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LES CHEVALIERS DU DUCHÉ DE BRETAGNE

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CHEVALIERS DE LA FIN DU XVème SIÈCLE

 

1452. GEORGES LE BOUTEILLER, sr. DE LA CHESNAYE, chevalier, servit, dès l’an 1415, sous Arthur de Bretagne, comte de Richemont , fut conseiller et chambellan des ducs Jean V, François Ier et Pierre II, et devint, en 1452, capitaine du château de Saint-Aubin-du-Cormier.

Messire BERTRAND D'ESPINAY, curateur de Jean Busson, sr. du Gazon, plaidait aux assises du Parlement général, en 1452, contre Philippe de Landein, dame de la Gaillardière, veuve de messire Lancelot de Feschal.

Messire RAOUL DU HALLAY reçut ordre du duc, par mandement du 12 septembre 1452, d’appréhender au corps messire Auffray de Coëtquen, accusé d’avoir tué Aubourg du Bois. On trouve, en 1454, messire Raoul du Hallay au nombre des trente lances du sire de Derval. La maison du Hallay est connue depuis Guillaume, un des archers à cheval de la compagnie de Jean Raguenel, en 1356 ; Jean, capitaine de Saint-Aubin-du-Cormier, scellait d’une tête de Maure, cantonnée d’une étoile. Cette maison, qui produit en 1816, un lieutenant-général des armées du roi, a été admise aux honneurs de la cour, en 1762.

JEAN DU PARC, sr. DU GOURAY est appelé par le duc son amé et féal chevalier, dans des lettres données à Rennes en sa faveur, le 29 mars 1452.

OLIVIER DE KERGOURNADECH, chevalier, épousa, par contrat du 26 avril 1452, Mencie du Chastel (Le P. Anselme).

 

1453. Messire OLIVIER THOMELIN, sr. DU BOIS, avait avec Guillaume de Guitté un procès qui fut jugé le 20 mars 1453, au Parlement général. Un compte de Pierre Landays, trésorier, nous apprend qu’en 1466, Messire Olivier Thomelin reçut une gratification de cent livres. A la montre des nobles de l'évêché de Saint-Brieuc, en 1469, il se fit représenter par Olivier Ferrière, homme d’armes à six chevaux. Olivier Thomelin fut, en 1489, un des commissaires désignés pour tenir les montres de l'évêché de Saint-Brieuc.

BRIENT DE BEAUMANOIR, vicomte DU BESSO, fut créé chevalier en 1450, à la bataille de Castillon, en Guyenne, où les Anglais furent défaits. Dans cette action, il enleva une des bannières de l’armée anglaise. Depuis, il devint chambellan du roi Louis XI, et capitaine de Melun. (Le P. Anselme. Du Paz. Dom Morice).

Messire AMAURY DU CHASTELIER plaidait contre le sire de Combourg au Parlement général de 1453. A la montre des nobles de l’évêché de Saint-Brieuc, en 1469, messire Amaury du Chastellier se fit représenter par son fils, homme d’armes à cinq chevaux.

Messire JEAN D'ELBIEST, sr. DE THOUARÉ, figure dans une cause appelée au Parlement général, en 1453. Il est qualifié chevalier dans la relation des faits qui se passèrent lors de la signification des lettres du pape à l’évêque de Rennes, en 1462. Il était fils de Gilles d'Elbiest, sr. de Thouaré, capitaine de Nantes, chevalier flamand entré au service du duc Jean V, qui lui fit don de la seigneurie de Thouaré.

 

1454. Messire JEAN DES RAMES, sr. DU VIGNEU, plaidait au Parlement général de 1454 contre Guillaume des Rames, sr. de Landegères. Le sire du Vigneu faisait partie, en 1452, des hommes d’armes de la compagnie de Robert d'Espinay, grand maître d’hôtel de Bretagne, et, en 1461, des cinquante et une lances de l’ordonnance du duc. Il fut, la même année, envoyé en ambassade vers le roi Louis XI, avec le comte de Laval, l’amiral de Bretagne et plusieurs autres seigneurs. Jean des Rames, sr. du Vigneu, et Eonnet Sauvage ou le Sauvage, avaient été faits prisonniers, en 1472, par Tanguy du Chastel, chevalier de l’ordre du roi, et imposés à neuf mille écus pour leur rançon. Le roi les racheta et les rendit au duc de Bretagne, par lettres du mois de février 1472, données à Tours, et dans lesquelles Jean des Rames est qualifié chevalier et sr. du Vigneu. Il figure dans divers comptes du trésor parmi les chambellans du duc ; il n’eut qu’une fille, nommée Marie, qui épousa, en 1490, Jean de Tréal. Plusieurs personnages du nom de des Rames figurent dans des causes appelées aux Parlements généraux de 1386 et années suivantes.

Messire HENRI DU JUCH faisait partie, en 1454, des trente lances de la compagnie du sire de Villeblanche, grand maître d’hôtel de Bretagne. On voit, dans la relation du Parlement général tenu à Vannes en 1462, que messire Henri du Juch, chevalier, y porta le manteau du duc, par suite de concession accordée héréditairement aux seigneurs du Juch. Il prit place parmi les bannerets et les bacheliers au Parlement général tenu à Vannes en 1451. Il était fils d'Hervé du Juch, chevalier, chambellan du duc et capitaine de Conq.

Messire NICOLAS TRÉGUER était, en 1454, une des trente lances de la compagnie du sire de Villeblanche. Il figure parmi le chambellans du duc, dans un compte de la même année, de Guillaume le Roux, trésorier du duc. Il est mentionné avec le titre de chevalier dans un autre compte de 1455. Il descendait d'Yvon Tréguer, mentionné parmi les écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson, en 1375 ; Rolland servait aussi, comme écuyer, dans celle d'Olivier le Méel, en 1421 ; Georges était, en 1481, une des vingt lances de la compagnie du sire d'Avaugour.

Messire ROBERT DE BEAUCÉ faisait partie, en 1454, des trente lances du sire de Derval. Il fut, en 1457, un des commissaires désignés pour tenir les montres de l'évêché de Nantes. On voit dans les registres de la chancellerie de Bretagne, qu’en 1458, Jacques de Luxembourg, capitaine de Nantes, frère de la duchesse, donna pour pleiges Robert de Beaucé, chevalier, et Eonnet Sauvage, sr. du Plessis-Guerrif. Robert de Beaucé fut aussi chambellan du duc, et prit part, en 1453, à l’expédition de Guyenne. La maison de Beaucé remonte à Hugues de Beaucé, mentionné dans des lettres de saint Louis, roi de France, du mois de juin 1226, par lesquelles il reçoit Jeanne de Craon dans la sénéchaussée héréditaire d'Anjou. Par lettres du mois de septembre 1344, Jean, duc de Normandie, fils aîné du roi de France, fit don à un autre Robert de Beaucé, dit de Mélesse, chevaucheur du roi, pour le récompenser de ses services, des hébergements de la Haye et de la Godinière ; Pierre figure dans une montre de 1370, parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin ; la terre de Beaucé était située dans la paroisse de Mélesse, évêché de Rennes.

Messire FRANÇOIS DE CHEVERUE est mentionné dans une montre de 1454, parmi les trente lances de la compagnie du sire de Derval, et, en 1453, parmi les cent lances de l’ordonnance du duc. Il fut fidèle au duc, lors de l’invasion des Français en Bretagne, car on voit dans les registres de la chancellerie, qu’en 1488, Jeanne de Coëtlogon, femme de François de Cheverue, obtint un congé pour aller à Montargis traiter de la rançon de son mari, prisonnier des Français. D’après le Dictionnaire véridique des maisons nobles et anoblies de France, la maison de Cheverue serait originaire de Normandie, d’où diverses branches se seraient répandues en Bretagne, en Anjou et dans le Maine. Elle est connue depuis l’an 1303, lorsqu’un seigneur de Cheverue, chevalier de l’ordre des Templiers non-conformistes, reçut trente livres du roi Philippe le Bel. Pierre de Cheverue, chevalier, fut présent à une montre des nobles de la province de Normandie, faite en 1347, sous l’autorité de Godefroy d'Harcourt, par Robert de Thibouville. Les armes des Cheverue sont de gueules à trois têtes de chèvres arrachées d'argent.

Messire ALAIN LE VOYER est compris, en 1454, parmi les trente lances de la compagnie du sire de Derval, et, en 1464, parmi les cent lances de l’ordonnance du duc. Ce prince chargea, en 1471, son amé et féal chevalier et homme d’armes de sa garde, Alain Le Voyer, de passer en revue les gens d’armes du sire de Derval. Alain Le Voyer fut aussi écuyer du duc.

Messire JEAN DU BUAT était, en 1454, une des trente lances du sire de Derval. Il fut aussi écuyer du duc, en 1457, et, en 1464, une des cent lances de l’ordonnance du duc. En 1458, Jean de Rohan, capitaine de Conq, donna pour pleiges messire Jean des Rames, sr. du Vigneu, et messire Jean du Buat, chevalier, sr. dudit lieu. La maison du Buat est originaire de Normandie.

Messire JEAN DE GOURVINEC faisait partie, en 1454, des trente lances du sire de Derval, et, en 1457, des cent lances de l’ordonnance du duc. Il descendait d'Olivier de Gourvinec ou du Gourvinec, sr. de Bezit, capitaine des gardes du duc Jean IV, et qui épousa Marguerite de Malestroit. Il mourut en 1403. Un autre Olivier de Gourvinec vit ses biens confisqués, en 1488, pour avoir pris le parti des Français contre le duc. (Dom Morice. Arrêt de la réformation de 1669).

