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SAINT GILDAS, fondateur du monastère de Saint-Gildas de Rhuys.

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De même que saint Samson, Gildas ayant passé la plus grande partie de son existence dans la Grande-Bretagne, il est indispensable d'en faire connaître les principaux traits. Il naquit en 493 dans la ville de Dumbritton, aujourd'hui Dumbarton. Tout le pays était alors païen. Son père, Caunus, lui, était chrétien et, désirant assurer à son fils une forte éducation religieuse en même temps qu'une sérieuse instruction littéraire, il le confia, comme tant d'autres de nos vieux saints bretons, à saint Iltut. Le vieux maître mit au cœur de l'enfant l'amour de la science, le désir d'apprendre pour soi et pour autrui. De son côté le jeune disciple, développant toutes ses qualités naturelles, dépassa tous les espoirs que l'on fondait sur lui. Sans préjudice des agréments et de l'aimable gaieté de la jeunesse, il avait toute la prudence et la maturité d'un vieillard. Il s'appliqua à l'étude avec une énergie extraordinaire ; chercher, étudier, savoir, puis répandre son savoir autour de lui, telle fut toute sa vie, et, comme il n'étudiait que pour devenir meilleur, plus il devenait savant, plus il devenait saint.

A l'âge de quinze ans, il quitta le monastère d'Iltut : « Il dit adieu à son maître et à ses condisciples, écrit un de ses biographes, et se mit en marche pour recueillir curieusement les doctrines des autres savants sur la philosophie et les divines Lettres. Puis, ayant fréquenté les écoles d'un grand nombre de docteurs et cueilli, comme une diligente abeille, le suc de toutes ces fleurs, il vint cacher son butin dans la ruche maternelle de l'Eglise pour le répandre ensuite sur les peuples avec les paroles de L'Evangile » (Vita Sancti Gildœ. — Edition Mabillon, p. 141). Aussi les écoliers accouraient de toutes parts à ses leçons. Dès que, en 518, il eut reçu, à 25 ans et par anticipation, la prêtrise, il porta son éloquence dans son pays d'origine, le raviva au feu de sa parole, et y convertit beaucoup de païens.

Sur l'appel de l'illustre sainte Brigide, il passa vers 525 en Irlande, où, depuis la mort de saint Patrice, la discipline religieuse était en décadence, la foi chrétienne s'était affaissée et le paganisme avait reconquis beaucoup de terrain. Son action se manifesta sous trois formes : apôtre, maître, docteur. Apôtre, il combattit par sa puissante parole le paganisme et lui enleva la plupart de ses conquêtes. Docteur, il prit une part active à la réforme de la législation canonique d'Irlande. Maître, il installa son enseignement à Armagh, et pendant plusieurs années y distribua sa doctrine à de nombreux disciples. Après les laborieuses années de sa mission irlandaise ; Gildas repassa, vers 530, dans l'île de Bretagne, et y reprit dans son monastère de Nant-Carban son enseignement si substantiel et si attractif. Ce fut là que, vers la même époque, il écrivit la première partie de son livre : De excidio Britanniœ — La ruine de la Bretagne, celle qui porte spécialement le nom d'Historia — Histoire.

Cet ouvrage débute ainsi : « Ce livre, n'allez pas croire que je l'aie ainsi composé parce que je méprise les autres et me préfère à tous. Non ; ma seule inspiration, c'est la douleur que me causent les misères et les fléaux de la patrie ; ma joie, si je pouvais les guérir. Mon but n'est pas de peindre ici la vaillance de nos guerriers intrépides dans les périls de la guerre, c'est de flétrir la couardise des lâches ». Dans ces quelques lignes apparaît nettement la pensée de leur auteur. Gildas est un moraliste, un docteur et un prédicateur. Il est convaincu que les désastres de la Grande-Bretagne ont pour cause première les vices de ses habitants. Dans le passé comme dans le présent il les dénonce, et il cherche des armes pour les combattre. Mais son insistance reste toujours hautement patriotique et, s'il flagelle les vices jusqu'au sang, c'est parce qu'à ses yeux ils ont perdu son pays et qu'il veut, en s'efforçant de les détruire, préparer la réforme des mœurs, guérir les esprits et les cœurs, travailler au relèvement de sa patrie. On a parfois reproché à ce livre d'être une satire injuste et exagérée. Il n'est point un panégyrique ; il ne faut donc pas s'étonner si avec sa véhémente éloquence il exagère, parfois jusqu'à l'excès, la réprimande. Mais méconnaître le patriotisme de son inspiration, le sentiment national si vif et si profond dont il est animé, c'est une souveraine injustice (DE LA BORDERIE. — Loc. cit. I, p. 386).

