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LES CHEVALIERS DU DUCHÉ DE BRETAGNE |
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CHEVALIERS DE LA FIN DU XIIIème SIÈCLE
1251. JOSSELIN DE ROHAN, sr. DE MONTFORT. (Dispositions testamentaires).
ROBERT DE BEAUMER, sr. DE GUÉMENÉ-GUINGAMP. (Donation à Bonrepos). Il avait épousé Mabile de Rohan, dame de Guémené-Guingamp. Cette maison a été confondue avec celle de Beaumez, en Artois, à laquelle, suivant l'auteur de la Noblesse de France aux croisades, appartenait Hugues de Beaumez, croisé en 1219. Le nom latinisé de Beaumer est de Bello mari, traduction qui ne peut convenir à celui de Beaumez.
EUDES AUDREN. (Charte de Bonrepos). Il existe plusieurs familles de ce nom en Bretagne. Raoul Audren se croisa en 1249.
RIVALLON CONAN. (Charte de Beauport).
ALAIN ESQUÉNOR. (Charte de Beauport).
GEOFFROI, prévôt de Maroué. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
BRIENT LE GOZ. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
HAMON MERLIN. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
SIMON DE LA GUERCHE, sr. DE LA GUERCHE, paroisse de Saint-Brevin, chevalier en 1251. (Dictionnaire des terres du comté nantais).
1252. GAUTIER DE BROON, miles defunctus, rappelé dans l'acte de fondation de l'hôpital de Saint-Malo. Un seigneur de cette maison que Joinville appelle Guillaume de Boon, fut couvert de feu grégeois à la bataille de la Massoure ; autre Guillaume, partisan de Charles de Blois, prit part à la bataille d'Auray, en 1364 ; François, premier panetier de la duchesse Anne en 1498, était aussi gentilhomme de sa garde. Cette maison est connue depuis Pleardus de Broon, un des témoins de la fondation du prieuré de Jugon, par Olivier, sr. de Dinan, en l'an 1109.
GUILLAUME BIGNAN,
PIERRE DE MUZILLAC,
GUILLAUME DE LA ROCHE (de la Roche-Bernard). (Fondation de l'abbaye de Prières, par le duc Jean le Roux). Dans cet acte on voit que le duc avait acheté à Guillaume de la Roche le passage de la Roche-Bernard.
BERTRAND BOCHER. (Charte de Beauport).
RIOC, Guillelmus filius Rioci, militis. (Charte de Beauport).
GLÉMAROC (le seigneur de), Alanus, filius Domini Glemaroci, militis defuncti, de parrochia de Ploher Goillou. (Charte de Beauport).
1253. ROLLAND DOLO. (Vente de la terre d'Uzel à Thomas de Chemillé).
GARIN DE MONTRELAIS. (Extraits de titres concernant la maison de Montrelais). Le sceau de Garin de Montrelais représente trois chevrons, accompagnés d'une fasce. (Dom Morice, Planches).
ROLLAND DE GOUDELIN, quondam miles. (Charte de Beauport). Ce nom est fréquemment mentionné dans les montres d'hommes d'armes.
RENAUD DE BOLLE (DE BOLLEIO) ratifia, comme seigneur féodal, une donation faite à l'église de Ni-Oiseau, par Renaud de Rochediré, en 1253.
OLIVIER DU CHALONGE. (Charte du prieuré de Lehon). Son sceau, gravé avec la date de 1306, dans les Planches de Dom Morice, représente six molettes d'éperons.
RUELLAN DE PORDIC, petit-fils du comte Henri de Goëllo. (Charte de Beauport).
GUILLAUME GORET. (Charte de Beauport).
HAMON RUFFAUT. (Charte de Beauport). Guillaume Ruffaut figure dans une montre de 1371, parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin ; autre Guillaume était écuyer du duc en 1420, et gentilhomme de sa garde ; Pierre Ruffaut, chevalier, prêta serment de fidélité au duc en 1437.
CONAN LE CLERC, d'Yvias. (Charte de Beauport).
JUDICAEL DE PLOEGUIEL,
EUDES DOLLOU,
OLIVIER LE VOYER, de Trégomar. (Charte de Beauport). Geoffroi le Voyer, chevalier, sr. de Trégomar, fut sénéchal du duc Jean III, dans son comté de Richemont, en 1338.
GEOFFROI DE LA HOUSSAYE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
HUGUES HASART, Oliverius dictus Hasart, armiger, filius Hugonis, militis defuncti. (Accord entre Olivier Hasart et le prieur de Saint-Florent-sous-Dol).
1254. GUILLAUME DE THOUARÉ,
ALAIN DE LA FOREST.
(Compromis entre Guillaume de Thouaré et l'évêque de Nantes).
OLIVIER DE CLISSON,
EUDES DU PONT (de Pontchâteau),
GUILLAUME DE FRESNAY.
(Accord entre le duc et ces trois seigneurs, qui étaient frères utérins.) Ils sont tous les trois mentionnés dans une charte de 1261, également rapportée par Dom Morice. Hervé de Blain, fils de Guégon, épousa vers l'an 1225 Constance de Pontchâteau, dont il eut deux fils : Eudes, dit du Pont, ou de Pontchâteau, et Guillaume, qui prit le nom de la terre de Fresnay, qu'il avait reçue comme apanage. Remariée avec Olivier de Clisson, Constance en eut un fils nommé Olivier. Une famille appelée du Fresnay, dont les armes étaient celles de Blain, de vair au croissant de gueules, a été maintenue en 1669.
GUILLAUME CHENRI. (Traité entre le roi de Navarre et le duc de Bretagne, dont Guillaume Chenri était le représentant).
MATHIEU BARBOTIN. (Donation au prieuré de Châteauceaux).
ALAIN LE
SÉNÉCHAL. (Donation à Bonrepos). Cette maison tire son nom de l'office de sénéchal
héréditaire de la vicomté de Rohan. On voit plusieurs de ses membres
figurer comme sénéchaux du vicomte de Rohan, dans des donations faites par
ces seigneurs à Bonrepos. Le plus ancien dont on ait connaissance est Daniel,
sergent féodé héréditaire de Rohan, présent en 1184 à la fondation de
l'abbaye de Bonrepos (Bon-Repos). Olivier se croisa en 1248 ; il était frère d'Eon, qui épousa
Olive, dame de Carcado. Jean fut tué en 1525, à la bataille de Pavie. Un sceau
de l'an 1262, d'Olivier, chevalier, sénéchal de la vicomté de Rohan, représente
six macles, armes des Rohan, ce qui fait supposer que la maison le Sénéchal
est une branche de celle des Rohan, qui aura apanagé un de ses cadets, en lui
donnant l'office héréditaire de sénéchal féodé de la vicomté de Rohan.
GEOFFROI LE BOUTEILLER. (Donation au prieuré de Saint-Florent sous Dole).
GEOFFROY DU BOIS. (Charte de Beauport). Il existe beaucoup de familles de ce nom en Bretagne. A l'une d'elles, qu'il nous serait difficile de déterminer, appartenait un des champions du combat des Trente.
JEAN DE DINAN,
JEAN JAON,
LUC DE LA RONCIÈRE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
1255. ALAIN LE VOYER, dominus Alanus Vigerii miles. (Hommage rendu à la comtesse de la Marche, pour le fief de Gormené).
SYLVESTRE DE LA FEILLÉE, dominus Sylvester de Folleia. (Accord entre le vicomte de Rohan et son sénéchal).
JEAN DE BEAUMANOIR, sr. DE MERDRIGNAC. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).
HENRI DE CLUZIAT, Henricus de Cluziat, miles, filius Eudonis Cadiou. (Donation à Bonrepos).
GEOFFROI DE PLÉGUEN. (Charte de Beauport). Cette maison est depuis longtemps éteinte. On trouve des gentilshommes de ce nom dans les montres d'hommes d'armes du connétable du Guesclin, de Jean Tournemine, sr. de la Hunaudaye, etc. Guillaume de Pléguen était, en 1442, archer de la garde du duc.
GUILLAUME DE LA MOTTE, sénéchal de Penthièvre. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois). D'après une enquête de 1294, monsieur Guillaume de la Motte devait un chevalier à l'ost du duc. Il était frère utérin de Girard Chabot, sire de Rays.
BRIENT DE LA RONCIÈRE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
1256. RENAUD DE MONTRELAIS. (Accord avec l'abbaye de Pontron).
GEOFFROI DE LA SORAYE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois.) Il existe deux familles de ce nom en Bretagne. A l'une d'elles, qui portait d'hermines à trois haches d'armes de gueules adossées en pal, appartenait Jean de la Soraye, porte-bannière de Silvestre Budes en 1375, pendant la guerre des Bretons en Italie.
1257. GUILLAUME DE LA CHAPELLE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
EUSTACHE PIEDEVACHE, sénéchal de Ploërmel et de Broërec. Beaucoup de gentilshommes de ce nom figurent dans les montres d'hommes d'armes bretonnes. Guillaume Piedevache servait en 1414, avec onze écuyers de sa chambre, sous le comte de Richemont ; il prit part probablement l'année suivante, avec lui, à la bataille d'Azincourt.
1258. ALAIN, vicomte DE ROHAN,
OLIVIER, sénéchal du vicomte.
(Droits et devoirs du sénéchal féodé de la vicomté de Rohan).
GUY GOYON. (Charte de Beauport).
GEOFFROI LE BART. (Charte de Saint-Magloire de Lehon). Un sceau de Geoffroi le Bart, de l'an 1214, représente un léopard. Cette maison a produit un chancelier de Bretagne au XIVème siècle, et un chevalier de l'Hermine en 1448.
JEGO GOYON. (Charte de Beauport).
HUGUES DE LA MUCE, chevalier, sr. de la Guerche en 1258, par suite de son mariage avec Marguerite de la Guerche (Dictionnaire des terres du comté nantais). La terre de la Muce, d'après une enquête de 1294, devait le quart d'un chevalier d'ost.
1259. GUILLAUME DE COETQUEN. (Accord entre le chapitre de Dol et la veuve de Geoffroi Mauvoisin, et autre acte de 1269).
HENRI DE QUÉNÉCAN. (Accord avec le vicomte de Rohan).
MAURICE DE LA BÉNATE. (Accord avec l'abbaye de Saint-Florent sous Dol, touchant un droit d'usage que possédait Maurice de la Bénate dans la paroisse de Boneuvre, évêché de Nantes). La Bénate était une châtellenie située dans la paroisse de Riallé. Une autre châtellenie du même nom appartenait à la maison de Machecoul. Le plus ancien du nom de la Bénate, dont nous ayons connaissance, est Jarnigon, qui vivait en 1141.
ETIENNE DE FERME. (Accord avec le prieur de Saint-Thomas-des-Landes). Le sceau de ce chevalier, donné dans les Planches de l'histoire de Bretagne de Dom Morice, avec la date de 1259, représente trois fermaux. Légende : S. Stephani de Fermie, militis. On trouve antérieurement : Henri Ferme, témoin dans une charte de l'an 1163, de Raoul de Fougères pour Rillé.
ALAIN D' AVAUGOUR, sr. DE MAYENNE ET DE GOELLO (Charte de Saint-Magloire de Lehon).
ALAIN DE DINAN. (Charte du prieuré de Saint-Malo de Dinan).
1260.
