen de Fougères le 5 septembre 1786 ; il fut un des députés de la Communauté de Rennes aux Etats-Généraux de 1789 et à l'Assemblée constituante. Exilé pendant la Révolution, il rentra à Billé en 1800 et fut réinstallé recteur en 1803 ; mais l'année suivante il devint recteur de Saint-Etienne de Rennes, où il mourut). René Gavard (1804, décédé en 1825). Pierre-Hyacinthe Hautbois (1825, décédé en 1841). François Ruault (1841-1846). Julien-René-Marie Douard (1846-1882). Louis Vallée (à partir de 1882), ...

Note 2 : liste non exhaustive des maires de Billé : Hunault (1790), Jean Jehannin (1794-1815, adjoint Jean Briand), Jean Briand (1816-1822, adjoint Joseph Jéhannin jusqu'en 1820, puis Jean Delatouche), Joseph Fouro (1822-1830, adjoint Pierre Sansier), Pierre Chevallier (1830-1840, adjoint Pierre Sansier), Joseph Delatouche (1840-1870), Armand Delatouche (1871-1899), Hyacinthe Cupif (1899-1900), Louis Lebreton (1900-1908), Pierre Serrand (1908-1912), Jean Bazin (1912-1919), François Chevalier (1919-1941), Jean Roussel (1941-1951), Victor Leblanc (1951-1965), Marcel Roussel (1965-2014), Daniel Balluais (2014-2010), etc ....

Ville de Billé (Bretagne).

Voir   Ville de Billé (Bretagne) " Cahier de doléances de Billé en 1789 ".

Voir   Ville de Billé (Bretagne) " Origines de la paroisse de Billé ".

Voir   Ville de Billé (Bretagne) " Quelques anciens faits divers de la paroisse de Billé ".

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PATRIMOINE de BILLE

l'église Saint-Médard (XII-XVIème siècle), reconstruite au début du XVIème siècle puis au XVIIIème siècle sur les bases d'un édifice romain. L'église de Billé est dédiée à saint Médard. Les droits de prééminence, de litre, d'enfeu, etc., y appartenaient au seigneur de la Ronce. Cette église est formée d'une nef avec chevet droit et de deux transepts qui communiquent avec elle au moyen d'arcades géminées ; elle semble avoir été presque entièrement reconstruite dans la première moitié du XVIème siècle. Mais le bas de la nef ne date que de 1758, et la grande arcade qui sépare le choeur de la nef paraît remonter à une époque antérieure au XVIème siècle. « Les arceaux, de forme ogivale en tiers-point, reposent sur deux pilastres engagés dans la muraille, dont les bases, enfouies dans le sol, accusent un exhaussement du pavé assez considérable. Les tirants, à l'endroit où ils se détachent de la muraille, sont ornés de têtes de crocodiles sculptées, et leurs mâchoires, armées de dents, semblent servir de soutien au madrier dont ils sont formés ». Le maître-autel est surmonté d'un retable en pierre qui appartient au XVIIème siècle ; les autres autels datent, celui du Rosaire de 1764, et ceux de Saint-Louis et de Notre-Dame des Agonisants de 1766. « Enfin, la porte qui s'ouvre dans le porche est ornée de chambranles de granit en application, avec des ornements de la renaissance » (M. Maupillé, Notices précitées, p. 22). La sacristie, placée au Sud du sanctuaire, semble avoir été jadis une chapelle seigneuriale ; on y a trouvé beaucoup d'ossements, ce qui prouve qu'il y existait un enfeu. La confrérie du Rosaire fut érigée en cette église en 1633 par le P. Jouault, Dominicain de Bonne-Nouvelle (Pouillé de Rennes). L'église se compose d'une nef à chevet droit et d'un transept. Le transept et le chœur sont édifiés au XVIème siècle. La nef est reconstruite entre 1750 et 1758. Le croisillon sud du transept possède une porte datée de 1664. Le choeur est daté de 1629. La sacristie date de 1864. Le retable tuffeau et marbre à trois corps du maître-autel date de 1629 : il est attribué à Ollivier Martinet. Les deux autres autels ont été faits en 1764 et 1766 par M. Tory (ou Thory), menuisier à Fougères. Le baptistère, oeuvre de Tory, date de 1767. On voit du côté nord de la nef une pierre tombale du XVIème siècle figurant un chevalier en armure. L'église possédait jadis une litre extérieure et intérieure aux armes des seigneurs de la Ronce qui possédaient dans l'église une tombe élevée de terre. La sacristie, du côté sud, semble être une ancienne chapelle seigneuriale appartenant aux seigneurs de la Ronce ;