 

1455. Messire GILLES DE LA CLARTIÈRE, chevalier, est ainsi qualifié dans un compte de 1455, de Guillaume le Roux, trésorier. Il faisait partie, en 1464, des cent hommes d’armes de l’ordonnance du duc. Ce prince le chargea, en 1471, de passer en revue les gens d’armes des sires de Quintin et du Pont-l'Abbé, et lui donna, en 1474, la lieutenance de la compagnie de vingt lances et de quarante archers de sa garde, dont Gilles Tournemine, sr. de la Hunaudaye, était capitaine. En 1476, on le trouve capitaine de Fougères, et, en 1480, capitaine de quarante-deux archers de la première garde du corps. Peu reconnaissant des bienfaits du duc, il abandonna, pour suivre le parti des Français, celui de ce prince, qui, pour le punir, confisqua ses biens. La maison de la Clartière remonte à Jean de la Clartière, un des écuyers de la compagnie de Foulques de Laval, chevalier en 1356 ; Thébaud, maître d’hôtel du duc, fut son ambassadeur, en 1427, auprès du roi de Sicile ; Guillaume, chevalier, était, en 1461, une des cinquante et une lances de l’ordonnance du duc. La terre de la Clartière, située en Fresnay, évêché de Nantes, appartenait, en 1332, à Jean de la Clartière, précédemment cité.

Messire BERTRAND DE LA RIVIÈRE, chevalier. (Compte de l’an 1455, de Guillaume Le Roux, trésorier).

JEAN GOYON, chevalier, était, en 1455, sr. de la Hignardière et de Sainte-Croix de Machecoul. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

GUILLAUME DE LA MUCE, chevalier, obtint du duc, en 1455, l’érection en bannière de l’ancienne bachelerie de la Muce et de la terre de Chezegiraut.

 

1457. Messire JACQUES DE LUXEMBOURG, sr. DE RICHEBOURG, frère du connétable de Saint-Pol et de Catherine de Luxembourg, femme d'Arthur III, duc de Bretagne, fut, en 1457, capitaine de Rennes, et un des commissaires désignés pour tenir les montres des nobles de l'évêché de Rennes. Il fut un des témoins de l’hommage rendu, en 1458, par le duc au roi Charles VII ; dans cet acte, il est qualifié chevalier. En 1464, les ducs de Bretagne et de Bourgogne s’étant alliés contre Louis XI, Jacques de Luxembourg se rendit en Bourgogne pour rejoindre l’armée du comte de Charolais et se distingua avec son frère, le comte de Saint-Pol, à la bataille de Monthléri, livrée, en 1465, à Louis XI, qui fut forcé d’abandonner le champ de bataille. Le retard qu’éprouvèrent les troupes bretonnes et qui ne leur permit pas d’arriver à propos, empêcha le comte de Charolais de remporter une victoire complète. En 1477, la charge de capitaine de Rennes fut ôtée à Jacques de Luxembourg ; il prit alors du service auprès du roi de France, qui lui donna le commandement d’une compagnie de cent lances de ses ordonnances. Jacques de Luxembourg fut aussi chevalier de la toison d’or. Suivant d'Argentré, ce seigneur fut, en 1457, lieutenant du connétable de Richemont, et commanda les troupes bretonnes au siége de Fougères, occupé par les Anglais.

JACQUES DE LA HAYE, chevalier, était, en 1457, capitaine de Châtelailles. (Registre de la Chancellerie).

MICHEL DE RIEUX, chevalier, fut, en 1457, déchargé de la capitainerie de Dinan, d’après les registres de la chancellerie. Il est qualifié sr. du Fougeré et écuyer banneret dans une montre du 4 octobre 1418, dans laquelle il parait avec trois chevaliers et treize écuyers. Il prit part, en 1431, au. siége de Pouancé avec dix hommes d’armes et vingt archers. Il fut aussi sr. de Châteauneuf, et mourut en 1473.

Messire GUY DE SAINT-AMADOUR est ainsi qualifié dans un extrait des registres de la chancellerie de Bretagne ; de l’an 1457. Il avait fait partie, en 1424, des gens de l’hôtel du comte de Richemont. Du Paz rapporte qu’il fut sr. de la Bagotière, de Tizé, de Noyal et de Chevigné, terre qui fut vendue pour payer la rançon de son frère Baudouin de Saint-Amadour, qui avait été fait prisonnier en combattant les Anglais. Guy de Saint-Amadour épousa Jacquette de Malestroit. Il était fils de Foulques de Saint-Amadour, seigneur angevin qui, par suite de son mariage avec Guillemette de Châteaugiron, s’établit en Bretagne. La maison de Saint-Amadour a produit, en 1508, un grand veneur de Bretagne, dans la personne de Jean de Saint-Amadour.

Messire GUILLAUME LA VACHE obtint, en 1457, un répit d'hommage. (Registres de la chancellerie). La maison de la Vache remonte à Geoffroy la Vache, sénéchal de Ploërmel, en 1272.

Messire JEAN GOGEON (GOYON), connétable de l'île de Noirmoutier obtint, en 1457, une exemption de service militaire. (Registre de la chancellerie). Un autre Jean Goyon, sr. de Caden, reçut du duc, en 1474, une gratification pour l’aider à payer sa rançon, et à supporter les grandes pertes qu’il avait subies dans les dernières guerres.

Messire GUILLAUME DE BOISÉON plaidait, en 1457, contre le sire de Penhoët, qui obtint un relèvement d’appel contre lui. Par lettres du 13 mars 1365, le duc ordonna au bailli de Lanmeur de faire rétablir dans l’église dudit lieu, d’où elles avaient été enlevées, les armes de son amé et féal chevalier et chambellan Guillaume de Boiséon. Il descendait de Pierre de Lanmeur, qui, en 1280, épousa Renée de Boiséon. Jean, leur fils, prit le nom de Boiséon. Margilie, sa fille unique, fut mariée, vers l’an 1380, à Hervé de Coëtredrez, dont les descendants ont pris aussi le nom de Boiséon. (Réformation de 1669, article Boiséon. Dom Morice).

Messire ALAIN DE BOISÉON obtint des lettres d'État, en 1457, d’après les registres de la chancellerie.

Messire CHARLES DE KERIMERC'H fut institué, en 1457, capitaine de Conq, à la place de messire Hervé du Juch. Il fut aussi capitaine de Quimper et chambellan du duc, en 1464. Ce seigneur appartenait à la maison du Hautbois, dont une branche prit, au XIVème siècle, les nom et armes de Kerimerc'h, par alliance avec l’héritière de cette terre.

Messire BERTRAND DU POUEZ obtint, en 1457, un mandement spécial en sa faveur. En 1488, ses biens furent confisqués parce qu’il n’avait pas rejoint l’armée du duc. Il était fils d’autre Bertrand qui, en 1420, sous la conduite de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne, s’empara, avec plusieurs autres seigneurs bretons, des places des Penthièvre. Le plus ancien de la maison du Pouëz que l’on connaisse est Jean, un des écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson, en 1379.

Messire ROBERT DE QUÉDILLAC obtint, en 1457, une sauvegarde en sa faveur, suivant les registres de la chancellerie de Bretagne. On trouve antérieurement : Macé, croisé, en 1249 ; Alain, alloué du vicomte de Rohan, en 1289, et dont les armes sont, d’après un sceau de 1293, de gueules au fermail d’argent.

JEAN CHAUVEREAU est mentionné à la date de 1457, dans les registres de la chancellerie, où on lit ce qui suit : « Don à l’église de Sainte-Croix de Parthenay du rachat échu par le décès de messire Jean Chauvereau, chevalier, pour aider à faire la clôture de la dite église ».

JEAN DE PONTBRIAND est qualifié chevalier dans un acte de 1457, relatif à la prise de possession par Jean de Malestroit de l’office de capitaine de Saint-Malo, Il fut institué le 13 octobre de la même année, capitaine des francs archers des évêchés de Saint-Malo, de Dol et de Saint-Brieuc. Dom Morice le cite au nombre des Bretons faits prisonniers par les Anglais dans un combat qu’ils leur livrèrent, près des grèves du Mont-Saint-Michel, en 1427. Il eut deux enfants, Simon et Guyonne. Cette dernière succéda à son père, et porta sa terre de Pontbriant dans la maison du Breil, en 1496, par son mariage avec Charles du Breil. La maison de Pontbriant est connue depuis Alain, croisé, en 1191 ; Colin figure dans une montre de 1371, parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin ; François, sr. de la Villate, était, en 1479, conseiller et chambellan du roi, ainsi que capitaine de cent lances de ses ordonnances.

JEAN DE MALESTROIT, institué, en 1457, capitaine de Saint-Malo, est qualifié dans l’acte qui lui confère cet office nobilis vir D. Johannes de Malestreyt, miles. Il était aussi chambellan du duc, dont il recevait cent quarante-quatre livres de pension, d’après un compte d'Olivier le Roux, trésorier. Le même compte nous apprend que Jean de Malestroit, sire de Kaër, également chambellan du duc en recevait cinq cents.

Messire JEAN DE BROSSE, sr. DE SAINT-SÉVÈRE ET DE BOUSSAC, est qualifié par le duc de Bretagne de très-cher et amé cousin, dans des lettres du 21 novembre 1457, relatives au serment de fidélité que lui avait prêté ce seigneur. Il était fils de Jean de Brosse, maréchal de France, et était devenu comte de Penthièvre, et cousin du duc, par son mariage avec Nicole de Blois, dite de Bretagne, comtesse de Penthièvre, descendant de Charles de Blois. En 1479, Nicole de Blois céda à Louis XI ses droits éventuels au duché de Bretagne [Note : Dans le traité de Guérande, passé, en 1364, après la mort de Charles de Blois, entre sa veuve et Jean de Montfort, duc de Bretagne, il fut spécifié que les enfants de Charles de Blois conserveraient les nom et armes de Bretagne, et qu’ils succéderaient au duché, dans le cas où la descendance de Jean de Montfort viendrait à s’éteindre], et par acte du 20 octobre 1488, elle confirma cette cession. Cet acte commence ainsi : « Sachent tous présents et à venir que comme le tiers jour du mois de janvier, l’an 1479, très-haut et très-puissant seigneur, défunt Monseigneur Jean de Brosse, chevalier, en son vivant comte de Penthièvre, vicomte de Bridiers, sr. de Saint-Sévère et de Boussac, tant en son nom que comme procureur suffisamment fondé de très-haute et très-puissante dame Nicole de Bretagne, comtesse de Penthièvre, son épouse, etc. ». De la maison de Brosse, le comté de Penthièvre passa aux maisons de Luxembourg, de Lorraine-Mercoeur, de Bourbon-Vendôme, et de Bourbon-Conti. Cette dernière le vendit au comte de Toulouse, fils naturel de Louis XV. Érigé, en 1569, en duché-pairie en faveur des Luxembourg, le comté de Penthièvre fut de nouveau érigé en duché-pairie, en 1697, en faveur du comte de Toulouse.