Après avoir écrit ce livre, Gildas se retira dans un îlot rocheux des bords de la Saverne, appelé alors Echmi, aujourd'hui Flatholme, où il bâtit une cabane pour s'abriter et un petit oratoire. Vêtu d'un rude cilice caché sous une robe d'étoffe grossière, la terre était son lit avec pour chevet une pierre. Il dormait jusqu'à minuit ; à cette heure il se levait, veillant et priant en plein air, à genoux, de façon à être bientôt transpercé de froid, et alors, tout grelottant, il allait dans son oratoire achever l'office de la nuit. Il vivait de poissons pris dans ses filets, et d'œufs d'oiseaux de mer qui nichaient dans les sables et les récifs. Il resta là, dit-on, plusieurs années. Un jour, une bande de pirates s'abattit sur l'île, détruisit brutalement ce petit nid d'ascètes, enlevant les quelques compagnons de Gildas et, après l'avoir maltraité, le laissant seul en face des ruines fumantes de son ermitage. Il héla alors la première barque qui passait à sa portée et, voulant connaître cette nouvelle branche de la race celtique qui édifiait sur le continent une nouvelle Bretagne, il se fit conduire, vers 528, en Armorique, et débarqua à Houat. Défendue par une ceinture continue de rochers abrupts, inabordables, Houat était encore plus isolée du monde qu'Echmi, et Gildas comptait bien y pouvoir prolonger longtemps son tête-à-tête avec Dieu.

Il se trompait ; sa renommée était telle qu'elle ne pouvait lui permettre de rester ignoré. On chercha sa retraite, on finit par la découvrir, et de toutes parts on lui amena des enfants pour les mettre à son école. Comme c'était un militant, il accepta cette tâche. Puis, embrassant de son regard haut et pénétrant la nouvelle société bretonne du pays, il comprit vite que, pour augmenter en elle l'idée religieuse, il fallait développer les institutions monastiques, surtout dans la région de Vannes, qui possédait déjà un certain nombre d'établissements secondaires, mais aucun monastère de premier ordre. De son île de Houat, à quatre lieues dans le Nord-Ouest il voyait se dresser la presqu'île de Ruis avec ses hautes falaises couronnées de verdure, couvertes de bois. Il vint y débarquer et, à deux pas de la côte, rencontrant sur une colline qui dominait les flots les ruines d'une ancienne forteresse romaine, il y installa un nouveau lann, son premier et principal monastère, qui regorgea bientôt de moines et d'écoliers.

Quand il eut solidement installé ce monastère après en avoir défriché tous les alentours, Gildas partit pour apporter aux païens convertis le concours de sa science et de son éloquence. Marchant vers l'Ouest, il se vit arrêté par un fleuve, le Blavet, dont la vallée très ouverte, coupée en pentes pittoresques, le séduisit. Cette solitude morne, abrupte, silencieuse, aux lignes escarpées, âpres et dures, ce site étrange et grandiose lui donna la nostalgie de l'anachorétisme, et il résolut d'en faire son Désert, une retraite, où il pût échapper aux affaires qui l'obsédaient dans sa maison de Ruis. Trouvant un énorme contrefort rocheux, descendant à pic sur le fleuve, et dont la base, à quatre mètres au-dessus du sol, formait un auvent qui faisait saillie, il creusa à l'arrière une cavité qui s'avançait dans la roche à une dizaine de pieds de profondeur. Il obtint ainsi une sorte de galerie couverte, qu'il ferma par un mur du côté du Blavet, et dont la plus grande partie formait oratoire ; dans un coin logeait l'anachorète (DE LA BORDERIE. — Loc. cit. I, p. 389).

Gildas séjournait depuis longtemps déjà dans la Bretagne-Armorique, où il avait prêché, enseigné, travaillé à propager le règne de Dieu, quand, vers 546, dans son ermitage du Blavet, il écrivit cette terrible imprécation appelée Epistola. Dans cette épître, d'une plume aussi brûlante qu'un fer rouge, il stigmatise les vices et les crimes qui achevaient de perdre la Grande-Bretagne, frappant intrépidement sur les têtes les plus élevées : rois, prêtres, évêques. Voici ce qu'il dit des rois : « L'île de Bretagne a des rois, elle a des juges, mais ces juges sont impies et ces rois sont tyrans. Ils ne pillent et ne foulent que les innocents, ne vengent et ne patronnent que les scélérats et les voleurs. Ils poursuivent les voleurs, mais les larrons qui siègent à leur table, ils les aiment et les comblent de présents, etc... ». Dans ce second ouvrage comme dans le premier, on voit un zèle incomparable, une science divine, un feu de prophète, une hardiesse d'apôtre. Ses paroles sont animées d'un esprit de lumière et de charité qui frappe le cœur, et elles n'ont pu couler que de la plume d'un saint, car l'hypocrisie et le faux zèle ne parleraient pas ainsi (Dom LOBINEAU. — Loc. cit. I, p. 307).