Eglise de Billé (Bretagne).

la chapellenie (XVIème siècle). Il s'agit de la demeure des chapelains située au bourg de Billé ;

la croix de l'ancien cimetière, située au sud de l'église ;

le manoir de Mésauboin ou Mésaubouin (XVIème siècle). Ce manoir est remanié au XVIIIème et au XIXème siècles. On y trouve une chapelle privative, enlevée au culte en 1852, et un colombier qui datent du XVIIème siècle. Georges de Gaullay, seigneur du Boisguy, épousa en 1660 dans la chapelle Guyonne Becdelièvre du Bouëxic. Il est établi qu’avant la révolution, les propriétaires de Mézauboins entretenaient, à leur frais, deux institutrices dans les dépendances de leur château. Propriété successive des familles de Mésauboin (en 1409 et en 1437), Crocq seigneurs de la Ronce (en 1513 et en 1555), de la Sauldraye (en 1609), Martin sieurs de Montlige (en 1716 et en 1785) ;

le manoir de Maintiboeuf (XVIIIème siècle). Ce manoir est édifié au XVIIIème siècle et remplace un édifice du XVème siècle, remanié au XVIème siècle. On y trouvait autrefois une chapelle privative dont il ne reste qu'un bénitier. En 1786, Angélique de Boislebon, fille de Joseph de Boislebon, seigneur de Maintiboeuf, y épousa Pierre-Louis du Pont-des-Loges. Propriété successive des familles Salmon (en 1513), de la Villeté (vers 1553), Jacquetel (en 1672), de Françoise Michelet veuve de N. Hamart (en 1680), du Bois le Bon (en 1764), du Pont seigneurs des Loges (vers 1786) ;

le manoir de La Ronce (1414). Il s'agit de la maison seigneuriale de la paroisse de Billé. On y trouvait autrefois un puits, un moulin et un colombier attestés en 1610 et en 1744. La Ronce avait jadis un droit de haute justice et relevait de la seigneurie de Châtillon-en-Vendelais. On y trouve les armes de la famille Crocq. Propriété successive des familles de Champeaux (en 1408 et en 1442), Crocq (en 1492), de Malenoë (vers 1553), de Cervon barons des Arcis (en 1653), de la Sauldraye seigneurs de Mésaubouin (en 1659), de Cervon (avant 1673), de Farcy seigneurs de Mué (en 1673 et en 1789) ;

la demeure du Haut-Mas (1558) ;

l'ancien presbytère (1697) situé au bourg de Billé ;

4 moulins à eau dont le moulin à eau de Billé, La Loirie, de Mesauboin ou Mesanbouin, de Guéret ;

A signaler aussi :

l'ancien manoir du Mât, situé route de Parcé ;

l'ancien manoir de la Vieillerie (XV-XVIème siècle). Propriété de la famille de Malenoë en 1513 et en 1553, puis de la famille de Farcy en 1789 ;

l'ancien manoir du Bois-Grenier ;

l'ancien manoir de la Saule-Cochère. Propriété de la famille de Servaude en 1513 ;

l'ancien manoir de la Rouelle. Propriété successive des familles de Champeaux seigneurs du Moulin-Blot (en 1494 et en 1513), Crocq seigneurs de la Ronce, de Malenoë (vers 1553), Quénouart (en 1617) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de BILLE

Le bourg de Billé relevait, pour la partie de Montaubert, la Chantellerays, la Bactière..., etc..., de la seigneurie de la Dobyais. La taille était payée au sergent féodé du fief de la Basse-Veillerie, Luctière et Royandière. La seigneurie du Bois-le-Houx, pour le fief du bourg de Billé. Les seigneuries de Malnoë (par la Ronce) et du Moulin-Blot, pour les fiefs de la Bilourdière, le Pluet, Launay, la Basse-Tollerays, Ruffin..., etc... La seigneurie de Malnoë, Mué et la Dobyais, pour les fiefs de la Haute-Cossevinière, la Primaudière, le Bussonnet..., etc... La seigneurie de Mézauboins, pour les fiefs de la Haute et Basse-Fonderie, le Chêne-Zad, les Rues, la Chataignère..., etc... La seigneurie de Boislebon (par Maintiboeuf) pour les Grandes-Veilleries, le Domaine, Le Ronceray, la Menardière, la Buharais, les Minières..., etc. Toutes ces terres relevaient en arrière-fief de la baronnie de Vitré et de la chastellenie de Châtillon-en-Vendelais.