Messire JEAN DE KERBONNEL, sr. DE MARCELET, est mentionné dans un compte de 1457, d'Olivier le Roux, trésorier, comme ayant reçu du duc, conjointement avec d’autres gentilshommes, cent saluts d’or, à l’occasion de son entrée à Rennes.

Messire FRANÇOIS MAUFRAS faisait partie, en 1457, des cent lances de l’ordonnance du duc, et l’accompagna dans le voyage qu’il fit pour aller trouver le roi. (Comptes d'Olivier le Roux). La maison de Maufras est originaire de Normandie, suivant le Nobiliaire de M. de Courcy.

Messire JEAN DE KERGUIZIAU, chevalier, est ainsi qualifié dans un compte de l’an 1457, d'Olivier le Roux, trésorier. Henri de Kerguiziau faisait partie, en 1373, au siége de Brest, des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin ; Jean était chevalier de Saint-Michel, en 1627.

Messire NOEL DE TEXUE était, en 1457, une des cent lances de l’ordonnance du duc, et, en 1471, chambellan de ce prince. Il est qualifié chevalier, capitaine de Hédé, dans un extrait de diverses obligations de chevaliers et d’écuyers envers le duc. D’après divers comptes d'Olivier le Roux, trésorier, il fut, en 1474, lieutenant des gens d’armes de l’ordonnance du duc, et, en 1476, un des commissaires désignés pour tenir les montres de l’évêché de Dol. La maison de Texue remonte à Guillaume de Texue, mentionné dans un sauf-conduit délivré, en 1357, par le roi d'Angleterre aux gens de Charles de Blois, qui était alors son prisonnier ; Robert était, en 1378, un des écuyers de la compagnie d'Eon de Baulon ; Gilles fut capitaine de Brest, en 1498, un des cinquante gentilshommes de la garde de la duchesse Anne, reine de France, et capitaine de vingt hommes d’armes et de quarante archers de la petite paye.

Messire RENAUD DU DRESNAY était, en 1457, suivant d'Argentré, gouverneur du comté d'Asti, dans le duché de Milan, avec le titre de lieutenant du roi Charles VII, qui lui avait donné le commandement des troupes bretonnes et françaises. Il fut battu au combat de la Frescheda, et fait prisonnier par un capitaine italien nommé Bartolomeo Coglione, qui l’imposa à quatorze mille écus pour sa rançon. Il alla ensuite avec cinq cents cavaliers au secours de Francesco Sforza, allié des Français, puis se retira dans son gouvernement d'Asti. Il fut aussi bailli de Senlis pour le duc d'Orléans, et mourut en 1462. La maison du Dresnay, qui a obtenu au siècle dernier les honneurs de la cour, est connue depuis Alain et Even du Dresnay, mentionnés avec leurs porte-tages dans une montre de l’an 1356 ; Renaud était, en 1443, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem.

 

1458. OLIVIER FERRÉ, sr. DE LA BOULAYE, chevalier, se rendit pleige, en 1458, avec Jean d'Avaugour, pour Jean de Coëtquen, nommé capitaine de Lehon. (Obligations envers le duc de plusieurs chevaliers et écuyers). Jacques Ferré fut secrétaire du duc, en 1420 ; Pierre était sénéchal de Rennes, en 1468 ; Gilles est cité par d'Argentré au nombre des défenseurs de Dinan, assiégé par les Français, en 1488.

GUILLAUME DES RIDELIÉRES, chevalier, fut, de 1449 à 1458, sr. de la Roche-du-Pont-de-Louan, terre située dans la paroisse du Loroux-Bottereau, près de Nantes. (Dictionnaire des terres du comté nantais). Thomas des Ridelières, fils de Guillaume, faisait partie, en 1491, des gentilshommes de la garde de la duchesse Anne. On trouve antérieurement, en 1424, un Olivier des Ridelières au nombre des gens de l’hôtel du comte de Richemont, qui l’accompagnèrent dans son voyage à Angers.

 

1460. JEAN MORHIER, chevalier, est ainsi qualifié dans un compte de l’an 1460, du trésorier Landays. Dans un autre compte il est mentionné parmi les écuyers du duc. Ce prince, dont il avait épousé la fille naturelle, lui faisait une pension de cent livres de rente sur le comté de Montfort et sur la terre de Nigeou, près de Paris. En 1473, Jean Morhier, sr. de Villiers, vendit au duc la seigneurie d'Houden, pour la somme de deux mille cinq cents livres payables par le receveur ordinaire du comté de Montfort-l'Amaury. Les Morhier étaient originaires de ce comté, qui appartenait aux ducs de Bretagne. Nous voyons, en effet, figurer, en 1292, parmi les vassaux du comté de Montfort-l'Amaury qui rendirent hommage au duc de Bretagne, dominus Garnerius Morhier.

Messire PIERRE DE SAINT-AIGNAN, chevalier, maître d’hôtel de la duchesse, est ainsi qualifié dans un compte de l’an 1460 du trésorier Landays. Pierre de Saint-Aignan était sans doute frère ou parent de Michel de Saint-Aignan, qui fut, en 1454, chevalier de l'Hermine. La terre de Saint-Aignan, située dans l’évêché de Nantes, appartenait, en 1271, à Lucas de Saint-Aignan, chevalier.

PIERRE GRIMAUD, chevalier, était sr. du Plessis-Grimaud, en Fresnay, en 1460. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

GUILLAUME LE ROUX, sr. DE FROMENTEAU, chevalier, fut aussi, en 1460, sr. de Rezé, près de Nantes, ancienne vicomté, juveigneurie des comtes de Nantes, qui a donné son nom une ancienne maison qui l’a possédée jusqu’en 1432. On voit dans un compte du trésorier le Baud, que messire Guillaume le Roux était employé, en 1464, avec deux archers à la garde de la Guerche. Il était fils d'Eonnet le Roux, sr. de Fromenteau, paroisse de Vallet, évêché de Nantes. Il existe en Bretagne un grand nombre de familles appelées le Roux.

 

1461. Messire GUILLAUME DE LA CLARTIÈRE faisait partie, en 1461, des cinquante et une lances de l’ordonnance du duc. Il était sans doute frère de Thebaud et de Gilles de la Clartière.

Messire PIERRE AREL fut désigné par le duc, en 1461, pour tenir les montres de l'évêché de Tréguier. Il descendait d'Olivier Arel, chevalier, un des champions du combat des Trente.

JEAN DU GUESCLIN, sr DE LA ROBERIE et DE LA BONNERIE, chevalier, épousa, vers l’an 1461, Jeanne de Sévigné, fille de Guillaume de Sévigné et de Jeanne de Mathefélon. Il était cousin de Catherine du Guesclin, femme de Charles de Rohan. (Du Paz).

 

1462. Messire BERTRAND DE LANDUGEN ou DE LANDUJAN, sr. DE SAINT-JEAN DE L'ISLE, sergent féodé sous Rennes, ne se présenta pas pour remplir son office, au Parlement général tenu à Vannes, en 1462. Les offices de sergent féodé, attachés à la possession de certaines terres, n’étaient remplis que par des personnes de marque. La maison de Landujan est connue depuis Thomas, un des écuyers de la compagnie de Jean de Beaumanoir, chevalier, en 1356 ; Guillaume ratifia, en 1381, le traité de Guérande ; le bâtard de Landugen est mentionné dans une montre du 1er avril 1421, parmi les écuyers de la compagnie d'Olivier Salmon ; Jean faisait partie, en 1424, des écuyers de la compagnie du sire de Montauban, chevalier banneret.

Messire THÉUNDE DE CHATEAUBRIAND, sr. DU LION D'ANGERS, vit ses biens confisqués pour avoir servi contre le duc, ainsi que nous l’apprennent des lettres du 9 octobre 1461, relatives à cette confiscation. Ses biens furent donnés à Richard d'Espinay, don qui lui fut confirmé, en 1472.

Messire HUBELIN CHASTEIGNER reçut, en 1462, un mandement du duc pour empêcher les roturiers de la Loire de chasser. Cette famille, qui pourrait bien être une branche des Chasteigner du Poitou, était fixée en Bretagne dès le XIIIème siècle. On trouve, en effet, un Hubelin Chasteigner, sr. de Bougon, évêché de Nantes, en 1252.

JEAN DE BARAC'H ou DE BARA, chevalier, était, en 1462, homme d’armes de la compagnie de Louis de Crussol, grand panetier de France. (Le Laboureur).

 

1463. JEAN DE TRÉVÉCAR, chevalier, était seigneur de Rezé, en 1463, d’après le Dictionnaire des terres du comté nantais. Son fils, nommé aussi Jean, chambellan du duc, abandonna le parti de ce prince pour suivre celui des Français ; en punition de sa forfaiture ses biens furent confisqués, en 1487, et donnés à Arthur l'Épervier. La maison de Trévécar est connue depuis Guillaume de Trévécar, chevalier, qui ratifia, en 1381, le traité de Guérande. La seigneurie de Trévécar était une terre de haute justice du comté nantais ; elle appartenait, en 1426, à Jean de Trévécar, et passa ensuite dans la maison de Guémadeuc par le mariage de Jacques de Guémadeuc avec Françoise de Trévécar.

 

1464. Messire CHARLES DE LA RAMÉE est mentionné à l’article charges et pensions, dans des comptes de 1464, du trésorier Landays. Il fut écuyer du duc, lieutenant de M. le bâtard de Bretagne, et capitaine de Dol et de Suridorf, en 1453.

Messire THIBAUD DE LA LANDE était employé, en 1464, à la garde de la Guerche avec un archer et un coustilleur. (Comptes du trésorier Landays).