YVES et SALOMON DE COETMEUR. (Droit de bail remis à Sylvestre de Coëtmeur par
Henri de Léon). Even de Coëtmeur est mentionné parmi les gens d'armes qui
accompagnèrent Richard de Bretagne en France, en 1419.
NUZ SEN, ainsi qu'Hervé de Penhoët, précédemment mentionné, sont qualifiés domini et milites plegii dans un acte de 1260, dans lequel ils s'engagent à servir de caution à Sylvestre de Coëtmeur. Nuz filius Sen, miles, est ainsi désigné dans une obligation contractée par lui envers Hervé de Léon, sr. de Châteauneuf, en 1263. Dans une autre charte de la même année, il est appelé Nus Sen, miles. Ces expressions Nuz filius Sen, Nuz Sen, sont équivalentes. Dans un grand nombre de chartes bretonnes, on trouve écrit, au lieu de Pierre un tel, par exemple, Pierre, fils un tel. Nous ferons observer que Nuz est un nom patronymique, et aussi un prénom, qui a été employé par plusieurs familles, telles que celles de Sen et de Kergounadech.
EUDES DE PLUMAUGAT. (Charte de Sainte-Marie de Boquen). Eon de Plumaugat, chevalier, était connétable de Rennes en 1380. Plusieurs gentilshommes de ce nom ont été compagnons d'armes de du Guesclin. Le nom de Plomargat, qui figure dans quelques chartes bretonnes, n'est peut-être qu'une variation de celui de Plumaugat. Raoul de Plomaargat se croisa en 1249, d'après l'ouvrage intitulé la Noblesse de France aux croisades.
GEOFFROI DE TRÉGÈNE (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).
RAOUL AREL, sénéchal du comte de Bretagne, dans le diocèse de Tréguier. (Charte de Beauport). Olivier Arel, chevalier, prit part en 1350 au combat des Trente.
RAOUL MANGI,
GUILLAUME DE THORÉ.
(Lettre d'Olivier de Machecoul. Cartulaire des sires de Rays).
SEBRAN DE VILLEPROUVÉE. (Cartulaire des sires de Rays).
1261. EUDES PICAUD. (Vente faite par Adeline d'Hennebont, dame de Tihenri, sa femme). Un de ses descendants, Guillaume Picaud, capitaine de Saint-Malo, repoussa le duc de Lancastre, qui assiégeait cette ville en 1378. Une autre famille du même nom a été anoblie en 1480.
EUDES DE KERDERIEN. (Lettre du roi d'Angleterre à Jean, fils aîné du duc de Bretagne). Un extrait des comptes rendus au duc Jean le Roux en 1272, nous apprend qu'Eudes de Kerderien était alors châtelain de Châteauceaux. Une famille de ce nom a été déboutée à la réformation de 1670.
JEAN DU BOIS. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
GEOFFROI LE CROCHU. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
GUILLAUME DE SEPIBUS. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).
SILVESTRE LE BOUTEILLER, DE DOL (Sceau de 1261, une amphore. Légende : S. G. le Botelier de Dol. mil.). Cette maison tirait son nom de l'office de Bouteiller héréditaire des évêques de Dol.
1262. HERVÉ DE LÉON, sr. DE CHATEAUNEUF (Accord entre les vicomtes de Léon). Dans cet accord le fils d'Hervé, Guyomar de Léon, figure avec le titre d'écuyer. Hervé de Léon est qualifié monseigneur et chevalier, dans des titres postérieurs à l'an 1262. Un sceau de l'an 1276 le représente à cheval, l'épée à la main, tenant de la gauche un bouclier, sur lequel est gravé un lion. Le caparaçon du cheval est aussi orné de figures de lions.
GEOFFROI DE CHATEAUBRIAND fit en 1262 son testament, dans lequel il s'intitule Dominus Castribrientii, miles. Ce seigneur est celui auquel le roi saint Louis accorda, en souvenir de la bravoure qu'il avait déployée à la bataille de la Massoure, la permission de changer en fleurs de lys les plumes de paon de ses armes. Depuis cette époque, les Châteaubriand portent de gueules semé de fleurs de lys d'or, et ont pris pour devise : Mon sang teint les bannières de France. Geoffroi de Châteaubriand épousa : 1° Sybille, qui mourut de joie, en le voyant revenir de la croisade ; 2° Amaurie de Thouars, qui figure dans son testament. Mais elle était veuve en 1266, ainsi que nous l'apprend une charte de la même année, à laquelle est apposé son sceau, qui représente un semé de fleurs de lys d'or, au franc canton de gueules.
GEOFFROI DE LA FERRIÈRE, miles defunctus, rappelé dans le testament de Geoffroi de Châteaubriant. Il descendait d'autre Geoffroi de la Ferrière, témoin en 1070, de la fondation du prieuré du Pont à Dinan. Guillaume, chevalier, prit part en 1304, à la guerre de Flandre ; autre Guillaume servait en 1392, avec neuf écuyers de sa chambre. Son sceau représente trois fers de cheval. Le sceau d'un autre Guillaume de la Ferrière, qui vivait en 1380, représente un gironné d'argent et d'azur de huit pièces. Il existe en Bretagne une famille appelée des Ferrière, à laquelle appartenaient trois frères, que d'Argentré appelle les Ferrière, et qui suivirent, en 1367, Bertrand du Guesclin en Espagne.
RAOUL DU MAST ou DU MATZ. (Testament de Geoffroi de Châteaubriand). En 1480, un autre Raoul du Mast était maître d'hôtel du duc François II, qui confisqua ses biens, pour le punir d'avoir suivi le parti des Français. Le roi le dédommagea de cette perte, en lui donnant les charges de conseiller et de maître d'hôtel, et de capitaine de quinze archers de ses ordonnances.
GOHIER DE CHAMPAGNE. (Testament de Geoffroi de Châteaubriand). Cette maison remonte à Juhel de Champagné, croisé, en 1191 ; Alain fut tué au siége de Carthage, en 1390.
ROBERT LE VOYER. (Testament de Geoffroi de Châteaubriand).
GIRARD CHABOT fut, en 1262, un des exécuteurs testamentaires de Geoffroi de Châteaubriand. Il est qualifié chevalier et sire de Rays, dans beaucoup de titres : il était mort, en 1265, ainsi que nous l'apprend une charte de la même année dans laquelle son fils s'intitule Girard Chabot, valet, sire de Rays.
GEOFFROI DE BINTIN, nom orthographié aussi de Bistin, est mentionné avec le titre de chevalier, dans une charte de l'an 1262, du cartulaire des sires de Rays, ainsi que dans plusieurs autres actes. Il fut sénéchal de Rennes, en 1289. Un sceau de l'an 1306, de Guillaume de Bintin, représente une croix engreslée, cantonnée de quatre fleurs de lys. Renaud de Bintin figure parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1371 ; autre Renaud était, en 1414, homme d'armes d'une des compagnies d'ordonnance du duc.
HÉLIE DE MUSTELIEN, nom orthographié aussi de Mustilien et de Musce-Lyen, est mentionné dans une charte de l'an 1262, du cartulaire des sires de Rays. Il est qualifié dominus dans des comptes rendus au duc, en 1270. Un autre Hélie de Mustelien signa, en 1379, l'acte d'association de la noblesse de Bretagne pour repousser l'invasion française.
1263. SALOMON NUZ est mentionné dans un accord passé, en 1263, avec le vicomte de Rohan et dans divers autres titres avec les qualités de chevalier, de dominus, et de monsour. Alain Nuz, son frère, aussi chevalier, devait au duc, d'après une enquête de 1294, un chevalier pour sa terre de Postel. Nicolas Nuz était un des écuyers de la compagnie de Tanguy du Chastel, prévôt de Paris, en 1418 ; Guillebot servait, en qualité d'homme d'armes, dans la compagnie de Guillaume de Rosnyvinen, en 1451. Nous avons déjà fait observer que le nom de Nuz a été porté, comme prénom, par des membres des familles Sen et de Kergournadech.
HARSCOET COFFEC ou LE COFFEC. (Charte de Beauport).
HENRI PAYEN. Henricus Paen, miles, senescallus de Goello, est ainsi désigné dans une charte de Beauport de 1263 ; mais il est appelé Henricus Paganus, dans une autre charte de Beauport de 1267. Cette maison a produit plusieurs chevaliers, mentionnés dans cet ouvrage.
CONAN GORMAHON. (Charte de Beauport).
ALAIN RUELLON. (Charte de Beauport).
N. DE QUARJOREZ. On lit dans une charte de Beauport, de l'an 1263 : Inter viam quœ ducit de Coetlemen ad domum militis de Quarjorez.
GEOFFROI DU PLESSIS-ROUAUD,
GEOFFROI DU PLESSIS.
(Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).
PIERRE DE KERGORLAY. Il est qualifié chevalier dans plusieurs actes des années 1263 et 1274. Un extrait des comptes rendus au duc en 1270, nous apprend que Pierre de Kergorlay avait emprunté à ce prince mille livres pour la croisade de Tunis, quando ivit ad Thunes. Cette maison est une des plus considérables et des plus illustres de Bretagne. D'après une enquête de 1294, le seigneur de Kergorlay devait deux chevaliers pour sa terre de Poher de Cornouailles. Le seigneur de Kergorlay figure au nombre des seigneurs que le roi convoqua en 1304 pour la guerre de Flandre. Un de ses descendants est cité par Froissart au nombre des bannerets, partisans de Charles de Blois, qui furent tués à la bataille d'Auray en 1364. Cette maison, qui a produit nombre de personnages de marque, des lieutenants-généraux des armées du roi, etc., a obtenu en 1785 les honneurs de la cour.
MATHIEU DE CROZON. (Obligation contractée par Nuz, fils de Sen). On voit dans une charte de l'an 1038, relative à plusieurs dons faits à l'Église de Quimper par les comtes de Cornouailles, que le comte Alain avait épousé la fille de Rivallon de Crozon. Crozon était un comté, partage des puînés de Cornouailles.
EUDES DE LESCOET. (Donation à Bonrepos par Adeline de Lescoët). Il existe en Bretagne plusieurs familles de ce nom, et une appelée de Lescoët. Dans la charte précitée, on lit : Adelina filia Eudonis filii Lescoët militis.
PIERRE D'ACIGNÉ, IIème du nom, est qualifié miles dans une charte du mois de mai 1263, rapportée par du Paz. La maison d'Acigné est, suivant du Paz, issue d'un puîné de Vitré, ramage des comtes de Rennes. Elle est connue depuis Hervé, témoin d'une donation du duc Conan III, au Mont-Saint-Michel en 1040 ; Jean d'Acigné, chevalier, fut fait prisonnier en 1396, à la bataille de Nicopolis ; Pierre, son frère, fut en 1398 grand sénéchal de Provence ; Jean prit part à la bataille de Pavie en 1524 ; François fut tué à celle de Moncontour en 1579.
1264. ALAIN DE MONTAUBAN, sr. DE MONTFORT. (Lettre pour le couvent de Saint-Jacques de Montfort).
OLIVIER DE LANVAUX. (Donation à Eudon Picaud, et autres titres du XIIIème siècle). Olivier de Lanvaux se ligua avec Pierre de Craon contre Jean le Roux, duc de Bretagne. Vaincus par ce dernier, ils furent mis en prison, le premier au château de Sucinio, et le second à celui du Bouffay à Nantes. A la suite de cette rébellion, la baronnie de Lanvaux fut confisquée par le duc. La maison de Lanvaux est un ramage des comtes de Vannes.
