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BOHAL

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La commune de Bohal (bzh.gif (80 octets) Bohal) fait partie du canton de Malestroit. Bohal dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BOHAL

Bohal trouve ses origines dans le breton "Bwyel" ou "Bwall", signifiant la cognée. 

Bohal est un démembrement de la paroisse primitive de Sérent et la paroisse de Bohal (ancienne trève) était unie à celle de Saint-Marcel au XVème siècle, bien que les deux paroisses soient données au début du XVIème siècle comme du territoire de Rieux.

Ville de Bohal (Bretagne).

On trouve dans le cartulaire de l'abbaye de Redon la mention "Brois in plebe Serent sitam", à une date antérieure à 1041. Il s'agit en fait de La Brouais, aujourd'hui en Saint-Marcel. En 1060, Bohal aurait été concédé à l'abbaye de Marmoutier.

Ville de Bohal (Bretagne).

Bohal est mentionné comme paroisse en 1387. La paroisse dépend alors de la sénéchaussée de Ploërmel et fait partie du doyenné des Rieux.

On rencontre les appellations "Bohal et Saint Marcel" (en 1425, en 1477 et en 1481) et Bohal (en 1427, en 1464, en 1514 et en 1536).

Ville de Bohal (Bretagne).

Note : Bohal est borné au nord par Sérent, à l'ouest par Saint-Guyomard, au sud par Molac et Pleucadeuc, et à l'est par Saint-Marcel. Sa superficie est de 845 hectares, arrosés par la Claye et traversés par la route de Vannes à Malestroit. On y voit des terres bien cultivées et de belles prairies, mais aussi des landes considérables. En 1891, sa population est de 407 habitants. Le bourg est à 5 kilomètres de Malestroit, à 15 de Questembert et à 30 de Vannes. De la période celtique il reste un dolmen ruiné, sur le chemin du bourg au Portal, à peu de distance de la rivière. De la période romaine on ne connaît actuellement aucun vestige important. De la période bretonne il ne reste guère que les noms de Trébiguet et de Bohal. Ce dernier nom, qui signifie Hache, a pu être donné à ce territoire à cause de sa configuration géographique, qui rappelle vaguement une hache, dont le manche est dirigé vers le sud-ouest. Le nom de l'Abbaye, village partagé entre Bohal et Sérent, pourrait bien rappeler ici le souvenir d'un petit établissement monastique, comme ailleurs la dénomination de Moustoir. Le patron du pays est saint Gildas, abbé de Rhuys, mort le 29 janvier 565. Ce choix semble bien indiquer une double influence bretonne et monastique. Bohal est cité par Ogée comme ayant été donné, dès 1065, à l'abbaye de Marmoutier, mais c'est une erreur, car jamais ce monastère n'y a rien possédé. Malgré son peu d'étendue, Bohal était paroisse en 1387 et en 1422 ; mais avant la fin du XVème siècle il était uni à Saint-Marcel. Dès lors il n'y eut plus, jusqu'à la révolution, qu'un recteur pour les deux paroisses, et il se qualifia Recteur de Saint-Marcel et de Bohal. Cette seconde paroisse étant moins considérable que l'autre, passa graduellement au second rang, et finit par être considérée, bien à tort, comme une simple trêve. Bohal a donné son nom à une vieille famille, mentionnée dès 1426 et fondue vers 1580 dans Henry. Le château toutefois n'est pas en Bohal, mais en Pleucadeuc, et s'appelle le Bas-Bohal. Il en est un peu de même de l'Abbaye-Bourdin : le manoir est en Sérent, mais les dépendances sont en Bohal (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Bohal (Bretagne).

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PATRIMOINE de BOHAL

l'église Saint-Gildas (XVIème siècle). Une première église est mentionnée sur un acte de donation à l'abbaye de Marmoutier. Le clocher date de 1612. L'église est reconstruite au XVIIIème siècle. Une cloche de bronze est datée de 1612, une autre de 1700. La peinture intitulée "Résurrection des morts" est l'oeuvre de Paul Chenavard (1807-1895) et date de 1842. On y trouve un calice en argent du XVIIIème siècle ;

Eglise de Bohal (Bretagne).