Messire FRANÇOIS YVETTE était employé, en 1464, avec un archer, à la garde de la Guerche. Il était sans doute fils de Pierre Yvette, secrétaire et maître d'hôtel du duc Jean V, en 1404, puis l’un des présidents à la Chambre des comptes.

Messire JEAN DE GOULAINE faisait partie, en 1464, avec un archer, de la garde de la Guerche, d’après un compte d'Olivier le Baud, trésorier.

Messire GUY DE PRÉAUVÉ, homme d’armes à la grande paye, était employé, en 1464, avec deux archers, à la garde de la Guerche. On le trouve, en 1474, au nombre des hommes d’armes de l’ordonnance du duc. Un seigneur de cette maison, André de Préauvé, faisait partie, en 1375, des écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson.

Messire ANDRÉ DE VENDEL, homme d’armes à la grande paye, était employé, en 1464, à la garde de la Guerche. On le voit figurer la même année parmi les hommes d’armes de la compagnie du sire de Lohéac.

Messire SILVESTRE GOUY était, en 1464, homme d’armes de la compagnie d'André de Laval, sire de Lohéac. Silvestre Gouy possédait, en 1476, la terre de la Noë-Pourceau, terre avec juridiction, située dans l'évêché de Nantes. (Dom Morice, Dictionnaire des terres du comté nantais).

Messire JEAN DE MONTBOURCHER, en 1464, homme d’armes de la compagnie du sire de Lohéac. (Comptes d'Olivier le Baud).

Messire JEAN DE LA DUCHAIE était, en 1464, homme d’armes de la compagnie du sire de Lohéac. Messire Guérin de la Duchaie, fils ou parent du précédent, faisait partie, en 1498, des cinquante hommes d’armes de la garde de la duchesse Anne, reine de France.

Messire JEAN DE COESMES prit rang parmi les bannerets et les bacheliers au Parlement général tenu à Vannes en 1461, et fit partie, en 1464, des hommes d’armes de la compagnie du sire de Lohéac.

Messire RENÉ DE COUAISNON était, en 1464, un des hommes d’armes de la compagnie du sire de Lohéac. On trouve antérieurement : Jean Couaisnon du Ménil, écuyer, dans une montre de 1392 ; Alain, secrétaire du duc, en 1420.

Messire BERTRAND DU BOISRIOU faisait partie, en 1464, des hommes d’armes de la compagnie du sire de Lohéac. Il était, en 1431, prévôt des maréchaux de Bretagne au siége de Pouancé, et en 1442, chambellan du duc. Dans la montre des nobles de l'évêché de Saint-Brieuc, qui eut lieu en 1469, messire Bertrand du Boisriou comparut en équipage d’hommes d’armes.

Messire JEAN DE MALESTROIT, sr. DE BEAUCOURS, avait sous ses ordres, en 1464, cinq hommes d’armes et trente-sept archers. (Comptes d'Olivier le Baud).

Messire JEAN DU TIERCENT commandait, en 1464, douze hommes d’armes et cent vingt-sept archers, d’après un compte d'Olivier le Baud. Jean du Tiercent fut commis par le duc, en 1487, pour passer la revue des gens d’armes du sire de la Feillée. Nous trouvons aussi dans les Preuves de Dom Morice la quittance suivante : « Je, Jehan du Tiercent, chevalier, sr. dudit lieu, conseiller et chambellan du Roy, nostre sire, et son capitaine de la Charité, confessons avoir eu et reçu de Jean Andreas , écuyer grenetier dudit lieu de la Charité, la somme de deux cent quatre-vingt-douze livres, cinq sols tournois, sur ce que ledit grenetier peut et pourra devoir, etc..., depuis le 1er jour d’octobre 1481, jusqu’au 16 avril dernier. Sous le sceau de nos armes, le 9 may 1482. J. du Tiercent ». Scellé en cire rouge, quatre fusées. Il était sans doute fils d’autre Jean, maître d'hôtel du duc, et gentilhomme de sa garde, en 1427. Cette maison est connue depuis Alain Tiercent, qui était au service du roi avec neuf écuyers, en 1380. La terre du Tiercent, paroisse de ce nom, située dans l'évêché de Rennes, fut érigée en baronnie, en 1615, en faveur de Gilles Ruellan, anobli en 1607.

JEAN DE MAURE, VIIème du nom, sire DE MAURE, DE BONABAN et DE QUÉHILLAC, fut, suivant du Paz, un chevalier preux et hardi, conseiller et chambellan du duc François II. Il fut du nombre des seigneurs qui s’opposèrent aux violences de Landays, et obtint, après son exécution, des lettres d’abolition de ce prince, qui lui donna une compagnie de gens d’armes pour combattre les Français ; mais il fut fait prisonnier par eux et mis à une grosse rançon, ce qui l’obligea à vendre sa terre du Bourgueil. Il fut ensuite chambellan du roi Charles VIII, comme l’indiquent des lettres patentes de ce prince, du dernier jour de mars 1494. Jean de Maure mourut en 1500. Les Preuves de l'Histoire de Bretagne, de Dom Morice, nous apprennent qu’il fut chambellan du duc, capitaine d’une compagnie de dix-sept hommes d’armes et de cent archers, et qu’il ratifia le traité de Senlis, en 1475 [Note : Ce traité rétablit la paix entre le roi et le duc].

JEAN DU HALLAY faisait partie, en 1464, des chevaliers de la compagnie du sire de la Hunaudaye. En 1466, il fut écuyer du duc.

 

1466. Messire GUILLAUME DE PENHOET, sr. DE LA MARCHE, figure dans un compte de 1466, du trésorier Landays, comme ayant reçu un don de cent livres. Il ratifia le traité de Senlis en 1475, et fut chargé, en 1469, avec Jean Meschinot, de tenir les montres de l'évêché de Léon.

Messire GUILLAUME DE SÉVIGNÉ est mentionné pour une pension de cent livres, dans un compte de l’an 1466, du trésorier Landays. Ce favori, parvenu au comble de la faveur, fit détruire au château de Sévigné une salle de cent pieds de longueur, abattre treize journaux de bois, et y commit des dégâts évalués à treize mille francs, somme énorme pour le temps. Ce fut en raison de ces faits, que le sire de Sévigné obtint, en 1485, un mandement du duc qui fut adressé aux juges de Rennes, pour informer des dégâts qui avaient été commis, par ordre de Landays, au lieu de Sévigné. Guillaume de Sévigné prend la qualité de chevalier dans une requête présentée au roi, en 1482, par les barons de Bretagne contre le duc et ses officiers. Il fut, ainsi que son père, chambellan de ce prince. Ce fut en faveur du dernier que la terre de Sévigné fut érigée en bannière, en 1440.

ROLAND LE MAISTRE, sr. DE BOISVERT, chevalier, reçut, suivant Moréri, des dons considérables du duc François II, en considération des services qu’il lui avait rendus à la guerre. Il fit reconnaître à Pierre le Maistre, écuyer, sr. de la Garelaye, son frère, qu’il ne lui devait qu’un partage à viage, mais néanmoins, il l’avantagea par un acte du 4 mai 1466, pour le mettre à même de faire une alliance convenable à son extraction. Il épousa Louise de la Ferrière, dont il n’eut qu’une fille nommée Jeanne, qui épousa : 1° Robert de la Pommeraye, écuyer ; 2° Pierre de la Marzelière, chevalier, capitaine des ville et château du Gâvre.

GEORGES DE GUÉHÉNEUC, chevalier, capitaine de cent hommes d’armes, épousa Marguerite de Montbourcher, dont il eut une fille nommée Françoise, mariée par contrat du 9 juin 1466, à Pierre le Maistre, écuyer, sr. de la Garelaye (Moréri). Il a existé en Bretagne trois familles portant le nom de Guéhéneuc ; la première a pour auteur Rolland, écuyer dans une montre d'Olivier de Clisson, en 1375 ; la seconde descend d'Henri et de Julien, anoblis, l’un en 1438, et l’autre en 1468 ; la troisième a produit un administrateur des forêts, sénateur et pair de France, père d’un lieutenant-général, en 1836, et de la maréchale Lannes, duchesse de Montebello. (Nobiliaire de Courcy).

 

1469. Messire JEAN DE BRULLON, sr. DE LA CORBIÈRE, chevalier, avait un procès, en 1469, avec Jean de Carné, fils aîné et principal héritier de défunt Eon de Carné, fait que rapporte du Paz, pour prouver, ajoute-t-il, la qualité dudit messire Jean de Brullon. Ce seigneur fonda, près de Rennes, la chapelle de la Motte-Brullon, et mourut en 1484.

FRANÇOIS BUDES, sr. DE LA VALIDAY, chevalier, gentilhomme de la Chambre du roi Louis XII, maréchal de salle de Sa Majesté et maître d'hôtel de la reine Marie d'Angleterre, reine de France, sa femme, est nommé avec toutes ces qualités dans l'appointement que passèrent entre eux, en 1469, Jacques Budes, chevalier, sr. du Hirel, et Marguerite Budes, sa soeur, pour la succession de leurs père et mère. (Le Laboureur, Histoire de la maison des Budes).

HENRI BUDES, sr. DU HIREL, chevalier, en 1469. (Arrêt de la réformation de 1669).

Messire GUYON DE LA MOTTE, sr. DE VAUCLERC, chevalier, fut un des commissaires désignés pour tenir les montres des nobles de l'évêché de Saint-Brieuc. Il prit part, en 1453, avec six hommes d’armes à l’expédition de Guyenne. On le trouve mentionné parmi les chambellans du duc, dans des comptes de 1461, des trésoriers de Bretagne.

Messire ROBERT FERRIÈRE, homme d’armes à cinq chevaux, comparut, en 1469 à la montre des nobles de l'évêché de Saint-Brieuc.