GEOFFROI LE CROC. (Charte de Beauport).
EUDES VISDELOU. (Charte de 1264 et de 1272 de l'abbaye de Sainte-Marie-de-Boquen). Guillaume Visdelou se croisa en 1248. (Musée de Versailles).
GEOFFROI DOLOU,
RAOUL DE BEAUBOIS,
figurent, comme exécuteurs testamentaires, dans le testament de Geoffroi Tournemine, chevalier. On y voit qu'il lègue aux chevaliers du Temple et de l'Hôpital, unam loricam et ocreas, et qu'il donne à son fils Olivier les armes nécessaires pour équiper un cavalier armé de toutes pièces, et en plus, trois palefrois.
GERVAIS DE LA MOUSSAYE. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).
GUILLAUME D'YVIAS. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
1265. HAIMERIC DAVEIR ou D'AVOIR, sr. DE LA FOSSE à Nantes, in feodo suo nannetensi, est mentionné dans un acte de 1265, concernant une vente faite par Thomas Dève, à Matheline de Sesmaisons, veuve de Geoffroi Dève, dit le Jeune, citoyen de Nantes. Dans un titre de l'an 1276, il est appelé Aimericus de Averio, miles. Hardouin d'Avoir suivit en 1285, Girard Chabot, sire de Rays, en Aragon, lorsque ce seigneur y accompagna Jean de Bretagne, comte de Richemont. Pierre d'Avoir, sr. de Châteaufromont était en 1385, chambellan du roi Charles V. Son sceau, gravé dans les Planches de Dom Morice, représente une croix ancrée.
GIRARD CHABOT, sire DE RAYS, est qualifié valet dans une charte de 1265, et chevalier dans un grand nombre de chartes postérieures. Il suivit en 1285, Jean de Bretagne, comte de Richemont, dans son expédition en Aragon. Il fut accompagné dans ce voyage, d'après le cartulaire des sires de Rays, par Guillaume de la Mothe, son frère, Guillaume le Borgne et Mathieu de la Plesse, chevaliers, Pierre de Sainte-Flaive, Hardouin d'Avoir, surnommé Clérembaut, Geoffroi le Breton, Jean de Henneville, Henri Blanchard, Maurice de Liré, Jean Blondeau, Colin le Queu, Guillaume le Chapelain et plusieurs autres. Parmi les seigneurs bretons qui prirent part à cette expédition, Dom Morice cite Guy, sr. de Laval et de Vitré, Guy, sr. de la Roche (sans doute de la Roche-Bernard), Geoffroi d'Ancenis, Guillaume de Rochefort, vicomte de Donges, Galeran de Châteaugiron et Olivier de Rougé.
HERVÉ DE LÉON, fils de Salomon, fit un accord avec Hervé de Léon, sr. de Châteauneuf, en 1265. Le premier est qualifié chevalier et vicomte de Léon, dans plusieurs chartes postérieures. D'après une enquête de 1294, monsour Hervé de Léon devait 5 chevaliers d'ost pour sa terre de Léon. Suivant Dom Lobineau, il prit part en 1270 à la croisade de Tunis.
HERVÉ LE FELLE, beau-père d'Aimeric d'Avoir, figure avec lui, dans une charte de l'an 1265, précédemment citée. Une autre charte de 1230 nous fait connaître qu'Hervé le Felle était héritier d'Olivier de Châteaufromont, chevalier. Aimeric d'Avoir, chevalier, ayant épousé Mabile, fille d'Hervé le Felle, devint ainsi seigneur de Châteaufromont.
GUILLAUME DE LOHÉAC,
GEOFFROI
DE CHATEAUBRIAND,
sont qualifiés des titres de monseigneur et de chevalier, dans un compromis passé en 1265 entre Eudon du Pont et Olivier de Clisson, valet. Geoffroi de Châteaubriand était fils de celui qui combattit à la Massoure. C'est ce que nous apprend un acte de l'an 1266, par lequel il constitue un douaire à la mère Amaurie de Thouars, qui s'était remariée à Olivier de l'Isle, chevalier.
RENAUD CHEVREL. (Comptes rendus au duc).
GEOFFROI DE MOCON, qualifié miles dans une charte de 1265, rapportée en entier, par du Paz, article Châteaugiron.
ROLLAND DE LANLOUP. (Charte de Beauport). Geslin de Lanloup fut un des écuyers du combat des Trente, en 1350.
RAOUL DE MORTEIN, chevalier du duc de Bretagne, mentionné dans une charte du roi d'Angleterre, du mois de mai 1265, par laquelle il le charge de remettre entre les mains du duc le comté de Richemont.
JEAN, duc de Bretagne, chevalier, confirma, en 1265, avec l'assentiment de son fils aîné, tous les privilèges de Beauport. Il prit part avec lui, à la croisade de 1248, et à celle de Tunis, en 1270. Ce fut en faveur de ce prince, que le roi Philippe-le-Bel érigea le duché de Bretagne en pairie, en 1297.
1266. JEAN DE MONTEVILLE. (Charte du 28 novembre 1266, du cartulaire des sires de Rays.) Un de ses descendants, Olivier, fut un des écuyers du combat des Trente, en 1350 ; Raoul, chevalier, prit part, en 1383, à la guerre de Flandre ; Charles était écuyer du duc, en 1420.
GILLES DU CAMBOUT, sr. DE KERALIO, chevalier, épousa Olive de Coëtlogon, avec laquelle il est nommé dans un titre de 1266, suivant le P. Anselme.
1267. URVOY COUFFON, miles, est mentionné dans une charte de Beauport, du mois de mai 1267, comme ayant fait don autrefois à cette abbaye, d'une maison située dans le bourg de Plouha. Une autre charte de Beauport, datée du samedi après Oculi mei, l'an 1307, contient un accord passé entre les seigneurs abbé et religieux, d'une part, et Urvoy, Henri et Geoffroi, fils de Geoffroi Couffon, d'autre part. Dans cet acte, les trois frères s'engagent, par serment prêté sur les saints Évangiles, à ne plus troubler à l'avenir les religieux dans la perception de certaines dîmes établies dans des fiefs situés dans les paroisses d'Étables et de Plouha, qui avaient appartenu à feu. Alain Couffon, chevalier. Il est fait aussi mention dans une charte de l'an 1453, de la même abbaye, de l'habitation primitive de cette famille, la tour Couffon, bâtie dans la paroisse de Plouha, sur un endroit escarpé, au bord de la mer. Les ruines de cette tour et de son enceinte fortifiée existaient encore avant la Révolution [Note : Les chartes originales de l'abbaye de Beauport font partie des archives de la Préfecture de Saint-Brieuc. Elles ont été publiées dans l'ouvrage intitulé : Anciens évêchés de Bretagne. On lit dans celle de 1453 : … et ab uno capite magne vie ducenti de Kermaria en Nestic ad turrem Couffon. Aux XIème et XIIème siècles, la France était couverte de petits châteaux ou maisons fortes, composés d'une tour ou donjon, et entourés de murs de défense. Louis le Gros et ses successeurs en firent raser un grand nombre. Plus tard, les suzerains ne permirent plus d'élever dans leurs domaines des châteaux-forts, sans une autorisation spéciale]. Les terres du Kerdreux, de Kerdellec'h et de Bellevue, qui ont donné leurs noms à des branches de cette famille, sont situées dans la paroisse de Plouha. Guillaume Couffon, petit-fils d’autre Guillaume, mentionné à la réformation de 1513, parmi les nobles des paroisses de Plouha et de Pléhédel, était sr. de Kerdellec'h en 1562.
ALAIN DE PLEINE-FOUGÈRE. (Comptes rendus au duc Jean le Roux).
NORMAN DE KAER. (Comptes rendus au duc). D'après une enquête de l'an 1294, monsour Norman de Kaër devait un chevalier d'ost, pour lui et ses juveigneurs. Ce nom est la contraction de celui de Keraër.
PIERRE LE BRUN. (Comptes rendus au duc).
ALAIN DE LANVAUX. (Comptes rendus au duc).
GUILLAUME DE LA ROCHE. (Comptes rendus au duc).
GEOFFROI DE LANVAUX. (Comptes rendus au duc). En 1270, Geoffroi de Lanvaux, chevalier, par lettres datées du samedi après la Trinité, scellées de ses armes, jura sur les saints Évangiles, de servir le comte de Bretagne Byans et loyaument. Mais bientôt après, il se révolta contre lui, à l'exemple d'Olivier de Lanvaux, qui, en 1238, avait fait la guerre à son souverain. Ce prince irrité confisqua les biens de Geoffroi de Lanvaux et les donna au vicomte de Rohan, qui l'avait aidé à le soumettre. Il excepta néanmoins de cette confiscation ce qui appartenait à Nicolas de Lanvaux, chevalier.
GEOFFROI DE ROSTRENEN. (Comptes rendus au duc en 1267 et en 1271). Le dernier compte fait connaître que le duc avait prêté à Geoffroi de Rostrenen quatre cents livres, pour l'expédition de Tunis.
GUILLAUME DE SION, chevalier, en 1267. (Dictionnaire des Terres du Comté nantais). Cette maison remonte à Cavallon de Sion, qui vivait en 1070. Elle s'est fondue dans celle de Saffré, vers l'an 1366.
1268. ALAIN DE PLUSCALLEC. (Comptes rendus au duc). Ce nom est orthographié aussi de Ploësquellec.
THOMAS GAC. (Comptes rendus au duc).
ALAIN LE ROUX. (Comptes rendus au duc, en 1268 et en 1271). Il existe plusieurs familles de ce nom en Bretagne.
HUGUES DE LESTUON. (Comptes rendus au duc).
OLIVIER
DE MACHECOUL. (Comptes rendus au duc). Il est qualifié chevalier dans un autre
acte de l'an 1275. Il fut inhumé, suivant du Paz, dans l'abbaye de Villeneuve,
où l'on voit son tombeau, sur lequel est écrit : Cy gist monsieur Olivier de
Machecou, homme sage et justicier, qui transit l'an mil deux cent quatre-vingt.
Sur le tombeau étaient gravés ces vers :
Tu qui
lis à moy dois entendre,
Oy ce que
ie te vueil apprendre,
Pense que
biauté, ne noblesse,
Ost, château, tour, ne forteresse,
Ne
peuvent nuls de mort défendre,
Si mon
corps gist icy en cendre,
Autre tel
dois du tien attendre,
La mort a
sur tous sa détresse.
Le sceau d'Olivier de Machecoul, donné avec la date de 1276, dans les Planches de Dom Morice, représente trois chevrons. Les sires de Machecoul usaient de sceaux équestres ; ainsi, un sceau de la fin du XIIème siècle nous montre Bernard de Machecoul à cheval, l'épée à la main, la poitrine couverte par son bouclier. Les ruines du château de Machecoul existent encore. La maison de Machecoul s'est éteinte dans le courant du XVème siècle. Elle a produit des chevaliers bannerets, etc.
GILBERT DE MORÉAC. (Comptes rendus au duc). Thébaut, sr. de Moréac, fut, en 1304, un des seigneurs convoqués par le roi pour la guerre de Flandre. Son sceau, apposé à une charte de 1301, pour Bonrepos, représente une croix ancrée. Ce nom a aussi été écrit de Moriac.