Nota : L'église de Bohal n'offre rien de particulier. C'est dans le choeur qu'étaient inhumés les seigneurs de la paroisse, comme le prouvent les registres. Les Chapelles étaient : — 1. Saint-Jean-Baptiste, près du manoir de l'Abbaye-Bourdin. — 2. Saint-Charles, dépendant du manoir du Portal. Les chapellenies étaient : — 1. Celle de Saint-Jean-Baptiste de l'Abbaye, fondée en 1671 par les seigneurs de la Nouée, et chargée de deux messes par semaine. — 2. Celle de Saint-Charles, desservie dans la chapelle du Portal, et fondée sans doute par les seigneurs du lieu. La dîme se levait à la 33ème gerbe et appartenait au recteur. Bohal dépendait de la seigneurie de Malestroit, du territoire ecclésiastique de Rieux, et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, distincte de Saint-Marcel, et fit partie du canton de Pleucadeuc et du district de Rochefort. En 1791, M. Gayet, son curé, refusa le serment schismatique et dut bientôt se cacher. Bohal passa en 1801 dans le canton de Questembert, arrondissement de Vannes, tandis qu'il aurait dû appartenir au canton de Malestroit, arrondissement de Ploërmel. Son titre de paroisse, rétabli en 1802, supprimé en 1808, lui a été rendu définitivement en 1820 (Joseph-Marie Le Mené).

L'église de Bohal (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Bohal (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Bohal et ses recteurs"

la chapelle Saint-Charles (XVIIème siècle), située à Trébiguet. Il s'agit d'une dépendance de l'ancien manoir du Portal dont il ne reste que des vestiges. Le 2 décembre 1656, Pierre Aubin, seigneur de Boicourt, s'y marie avec Mlle Catherine Bernard. L'édifice est surmonté d'un petit clocher que surplombe une croix. Les murs sont percés par des portes en anse de panier ;

la croix de Saint-Gildas, située dans l'ancien cimetière ;

le château de l'abbaye (XVIème siècle), situé à Rocaran. L'ancienne seigneurie appartenait autrefois successivement aux familles Bourdin (en 1504), Chevalier (en 1550), Le Moine (en 1640), Henry, seigneurs de la Nouë (en 1665) et à la comtesse du Fou (en 1775). Il possédait autrefois une chapelle privée. Aujourd'hui, l'ancien édifice se trouve accolé à un édifice du XIXème siècle et une tour d'escalier décore la façade ;

Château de Bohal (Bretagne).

les moulins à eau de La Béraudaie (1877), de Rocarent, de la Claye. La famille Lanoé habite le moulin de La Béraudaie en 1887. Ce dernier moulin est restauré en 1942 ;

Moulin de Bohal (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de BOHAL

Les seigneuries propres de l'endroit étaient :

1.      La Béraudaye, au nord du bourg.

2.      La Graie, au nord-ouest.

3.      Le Portal, au nord-ouest, aux Desprez en 1650.

4.      La Ville-Desprez, aux Desprez, puis Lantivy.

Ville de Bohal (Bretagne).

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs personnes à Bohal : Guillaume Bourmaud (au bourg de Bohal), Jehan Bouesnard (la Ville Desprez).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence d'un seul noble de Bohal :

Pierre DESPRES (10 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une jusarme ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 3 nobles de Bohal :

Jehan des PREZ (20 livres de revenu), remplacé par François des Prez : comparaît en archer ;

Barnabé BOHAL (200 livres de revenu), remplacé par Ollivier Loric et Jehan Guyot qui comparaissent en archers ;

Jehan de la FOAYE ;

 

Lors de la réformation de 1536, on recense plusieurs propriétaires et manoirs à Bohal :

la Ville Desprez (la Ville Desprez), aux enfants de Thébaud Desprez ;

la Graye (la Graë) à Kerveno, à cause d'Helaine Desprez sa femme ;

la Berraudaye (la Béraudaye), à Jacques Jouchet ;

la Villefreour (la Villefrioul), à Robert de Gaincru ;

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