 

1470. Messire GILLES DE LA RIVIÈRE est nommé dans un extrait des informations secrètes sur la retraite du vicomte de Rohan en France, en 1470. Du Paz donne à Gilles de la Rivière les qualités de chevalier, de seigneur de la Chauvelière, de Lancé et du Hautbois, et ajoute qu’il mourut en 1494, ne laissant qu’un fils nommé Jean, qui fut chevalier, conseiller et maître d'hôtel de la reine Anne, duchesse de Bretagne, et qui mourut en 1504. Dans les registres de la Chancellerie, relatifs à l’année 1498, ce Jean de la Rivière est qualifié chevalier, sr. de la Chabossière, gentilhomme de la garde de la duchesse Anne, reine de France, son conseiller et maître d'hôtel.

Messire TRISTAN DE LA LANDE, sr. DE GUIGNEN, chevalier, est mentionné avec ces qualités, dans la ratification du traité d'Ancenis, du 25 juin 1470.

Messire JEAN DE REZAY ou DE REZÉ figure, comme témoin, dans l’extrait des informations faites en 1470, sur la retraite du vicomte de Rohan en France.

JEAN DE KERIMEL, sr. DE COETNISAN, chevalier, ratifia, en 1470, les traités d'Ancenis et de Caen. Il fut, en 1466, chambellan du duc. Jean de Kerimel, chevalier, et Jean de Kermarquer reçurent, en 1480, ordre du duc de faire une levée de bons combattants dans l'évêché de Tréguier.

JEAN DE TRÉZIGUIDY, chevalier, sr. dudit lieu et des Salles, prend ces qualités dans des lettres du 16 août 1470, par lesquelles il ratifia les traités d'Ancenis et de Caen. La maison de Tréziguidy a produit un seigneur croisé en 1248, et en 1350, un des écuyers du fameux combat des Trente.

FRANÇOIS DU FRESNAY, sr. DE DROMEN et DE COETREDU, chevalier, est ainsi qualifié dans la généalogie produite à la réformation de 1669. Elle ne mentionne aucune date, mais indique seulement que François du Fresnay était fils de Guillaume, chevalier, sr. de Guenhoët et de Querhoët, qui épousa, vers 1440, Béatrix de Penhoët.

 

1473. LOUIS DU CHASTEL, sr. DE MESLE et DE CHATEAUGAL, chevalier, est ainsi qualifié dans un acte de l’an 1473, rapporté par le P. Anselme dans la généalogie de la maison du Chastel ; Louis du Chastel, petit-fils de Louis précité, fut tué, en 1511, à la bataille de Ravenne, où il commandait une compagnie d’hommes d’armes.

 

1474. Messire GUY DE LA BOUEXIÈRE était homme d’armes de la compagnie de Monsieur le bâtard de Bretagne, en 1474.

 

1476. FRANÇOIS TOURNEMINE, chevalier, succéda à son père, suivant du Paz, dans la seigneurie de la Guerche, en 1476, vécut jusqu’à l’âge de soixante et onze ans, et fut un grand voyageur en son temps. Il parcourut l'Italie, alla deux fois à Jérusalem, séjourna longtemps à Rhodes, et prit part avec les chevaliers à plusieurs combats contre les Turcs. Il mourut le dernier jour d’octobre 1529. Suivant Moréri, François Tournemine, sr. de la Guerche, fut envoyé par Louis XII, comme ambassadeur en Hongrie, l’an 1500, avec la mission d’y conduire la princesse Anne de Foix, fille du comte de Candale, et épouse de Ladislas, roi de Pologne, de Hongrie et de Bohème. Il s’acquitta de cette ambassade avec magnificence et dextérité, fit assigner le douaire de la reine sur le domaine de Hongrie, porta le sceptre royal à son couronnement, et se signala dans plusieurs expéditions contre les Turcs. Il ne faut pas le confondre avec un autre François Tournemine, sr. de la Hunaudaye, de Saffré, du Hommet, connétable héréditaire de Normandie, et lieutenant-général du duc de Bretagne dans les évêchés de Saint-Malo et de Saint-Brieuc, qui, en considération de ses services , et surtout de ceux qu’il avait rendus à la prise de Moncontour sur les Français, obtint du duc, en 1487, l’érection en baronnie d'États, de sa terre de la Hunaudaye.

 

1477. ROBERT GOUY, chevalier, était, en 1477, sr. de l'Angle, en Sainte-Pazanne. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

Messire JEAN DE LINDEREUC faisait partie des hommes d’armes de la compagnie du sire de Lohéac qui furent passés en revue, en 1477, par Jacques du Pé, écuyer du duc et homme d’armes de sa garde. Jean de Lindereuc fut aussi écuyer du duc, en 1457. Le plus ancien de ce nom dont nous ayons connaissance est Guillaume de Lindereuc, témoin d’une donation faite à l'abbaye de Bonrepos par Hélois de Rohan, en 1213. Une charte de 1274 nous apprend que le manoir de Lindereuc appartenait à cette époque à Alix, fille de Guillaume de Lindereuc, et femme de Geoffroi de Guennanec. Perrot de Lindereuc est compris pour un don de soixante livres, dans le testament de Jean V, vicomte de Rohan, en 1390.

JEAN BLOSSET, sr. DE SAINT-PIERRE, fut, en 1454, capitaine de la bastille d'Ingrande, chambellan du duc, et, en 1464, capitaine des cinquante et une lances de son ordonnance. Dans un compte de l’an 1477, de Guillaume de la Croix, trésorier des guerres du roi, Jean Blosset est qualifié chevalier, grand sénéchal de Normandie, et capitaine de cent lances. Un compte de l’an 1481, du même trésorier, nous apprend qu’il fut aussi conseiller et chambellan du roi. Jean Blosset était entré au service du duc après son mariage avec Marguerite de Derval. Plus tard, ses biens furent confisqués, parce qu’il avait suivi le parti des Français. On trouve un Roger Blosset, chevalier, qui servait en Flandre en 1383, sous le connétable de Clisson, avec un chevalier et sept écuyers. Une famille appelée Blosset a existé dans le Dauphiné et dans le Nivernais, mais nous ignorons si Jean Blosset lui appartenait.

MORICE DU MENÉ, chevalier, était en 1477, d’après un compte de Guillaume de la Croix, trésorier des guerres, capitaine de cent lances des ordonnances du roi. Il fut aussi, d’après un autre compte de 1481, conseiller et chambellan de ce prince. Le duc de Bretagne l’institua, en 1487, capitaine des archers de sa garde du corps, et en 1488, capitaine de Josselin, et ensuite de Morlaix. La maison du Mené est connue depuis Roland du Mené, un des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1370 ; Morice faisait partie des écuyers de la compagnie de Morice de Tréziguidy, chevalier, capitaine d'Hennebont, d’après une montre de l’an 1378.

Il a existé aussi en Bretagne deux familles appelées du Menez.

 

1478. JEAN DE ROHAN, sr. DU GUÉ DE L'ISLE, chevalier, rendit aveu le 7 janvier 1478, à Catherine de Rohan, dame d'Albret, vicomtesse de Tartas. (Le P. Anselme).

GILLES DE COUVRAN, chevalier, fut, en 1478, capitaine de cent lances des ordonnances du roi. On lit dans un compte de Guillaume de la Croix, trésorier des guerres : « A Gilles de Couvran, chevalier, auquel le roi, après le trépas de Geoffroi de Couvran, bailla la charge desdites cent lances, en attendant qu’il y eût pourvu capitaine, CCCC livres tournois, pour les mois de may, juing, juillet et août 1478 ». Suivant le Laboureur, il fut chevalier, conseiller et chambellan du roi, sr. de Sacé, et épousa Marguerite de Beauveau, fille d'Antoine, comte de Policastro, conseiller et chambellan du roi, et d'Anne Hingant, cousine d'Isabeau de Beauvau, femme de Jean de Bourbon, comte de Vendôme, ancêtre de tous les princes du sang royal de France.

BARNABÉ GIFFART, chevalier preux et hardi, rapporte du Paz, fut, en 1478, capitaine de Fougères, et mourut en 1482. Il ne faut pas toujours prendre à la lettre les expressions de chevalier preux et hardi employées par du Paz, quand il ne les appuie pas d’un titre positif. Nous ne mentionnons ici Barnabé Giffart que sous toutes réserves, car dans les Preuves de Dom Morice, la qualité de chevalier ne lui est point donnée. Elles nous apprennent qu’en 1464, Barnabé Giffart fut homme d’armes de la compagnie d’ordonnance du capitaine Bertrand du Parc ; qu’il devint, en 1482, lieutenant de cette compagnie et capitaine de Fougères, et un des commissaires chargés de tenir les montres de l'évêché de Dinan. On le trouve aussi mentionné, en 1471, parmi les écuyers du duc.

 

1479. Messire JEAN DE KERQUELENAN ou DE KERQUELENEC était, en 1479, capitaine de cent lances des ordonnances du roi, d’après un compte de Guillaume de la Croix, trésorier des guerres [Note : Les autres capitaines bretons qui commandaient des compagnies de cent lances, étaient Pierre de Rohan, Morice du Mené, Gilles de Couvran et François de Pontbriant]. Les Preuves de l'Histoire de Bretagne de Dom Morice nous apprennent encore que messire Jean de Kerquelenan, chevalier, conseiller et chambellan du roi, était capitaine d’une compagnie de vingt-cinq hommes d’armes et de cinquante archers des ordonnances du roi, qui furent passés en revue le 3 novembre 1489, par Pierre Danche, sr. de la Brosse, écuyer d'écurie du roi. A une quittance du 28 novembre 1489, est apposé le sceau de Jean de Kerquelenan, sur lequel on distingue un chevron. Jean de Kerquelenan fut aussi au service du duc, car il figure, en 1480, parmi les quarante lances de la compagnie du maréchal de Malestroit. Nous n’avons pas trouvé d’autres documents sur la famille de Kerquelenan, dont il n’est fait mention dans aucun armorial.

 

1480. Messire JEAN DE KEROUSÉRÉ se rendit pleige avec l’amiral du Quellenec, Raymonet de Boissi et Silvestre de la Feillée pour Yvon de Tréana, nommé, en 1480, capitaine de Conq. En 1493, une réduction de soixante livres fut opérée sur la pension de M. de Kerouzéré, afin de subvenir aux frais de l’expédition entreprise pour la conquête du royaume de Naples.