GUILLAUME DE MARZEN. (Comptes rendus au duc). Olivier de Marzen ratifia, en 1381, le traité de Guérande ; autre Olivier s'arma, en 1420, pour le recouvrement de la personne du duc.
MAHAUT DE SAEINT MOAM (de Saint-Nouan, selon Dom Morice), qualifié dominus dans des comptes rendus au duc. Henri de Saint-Nouan était, en 1454, chambellan du duc et chevalier de l'Hermine.
GUILLAUME AVENANT. (Comptes rendus au duc).
ALAIN DE TRÉGARANTEC. (Comptes rendus au duc). Un sceau de Raoul de Trégarantec, de l'an 1306, représente trois pals. Alain de Trégarantec est mentionné dans une montre de 1370, parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin. Hervé de Léon, sr. de Noyon, qui tenait le parti de Jean de Montfort, fut pris en 1342, dans le château de Trégarantec.
GEOFFROI D'ANAST. (Comptes rendus au duc). Plusieurs chevaliers de ce nom sont mentionnés.
ALAIN D'ASSÉRAC, procureur du duc de Bretagne pour obtenir du roi d'Angleterre la restitution du comté de Richemont, mentionné dans des lettres de ce prince du 16 juin 1268. La terre d'Assérac appartenait en 1294, à Thébaud de Rochefort, qui, pour elle, devait un demi-chevalier d'ost.
ROBERT DE PINEPE. (Charte du prieuré de Saint-Malo de Dinan).
ROBERT DE YMERE. (Charte du prieuré de Saint-Malo de Dinan).
PHILIPPE DU QUELENEC, sénéchal de Goëllo. (Charte de Beauport). Cette maison a produit, au XVème siècle, deux amiraux de Bretagne, et a possédé, dès le XIVème, la vicomté du Fou.
PIERRE DE BRETAGNE, fils aîné du duc Jean, est qualifié chevalier dans une lettre du roi de France, de l'an 1268, relative à une vente faite au duc par Alain d'Avaugour. Il reçut probablement l'ordre de chevalerie de la main du roi d'Angleterre, car ce prince écrivait en 1260 au duc de Bretagne, qu'il désirait conférer le titre de chevalier à son fils.
HENRI D'AVAUGOUR. (Vente faite au duc par Alain d'Avaugour de ses droits sur les villes de Dinan et de Lehon.) Son sceau, gravé dans les Planches de Dom Morice, avec la date de 1278, représente : Parti au premier d'argent au lion de gueules ; au second de gueules à la bande d'argent, au chef de même.
1269. ALAIN BOULOST. (Vente à l'abbaye de Bégar).
HAMON PAQUEZ. (Reconnaissance au prieuré de Lebon).
GEOFFROI DE CORNOUAILLES. (Accord entre Rivallon Rouaud et ses frères). Il y a grande apparence que la maison de Cornouailles, qui a été maintenue en 1668, et qui porte les armes des anciens comtes de Cornouailles, écartelées avec celles d'autres maisons de Bretagne, en soit issue. Elle remonte à Raoul de Cornouailles, témoin d'une donation faite à l'abbaye de Saint-Georges de Rennes, par le duc Conan III, en 1158. Robert se croisa contre les Albigeois en 1218 ; Guillaume, chevalier, resta fidèle à la comtesse de Montfort, malgré les offres du roi de France ; Olivier était capitaine de Lesneven en 1371 ; autre Olivier fut fait prisonnier à la bataille de Cérignoles en 1503.
OLIVIER DU BOIS. (Donation à Marmoutiers).
GUILLAUME LE NOIR. (Charte de Sainte-Marie de Boquen).
MAURICE THOMAS (fils Thomas). (Charte de Beauport).
EUDES GAUTIER (fils Gautier). (Charte de Beauport).
HENRI DE MONTFORT. (Charte de Beauport, et de Sainte-Marie de Boquen, de 1274). Ce seigneur appartenait à la maison de Monfort-Gaël.
ELDON SOLDAN, sr. DE LEQUEREN, en 1269. (Dictionnaire des terres du comté nantais, et charte du prieuré de Pontchâteau de 1294).
1270. CILLART LE SÉNÉCHAL. (Charte de Sainte-Marie de Boquen).
GUILLAUME DE LOYAUX. (Comptes rendus au duc). On voit dans ce compte, que Guillaume de Loyaux avait emprunté au duc deux cents livres tournois pour la croisade de Tunis, pro itinere transmarino. La terre de Loyaux fut érigée en vicomté en 1490, par la duchesse Anne, en faveur de Gilles de Condest.
ALAIN LE VICOMTE. (Comptes rendus au duc). D'après ce compte, on voit que le duc lui avait prêté cent livres tournois, pour la croisade de Tunis. Macé le Vicomte, peut-être père d'Alain, se croisa en 1248 ; Geoffroi était chevalier en 1281 ; Guillaume fut panetier de Philippe de Valois en 1338 ; Macé est mentionné au nombre des seigneurs qui firent alliance avec le duc en 1390.
EUDES GESTIN. (Comptes rendus au duc).
EUDES DE PENHOET. (Comptes rendus au duc).
GUILLAUME DES BREUX (de Broliis). (Comptes rendus au duc). Il figure avec le titre de chevalier, dans plusieurs autres actes latins et français. A l'un d'eux, daté du mois d'août 1275, est apposé son sceau, qui représente trois tourteaux ou besants. Ce nom a été quelquefois confondu avec celui de de Bruc.
SILVESTRE DE BADEN. ( Comptes rendus au duc). Guillaume de Baden, chevalier, fut maître d'hôtel du duc Jean III, en 1332.
HERVÉ DE NEVET. (Comptes rendus au duc). D'après une enquête de 1294, la terre de Nevet, située en Cornouailles, devait un chevalier et deux écuyers à l'ost du duc. Henri de Nevet, chevalier, était un des seigneurs bretons rebelles au roi de France en 1351.
GUILLAUME BANDAINS. (Accord avec les moines de Combourg).
1271. PRÉGENT DE LA ROCHEJAGU. (Comptes rendus au duc). Une enquête de 1294 nous apprend que Richard de la Rochejagu devait un demi-chevalier à l'ost du duc, pour sa terre de Ploësal. La terre de la Rochejagu, unie à celle de Grandbois, fut érigée en bannière en 1451, en faveur de Jean Péan.
HERVÉ DE COETQUEN. (Comptes rendus au duc).
GUILLAUME DE BAUD. (Comptes rendus au duc).
JUGUEL LE ROUX. (Comptes rendus au duc).
RAOUL DE MOCEIS. (Comptes rendus au duc).
GUILLAUME GOYON. (Comptes rendus au duc).
GEOFFROI DE MONTBOURCHER. (Comptes rendus au duc).
JEAN DE GOUDELIN. (Comptes rendus au duc).
OLIVIER LE NEVOU. (Comptes rendus au duc).
THÉBAUD DERIEN. (Comptes rendus au duc).
MATHIEU PIEDEVACHE. (Comptes rendus au duc).
EUDES DE ASY. (Comptes rendus au duc).
PIERRE DE TRONCHATEAU. (Comptes rendus au duc, et autre titre de 1280).
HERVÉ DE KERALEN. (Comptes rendus au duc). Alain de Keralen était, en 1370, un des écuyers de la compagnie de Jean de Landivy, chevalier.
HENRI TOPIN. (Comptes rendus au duc). Il est appelé monsour Henri Taupin dans un acte de l'an 1275. Ce nom est aussi orthographié Toupin, dont Topin est le nom latinisé. Bizien Toupin, chevalier, faisait partie en 1420, de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne.
PIERRE DE MAREC. (Comptes rendus au duc). Il existe en Bretagne plusieurs familles de ce nom.
ALAIN MORVAN. (Comptes rendus au duc). Ce nom est très-commun en Bretagne.
JEAN DE LA LANDE. (Comptes rendus au duc).
ROLLAND DE HILLION. (Comptes rendus au duc).
PIERRE ALLEMAN. (Comptes rendus au duc).
HUGUES DE GRANDBOIS. (Comptes rendus au duc). Guillaume de Grandbois était écuyer du duc en 1417.
GUILLAUME DE COETIVY. (Comptes rendus au duc).
ETIENNE BRIENT. (Comptes rendus au duc).
OLIVIER DE TINTÉNIAC. (Comptes rendus au duc).
THÉBAUD DE LA MOTTE. (Comptes rendus au duc).
PIERRE DE QUESTEMBERT. (Comptes rendus au duc).
PIERRE DE LA CHESNAYE. (Comptes rendus au duc en 1271 et en 1274).
GUILLAUME LE SÉNÉCHAL. (Comptes rendus au duc).
ROBERT DE PONTBRIANT. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois). Alain de Pontbriant se croisa en 1196 ; François était en 1499, conseiller et chambellan du roi, et capitaine de cent lances. Fondu en 1496 dans du Breil.
GUILLAUME DU PARC. (Charte de Sainte-Marie de Boquen).
MATHIEU FERRÉ,
EUDES DE BODEGAT,
PIERRE GOMBERT,
GUILLAUME DU CHASTELIER, le jeune,
GUILLAUME DE BODEL,
EUDES DE LA BARRE, témoins d'une vente faite au vicomte de Rohan par Henri Berthelot.
THOMAS DE ROCHEFORT. (Charte de Saint-Jacut).
LUCAS DE SAINT-AIGNAN chevalier, sr. de Saint-Aignan, en 1271. (Dictionnaire des terres du comté nantais). Michel de Saint-Aignan fut, en 1454, chevalier de l'Hermine.
GUILLAUME LE FORESTIER. (Charte de Beauport).
PHILIPPE D'APPIGNÉ. (Charte de Saint-Magloire de Lehon). La maison d'Appigné remonte à Olivier d'Appigné, témoin d'une donation du duc Conan III à Saint-Melaine de Rennes, en 1141. D'argent à une channe ou marmite de sable. (Sceau 1285).
1272.
HERVÉ SOLE. (Comptes rendus au duc).
HERVÉ SALOMON. (Comptes rendus au duc). Il est rappelé dans une charte de 1279, avec son fils Hervé de Lesquelen, qui avait pris, sans doute, le nom de sa mère [Note : Dom Morice s'est trompé en indiquant, d'après des chartes des années 1279 et 1284, Hervé de Lesquelen, comme fils de Hervé de Léon. Dans ces deux chartes, Hervé de Lesquelen est dit fils de Hervé Salomon, chevalier. Hervé de Léon n'intervient dans ces deux actes qu'en qualité de leur seigneur].
EUDES DE BRENTINOET. (Comptes rendus au duc).
HERVÉ DE KERALDOREN. (Comptes rendus au duc).
RIOC MADEUC. (Comptes rendus au duc). Olivier Madeuc se croisa, en 1249, d'après une charte de Limisso ; Rolland, sr. de Guémadeuc, était, en 1454, chevalier de l'Hermine.
ALAIN DE KENHOAT, ou de Kerenhoat. (Comptes rendus au duc). Il est qualifié chevalier dans d'autres titres.