La Ronce, terre seigneuriale de Billé, était une moyenne justice appartenant au commencement du XVème siècle à Jeanne Croc (ou Crocq), qui la fit passer dans la famille de Malnoë (ou Malenoë) par son mariage avec Michel de Malnoë ; elle devint ensuite la propriété de la famille de Farcy, aussi en 1707 Jacques de Farcy de Malnoë se disait-il seigneur de Billé (Pouillé de Rennes).

La seconde terre noble et manoir de la paroisse était la terre et seigneurie de Mésauboins, avec basse justice. Elle appartenait aux de la Sauldrays, écuyers, seigneurs de Mésauboins. En 1759, elle passa dans la famille des Martin de Montlige, par le mariage de Thérèse des Clos avec Pierre de Montlige. En 1792 elle était encore habitée par cette dernière famille, comme le prouve l’acte de décès de Pierre-Hervé Martin de Montlige “ mort à l’âge de 63 ans, à son château de Mésauboins, le 4 octobre 1792, an Ier de la R.F.”. Elle appartient maintenant aux Méhérenc de Saint-Pierre.

Le troisième manoir et terre noble était Maintiboeuf qui, en 1603, faisait partie de la seigneurie de Mué. En 1786, elle était propriété de la famille de Boislebon. Elle passa par le mariage d’Angélique de Boislebon à Pierre du Pont des Loges, dans la famille de ce dernier. “Haut et puissant seigneur, messire Louis du Pont, chevalier, seigneur dudit nom, conseiller au Parlement, natif de la paroisse de Toussaints de Rennes, le 29 juin 1764, fils de h. et p. seigneur messire Luc, Anne du Pont des Loges, seigneurs des Loges, Milléry et autres lieux, conseiller en la Grand’Chambre du Parlement, présent et consentant et de feue h. et p. dame Hélène-Jeanne Jolivet, inhumée dans la paroisse de Toussaints de Rennes il y a un an - domiciliée de ladite paroisse - et demoiselle haute et puissante Angélique- Joséphine-Cécile de Boislebon, née en la paroisse de Notre-Dame de Vitré, le 12 février 1766; fille de h. et p. seigneur messire Jean-Jacques de Boislebon, seigneur de la Choltais, de la Châtellenie de Saint-Georges-en-Chesné, Maintiboeuf et autres lieux, et de dame Renée de Porcon, domiciliée de fait à Fougères et de droit de la nôtre..., après avoir été fiancée dans la chapelle du château de Maintiboeuf, ont été mariés dans la même chapelle par V. et D. messire Ruaulx de la Tribonnière, recteur de Toussaints de Rennes, le 29 août 1786”. Maintiboeuf est passé, par mariage, des du Pont des Loges aux de Pioger, qui le possèdent aujourd’hui.

Les autres terres nobles étaient la Saute-Cochère, la Rouelle, le Bois-Grenier, les Veilleries et le Margat.

Montaubert : Les de Bigaglia, qu’on appelait auparavant de Bigaille, avaient hérité Montaubert de noble homme Michel le Pelé, sieur de Montaubert. Cette terre appartenait encore, en 1747, à écuyer Gabriel de Bigaglia, sieur de la Héronnière, en Laignelet. Elle fut vendue, le 10 juin 1818, à Joseph Piel-Loirie et à Thérèse Sancier, son épouse, par M. Le Pays du Tilleul et dame Émilie de Ruan, agissant au lieu et place d’écuyer Jean de Ruan. Les de Ruan avaient hérité de Montaubert à la mort de demoiselle J. de Bigaglia, leur tante.

(abbé J. M. Guet).

Voir   Ville de Billé (Bretagne) " Seigneuries, domaines seigneuriaux et mouvances de Billé ".

(à compléter)

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