CHARLES DU PARC était, en 1480, suivant du Paz, chevalier, chambellan du duc François II, capitaine de cent hommes d’armes de ses ordonnances, et gouverneur de Fougères. On lit dans les Preuves de Dom Morice, T. III, col. 542 : « Le fermier de la récolte d'Auray et de Quiberon reconnaît que, dès l’an 1486, commença la guerre au pays de Bretagne, et tellement que, depuis celui an, fut messire Charles du Parc, un des capitaines ayant charge de gendarmerie, tué par aucun adversaire du duc ». Les mêmes Preuves nous font connaître que Charles du Parc était sr. de la Motte, chambellan du duc et capitaine de Jugon, en 1470, et qu’en 1480, M. d'Avaugour (bâtard de Bretagne), capitaine de soixante-dix lances, et dont il était lieutenant, lui fit don de la soulde de sa lance et de son état de capitaine. Charles du Parc était frère de Bertrand du Parc, maître de l’artillerie de Bretagne, en 1481.

Messire JACQUES BONENFANT reçut du duc deux cents livres pour le dédommager de l’incendie de sa maison du Plessis-Bonenfant, brûlée par les Français. (Comptes des Trésoriers du duc). Jacques Bonenfant descendait de Georges, écuyer du duc, en 1393, capitaine de Sablé, tué, en 1422, dans une rencontre avec les Anglais.

 

1481. HENRI, sr. DE NEVET, chevalier, fut un des seigneurs qui portèrent l’évêque de Quimper sur son siége épiscopal, lors de son entrée solennelle dans sa cathédrale, en 1481. (Relation de cette entrée. Dom Morice).

Messire GUYON DE CHAMPAGNE faisait partie, en 1481, des cent lances du maréchal de Gié, d’après un compte de Guillaume de la Croix, trésorier des guerres.

 

1483. Messire GUILLAUME DE MALESTROIT, chevalier, second fils d'Alain de Malestroit et de Jeanne de Malestroit, succéda à son père, en 1483, dans la vicomté de Courray et dans les terres d'Oudon, de Couffé, du Cellier et de Vieillecourt. (Du Paz).

 

1484. GUILLAUME D'ESTUER, chevalier, figure parmi les seigneurs bretons qui présentèrent au roi, en 1484, une requête contre le duc et ses officiers. Guillaume d'Estuer appartenait à la maison de Cadoret, qui, par suite d’alliance, avait pris le nom et les armes d'Estuer.

Messire MARTIN DES BRETESCHES, sr. dudit lieu, est mentionné parmi les hommes d’armes qui tenaient garnison à Nantes, en 1484. (Registres de la chancellerie).

Messire LÉPARD DE LA JUMELIÈRE faisait partie, d’après les registres de la chancellerie, des hommes d’armes de la garnison du Loroux-Bottereau, en 1484. On trouve un seigneur de la Jumelière au nombre des hommes d’armes de la compagnie du sire de Laval, chevalier de l’ordre du roi, en 1491 ; mais comme le prénom du seigneur de la Jumelière est effacé dans le rôle de cette montre, nous ignorons si ce seigneur est Lépard, ou René de la Jumelière qui figure en 1498, avec le titre de miles, dans la ratification du traité d'Étaples, et qui était sr. de Martigné-Briant. Les la Jumelière, originaires d'Anjou, étaient, depuis 1410, seigneurs de la Houdinière, évêché de Nantes.

GUILLAUME DE MONTAUBAN est mentionné dans les registres de la chancellerie où on lit ce qui suit : « Mandement fut donné, en 1485, à tous les officiers de Bretagne, de saisir réaument et de fait Guillaume de Montauban, chevalier, Philippe de Montauban, Esprit de Montauban et plusieurs autres ».

 

1487. Messire GILLES DE COETLOGON figure avec un homme d’armes et treize archers dans un compte de 1487, du trésorier Juhel. Dans un autre compte il est qualifié sr. de la Gaudinaye et lieutenant de la compagnie d’hommes d’armes du sire de la Feillée, prévôt des maréchaux de France. Par lettres du 9 août 1490, le duc accorda à son amé et féal conseiller et chambellan Gilles de Coëtlogon, chevalier, sr. de Méjusseaume, douze mille livres de pension, pour l’aider à entretenir à son service une compagnie de cent hommes d’armes et de deux cents archers. La maison de Coëtlogon a produit, en 1730, un maréchal et vice-amiral de France.

Messire JACQUES DE LA VILLÉON, commandant de quatre cents Lamballais, est mentionné dans un compte de 1487, du trésorier Juhel. La maison de la Villéon a produit un chancelier de Bretagne, en 1485.

Feu messire GILLES DE BRIE, sr. DE LA REAUDIÈRE, chevalier, et feu messire PONTHUS DE BRIE, son fils, sont ainsi qualifiés dans un extrait des registres de la chancellerie de Bretagne de l’an 1487. Jean de Brie, chevalier, servait sous le sire de Clisson, en 1380 ; Guillaume, évêque de Rennes, puis de Dol, mourut en 1390.

Messire GUYON DU BOSCHET, sr. DE MUC, vit ses biens confisqués, en 1487, pour ne pas s’être rendu à l’armée du duc. Ce prince donna commission à Claude de Montfort et à quelques autres, de prendre des informations sur divers prisonniers faits par Guyon du Boschet, sr. de Muc. (Registres de la chancellerie).

ARTHUR GRUEL, miles, capitaneus de Villa de Ploermel, est ainsi désigné dans l’acte par lequel il prêta serment de fidélité au duc, en 1487. 11 est qualifié sr. de Saint-Jean, et capitaine de vingt lances dans les registres de la chancellerie. Il aurait pu être frère de Raoul Gruel, chambellan du duc, armé chevalier au siége d'Avranches par le connétable de Richemont, en 1439, et de Guillaume, écuyer de ce prince, qui a écrit une histoire de sa vie. La maison de Gruel est connue depuis Jean et Raoul Gruel, chevaliers, en 1197.

GILLES DE CONDEST, sr. DE LA MORTERAYE, chevalier, reçut en don du duc, en 1487, les biens confisqués sur Marguerite de Derval, femme de Jean Blosset, sr. de Saint-Pierre. En 1484, Gilles de Condest était capitaine des francs-archers de l’évêché de Nantes, et, en 1489, capitaine des cent archers de la garde du duc. Il fut réintégré en 1489, dans la capitainerie du Croisic.

Messire HARDY DE BLÉNOUVEAU vit ses biens confisqués, en 1487, pour avoir suivi le parti des Français.

Messire LANCELOT BÉRARD est mentionné dans un extrait des registres de la chancellerie où on lit ce qui suit : « Restitution à Jean Bérard, des terres de feu messire Lancelot Bérard, son père ». Ces terres avaient été confisquées sans doute sur Lancelot Bérard , pour avoir suivi le parti des Français. Ce seigneur faisait partie, en 1480, des vingt lances de la compagnie de Guillaume de Launay. Il figure dans une déclaration du duc, du 12 août 1485, en faveur des seigneurs qui s’étaient ligués contre le trésorier Landays. Nous voyons dans le Nobiliaire de Bretagne de M. de Courcy, qu’il a existé en Bretagne deux familles appelées Bérard. L’une d’elles, qui a possédé les seigneuries de Kermartin et de Pontfilly, dans l’évêché de Saint-Brieuc, a produit Hervé, croisé, en 1248, et Pierre, sr. de la Foucaudière, qui commandait sous Bayard dans les guerres du Piémont, une compagnie d’aventuriers, et qui posséda, de 1521 à 1529, le comté de Déciane, où il fit frapper des monnaies d’or et d’argent à son effigie et à ses armes. Il revendit ce comté à Charles III, duc de Savoie, moyennant quatre mille écus d’or au soleil.

 

1488. Messire BERTRAND DE QUÉDILLAC, sr. DE CADEN, est compris dans la capitulation de Dinan, qui eut lieu le 7 août 1488. Par cette capitulation, la ville fut remise entre les mains du vicomte de Rohan, délégué du sire de la Trémoille, lieutenant-général du roi.

Messire THOMAS DU BOIS-FAROUGE est nommé dans le Béguin du duc François II, en 1488. Ce seigneur faisait partie, en 1498, des hommes d’armes de la garde de la duchesse Anne, reine de France. On trouve antérieurement : Jean, sr. du Bois-Farouge, au nombre des gens de la retenue du maréchal de Dinan ; Robert, compris, en 1484, parmi les hommes d’armes employés à la garde de la Guerche.

Messire TANGUY SAUVAGE ou LE SAUVAGE figure dans le Béguin du duc François II, en 1488. Parmi les gentilshommes de ce nom, nous citerons Guillaume le Sauvage, mentionné dans une donation à la Vieuville, en 1147 ; Renaud, témoin d’un accord passé, en 1189, entre Guillaume de Goulaine et les moines de Vertou ; Hervé, un des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1375 ; Guillaume, un des écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson, en 1376, puis, servant sous le même seigneur pendant la guerre de Flandre, en 1383, avec un chevalier et trente-quatre écuyers ; Eonnet, chambellan du duc, capitaine de Touffou, en 1478, homme d’armes de la garde du duc, en 1481, et, en 1487, capitaine d’une compagnie composée de trois hommes d’armes et de quarante-cinq archers. Suivant Guy le Borgne, les armes de cette famille sont de gueules à l’aigle éployée d’argent, et, suivant M. de Courcy, deux boeufs, d’après un sceau de l’an 1260.

