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LES PAROISSES DE BOHAL ET SAINT-MARCEL |
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Ces deux paroisses de Bohal et Saint-Marcel unies faisaient, au XVème siècle, partie du territoire de Rieux, et passèrent, avant 1516, au doyenné de Porhouët qui les garda jusqu'à la révolution. L'église paroissiale de la première avait pour titulaire saint Gildas, abbé, et celle de la seconde, saint Marcel. Sur toute l'étendue de son double bénéfice, le recteur dîmait à la 33ème gerbe, excepté le trait de dîmes nommé le prieuré de Brouais [Note : Le fief et seigneurie de Brouais, en saint Marcel, dépendait du même prieuré de saint Michel. Ce prieuré fut annexé à celui de la Magdeleine de Malestroit, membre, pendant plusieurs siècles, de l’abbaye de Marmoutier] relevant du prieuré de saint Michel de la Grêle, en Pluherlin, et, à cause duquel, le prieur devait faire célébrer une messe par semaine à l'église paroissiale de Saint-Marcel. C'est probablement à ce petit trait que fait allusion le dictionnaire d'Ogée, article saint Marcel, en disant que l'église de Bohal fut donnée, en 1060, à l'abbaye de Marmoutier. D'ailleurs, ces deux paroisses ne possédaient, au XVIème siècle, aucun autre bénéfice. Dans la suite, trois seulement s'y fondèrent. Ce fut d'abord la chapellenie de la Paillette ou de Guy Le Cadre, prêtre qui, en 1606, avait des prétentions au rectorat de Bohal et Saint-Marcel. Elle se desservait dans l'église de Saint-Marcel et avait, pour toute dotation, le champ et le clos de la Paillette qui, mis à la disposition de la nation, furent vendus, le 16 septembre 1794, le premier 650 et le second 720 livres. Ce fut ensuite la chapellenie de Saint-Jean-Baptiste de l'Abbaye, fondée, le 26 avril 1681, par les seigneurs de La Nouée, pour être présentée par ceux de l'abbaye, sur la paroisse de Bohal, et desservie d'une messe, les dimanches et fêtes et chaque merdredi, dans la chapelle de Saint-Jean-Baptiste au château de l'Abbaye. Sa dotation se composait de deux maisons et une grange, au village de Trévo, et de quatre parcelles de terre nommées le courtil de bas, le champ de sous la rue, le pré neuf et la Bande de très la ville. Ce bénéfice avait un titulaire en 1790, et la chapelle de l'abbaye sert encore au culte. Ce fut enfin celle de Sainte-Geneviève, fondée à une date inconnue, présentée par les seigneurs de la Touche-Kervier, conférée par l'Évêque et desservie d'une messe chaque vendredi dans la chapelle de Sainte-Geneviève, qui existe encore à environ un kilomètre du bourg de Saint-Marcel. Son temporel comprenait trois parcelles de terre dans la Bande des friches, auprès du même bourg, et deux autres parcelles dans le champ des Barantons, prés de Malestroit. Outre ces chapelles, il y avait encore celle du château du Portal, en Bohal, et qui sert toujours au culte.
Recteurs de Bohal et Saint-Marcel.
1484. Pierre du Bot, mort en 1484.
1530. Guillaume de Suslève, mort en
1530.
1530-1537. Guy de Quifistre, chanoine et scolastique de Vannes. Il
avait Guillaume de Quifistre pour coadjuteur avec future succession.
1537-1539. Guillaume de Quifistre, recteur aussi de Belz.
1539-1549. Sylvestre Guillemotto, chanoine de Vannes et recteur de plusieurs autres
paroisses.
1568. R. Henri Lechet, secreaire de l'évêché et futur chanoine
résigne entre les mains de l'Ordinaire.
1568-1573. Mathurin Le Besq, né
sur une de ces paroisses, pourvu par l'Évêque, le 17 avril 1568, prit possession
le 25.
1573-1578. R. Louis Guyamarch, originaire de Languidic, résigna, en
1578, entre les mains du Pape et en faveur du suivant, pour devenir recteur de
sa paroisse natale.
1578-1593. Guillaume Le Guyader, de Noyal-Pontivy,
pourvu en cour de Rome, le 23 mars 1578, prit possession le 10 mai de l'année
suivante. Il mourut en décembre 1593, ayaant eu pour compétiteur Yves Pavic,
décédé en 1591, et Alain Lozehic qui parvint à recueillir sa succession.
1594. R. Alain Lozehic, prêtre du diocèse, pourvu par le Légat du Pape en France, le
21 janvier 1594, donna, le 23 juin de la même année, procuration pour résigner
en faveur du suivant.
1594-1595. R. François Guégano, de Languidic, pourvu par
le vicaire général de l'Évêque, le 27 juin 1594, prit possession le
10 juillet, et donna, le 27 mai 1595, procuration pour résigner entre les mains
de l'Ordinaire en faveur du suivant.
1595-1635. Jean Le Gentilhomme,
originaire de Saint-Marcel, pourvu par le susdit vicaire général le 24 juin
1595, prit possession le 2 juillet. Une des cloches de Bohal porte encore son
nom, avec la date de 1612. Décédé le 16 octobre 1635, il fut inhumé le 18 dans
l'église de Saint-Marcel, devant le sacraire, Il avait eu à défendre ses deux
bénéfices contre Pierre Roulleaulx et Guy Le Cadre,
1635-1639. Jean Le Gal,
de Buléon et recteur de Lantillac, obtint ses provisions de l'Évêque, mourut aU
presbytère d'Elven, le 29 avril 1639, et fut enterré le 30 dans l'église de
Saint-Marcel, devant le maître-autel et du côté de l'évangile, lieu ordinaire de
la sépulture des prêtres.
1639-1647. Jean Regnault.
1647-1652. Gilles Guého, précédemment curé de Saint-Marcel. Il fixa sa résidence à Bohal, y
décéda, le 5 mai 1652, et fut inhumé, le 6, dans l'église de Saint-Gildas, sous
la tombe près du maître-autel et du côté de l'épître.
1652-1665. Guillaume
Coquais.
1677-1707. R. Julien Richard. Malade, il résigne entre les mains du
Pape, le 11 janvier 1707, et meurt à la fin de cette année.
1707-1734. R.
François Rolland, de Malestroit, pourvu en cour de Rome le 11 janvier 1707, se
vit refuser à Vannes le visa de ses provisions et prit possession civile le 29
juillet. Le Pape lui ayant de rechef conféré ce bénéfice le 12 août, et l'Évêque
ayant visé ses nouvelles provisions le 30 septembre, il prit possession
canonique le 1er octobre. Vieux et infirme, il donna, le 18 juillet 1734,
procuration pour résigner entre les mains du Souverain Pontife en faveur du
suivant, mais non sans se réserver une pension de 200 livres.
1734-1754.
Mathurin Jean Vellec, curé de Malestroit, pourvu par le Pape, le 30 août 1734,
prit possession le 20 décembre, et fut enterré au cimetiére de Saint-Marcel, le
6 avril 1754.
1754-1779. Jean-Pierre Thomas, prêtre à Malestroit, pourvu
par un des vicaires généraux de l'Évêque, le 16 septembre 1754, prit possession
le 23, et fut inhumé, le 17 janvier 1779, dans le cimetière de Saint-Marcel.
1779-1794. Charles Hallier de Saint-Gravé et curé de Saint-Marcel,
pourvu en cour de Rome le 16 avril 1779, sur concours du 11 mars, prit
possession le 15 juin. Il refusa le serment à la constitution civile du clergé
et devint, en 1802, recteur de Tréal.
(Abbé Luco).
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