A peine le savant et pieux auteur avait-il lancé sa virulente apostrophe contre les tyrans de la Grande-Bretagne, qu'il allait se trouver mêlé aux querelles des petits princes de l'Armorique. En étudiant la vie de saint Samson, nous l'avons vu lutter contre Conomor ; c'est un autre épisode de cette lutte qu'il nous faut maintenant raconter. Un jour, les envoyés de ce roi fameux par ses crimes envahissent l'ermitage, et viennent prier Gildas d'aller demander au comte Weroc la main de sa fille Trifine pour leur maître : « Tout ce que je puis faire, leur répond le moine, c'est de me rendre avec vous auprès des deux princes qui sont ensemble en ce moment, et d'essayer de les concilier ». Il les trouve en effet en conférence, et Weroc lui dit : « Il n'aura jamais ma fille que de ta main ». Après avoir réfléchi, et craignant une guerre atroce entre les deux hommes, Gildas répond au père : « Donne-lui ta fille ; avec l'aide de Dieu je te la rendrai saine et sauve ». Les noces furent célébrées, et la jeune épouse fut pendant quelque temps assez bien traitée, mais bientôt les nuages s'élevèrent et la tragédie éclata. Trifine, ayant deviné que son mari voulait se débarrasser d'elle, affolée de peur, s'enfuit, suit une voie publique, se jette dans une forêt et, à bout de forces, se tapit sous un buisson. Conomor bat le bois et découvre sa proie. La rage aux yeux, il lui abat son glaive sur la tête, la laisse pour morte, et regagne son château.

Dès qu'il apprena ce crime, Weroc, abîmé de douleur, envoie dire à Gildas : « C'est à cause de toi que j'ai perdu ma fille, rends-la moi ». Aussitôt Gildas, très ému, se dirige vers la forteresse qu'habitait Conomor ; il frappe à la porte, crie, appelle, on ne lui ouvre pas, mais bien abrités les satellites du tyran le couvrent d'injures. Alors le moine prend une poignée de terre, la lance, en signe de malédiction, contre les murailles du château qui s'écroulèrent, dit la légende, mais Conomor n'eut aucun mal. Puis il se rend à l'endroit où, sur la bruyère tachée de sang, avec une plaie horrible à la tête, gisait la pauvre Trifine, d'une pâleur cadavérique. Se penchant sur elle, il lui dit : « Au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, je te l'ordonne, lève-toi et marche ». Et l'épouse assassinée se lève, marche et est conduite par Gildas chez son père : « Voici le dépôt que tu m'avais confié, dit le moine à Weroc, c'est ta fille, garde-la, et nourris avec soin, quand elle l'aura mis au monde, l'enfant qu'elle porte en son sein ».

On devine l'émotion qui, à cette nouvelle, souleva toute la Bretagne. Pour le peuple il ne s'agissait pas seulement d'une guérison miraculeuse, mais d'une véritable résurrection, et cette résurrection, triomphe de l'innocence et de la justice de Trifine, fut pour le tyran, dans lequel on voyait le suppôt de Satan, une condamnation irrémédiable. Gildas se donna la mission de publier partout et de flétrir l'infamie de l'assassin. Il réussit si bien dans cette croisade que, peu de temps après la guérison de Trifine, vers 548, au milieu de la Domnonée, au sommet du Menez-Bré, venant de tous les coins de la Bretagne, s'assembla une foule énorme, gens de tout âge et de toute condition : paysans, clercs, chefs de plou, moines, abbés, et pour présider la réunion le groupe sacré des évêques. Et là, Conomor, par les évêques d'abord, puis par tout le peuple, fut solennellement anathématisé, excommunié, condamné comme tel à la perte de tous ses droits et biens spirituels et temporels, civils et religieux. Cette assemblée porte dans l'histoire le non de Concile du Menez-Bré, que lui ont donné les hagiographes et les anciens chroniqueurs (DE LA BORDERIE. — Loc. cit. I, p. 411 à 414).

Pendant dix ans, de 555 à 565, Gildas développa très activement ses courses, ses travaux apostoliques et ses fondations de monastères, d'abord dans tout le pays de Vannes, ensuite dans le Nord-Ouest de la grande forêt armoricaine, où il établit des colonies chrétiennes qui commencèrent de ce côté le défrichement du sol. Mais son apostolat devait s'étendre plus loin encore, jusqu'à l'autre extrémité de cette région, le long du rivage sauvage qui va de la Torche de Penmarc'h à la pointe du Raz. Et, comme sa présence en ce lieu implique qu'étant parti de Ruis il avait précédemment évangélisé toute la partie Sud de la Cornouaille, il en résulte que ses missions embrassèrent toute la côte méridionale de l'Armorique. De telle sorte qu'il fut l'apôtre de tout le Sud de la Bretagne, comme Pol-Aurélien, Samson et Tugdual avaient été les apôtres du Nord.