JEAN DE PORCON fut, suivant du Paz, un des chefs de l’armée que Louis XII envoya contre les Turcs dans l’île de Métélin. Il y fut tué avec son frère qu’on appelait le petit Jean Porcon, par opposition avec lui, qu’on appelait le grand Porcon. Il fut fait chevalier dans cette guerre. Il était sr. de Porcon et de Bonnefontaine, et fils de messire Antoine de Porcon, chevalier, chambellan de la reine, et de Marguerite de Saint-Gilles. Il épousa Jeanne d'Estouteville, dame de Beaumont, de laquelle il n’eut pas d’enfants. Le père de Jean de Porcon, nommé également Jean, rendit aussi, suivant du Paz, de grands services au duc François II, qui lui donna le commandement de quarante hommes de guerre, avec lesquels il résista aux courses des ennemis qui se trouvaient aux environs d'Avranches et du Mont-Saint-Michel. Pour le récompenser, le duc François II lui donna, par lettres du 4 avril 1469, deux cents livres de pension. Cette maison a produit plusieurs chevaliers et capitaines, entre autres, Olivier de Porcon, compagnon d’armes de du Guesclin.

GILLES DU GUÉ, sr. DU GUÉ, DE LA ROUVERAY et DE LINIÈRES, chevalier, épousa Jeanne de la Motte, fille de Louis, sr. de Bossac, de Kerdavy, de Linières, et de Marguerite Anger. (Du Paz). On trouve dans les Preuves de Dom Morice, Gilles du Gué, au nombre des gentilshommes mentionnés dans le Béguin du duc François II, en 1488.

 

1489. OLIVIER DE KERVÉNO, chevalier, capitaine de Saint-Brieuc, fut un des gentilshommes auxquels la duchesse Anne adressa des lettres, le 16 mars 1489, pour les charger de reprendre Guingamp. Il a existé en Bretagne plusieurs familles appelées de Kervéno, nom orthographié aussi de Kerméno et de Kerguéno. Bonabes de Kervéno, sr. de Kervéno fut, en 1448, capitaine de l’arrière-ban de l’évêché de Saint-Brieuc.

YVON DE ROSSERF que la duchesse Anne, reine de F rance, appelle dans des lettres du 27 juillet 1489, son bien amé et féal chambellan Yvon de Rosserf, chevalier, sr. du Bois de la Roche, reçut de cette princesse une pension de six mille livres pour le dédommager de toutes les pertes qu’il avait éprouvées à son service. Il fut, en 1496, conseiller et chambellan du roi, et, en 1498, homme d’armes de la garde de la reine.

Messire GUILLAUME POULLAIN ou POULAIN reçut, ainsi que Jean de Kermené, l’ordre de se rendre à Moncontour avec deux cents Espagnols, en 1489. Il commandait, en 1498, vingt hommes d’armes. La famille Poullain de Mauny, originaire de l’évêché de Saint-Brieuc, et qu’il ne faut pas confondre avec une autre famille Poullain, qui a produit plusieurs maires de Nantes, remonte à Jean Poullain, archer, dans une montre de Thibaut de Rochefort, de 1356 ; Perrot était, en 1420, un des hommes d’armes de la retenue du vicomte de la Bellière ; Guillaume fut chevalier de l’ordre et gentilhomme de la Chambre du roi, en 1620. La terre de Mauny est située dans la paroisse de Landéhen, près de Lamballe.

Messire JEAN DE NEUFVILLE vit ses biens confisqués, en 1489, pour avoir suivi le parti des Français. Il faisait partie, en 1477, d’après les registres de la chancellerie, des hommes d’armes de la compagnie de Jean du Fou, grand échanson du roi. Le nom de Neufville ou de Neuville a été porté par plusieurs familles bretonnes, et aussi par des familles étrangères à la Bretagne.

Messire JEAN DE HENCOUET, sr. DE KERANRAIS, est mentionné dans un compte de l’an 1489, de Jean de l'Espinay, trésorier du duc, à l’article gages et pensions. Olivier de Hencouët, peut-être père de Jean, fut fait prisonnier, en 1425, au siége de Saint-James de Beuvron ; Guillaume figure, en 1553, dans un rôle de gentilshommes de l’évêché de Vannes, commandés par M. d'Aradon, pour la défense de Belle-Isle.

Messire BRIENT DE CHATEAUBRIAND est mentionné à l’article gages et pensions, dans un compte de l’an 1489, de Jean de l'Espinay, trésorier. En 1493, sa pension fut réduite de 60 livres pour subvenir aux frais de la conquête de Naples.

Messire JEAN DE LA VERUE, sr. DE MESCHE, est compris dans un compte de 1489, à l’article gages et pensions. Le seigneur de Mesche fut, en 1487, lieutenant-général pour le duc, dans le pays de Guérande, et secourut, avec Jean de Champvallon, Guingamp, assiégé par les Français. On trouve un Guillaume de la Verue au nombre des écuyers de la compagnie de Jean de Cusance, en 1392. Nous pensons que la famille de la Verue est étrangère à la Bretagne, et qu’elle s’y était établie dans le courant du XVème siècle.

Messire OLIVIER SCLICZON, sr. DE KERFAUT et DE KERANFAO, figure à l’article gages et pensions, dans un compte de l’an 1489, du trésorier Juzel. Il fut la même année un des commissaires délégués pour tenir les montres de Tréguier. Il ne faut pas confondre avec la célèbre maison de Clisson, qui s’est éteinte dans la personne du fameux connétable, la famille Scliczon ou Sclizon qui, par suite de la ressemblance de son nom avec celui de la maison de Clisson, en a pris le nom et les armes. Suivant Guy le Borgne, les armes des Scliczon étaient d’azur au croissant d’argent, accompagne de trois molettes de même. La généalogie produite en 1669 remonte à Jean de Clisson (Jean Scliczon, dans les Preuves de Dom Morice), maître d’hôtel du duc, administrateur des finances, président des Grands-Jours de Bretagne, en 1492, qui épousa Jeanne de Keralio, dont il eut Pierre et Rolland ; le dernier fut sr. de Keralio et ambassadeur de la duchesse Anne en Angleterre, en 1490. On trouve antérieurement : Olivier Scliczon et Mahaut de Kerhamon, sa mère, assignés au Parlement général, en 1381, sur envoi du sénéchal de Tréguier, de la barre de Lannion ; Geoffroi , au nombre des gens d’armes qui accompagnèrent Richard de Bretagne en France, en 1419 ; Jean, écuyer de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne, en 1420 ; Guillaume, sénéchal de Vannes, en 1462.

PIERRE DU PUY DU FOU, sr. DU BOURNEAU, chevalier, chambellan du roi, fut commis, en 1488 et en 1489, par les maréchaux de France, pour passer en Bretagne la revue de plusieurs compagnies d’hommes d’armes. Son fils François, sr. du Bourneau, écuyer tranchant du roi, fut, en 1543, capitaine de Nantes. La terre du Bourneau est située dans l'évêché de Nantes, paroisse de Vallet. La maison du Puy du Fou, originaire d'Anjou, a possédé en Bretagne les terres du Bourneau, de Fromenteau, de la Girardière et de la Roche du Pont de Louan. (Dom Morice. Dictionnaire des terres du comté nantais).

 

1490. Messire JACQUES DE LA FEILLÉE, sr. DE LA RUBEAUDIÈRE, chevalier, est ainsi nommé dans des lettres de la duchesse Anne, du 10 novembre 1490, relatives au don de plusieurs rachats faits par elle au sire de Guémené. Feu messire Charles de la Feillée, chevalier, est rappelé dans les mêmes lettres.

GILLES MADEUC, chevalier, est mentionné comme témoin, dans les lettres précitées de la duchesse Anne.

JEAN DU CLUHUNAULT est appelé dans des lettres du 18 février 1490, par Maximilien et Anne de Bretagne, roi et reine des Romains, leur amé et féal Jean du Cluhunault, chevalier [Note : La duchesse Anne avait épousé par procuration le roi des Romains, mais ce mariage n’eut pas lieu]. Ces lettres sont relatives à une procédure concernant ce chevalier et Pierre de Rohan. Jean du Cluhunault fut gentilhomme de la garde de la reine, en 1498, et son maître d'hôtel, en 1503. La maison du Cluhunault est connue depuis Pierre du Cluhunault, un des écuyers de la compagnie d'Alain de Bodégat, dans une montre du 14 juin 1418.

JULIEN D'AVAUGOUR, sr. DU LAURENT, DE LA GRÉE, etc., chevalier de réputation, en son temps, rapporte du Paz, suivit les rois Charles VIII et Louis XII en Italie. Il fut, en 1518, nommé par ce dernier capitaine de Guingamp, et mourut en 1556. Son fils François fut panetier ordinaire du roi et capitaine de cent vingt hommes d’armes. En 1552, le roi lui donna une compagnie de deux cents hommes de pied, et le fit ensuite capitaine de Belle-Isle, ainsi que capitaine de six cents hommes d’infanterie.

 

1491. MAURICE DE LA BOUEXIÈRE est qualifié chevalier dans un brevet de l’an 1491, par lequel le roi Charles VIII, lui conféra la charge de son maître d'hôtel ordinaire. (Moréri). La terre de Chambors a été érigée en comté en 1756, en faveur d’un seigneur de cette maison. Elle est connue depuis l’an 1390, et a produit des écuyers tranchants et des maîtres d’hôtel de nos rois, des officiers généraux, etc. Le comte de Chambors a été admis, en 1774, aux honneurs de la cour. Il existe en Bretagne beaucoup de familles appelées de la Bouëxière.

GUILLAUME HAMON, chevalier, est compris dans un rôle de l’an 1491, parmi les cent gentilshommes de la garde de la duchesse Anne, reine de France. Il fut, en 1498, capitaine du Loroux-Bottereau. Il existe plusieurs familles du. nom de Hamon en Bretagne ; l’une d’elles a produit, en 1501, un vice-amiral de Bretagne.

 

1492. THIBAUD GRIMAUD, chevalier, était, en 1492, sr. du Plessis-Grimaud. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

 

1493. Messire ESPRIT DE MONTAUBAN subit, en 1493, une réduction de cent livres sur sa pension, afin de subvenir aux frais de la conquête de Naples. (Registres de la chancellerie). Suivant du Paz, il servit d’abord le duc François II contre les Français, fut capitaine de cinquante lances de l’ordonnance du duc, capitaine de Dol, passa ensuite au service des rois Charles VIII et Louis XII, et fut pourvu de l’emploi de maître de l’artillerie de France.

