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Dans le nom de cette commune, l'e ne se prononce pas [Note : Ce nom est le même que celui du village de Bocco en Trégueux, qui s'écrivait Boqueho aux XVIIème et XVIIIème siècles].

En 1198 Boqueho avait une simple chapelle (capella de Botgadou) dépendant de la paroisse de Plouagat (Chartes de Saint-Rion). Vers 1330 l'église de Bocazou était un des bénéfices du diocèse de Tréguier (Longnon, Pouillé de Tours, p. 339). Bocahou était une paroisse de ce diocèse dès 1427 (Arch. de la L-Atl., B 2981). Le nom s'écrit Botcazou en 1505 (Arch. des C-du-N, 1 G év. de Trég., comptes) et en 1596 (rôle des décimes). La graphie actuelle apparaît dans l'état civil dès 1665 [Note : Elle coexiste, surtout au XVllème siècle, avec des variantes telles que Bocqueho, Boquehou, Boquohou]. La paroisse était, sous l'Ancien Régime, un prieuré-cure de l'abbaye de Beauport. Elle a élu sa première municipalité au début de 1790.

 

Le territoire de la commune contient plusieurs monuments protégés par la législation des monuments historiques :

1) La chapelle Notre-Dame de Pitié (XVème s.), avec tour (1709), classée le 18 mai 1946 ;

2) Les deux menhirs de Kergoff, à Pré-Suzon (au cadastre : B 1061), classés le 25 avril 1966 ;

3) La croix des Botmiliau, à Kermédret, inscrite sur l'inventaire supplémentaire le 31 mars 1926 ;

4) La croix de Saint-Yves, sur la route de Lanrodec, inscrite sur l'inventaire supplémentaire le 9 mars 1927.

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D'autres édifices dignes d'intérêt peuvent être signalés sur cette commune :

5) L'église Saint-Tugdual (1709-1718), avec une porte plus ancienne (XVIème s.) ;

6) La fontaine Notre-Dame de Pitié (1683) ;

7) La chapelle de Saint-Blaise, avec quelques restes du XVIème siècle ;

8) La croix du Reste (socle 1721) ;

9) La croix de Kerpinsard ;

10) La fontaine du Cosquer ;

11) Les Belles-Fontaines ;

12) La fontaine de Saint-Laurent ;

13) La fontaine de Saint-Blaise ;

14) Le moulin de Keravy, servant d'habitation ;

15) Le moulin du Goëllo ;

16) La motte du Marhalla (haut Moyen Age), posée sur un site occupé à l'époque gallo-romaine ;

17) La butte de la Justice, au bourg ;

18) le château du Liscouët (XVème s.).

Le site du Marhalla (283 m), point culminant de la commune, fournit une vue étendue sur la région environnante.

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La guerre n'a pas épargné jadis la commune de Boqueho, sur le territoire de laquelle ont eu lieu les événements suivants :

1) Le 22 juin 1591 le duc de Mercoeur prit position avec 7623 hommes près de la croix du Marhalla. L'armée royale se trouvait au bas du coteau. Mais la "bataille du Marhalla" n'eut pas lieu, le duc n'ayant pas voulu risquer ses chances dans un combat où, cependant, il avait la supériorité. Il y eut seulement un accrochage à l'extrême droite de Mercoeur le 24 juin (Mémoires de Montmartin ; Carné, Correspondance des ligueurs bretons, I) ;

2) Dans la nuit du 9 au 10 janvier 1795, les royalistes firent une incursion à la mairie. Ils brûlèrent les archives de la municipalité et trouvèrent trente fusils. "Oh ! le bon coup. Voilà des trictracs", dirent-ils ; et ils s'en emparèrent.

On retiendra deux personnages connus :

1) Yves du Liscoët, né vers 1550, originaire du manoir du Liscoët en Boqueho, gentilhomme de la chambre du roi Henri IV (26 avril 1586), capitaine de cinquante lances (1590), chef de l'armée royaliste de Bretagne en l'absence du maréchal d'Aumont. Il perdit la main droite lors d'une entreprise contre Carhaix (nov. 1590) et, capitaine du château de Quintin (oct. 1592), il dut se rendre au duc de Mercoeur. Il se retira alors au Bois de la Roche en Coadout (voir la notice de cette commune). Après plusieurs actions d'éclat, il mourut au siège de Crozon en 1594 ;

2) Jean-Pierre Chassin de la Villechevalier, né et mort à Quintin (1708-1792), tirait son nom du manoir de la Villechevalier, en Boqueho, acheté par son père Pierre Chassin du Parc et aujourd'hui détruit. Il aura sa biographie dans la notice de Quintin (R. du Guerny, Généal. Chassin, 1938).

(Bulletin d'informations des maires).

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