TISON et BERTRAND DE SAINT-GILLES sont mentionnés dans un accord passé entre la veuve de Tison de Saint-Gilles, Agathe de la Barre, et le chapitre de Dol. Cette maison est connue depuis Guillaume, témoin d'une donation aux moines de Savigné, en 1163. Hervé se croisa, en 1248 ; Papillon défendit le château de Saint-Aubin du Cormier contre Charles de Blois, en 1341 ; Olivier fut tué à la bataille de Poitiers, en 1356 ; Bertrand périt à celle d'Azincourt, en 1415. D'azur semé de fleurs de lys d'argent. (Sceau de Jean de Saint-Gilles, chevalier, capitaine de Saint-Aubin du Cormier, en 1367).
GEOFFROI LA VACHE, sénéchal de Ploërmel pour le duc. (Adjudication des biens d'Alain de Kerenhoat au vicomte de Rohan). Thomas la Vache, chevalier, est mentionné parmi les seigneurs bretons qui passèrent, en 1348, en Angleterre, pour traiter de la rançon de Charles de Blois. Trois têtes, ou rencontres de vaches. (Sceau de 1413, d'Olivier la Vache. Dom Morice, Planches).
GUILLAUME DE LA MARRE (de Marra). (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen). Une autre charte de 1270 nous apprend que Guillaume était fils de Geoffroi le Noir. Il avait probablement pris le nom de sa mère, usage fréquent en Bretagne où les héritières d'une maison imposaient souvent à leurs maris la clause, que leurs enfants prendraient le nom et les armes de leur mère. Hugues de la Marre vivait en 1070 ; Jeannet faisait partie des écuyers de Thibaut de Rochefort en 1351.
JEAN DE SAINT-DENOAL,
JEAN DE LA LANDE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
HENRI DE LÉON, chevalier, envoya à l'armée du roi, d'après un rôle de l'an 1272, quatre chevaliers pour sa terre de Noyon en Normandie. Le contingent du duc de Bretagne fut de soixante chevaliers, dont seize étaient bannerets.
1273. HENRI DE BOSCOGLEN. (Comptes rendus au duc).
AUFROY DE KERGUIDEN. (Comptes rendus au duc).
GUILLAUME DE COETLAGAT. (Comptes rendus au duc). Dans le testament du duc Jean II, de l'an 1304, on voit qu'il lègue à Guillaume de Coëtlagat, fils de celui que nous venons de citer, cinquante livres, pour son service, pour sa selle perdue pendant la guerre, et pour retour de chevaux, excepté le cheval avec lequel il fit la guerre de Flandre.
GEOFFROI DE FAVOIT. (Comptes rendus au duc).
GEOFFROI DU PONT. (Comptes rendus au duc).
PIERRE COLLOBER. (Comptes rendus au duc).
ALAIN FOUCAULT. (Comptes rendus au duc). Pierre Foucault, chevalier, passa avec d'autres seigneurs bretons en Angleterre, en 1356, pour traiter de la délivrance de Charles de Blois. Le sceau de Guillaume Foucault, en 1403, représente un semé de fleurs de lys. Supports : deux lions ; cimier : une fleur de lys.
ALAIN DE SPINEFORT (orthographié aussi d'Espinefort). (Comptes rendus au duc). Henri et Olivier de Spinefort furent deux célèbres capitaines qui, après avoir embrassé le parti de Charles de Blois, suivirent ensuite celui du comte de Montfort. Du Paz, sans en rapporter aucune preuve prétend que la maison de Spinefort descend de celle d'Espinay.
ANDRÉ DORÉ, (Comptes rendus au duc).
JEAN RUFFAUT, sénéchal de Penthièvre. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).
GEOFFROI LE RAES. (Charte de Beauport).
JEAN LE ROUX, sénéchal de Penthièvre et de Goëllo, en 1273. Il est mentionné dans une charte de l'abbaye de Boquen, de la même année.
1274. ALAIN DE CUCÉ. (Comptes rendus au duc). Hamon de Cucé était, en 1218, sénéchal d'Henri d'Avaugour, chevalier.
ROLLAND DE COETMEN, vicomte DE COETMEN et DE TONQUÉDEC, est mentionné dans des comptes rendus au duc, en 1274, comme étant quitte de quatre-cent-cinquante livres tournois, que le duc lui avait prêtées, pour prendre part, en 1270, à la croisade de Tunis. Il figure aussi dans un acte de l'an 1285, passé entre le duc et Henri d'Avaugour.
PIERRE DE ROSTRENEN. (Comptes rendus au duc). D'hermines à trois fasces de gueules. Légende : S. Petri de Rostrenen militis (Sceau de 1279, Dom Morice, Planches).
GUILLAUME DE SÉRENT. (Comptes rendus au duc).
PIERRE RIO. (Comptes rendus au duc).
GEORGES DE VIGNE. (Comptes rendus au duc).
RAOUL NOEL, mari de Catherine de Rohan, rappelé dans un accord passé, en 1274, entre le vicomte de Rohan et Eudes Picaut. On trouve plusieurs personnages du nom de Noël dans des montres des XIVème et XVème siècles.
GUILLAUME DE LAUNAY apposa son sceau, en 1275, à la charte du changement de bail en rachat. Dom Morice ne donne pas la description de ce sceau, de sorte que nous ignorons à laquelle des familles de Launay Guillaume de Launay appartient.
OLIVIER DE LA ROCHE. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).
1275. GUY GRUEL. (Comptes rendus au duc).
ROLLAND DE BOISILLÉ. (Comptes rendus au duc).
GEOFFROI D'ANCENIS ratifia le changement du droit de bail en rachat, en 1275, accompagna, en 1285, le comte de Richemont dans l'expédition que le roi de France fit en Aragon, et prit part en 1304 à la guerre de Flandre.
GALERAN DE CHATEAUGIRON ratifia en 1275 le changement de droit de bail en rachat, et prit part en 1285 à l'expédition d'Aragon. De vair à une bande de gueules. Légende : Sigil. Galerani de Cas. gironis. (Sceau de 1261. Dom Morice, Planches).
GUILLAUME DE ROCHEFORT, vicomte de Donges, ratifia en 1275 le changement du droit de bail en rachat, et prit part en 1285 à l'expédition d'Aragon. Son sceau, portant la date de 1281, le représente à cheval, armé de toutes pièces, tenant de la main droite une épée, et de la gauche un bouclier vairé d'or et d'azur ; le caparaçon du cheval est également armorié aux armes de Rochefort.
OLIVIER DE ROUGÉ ratifia en 1275 le changement du droit de bail en rachat. Il prit part en 1285 à l'expédition d'Aragon, et, en 1304, à la guerre de Flandre. Une croix pattée. (Sceau 1276. Dom Morice, Planches).
BONABES DE DERVAL ratifia en 1275 le changement du droit de bail en rachat. Deux sceaux de ce seigneur, datés l'un de l'an 1276, et l'autre de 1282, représentent deux fasces. Légende : S. Bonabii de Derval milit. Il accompagna, en 1285, Jean de Bretagne en Aragon.
BRIENT
LE BŒUF figure dans la charte de 1275, établissant le changement du droit de
bail en rachat, ainsi que dans plusieurs chartes du cartulaire des sires de
Rays. Il prit part, en 1304, à la guerre de Flandre. Il ne laissa de sa femme
Belle-assez qu'une fille, qui épousa Geoffroi de
Rieux. Il descendait de Brient le Boeuf, mentionné au nombre des barons qui
assistèrent en 1203 aux Etats de Vannes.
PIERRE LE BORGNE ratifia, en 1275, le changement du droit de bail en rachat. Son sceau, apposé à cette charte, représente trois fleurs de lys. Légende : Dominus Petrus Strabo. Il existe en Bretagne plusieurs autres familles de ce nom.
OLIVIER DE LA ROCHE ratifia, en 1275, le changement du droit de bail en rachat. Dom Morice observe que le sceau d'Olivier de la Roche, apposé à cette charte, était rompu. Cette circonstance nous empêche de connaître à laquelle des familles de la Roche ce chevalier appartient.
THOMAS LE MOINE ratifia, en 1275, le changement du droit de bail en rachat. Nous présumons que ce chevalier appartenait à la maison le Moine de Tréviguy, qui a produit plusieurs grands écuyers de Bretagne.
HAMON ROYLLIE ratifia, en 1275, le changement du droit de bail en rachat. Les armoiries sont effacées de son sceau, dont la légende était : S. Hamonis Royllie militis.
BARTHÉLEMY DE LA MOTTE ratifia, en 1275, le changement du droit de bail en rachat. Nous ignorons à laquelle des familles de la Motte il appartient.
1276. JEAN DE COETUHAN. (Remise d'un droit de bail à Henri de Baudrimont, par le sire de Guémené-Guingamp). On trouve plusieurs chevaliers du nom de Coëtuhan dans les montres des XIVème et XVème siècles.
JEAN GOYON,
PIERRE DE PONTCALLEC. (Traité passé entre Hervé de Noyon et Robert de Dinan).
ROBIN DE COESMES, sr. DE MAUMUSSON, fit, au mois de mai 1276, un échange avec les abbayes de Pontron et de la Meilleraye. Son sceau, apposé à cette charte, représente six agnelets. Légende : S. Robin de Coimes, chevalier. Un sceau de Pierre de Coësmes, chevalier en 1270, représente un fretté. D'autres sceaux des XIVème et XVème siècles présentent des armoiries différentes. La terre de Coësmes devait un chevalier et un écuyer à l'ost du duc. Au parlement général tenu à Vannes en 1462, le sire de Coësmes figura parmi les bannerets et les bacheliers. Cette maison remonte à Briant de Coësmes, qui fit une donation à Savigné en 1191. Payen de Coësmes, chevalier, scellait en 1348 d'un écu engreslé, chargé d'un lion rampant ; Geoffroi de Coësmes, chevalier, était capitaine de Redon pour le roi, en 1352 ; Brisegaut de Coësmes, chevalier, vivait en 1392 [Note : C'est ce Brisegaut de Coësmes que M. Roger dit s'être croisé en 1096. Il s'agit d'une erreur]. On trouve d'autres seigneurs de ce nom dans les compagnies bretonnes d'hommes d'armes.
ROLLAND DE DINAN. De gueules à trois fusées d'hermines en fasce, accompagnées de sept besants de même 4, 2 et 1. Légende : S. R. de Dinan, chevalier. (Sceau 1276, Dom Morice, Planches).
1277. ALAIN DU BOISBILLY, sénéchal de Rennes, scella un acte relatif à un accord passé entre l'abbaye de Lehon et Olivier du Chalonge, en 1277. Son sceau représente neuf étoiles, 4, 3 et 2, surmontées d'un lambel à cinq pendants. Geoffroi du Boisbilly, chevalier, se croisa en 1248 ; Jean faisait partie en 1372 des écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson ; Olivier fut un des hommes d'armes qui accompagnèrent le duc en France, en 1418.
MAURICE DE BELLEVILLE, sr. DE LA GARNACHE ET DE MONTAIGU, dans le comté nantais, écrivit en 1277 une lettre en faveur de Maurice de Châteaumur. Cette lettre est datée die Veneris post octavas Apostolorum Petri et Pauli. Anno Domini MCCLXXVII. Maurice de Belleville est qualifié chevalier dans d'autres titres. La maison de Belleville, originaire du Poitou, était également possessionnée en Bretagne. Le sceau de Jeanne de Belleville, mère du connétable de Clisson, représentait un gironné de vair et de gueules de douze pièces.
THIBAUD DE ROCHEFORT. (Accord entre le chapitre de Dol et Barthélemy Urvoy).
JEAN DE QUÉLEN, qualifié monseigneur dans une charte du 2 février 1277. (Moréri).