 

1495. JEAN LE MAISTRE, sr. DE LA GARELAYE, chevalier, se trouva, suivant Moréri, à la bataille de Fornoue, en 1495, et combattit vaillamment auprès du roi Charles VIII. Il suivit ensuite le roi Louis XII en Italie, et après le départ de ce prince, il prit du service dans le corps de troupes que Bérart Stuart, sr. d'Aubigny, commandait dans la Calabre. Il se trouva, en 1502, au combat de Terra-Nova, où les Espagnols furent défaits. A son retour en France, il fut fait capitaine d’une compagnie de cent hommes d’armes, par brevet du 9 mars 1508, et ensuite, gouverneur de Montreuil, en Picardie.

GILLES DE BEAUMANOIR, vicomte DU BESSO, chambellan du duc François II, suivit, d’après du Paz, Charles VIII en Italie, et reçut de ses mains l’ordre de chevalerie, en 1495, à la bataille de Fornoue. Il fut aussi chambellan du roi.

RAOUL TOURNEMINE, sr. DE LA GUERCHE, se trouva à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, en 1488, ainsi qu’au siége de Nantes, et prit part à la plupart des batailles livrées en Italie par les rois Charles VIII et Louis XII. Il fut fait chevalier, en 1495, à la bataille de Fornoue, et envoyé, comme ambassadeur, auprès de la reine d'Angleterre et du pape Jules II. Il faisait partie, en 1492, des gentilshommes de la garde de la reine, dont il devint chevalier d’honneur, ainsi que de la reine Claude de France. (Dom Morice, Moréri, du Paz).

 

1497. JACQUES DE ROMELIN, sr. DE LA LANDE, faisait partie, en 1491, des cent gentilshommes de la garde de la duchesse Anne, reine de France. Il est appelé monsieur Jacques de Romelin, sr. de la Lande, lieutenant de la compagnie de monsieur le sénéchal d'Armagnac, dans le procès-verbal daté du 18 mars 1497, et signé par Giacomo Trivulzio [Note : Dans ces lettres, il s’intitule Jean-Jacques Trévoux, comte de Pezenas, baron de Château-du-Loir, chevalier de l’ordre, chambellan du roi et son lieutenant ès pays d'Italie. On a prétendu qu’il avait francisé son nom en le changeant en celui de Trévoux, pour se rattacher aux anciens seigneurs de ce nom], depuis maréchal de France, et alors lieutenant du roi en Italie, procès-verbal dans lequel est rapporté le combat que le sieur de la Lande soutint contre un écuyer milanais, nommé Hiacinto Simonetta, qui fut vaincu. La maison de Romelin est connue depuis Olivier, un des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1371. On trouve ensuite : Vigon, un des écuyers de la compagnie de Nicole Paynel, chevalier, en 1385 ; Yvon, homme d’armes de la compagnie du vicomte de la Bellière, en 1420 ; Raoul, homme d’armes dans une montre reçue à la Guerche, en 1464 ; Marc, sénéchal de Vitré, en 1464 ; messire Pierre de Romelin, sans doute frère de Jacques, dont nous venons de parler, et qui figure, en 1498, parmi les gentilshommes de la garde de la reine.

 

1498. JOACHIM GOYON, sire DE MATIGNON, baron DE THORIGNY, fils aîné de Guy, demeura sous la tutelle de sa mère, l’an 1498. Il fut depuis, chevalier, chambellan du roi, et lieutenant-général de la province de Normandie. Il mourut le 9 octobre 1549, sans laisser d’enfants de Françoise Daillon du Lude, veuve du sire de Rohan. (Moréri).

Messire JEAN DE KEZRARET, sr. DE KERUSAY, est mentionné, en 1498, parmi les cinquante hommes d’armes de la garde de la reine. Il était probablement frère de Thomas de Kezraret, chambellan du duc, capitaine de Brest et prévôt des maréchaux de Bretagne.

Monsieur JEAN DE LA RIVIÈRE, sr. DE LA CHABOSSIÈRE, est compris, en 1498, parmi les cinquante hommes d’armes de la duchesse Anne, reine de France, dont il fut aussi le conseiller et le maître d'hôtel, d’après un état, de la même année, de la maison de la reine. Le nom primitif de cette maison était Mainguy.

Messire ARTHUR DE PORCON est mentionné dans un rôle de 1498, parmi les cinquante hommes d’armes de la garde de la duchesse Anne, reine de France. Suivant du Paz, il fut chambellan du duc et capitaine de Fougères.

Messire GILLES DE TEXUE faisait partie, d’après un rôle de 1498, des cinquante hommes d’armes de la garde de la duchesse Anne, reine de France. Nous voyons, par divers comptes des trésoriers de Bretagne, que messire Gilles de Texue, chevalier, fut aussi écuyer d’écurie de la reine, capitaine de Brest, et capitaine de quarante hommes d’armes et de quarante archers à la petite paye.

Messire OLIVIER LE VOYER, sr. DE MONTBOURCHER, figure, en 1498, parmi les cinquante hommes d’armes de la garde de la reine.

Messire AMAURY DE LA MOUSSAYE, sr. DE KERGOAT, était, en 1498, un des cinquante hommes d’armes de la garde de la reine. Il ne faut pas le confondre avec Amaury de la Moussaye, grand veneur de Bretagne, en 1484.

Messire JEAN DE CHAMBALLAN, sr. DE LA RICHARDAIS, est mentionné dans un rôle de 1498, parmi les cinquante hommes d’armes de la garde de la reine. En 1488, il fut chambellan du duc, capitaine de Guérande, et secourut avec Jean de la Verue, sr. de Mesche, Guingamp assiégé par les Français. La maison de Chamballan est connue depuis Jean de Chamballan, un des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1371 ; Olivier était conseiller du duc et sénéchal de Nantes, en 1420 ; Charles est mentionné parmi les écuyers d’écurie du duc, en 1426.

Messire GUÉRIN DE LA DUCHAIE est mentionné dans un rôle de 1498, parmi les cinquante hommes d’armes de la garde de la reine. Il figure, la même année, comme homme d’armes, dans la compagnie de vingt hommes d’armes et de quarante archers que le roi Charles VIII avait ordonnée pour la garde du pays. Guérin de la Duchaie aurait pu être frère de Jean de la Duchaie, chevalier, homme d’armes de la compagnie du sire de Lohéac, en 1464.

Messire JEAN DE LA FONCHAYS faisait partie, en 1498 des cinquante hommes d’armes de la garde de la reine. Suivant M. de Courcy, un seigneur de ce nom se croisa, en 1248 ; Macé ratifia, en 1380, le traité de Guérande ; messire Maurice de la Fonchays suivit, d’après d'Argentré , Olivier du Guesclin, en Castille, en 1386. D’après un seau de 1380, la maison de 1a Fonchays portait de vair d la croix de gueules.

Messire GEORGES DE MONTBEILLE, chevalier, est mentionné parmi les hommes d’armes de la compagnie de Jacques Guybé, chevalier, sr. de la Chesnaye, en 1498. On trouve Georges de Montbeille au nombre des cent gentilshommes de la garde de la duchesse Anne, en 1490, mais dans le rôle de cette montre, il n’est pas qualifié chevalier. Nous trouvons aussi, dans les Preuves de l'Histoire de Bretagne de Dom Morice, Jean de Montbeille compris parmi les gens d’armes qui accompagnèrent Richard de Bretagne en France, en 1419 ; Bertrand, en 1487, lieutenant du prévôt de l'hôtel du duc, et l’année suivante, prévôt de l'hôtel. Nous ne connaissons rien, avant l’an 1419, de relatif à la famille de Montbeille, dont le nom ne figure dans aucun Nobiliaire, mais qui, si elle n’est pas d’origine bretonne, était établie en Bretagne dès le commencement du XVème siècle.

Messire FRANÇOIS DE PORCON, sr. DES CARRES, est mentionné, en 1498, parmi les cinquante hommes d’armes de la garde de la reine Anne. Suivant du Paz, il était fils d'Arthur de Porcon, chambellan du duc, et de Marguerite de Saint-Gilles.

Messire GILLES DU HALLAY, en 1498, un des cinquante hommes d’armes de la garde de la reine Anne.

Messire GUILLAUME DE LA BOUEXIÈRE faisait partie, en 1498, des quarante hommes d’armes à la petite paye, ordonnés par le roi Charles VIII, pour la garde du pays. Il est cité par d'Argentré au nombre des défenseurs de Dinan, assiégé par les Français, en 1488. Il existe en Bretagne beaucoup de familles appelées de la Bouëxière.

PIERRE DE LAVAL, sr. DE LOUÉ, miles, est ainsi désigné dans la ratification du traité d'Étaples, en 1498. François Ier, roi de France, l’appelle son amé et féal cousin Pierre de Laval, chevalier, dans des lettres du 15 mai 1518, par lesquelles il lui fait don de la seigneurie de Montafilant, pour le récompenser des services qu’il lui avait rendus, lors de la conquête du duché de Milan. Nous avons déjà dit que la troisième maison de Laval descendait de la maison bretonne de Montfort-Gaël.

Messire GUILLAUME DU BOIS-BOISSEL, chevalier, est ainsi qualifié dans le béguin du roi Charles VIII, en 1498. On voit dans un compte du trésor, de l’an 1493, que M. du Bois-Boissel subit sur sa pension une réduction de soixante livres, pour subvenir aux frais de la conquête de Naples.

SALOMON DE KERGOURNADEC'H est appelé par la reine Anne de Bretagne son amé et féal chevalier, dans des lettres du 10 février 1498, qu’elle lui adressa pour l’inviter au service funèbre du roi Charles VIII.

 

1499. ALAIN DU BOISGUÉHENNEUC, sr. DU CLIS, chevalier, partagea sa soeur, en 1499, et épousa Marie Guillemet, de la maison de Brignac. (Arrêt de la réformation de 1669). La maison du Boiguéhenneuc remonte à Eon, un des légataires du duc Jean III, en 1304 ; Jean et Raoul étaient écuyers du duc, en 1412.

(A. de Couffon de Kerdellech).

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