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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE BINIC

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L'adjectif ethnique relatif à cette commune était autrefois binicats (Habasque, I, 1832, p. 386) ou binicas (U trib. de St-Br., procédures concernant l'état civil, 2 sept. 1839, un brick de ce nom). Aujourd'hui, c'est binicais (J O, 21 juin 1912) [Note : Pour le village de la Ville-Jacob, commune de Binic, il existe l'ethnique jacobin (J O, N C, 18 mai 1978)].

Le 2 juin 1969 (lettre du Dr Boulard, maire), le blason suivant a été adopté pour cette commune : d'azur à deux poissons d'argent posés en fasce, l'un sur l'autre, à un chef d'hermines [Note : Ces armoiries était inspirées de celles de la famille Le Saulnier, qui portait dès 1777 trois poissons posés en fazce, l'un sur l'autre (Arch. C-du-N, J fonds de Plélo, lettres et cachets Le Saulnier du Veuhello)].

Binic n'était pas une paroisse sous l'Ancien Régime, mais seulement un havre de la paroisse d'Etables. Le pont de Benic est cité dès 1419 (Arch. des C-du-N, 1 E 1253) ; le carré de Binic, dès 1545 (1 E 1239) ; le haffvre de Bynic pres la riviere dudit Bynic, dès 1564 (1 E 1236). La ville de Binic apparaît dans un document de 1606 (3 E notaires 28, F. Drillet).

Dès 1632 et jusqu'en 1790 les audiences de la cour du duché de Penthièvre, pairie de France, aux juridictions du comté de Plourhan et seigneurie de la Rochesuhard [Note : La seigneurie de la Rochesuhard (en Trémuson) formait, avec le comté de Plourhan, un des quatre membres du duché de Penthièvre, érigé en duché-pairie en 1569 (voir la notice de Lamballe)] se tenaient en la ville de Binic (Arch. des C-du-N, B 933 ; 1 E 1220).

Une paroisse fut érigée à Binic par une ordonnance épiscopale du 13 juillet 1790 mais qui n'eut pas d'effet, la Constitution civile du clergé ayant été décrétée la veille, 12 juillet (J. du Cleuziou, Binic : notes sur son érection en paroisse, Soc. d'émul. des C-du-N, CVIIJ, mém. de 1979, p. 112-128). Aussi cette nouvelle paroisse n'élut-elle pas de municipalité en 1790. Binic fut érigé en commune par ordonnance du 22 août 1821 aux dépens d'Etables et agrandi aux dépens de Pordic par ordonnance du 16 mai 1836. La partie cédée par Pordic comprenait, sur la rive droite de l'Ic, les villages suivants : la Ville-Avoine, la Roche-Martin, Sainte-Marguerite, la Tourelle, la Ville-Louais, la Ville-Hulin, l'Echaussé, le Petit-Quartier et Courtel (L. David, L'Erection de Binic en commune, Soc. d'émul. des C-du-N, Bull. et mém., LXXXII, 1954, p. 95-101) [Note : Pour Binic eut lieu la seule création de commune dans les Côtes-du-Nord avant 1838. Cette faveur, exceptionnelle pour l'époque, était justifiée par l'importance du port de Binic et fut facilitée par l'appui de la duchesse d'Augoulême].

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Aucun édifice de Binic n'est classé ni inscrit parmi les monuments historiques. Il existe dans cette commune plusieurs éléments architecturaux intéressants :

1) Une maison du bourg (XVIIIèm s.), rue Wilson ;

2) La maison des 6-8 rue Wilson (1740), sur la façade de laquelle a été apposée une plaque commémorative indiquant que le duc de Penthièvre, amiral de France, y a logé les 16 et 17 septembre 1747 ;

3) L'ancienne auberge du Cheval Blanc (XVIIème s.), place de l'Eglise ;

4) La maison des 7-8 quai Jean-Bart (anc. maison Le Pommellec, XVIIIème s.) ;

5) Le manoir de la Coudraye. Dans ce manoir, construit au XIXème siècle et appartenant à M. de Saint-Jouan, ont été réemployées des colonnes qui passent pour provenir de l'ancienne chapelle Saint-Julien [Note : "L'église et chapelle Saint-Julien, au havre de Binic"

 est citées dans un procès-verbal de 1662 environ (Soc. d’émul. des C-du-N, Bull. et mém., LVIII, 1927, p. 119)] ;

6) Les thermes de la Banche (époque gallo-romaine), aujourd'hui recouverts par le sable et la mer ;

7) Le camp de César et ses fortifications (haut Moyen Age).