HERVÉ DE BLAIN. De vair au croissant de gueules. (Sceau de 1277, d'Hervé de Blain, chevalier. Dom Morice, Planches). Ce seigneur figure parmi les chevaliers bretons que Philippe le Bel convoqua en 1304, pour la guerre de Flandre.
GEOFFROI et OLIVIER DE MONTFORT. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
RAOUL, vicomte DE DINAN, sr. DE LA BELLIÈRE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois). Il est mentionné aussi avec la qualité de chevalier dans une charte du mois de novembre 1287, relative à une donation faite par l'évêque de Saint-Malo. Son sceau, apposé à cette charte, représente un écu avec un chef endenté de trois pièces. Il prit part, en 1304, à la guerre de Flandre.
1278. ALAIN GOYON, ST DE MATIGNON. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
RAOUL DE COETQUEN. (Charte du prieuré de Saint-Magloire de Lehon). Bandé d'argent et de gueules de six pièces, l'écu accompagné à dextre et à senestre de deux fleurs de lys. Légende : S. Radulphi de Coyquen milit. (Sceau 1295. Dom Morice, Planches).
AIMERY DE SAINT-MARS, chevalier en 1278, sr. de Saint-Mars-de-Coutais. (Dictionnaire des terres du comté Nantais).
1279. EUDON, sr. DE LA ROCHE-BERNARD, époux d'Hermine de Lohéac, mentionné, suivant du Paz, dans un acte du mois d'avril 1279, auquel pendait un grand sceau en cire verte, représentant un cavalier armé de toutes pièces, l'épée à la main, le cheval bardé aux armes de la Roche-Bernard. Contre-sceau : armes de la Roche-Bernard (d'or à l'aigle éployée de sable, becquetée et membrée de gueules). Légende : Sigillum Yvonis de Rupe-Bernardi militis.
1280. JEAN DE MAURE. (Accord entre le duc et Henri d'Avaugour, sr. de Mayenne). Une lettre du 8 octobre 1282, adressée par la reine d'Angleterre au roi, son fils, nous fait connaître que Jean de Maure était sénéchal du duc en Angleterre. D'après une enquête de 1294, il devait un demi-chevalier pour sa terre de Maure. Dans le testament du duc Jean II, en date de l'an 1304 , on voit que Jean de Maure avait fait le voyage d'outre-mer, et qu'il avait pris part à la guerre de Flandre. Son sceau, donné dans les Planches de Dom Morice, représente un écu de gueules chargé d'un croissant de vair.
GUILLAUME DE TINTÉNIAC. (Accord entre le duc et Hervé d'Avaugour, sr. de Mayenne).
Monsieur PIERRE DE LANMEUR épousa en 1280 René de Boiséon, et leurs descendants prirent le nom de Boiséon. (Arrêt de la Réformation de 1668.) Jean, fils de Pierre, chevalier, vivait en 1321, suivant le même arrêt de la Réformation ; il eut deux fils qui moururent jeunes, et une fille nommée Marguerite, qui épousa René de Coëtredrez, dont les enfants prirent le nom de Boiséon. A cette famille appartenait Alain de Boiséon, chevalier de Saint6Jean de Jérusalem en 1460 ; Guillaume, chevalier, chambellan du duc en 1457, et Pierre, gouverneur de Morlaix en 1594, gentilhomme de la chambre du roi.
OLIVIER DE MONTAUBAN , accepta avec ses sujets nobles le changement du droit de bail en rachat, en 1280. Il est qualifié de chevalier dans un autre acte de 1286.
EON DE PELLAN accepta, avec les autres sujets nobles d'Olivier de Montauban, le changement du droit de bail en rachat. Un de ses descendants, Jean de Pellan, est mentionné parmi les hommes d'armes de la retenue du vicomte de la Bellière, armés en 1420 pour le recouvrement de la personne du duc. D'autres gentilshommes de ce nom figurent dans les montres bretonnes d'hommes d'armes.
PIERRE DE BRENBOAT accepta en 1280, avec les autres sujets nobles d'Olivier de Montauban, le changement du droit de bail en rachat.
ALAIN DE KANGUER ou DE KERANGUER, sénéchal de Nantes en 1280. (Cartulaire des sires de Rays).
GUILLAUME DE MAREIL, chevalier, sr. du Haut-Mareil, terre de haute justice, en 1280. (Dictionnaire des terres et du comté Nantais). Du Paz rapporte que Guillaume de Mareil , chevalier, eut une fille nommée Hilaire, qui épousa Jean de Maure, chevalier, en 1298. Plusieurs seigneurs du nom de Mareil servirent sous Bertrand du Guesclin et sous Olivier de Clisson en 1371. Bertrand était en 1453 capitaine du Gavre et chevalier de l'Hermine. Son sceau, gravé avec la date de 1435, dans les Planches de Dom Morice, représente un échiqueté d'argent et de gueules.
HUGUES DE BEAUCHÊNE, chevalier, fit, par acte du jeudi avant la Nativité, de l'an 1280, un accord avec Olivier de Clisson et Guillaume Sebran, chevalier. (Du Paz). Guillaume Beauchêne est mentionné, dans une montre de 1371, parmi les écuyers de la compagnie de Girard Chabot, sire de Rays ; Pierre était en 1420 secrétaire du duc ; François servait en 1474, comme homme d'armes, dans la compagnie du seigneur de la Roche-Bernard.
1281. GUILLAUME DE R1EUX. (Obligation contractée envers le duc). Le sire de Rieur fut convoqué en 1304 par le roi, pour la guerre de Flandre.
SÉNEBRIN DE BAIN. (Echange entre le sr. de Châteaubriant et le prieur de Beré).
HERVÉ MALETERRE. (Accord entre l'abbesse de la Joie et Hervé de Léon). Il était fils d'Alain Maleterre, qui servit à l'armée du duc, d'après une enquête de 1226, à la place de monsieur Bertrand du Guesclin. Jean Maleterre est mentionné parmi les écuyers de la compagnie de Geoffroi Février, chevalier, capitaine de Saint-Malo en 1370. Trois fers à moulin et une orle. (Sceau 1380).
ROTAL DE PYDAS,
ROLLAND DE KILIMENGUY. (Accord entre l'abbesse de la Joie et Hervé de Léon).
PAYEN DE MALESTROIT. (Echange avec les moines de Prières). Ce seigneur prit part en 1304 à la guerre de Flandre. D'après une enquête de l'an 1294, il devait cinq chevaliers d'ost ; savoir, quatre pour sa terre de Largouët, et un pour sa terre de Malestroit. Son sceau, gravé avec la date de 1306, dans les Planches de Dom Morice, représente neuf besants d'or sur fond de gueules, l'écu chargé en abyme d'un léopard d'or.
GUILLAUME DE NOYAL. (Echange entre Payen de Malestroit et les moines de Prières).
1282. BERNARD DU CHASTEL. (Echange entre Hervé du Chastel et Hervé de Penhoët). Un sceau de 1276 représente Bernard du Chastel, armé de toutes pièces, l'épée à la main. Sur le contre-sceau on voit deux faces. Légende : S. Bernardi de Castro militis.
RAOUL D'AUBIGNÉ, sr. DE LANDAL. (Accord entre les moines de Saint-Florent et Alain la Claye).
1283. Monseigneur JEAN BOTEREL, sr. DE QUINTIN,
Monseigneur
PIERRE TOURNEMINE,
chevaliers pléges pour Henri d'Avaugour, dans un traité passé entre le duc et ces seigneurs. D'après une enquête de 1294, Pierre Tournemine devait deux chevaliers d'ost pour son fief de Penthièvre, et deux autres pour ses fiefs de Botloy et de Tréguier. Suivant le Baud, les Boterel de Quintin descendent de Geoffroi d'Avaugour, surnommé Boterel, frère de Henri, baron d'Avaugour. Ce Geoffroi d'Avaugour vivait en 1225, et était devenu comte de Quintin, par partage ou par alliance. Jean Boterel, sr. de Quintin, est mentionné dans un rôle de 1304, au nombre des seigneurs bretons convoqués pour la guerre de Flandre.
HENRI DE KNECH (ou de KERNECH) GORDIFFENSIS,
ALAIN DRAEN (filius Draen),
PIERRE DU FOU,
YVES URVOY (filius Urvoez).
(Assiette de cinquante livres de rente établie au profit du duc sur le havage de Lannion). Cette charte, dont a donné un extrait Dom Morice, fait partie des archives de la préfecture de Nantes. Les sceaux de quatre chevaliers, de cinq écuyers et de quatre bourgeois de Lannion y sont apposés, particularité curieuse, qui prouve qu'en Bretagne, au XIIIème siècle, certains bourgeois avaient des sceaux, comme les gentilshommes. Peut-être aussi ces bourgeois étaient-ils des gentilshommes, qui se qualifiaient bourgeois de Lannion parce qu'ils habitaient cette ville.
Note :
Cette charte de 1283, qui a été rapportée très imparfaitement dans les Preuves
de Dom Morice, fait partie des archives de la Loire-Inférieure. Au lieu de : de
Buech, nom écrit ainsi dans les Preuves précitées, on lit : de Knech,
sans doute contraction de Kernech.
1284. JEAN DE MACHECOUL. (Appels à la cour de France). D'après un sceau de 1276, ses armes étaient trois chevrons. Il prit part, en 1304, à la guerre de Flandre.
GUY, sire DE LAVAL, est qualifié chevalier dans une charte du 7 juin 1284, du cartulaire des sires de Rays, et dans divers autres actes. Il était seigneur de Vitré, terre pour laquelle il devait, d'après une enquête de 1294, cinq chevaliers d'ost.
1285. Monsieur JOSCELIN DE LA ROCHE (de la Roche-Bernard),
Monsieur ALAIN DE LA ROCHE, fils du précédent,
Monsieur ALAIN DE MONTAUBAN,
HERVÉ LE BOUTEILLER, chevalier, sénéchal de Penthièvre. (Accord entre Raoul de Montfort et Alain de Montauban).
ALAIN DE KERRIGUEL. (Sentence arbitrale entre le vicomte de Rohan et le sr. de Beaumer).
RAOUL LE TORT. (Traité passé entre Olivier de Montauban et Guillaume de Lohéac). Raoul le Tort est appelé monsour Raoul le Tort, dans une charte de 1294. Yvon le Tort rendit hommage à la dame de Rays, en 1382, comme sujet de cette baronnie.
PIERRE DE KERNIBEAT. (Traité passé entre Olivier de Montauban et Guillaume de Lohéac).
GUILLAUME LE BORGNE est nommé avec Mathieu de la Plesse, également chevalier, dans des lettres du 23 mars 1285, de Durand, évêque de Nantes, qui constate qu'il leur a remis la croix, le jour du vendredi saint, pour le pèlerinage d'Aragon [Note : Nous avons dit précédemment (art. Girard Chabot, sire de Rays), que Guillaume le Borgne et Mathieu de la Plesse avaient suivi le sire de Rays en Aragon]. Guillaume le Borgne, chevalier, donna quittance, en 1304, aux exécuteurs testamentaires du duc Jean le Roux, de quatre-cent cinquante livres. Son sceau apposé à cette quittance, représente une croix d'argent sur fond de gueules, cantonnée en chef de quatre billettes, deux dans chaque canton.
