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LE CHATEAU OU MANOIR DU BERTRY EN LA BOUEXIERE

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Nous y sommes reçus, en l'absence de son propriétaire Madame Bertin, mère du Docteur Bertin de Vitré, par le fermier Monsieur Mochet qui y habite en 1979. Un partie de ce manoir a disparu, en particulier les communs et une chapelle qui se dressait au Sud tandis qu'au Nord se voyaient un moulin et un étang aujourd'hui asséché. Tel que le corps de logis a conservé belle allure, avec ses deux tourelles, ses contreforts et ses hautes fenêtres malheureusement en partie défigurées. Les pièces du haut transformées en greniers à grains possèdent encore de belles cheminées du XVIIème siècle. Cette maison noble relevait anciennement de la baronnie de Vitré. Elle possédait autrefois une haute justice et un enfeu en l'église de La Bouexière où se voyait naguère un litre aux armes de ses anciens seigneurs. Possédée au XVème siècle par les Satin du Taillis (1443) puis par les Boutier, elle échut en 1513 aux Thierry de la Prévalaye que nous retrouverons au Boisorcan et passa par alliance à la fin du XVIème siècle aux du Han (Montreuil Le Gast) qui l'avaient encore en 1645. Elle fut vendue aux de Poix en 1666.

Château ou Manoir de La Bouexière (Bretagne).

Bertrand de Poix né à Louvigné en 1627 se fixa bientôt au Bertry qu'il fit reconstruire et aménager. Conseiller au Parlement de Bretagne, il laissa sa charge à son fils Renaud, à sa mort survenue en 1672. Sa femme lui survécut jusqu'en 1701. Trois de ses 5 enfants étaient nés à La Bouexière. Renaud épousa Marie de l'Espinaye d'une famille fortunée de la bourgeoisie parisienne qui lui apporta 90 000 louis de dot. Seigneur de Neuville et du Carrefoir en La Bouexière, il avait hérité également du manoir de Fouesnel en Louvigné, dont les vestiges sont encore visibles aujourd'hui. Il passa à la Grand Chambre après dix années de services signalés. L'intendant de Pommereu dit de lui qu'il n'était point « savant mais de bon sens et un des plus forts de sa compagnie ». Il ajoute « Il a beaucoup de fierté et de vanité et... plusieurs enfants ». Il fut appelé à siéger à la Chambre Souveraine des Eaux et Forêts de Bretagne, instituée en 1664 pour la Réformation du Domaine du Roi. Il sera également commis à la Réformation de la Noblesse de Bretagne. Il était peu apprécié de sa voisine, la célèbre marquise de Sévigné qui ne cache pas dans sa correspondance combien elle est heureuse de voir décamper « toute cette Fouesnellerie » en visite aux Rochers, cette « couvée » de gens solennels et ennuyeux... Le Bertry passa par succession à Madame de Montesson puis à Louise de la Marck, femme de Ch. de Ligne. En 1759, il fut cédé aux de la Belinaye qui le possédaient encore en 1789.. Le 17 Pluviose An II le Bertry fut vendu en deux parts, dont l'une revint au fermier qui la restitua aux descendants des La Belinaye. Elle est aujourd'hui aux Bertin.

(Association bretonne, 1979).

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