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Parmi les sites pittoresques, il faut signaler particulièrement :

1) Tout le littoral et, notamment, le port et la plage de la Banche ;

2) Le cours de l'Ic [Note : Cette rivière qui, jusqu'en 1836, séparait Binic de Pordic, semble être à l’origine du nom de ces deux communes. Benic (1419). "embouchure de l’Ic"].

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Voici quelques événements que l'on peut situer dans la chronologie de Binic :

1) Le 2 avril 1785, un coup de mer emporta une partie de la digue construite aux frais de la Province, pour la sûreté du port (Arch. des C-du-N, C 45, fol. 4) ;

2) Du 27 décembre 1806 au 30 mai 1812, les corsaire l’Eléonore, le Requin et l'Espadon, armés au port de Binic pour faire la guerre contre l'Angleterre, firent huit courses et prirent douze navires ennemis (Arch. des C-du-N, U trib. de comm. de Saint-Brieuc) ;

3) Par ordonnance du 16 mars 1820, Binic e été érigé en paroisse succursale de Lanvollon, avant d'être rattaché à la cure d'Etables le 5 décembre 1821 ;

4) Le 22 octobre 1821 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Notre-Dame de Bon-Voyage [Note : L'ancienne chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage construite en 1760, occupait l’emplacement de l’actuelle mairie] ;

5) Le 5 avril 1825 fut bénie cette église, construite sur l'emplacement de la chapelle Saint-Julien ;

6) Le 15 avril 1895 fut bénie la première pierre de la tour de l'église.

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Plusieurs personnages connus ont été en rapport avec Binic :

1) Thomas Fichet, marin de Binic, fut pris en mer par les pirates barbaresques de Salé (Rabat), ainsi que son fils, en 1626. Il revint en Bretagne par l'Angleterre en 1628 pour chercher une rançon. L'ayant obtenue, il retourna au Maroc et fit libérer son fils, tandis que lui-même demeurait prisonnier et mourait à Salé vers 1632. La famille Fichet des Grèves, aujourd'hui éteinte, dont le nom a été donné à une place de Binic, descendait du "Regulus binicais" ;

2) François Le Saulnier de Saint-Jouan, né à Saint-Brieuc le 18 décembre 1784, obtint l'érection de Binic en commune, grâce à l'appui de la Dauphine (duchesse d'Angoulême). Il en fut le premier maire et présida le Conseil général de 1835 à 1842. Il était cousin germain et ami intime de Robert Surcouf. Il mourut à Binic le 31 mai 1847. Son nom a été donné à la rue de la Coudraye ;

3) Félix Gaillard d'Aimé [Note : Addition du nom d'Aimé (celui de sa mère) par jugement du tribunal de la Seine le 24 Juillet 1942. Le nouveau nom ne fut pas utilisé dans la carrière politique, de Félix Gaillard], né à Paris le 5 novembre 1919, inspecteur des Finances (1943), député (1946-1961), sous-secrétaire d'Etat (1947), secrétaire d'Etat (1951), ministre des Finances (1957), président du Conseil (1957-1958), président du Parti radical-socialiste (1958-1961), de nouveau député (1958). Au cours d'un séjour dans sa villa de Binic, il périt en mer du côté de Jersey, dans le naufrage de son yacht le 10 juillet 1970 (Dict. de biogr. fr., t. XV, col. 81-82).

Dès 1612 les navires binicais allaient pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve, où ils s'abritaient à l'île Fichot. Ils furent attaqués dans cette île par les Hollandais en 1708 et par les Anglais en 1744. En 1845, Binic, armant 45 voiliers pour Terre-Neuve, figurait sous ce rapport au premier rang des ports français. Vers 1856 commença l'armement pour la pêche sur les bancs d'Islande. La grande pêche ne fut plus pratiquée à Binic à partir de 1920 environ.

(Bulletin d'informations des maires).

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