A soixante-douze ans, en 565 ou 566, encore plein de sève et d'ardeur, son activité infatigable l'emporta d'un bond jusqu'en Irlande, où il pacifia de nombreuses et fâcheuses discordes. Puis il revint sur le continent goûter un repos bien gagné à l'île d'Houat, son premier asile, qui lui était toujours resté si cher. Au moment de mourir, il reçut le saint viatique et l'extrême-onction, puis, prévoyant l'avenir, il dit à ses disciples : « Je vous supplie, mes frères, de ne point vous disputer, quand j'aurai rendu l'esprit, au sujet de mon pauvre corps. Mettez-le dans un bateau et, sans que personne l'accompagne, poussez-le en pleine mer, et laissez-le aller où il plaira à la Providence que j'aie ma sépulture ». Et le 29 Janvier 570, ce sage, ce docteur, ce grand historien de la race bretonne rendit son âme à Dieu. La légende raconte qu'une violente dispute s'éleva ensuite entre les moines de Houat et ceux de Cornouaille, qui voulaient garder les restes de leur saint fondateur. Mais le bateau où, selon son désir ils avaient été placés, coula subitement, et ce ne fut que longtemps après, alors que les moines de Houat se promenaient sur le rivage, qu'ils virent un bateau à sec, où ils trouvèrent le corps de saint Gildas, aussi frais et aussi bien conservé que le jour de son décès (Albert LE GRAND. — Loc. cit., p. 22).

Les ossements de saint Gildas furent transférés, le 11 Mai 570, du monastère de Houat à celui de Ruis. Au IXème siècle Dajoc, Abbé de ce dernier monastère, les cacha sous l'autel de l'église pour les mettre à l'abri des ravages des Normands. Ils y sont encore en grande partie conservés. Selon l'abbé Nicol, on y voit notamment : la moitié de son chef renfermée dans un buste d'argent, un de ses bras dans un reliquaire de chêne lamé d'argent, qui porte les armes du donateur Jean de Malestroit, évêque de Nantes au XVème siècle, un genou, une cuisse et un bras enchâssés dans deux petites tours d'argent ornées de fenêtres et de rosaces délicatement ajourées. Quelques-uns de ces précieux restes ont été en outre portés en Cornouaille et à Bourg-Deols dans le Berry, où existe une église qui porte son nom. A Auray, l'église paroissiale qui lui est dédiée possède une petite portion de ses reliques, qu'elle obtint de Ruis le 26 Juillet 1809.

Le rocher au pied duquel se retira saint Gildas se trouve dans la paroisse de Bieuzy-les-Eaux, sur la rive droite du Blavet, tout près de la montagne de Castennec. On le distingue nettement de la ligne du chemin de fer, qui va d'Auray à Pontivy. « Au XVIIème siècle, cette grotte était encore à peu près dans son état primitif. On voyait alors à nu, au fond de la chapelle du côté Nord, la roche creusée par saint Gildas lui-même. Aujourd'hui cette chapelle n'a plus qu'une largeur de dix pieds, parce que, dans l'une des prétendues restaurations dont on l'a affligée, on a stupidement caché sous un gros mur la paroi de la roche creusée, taillée, aplanie par le saint. On n'a pas assez d'indignation pour une telle ineptie maintenue contre toutes les protestations » (DE LA BORDERIE. — Loc. cit. I, p. 391). Pour attirer les fidèles à son oratoire, saint Gildas n'avait pas de cloche, il se servait d'une grande pierre plate d'environ deux mètres de longueur, sur laquelle il frappait avec un gros caillou de quartz, et qui rendait un bruit semblable à celui d'une enclume de forgeron lorsqu'on bat le fer. Cette pierre est toujours conservée dans la chapelle de son ermitage.

On trouve sous forme de chapelle des traces de saint Gildas à Saint-Nicolas-du-Pelem, Canihuel, Lanrivain, Saint-Bihi, Maël-Pestivien, etc... A Laniscat, dont il est le patron paroissial, l'église est tapissée de peintures qui retracent son histoire. Au village de Saint-Gildas, à 1.500 mètres de Carnoët, existe une fort belle chapelle du XVème siècle qui lui est consacrée, et dans laquelle on voit un cercueil monolithe de l'époque mérovingienne, long de deux mètres dix, où l'on couche les petits enfants malades pour qu'ils reprennent des forces. D'après une tradition immémoriale, ce cercueil aurait contenu longtemps les restes de saint Gildas. Les moines cornouaillais avaient peut-être trouvé un moyen d'en avoir quelques ossements, soit par une concession bénévole, soit par un pieux larcin.

(A. Millon).

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