MATHIEU DE LA PLESSE prit la croix avec Guillaume le Borgne des mains de Durand, évêque de Nantes, pour le pèlerinage d'Aragon, en 1285. (Cartulaire des sires de Rays).
1286. GEOFFROI DE PENNAUT. (Retrait lignager fait par Jean Savour, bourgeois de Loudéac).
GUILLAUME DE BODRIMONT. (Acte précédent). Il était sans doute fils d'Eudes de Bodrimont, chevalier en 1248.
GEOFFROI, ALAIN, EUDES et HAMON PRIGENT. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen). Nous ignorons si c'est à cette famille qu'appartenait Jean Prigent, évêque de Saint-Brieuc, en 1460, que d'Argentré, sans preuves, a dit avoir été chancelier de Bretagne.
N. BIZIEN, chevalier, rappelé dans le testament du duc Jean Ier, en 1286. (Dom Morice, Histoire de Bretagne, T. 1, p. 210).
1287. ALAIN DE LA HOUSSAYE. (Donation à l'église de Saint-Malo par Raoul de Dinan).
JEAN DE LA BOUEXIÈRE, alloué de la vicomté de Rohan. (Don fait à Geoffroi de Rohan, chanoine de Saint-Brieuc.) Cet acte est scellé du sceau de Jean de la Bouëxière, trois fasces chargées de deux annelets et surmontées d'un lambel.
1288. RAOUL DE LA MOTTE. (Traité de mariage entre Alain de Rohan et Agnès d'Avaugour).
GEOFFROI LE VICOMTE. (Acte précité).
GEOFFROI DES ESCOTAIS. (Acte précité). Suivant M. Lainés (Origines des maisons nobles et anoblies de France), la maison des Escotais, originaire du Maine, remonte à Guillaume des Escotais, chevalier, frère ou proche parent de Geoffroi, précité. Cette maison a obtenu, en 1767, les honneurs de la cour.
OLIVIER DU BOISBILLY. (Traité de mariage entre Alain de Rohan et Agnès d'Avaugour).
JEAN PAYNEL. (Acte précédent). La maison de Paynel est originaire de Normandie ; une de ses branches s'était fixée dès le commencement du XIIIème siècle en Bretagne.
RICHARD DE BOYBOU. (Acte précédent).
Monsieur PRÉGENT DE COETIVY. (Accord entre le vicomte do Rohan et Hervé de Léon).
Monsieur OLIVIER DE KERGOURNADEC'H. (Acte précité). Le sceau d'Olivier de Kergournadec'h, apposé à cet acte, représente un échiqueté d'or et de gueules, chargé d'un lambel de trois pièces. Olivier est qualifié chevalier dans un autre titre de l'an 1291. Suivant une tradition rapportée par Albert le Grand, cette famille aurait pour auteur un jeune guerrier du Cléder, nommé Nuz, qui combattit au VIème siècle un dragon qui désolait le Léon, et à qui Guitur, comte du pays, donna en récompense la terre qui, en mémoire de son exploit, fut appelée Ker-gour-na-dec'h (la maison de l'homme qui ne fuit pas.) Nous ferons observer au sujet de cette tradition, que ce n'est qu'au XIIème siècle, que les noms commencèrent à devenir héréditaires, et que, quelle que soit l'ancienneté de la maison de Kergournadec'h, elle n'est connue que depuis Olivier de Kergournadec'h, auquel nous avons consacré cet article. Cette fable doit donc être rangée avec celles qui font descendre les Sesmaison de la famille de saint Donatien et de saint Rogatien, et les Montmorency de Lisbius, seigneur franc, qui, voulant devenir baron chrétien avant son maître, se précipita dans le bain qui avait été préparé pour le baptême de celui-ci. C'est sans doute en mémoire de la tradition rapportée par Albert le Grand, que quelques membres de la famille de Kergournadec'h ont porté le prénom de Nuz, prénom que des gentilshommes appartenant à la maison de Léon et à la famille Sen ont porté aussi. Nous pensons que, si certains auteurs ont donné à une des familles Nuz ou le Nuz de Bretagne, ainsi qu'à celle de Kergournadec'h, la même origine, cela vient de ce qu'ils ont confondu un prénom avec un nom patronymique. Par lettres données à Nantes le 11 décembre 1357, Charles de Blois permit au sire de Kergournadec'h de lever une aide sur ses sujets. Salomon de Kergournadec'h était chevalier, en 1393 ; il est mentionné au nombre des seigneurs qui se liguèrent, en 1420, contre les Penthièvre ; Guyon était gentilhomme de la garde, en 1419.
Monsieur HERVÉ DU BOIS DE LA ROCHE. (Accord entre le vicomte de Rohan et Hervé de Léon). Le sire du Bois de la Roche figura parmi les bannerets et les bacheliers au Parlement général de 1462.
Monsieur THIBAUT DE LA FEILLÉE. (Accord entre le vicomte de Rohan et Hervé de Léon).
GEOFFROI DE LA SORAYE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
GEOFFROI DE GUERNARPIN. (Accord entre le vicomte de Rohan et Hervé de Léon).
1289. ARTHUR LE MAITRE, sr. DE LA GARELAYE et DU BOISVERT, chevalier, chambellan du duc, est ainsi qualifié dans une procuration que lui donna ce prince le 1er septembre 1289, pour traiter avec le sire de Craon. Son sceau, gravé dans les Planches de Dom Morice, représente un lion passant, accompagné de deux épées en pal. Légende : S. Art. le Maistre militis. Un de ses descendants, Alain, sr. de la Garelaye, fut établi, en 1364, capitaine de Jugon, par le comte de Montfort, en récompense des services qu'il lui avait rendus à la bataille d'Auray. Jean le Maître, chevalier, se trouva, en 1495, à la bataille de Fornoue, et, en 1503, au combat de Terra-Nova. A son retour en France, il fut fait capitaine d'une compagnie de cent hommes d'armes, par brevet du 9 mars 1503. (Dom Morice, Moréri).
1291. GUILLAUME DE BROON, chevalier, épousa en 1291 Alix de Dinan, suivant du Paz, qui prétend en avoir vu l'acte dans les archives du Bois de la Roche. Ce Guillaume de Broon était fils d'autre Guillaume, qui se distingua au combat de la Massoure en 1248.
GUILLAUME DES BRETÈCHES, témoin d'une donation faite le 21 juin 1291, par Girard Chabot, sire de Rays. Jean des Bretèches, chevalier, vivait en 1429 ; Martin, son fils, aussi chevalier, était en 1489, homme d'armes de la garnison de Nantes.
1292. GEOFFROI HINGANT. (Charte de Sainte-Marie de Boquen).
PHILIPPE DE BEAUMANOIR, bailli de Touraine, confirma une charte de la cour de Nantes, concernant une donation passée le 22 août 1292, entre l'abbé de la Chaume et Girard Chabot, sire de Rays. (Cartulaire des sires de Rays).
1293. PIERRE DU GUESCLIN, IIème du nom, chevalier, sr. du Plessis-Bertrand, est nommé avec sa femme Mahaut de Broon, dans un acte du mois de septembre 1293. (Le P. Anselme).
1294. Monsour GUILLAUME DE CHATEAUGIRON devait un chevalier d'ost pour sa terre de Châteaugiron, d'après une enquête de 1294.
Monsour ALAIN DE FONTENAY devait un chevalier d'ost pour sa terre de Fontenay. (Enquête de 1294).
Monsour GEOFFROI DE GUÉRANDE reconnut dans l'enquête précitée de 1294, qu'il devait un chevalier d'ost pour tout son fief, et se présenta pour soi ; mais il dit que, s'il n'était pas chevalier, il ferait le service en tel point comme il serait. Guérande est une petite ville fortifiée du comté nantais, située à peu de distance de la mer. Geoffroi était seigneur de Guérande, d'après une charte de 1114 environ, dans laquelle il est qualifié quidam miles nobilissimus. On trouve ensuite Judicaël en 1187 ; Mathieu, chevalier, en 1386, etc..
Monsour HENRI DE NEVET devait, d'après une enquête de 1294, un chevalier et deux écuyers pour sa terre en Cornouailles. Il était sans doute fils de Hervé de Nevet, chevalier, en 1270. Le sire de Nevet siégea parmi les bannerets et les bacheliers au Parlement général de 1455.
Monsour GUILLAUME SEBRAN devait un chevalier à l'ost du duc. (Enquête de 1294).
Monsour GEOFFROI DE LA TOUR devait un tiers de chevalier d'ost ; les deux autres tiers étaient dus par Guillaume Bothereau et Mathieu de la Celle. (Enquête de 1294).
Monsour PHILIPPE DE MONTRELAIS devait un chevalier d'ost pour ses fiefs. (Enquête de 1294).
Monsour GUILLAUME D'ANAST devait un demi-chevalier d'ost, d'après une enquête de 1294. Dans cette enquête on voit aussi que monsour Geoffroi Denast devait avec monsour Jehan de Maure, un chevalier d'ost. Nous pensons que ce Geoffroi Denast est le même que Geoffroi d'Anast, chevalier, mentionné dans des comptes rendus au duc en 1270. Dans le texte, ce nom aura probablement été écrit Denast pour d'Anast.
Monsour JEAN DE BOUGON se présente pour Herlin de Bougon, dont il était tuteur, et qui devait un chevalier d'ost pour son fief de Bougon. (Enquête de 1294). Suivant l'auteur des terres du comté nantais, la seigneurie de Bougon en Bouguenais, a d'abord été possédée par une famille de ce nom. En 1239 elle appartenait à Olivier de Bougon, chevalier. Elle passa ensuite entre les mains de Hubelin de Chasteigner, qui en prit le nom ; en 1294, elle appartenait à Hubelin Chasteigner, dit de Bougon. C'est cet Hubelin ou Herlin, dont Jean de Bougon était tuteur.
Monsour PIERRE MALOR et les autres seigneurs de la paroisse de Sené, baillie de Ploërmel, devaient un chevalier d'ost. (Enquête de 1294). Jean Malor faisait partie, en 1380, des chevaliers de la compagnie d'Olivier de Clisson.
Monsour HENRI CHARRUEL devait trois quarts de chevalier d'ost pour sa terre d'Even-Guen, en Tréguier, d'après une enquête de 1294. Even Charruel, chevalier, fut un des champions du combat des Trente, en 1350.
Monsour ALAIN DE LISTIALE devait un demi-chevalier d'ost. (Enquête de 1294).
Monsour YVON DE ROSMADEC devait un chevalier d'ost pour sa terre de Cornouailles. (Enquête de 1294). La maison de Rosmadec a produit d'autres chevaliers, des chambellans des ducs, etc. De gueules à six burèles d'or. (Sceau 1365, de Riou de Rosmadec. Dom Morice, Planches).
Monsour JEAN DE LA ROCHE déclara, dans une enquête de l'an 1294, qu'il devait servir Monseigneur à l'ost pendant quinze jours.
Monsor JEAN DU HAUTBOIS devait, d'après une enquête de l'an 1294, aller à l'ost du duc, ou envoyer un autre à sa place. Henri de Hautbois faisait partie des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1371 ; Jean était, en 1484, homme d'armes de la garde du duc.
Monsour HERVÉ DU CHASTEL déclara dans une enquête de 1294, qu'il ne devait rien d'ost, fors aller où le comte le voudra mener, comme son seigneur.
Monsour ALAIN NUZ devait un chevalier d'ost pour sa terre de Postel. (Enquête de 1294). Il est qualifié de chevalier dans un autre acte de l'an 1296.
Monsor ROBERT RAGUENEL fut un des commissaires nommés, en 1294, par le duc, pour juger les différends existant entre Alain de Rohan et Henri d'Avaugour. Il est qualifié chevalier et sénéchal de Rennes, dans une procuration du duc, de l'an 1297. Suivant du Paz, il fut chambellan et conseiller des ducs Jean II, Arthur III et Jean III. Le sceau de Robert, appelé aussi Robin Raguenel, gravé avec la date de 1283, dans les Planches de D. Morice, représente un écartelé d'argent et de sable, au lambel de quatre pendants. Légende : Sigillum Roberti Raguenel militis. Cette maison a produit d'autres chevaliers, un champion du combat des Trente en 1350, et un maréchal de Bretagne en 1451.
Monsor GEOFFROI DE GUIGNEN fut, en 1294, un des commissaires nommés par le duc pour juger les différends existant entre Alain de Rohan et Henri d'Avaugour. Le nom de Guignen est aussi orthographié Guinan et Guengan dans divers titres. Geoffroi de Guignen fut, en 1304, un des exécuteurs testamentaires du duc Jean II. On voit dans le testament de ce prince, que Geoffroi de Guignen avait pris part à la guerre de Flandre. Son sceau représente un semé de fleurs de lys surmontées d'un lambel. Guignen était une châtellenie de l'évêché de Saint-Malo, qui donnait le droit à son possesseur de siéger aux Parlements généraux parmi les bannerets et les bacheliers.
Monsour ROLLAND DE LA MOTTE devait, d'après une enquête de l'an 1294, un chevalier d'ost. Il est qualifié chevalier dans un acte de 1309, concernant une donation entre Jean et Guillaume de Bréhan.
1296. HERVÉ DE LÉON, fils d'autre Hervé, sr. de Châteauneuf. (Jugement rendu par le duc, au sujet du meurtre d'Alain Nuz, dont Hervé de Léon était soupçonné).
BIZIEN DE POTIER, nommé dans le jugement précité, était père de Plaisance de Poher, femme d'Alain Nuz, chevalier. La maison de Poher descend de Rivallon, comte de Poher, en 850,
GUILLAUME DE SAINT-GILLES. (Transaction avec les chanoines de Saint-Malo).
1297. GEOFFROI DE CHATEAUBRIAND. (Traité de mariage entre Jean de Bretagne et Isabeau de Valois). Il était fils de Geoffroi V, qui mourut en 1284.
JEAN DE BEAUMONT, sr. DE POUENCÉ (ou POUANCÉ) et DE LA GUERCHE, chevalier, est ainsi qualifié dans le contrat de mariage de Jean de Bretagne et d'Isabeau de Valois. D'après une enquête de l'an 1294, monsour Jean de Beaumont devait un chevalier pour son fief de la Guerche. Il possédait cette terre, ainsi que celle de Pouencé, du chef de sa femme Jeanne de Pouencé. Leur fils Robert épousa Marie de Craon. Dans leur contrat de mariage, daté du mois d'août 1299, il est fait mention de l'éventualité où Jean de Beaumont deviendrait possesseur de la vicomté de ce nom. Dans des lettres du roi saint Louis, de l'an 1236, concernant la réception de Jeanne de Craon dans la sénéchaussée héréditaire d'Anjou, figurent Jean de Beaumont, sans doute père du seigneur de Pouencé et de la Guerche, et le vicomte de Beaumont. Ces deux actes nous font penser, outre plusieurs autres preuves que nous pourrions ajouter, que Jean de Beaumont n'appartenait pas aux Beaumont de Bretagne, mais à la maison des Beaumont d'Anjou. Ce nom de Beaumont, très-commun en France, a dû être la cause de beaucoup d'erreurs. Il existe en Bretagne trois familles appelées de Beaumont. A l'une d'elle appartiennent Jean et Alain de Beaumont, chevaliers renommés, cousins de Du Guesclin, auxquels nous avons consacré des articles particuliers.
N. COLET, chevalier, de la paroisse de la Ploubalay, tuteur des enfants de son frère Tual, aussi chevalier, passa en octobre 1297, un acte en faveur de l'abbaye de Saint-Jacut, devant Henri Troguindy, sénéchal de Penthièvre. On trouve postérieurement Yvon Colet, écuyer, dans une montre de l'an 1371, de Bertrand du Guesclin. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées Collet. La seule qui ait été maintenue, en 1669, portait : écartelé au 1 et 4 : d'argent à la fleur de lys de gueules ; au 2 et 3 : de gueules au lion d'argent.
THOMAS BOUTIER. (Procuration donnée à ce chevalier, ainsi qu'à Robin Raguenel, aussi chevalier, pour établir une assiette de cent livres sur la terre de Thorigny). Le plus ancien de ce nom que l'on connaisse est Thomas Boutier, témoin de la fondation du prieuré de Combourg, en 1080. Adam, chevalier, vivait, en 1199 ; ses armes étaient de gueules à quatre fasces d'argent. Celles de Guillaume Boutier, chevalier, en 1379, représentent un gironné d'hermines et de gueules de six pièces. Ces dernières armes sont celles qu'a conservées cette famille, qui existait encore en 1669. Thomas Boutier fut écuyer de la duchesse, en 1442.
ALAIN DE LA RONCIÈRE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).
1298. ALAIN DE BEAUMONT, chevalier. (Sceau de 1298, Dom Morice, Planches). Un écu chargé de trois pieds de biche. Cimier : une couronne fleurdelysée, surmontée d'une aigle. Supports : un léopard et un griffon. Il existe en Bretagne deux familles et deux terres de ce nom.
GUILLAUME HAY fut un des trois chevaliers désignés pour être arbitres entre le duc et Alain de Dinan. Les deux autres chevaliers étaient Jean de Maure et Robin Raguenel. Les armes de Guillaume Hay étaient, d'après un sceau de l'an 1298, gravé dans les Planches de Dom Morice, de sable au lion morné d'argent. Légende : S. Guillelmi Hai militis. Du Paz rapporte qu'un titre de l'an 1303, de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes, donne à Guillaume Hay les qualités de chevalier, ainsi que celles de conseiller du duc Jean III, et de sénéchal de Nantes. Il remonte l'origine de cette maison à Gautier Hay, marié à Basilie, dame de la Guerche et de Pouancé, qui fonda avec lui, dans leur ville de Pouancé, le prieuré de la Madeleine, en 1094. La maison de Hay avait, suivant Moréri, la prétention de descendre des comtes de Carlisle d'Ecosse ; mais cette prétention n'était fondée que sur une ressemblance de noms. Il est certain qu'au XIème siècle cette maison tenait un rang élevé en Bretagne, car dans une charte de l'an 1096 environ, concernant la fondation du prieuré de Juigné, membre de Redon, Gautier Hay, qui fut, suivant Du Paz, sr. de la Guerche et de Pouancé, figure comme seigneur supérieur, dominus super omnes, de divers autres seigneurs qui y sont mentionnés. Un autre Guillaume Hay, chevalier, servait, en 1375, avec quatre écuyers ; Jean, chevalier, chambellan du duc, prit part, en 1431, au siége de Pouancé. La terre des Nétumières, qui fut érigée en baronnie en 1629, en faveur de Paul Hay, président au Parlement de Bretagne, était entrée vers l'an 1350, dans la maison de Hay, par le mariage de Marguerite le Neptun, dame des Nétumières, avec Jean Hay.
ESGARÉ DE ROUGÉ, témoin dans une sentence arbitrale entre le duc et Alain de Dinan, prononcée par trois chevaliers.
GUIDOMAR DE KERMOISAN. (Charte de Beauport). Guillaume de Kermoisan, peut-être le père de Guidomar, se croisa, en 1249, d'après une charte de Nymocium. Alain est mentionné dans un sauf-conduit du roi d'Angleterre du 7 août 1356, parmi les seigneurs bretons qui accompagnèrent en Bretagne Charles de Blois, alors prisonnier des Anglais, pour y venir chercher sa rançon. Bernard de Kermoysan commandait pour le roi, en 1357, une compagnie de gens d'armes, ainsi que nous l'apprend une quittance de ses gages scellée de ses armes, qui sont : trois coquilles et une bande.
Il a existé en Bretagne une famille appelée le Bourgeois, à laquelle nous présumons qu'appartenait Tugdual de Kermoysan, dit le Bourgeois, un des plus renommés capitaines du XVème siècle. Il prend la qualité d'écuyer et de capitaine de Monteclerc, dans une quittance de ses gages du 10 juillet 1449, dont le sceau représente des besants. Supports : deux aigles. Cimier : une tête d'aigle. Mais dans une quittance antérieure à celle-ci, c'est-à-dire du 1er juin 1416, scellée de deux fasces, accompagnées de fleurs, il s'intitule seulement Tudual Bourgeois, écuyer. Il est aussi appelé Tudual Bourgeois, capitaine de gens d'armes et de trait, dans un compte de l'an 1436, d'Antoine Raguier, trésorier des guerres du roi. Ces circonstances nous font penser que ce n'est que postérieurement à l'année 1436, que Tugdual le Bourgeois aura pris le nom de Kermoysan , que ses descendants auront conservé. Ces changements continuels de noms, en usage en Bretagne, sont des sources d'erreurs.
Monsour HENRI DE BODRIMONT est ainsi nommé dans une sentence du duc, qui adjuge au vicomte de Rohan plusieurs terres dépendant de la succession de Geoffroi de Lanvaux. Feu monsieur Henri de Bodrimont, chevalier, est rappelé dans un acte d'échange passé, en 1314, entre sa veuve Thomasse de Lanvaux et Alain de Lanvaux.
ALAIN, vicomte DE ROHAN. (Partage donné par lui à ses cadets). Le sceau du vicomte de Rohan, apposé à une autre charte de l'an 1298, le représente à cheval, l'épée dans la main droite, l'écu chargé de sept macles dans la gauche. Légende : Sigillum Alani .... is. Le sceau de son fils apposé aussi à cette charte est semblable au précédent, avec cette différence que les macles de l'écu sont chargées d'une bande pour brisure. Légende : S. Alani de Rohan militis.
THOMAS DE CHEMILLÉ. (Partage donné par le vicomte de Rohan à ses cadets). Thomas de Chemillé était frère utérin du vicomte de Rohan. Il est qualifié chevalier dans une charte de l'an 1199, à laquelle est apposé son sceau, qui représente huit merlettes et un canton chargé d'une fleur de lys. La maison de Chemillé est originaire d'Anjou.
JEAN, sire DE BEAUMANOIR. (Partage donné par le vicomte de Rohan à ses cadets). Il figure parmi les seigneurs bretons convoqués, en 1304, pour la guerre de Flandre.
HARDOUIN D'AVOIR, sr. DE LA TURMELIÈRE, chevalier, épousa par contrat du mercredi avant la Toussaint, de l'an 1298, passé devant la cour de Nantes, Annette de Maure. (Du Paz).
1299. GEOFFROI DU FRESNE. (Caution donnée au duc par le vicomte de Rohan pour un droit de rachat). Le sceau de Geoffroi du Fresne, apposé à cette charte, représentait un frêne arraché, armes des du Fresne de Kerlan et de Kerouazou, maintenus en 1669.
(A. de Couffon de Kerdellech).
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