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LES SEIGNEURS DU DUCHÉ DE BRETAGNE

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SEIGNEURS QUALIFIÉS MILITES AU XIIème SIÈCLE

Note : Nous avons dit précédemment que ce n’est guère qu'à partir du milieu du XIIème siècle, que l’on peut considérer le mot miles comme indiquant avec quelque certitude un chevalier.

 

1100. FRÉDOR, sr. DE FRUZAY. (Charte de Saint-Sauveur de Redon). Frédor ou Frédur est désigné dans cette charte par ces mots : ipse miles, etc. Fruzay ou Frossay est une paroisse située près de Paimbœuf, évêché de Nantes. Le château des seigneurs de Frossay se nommait le Migron, nom d’un village bâti au bord de la Loire.

 

1101. NORMAN BASTARD. Quidam miles Normandus, Bastardus nomine, etc. (Donation à Saint-Sauveur de Redon). Le nom de Bâtard est porté comme surnom, et comme nom patronymique, par une infinité de familles ; l’article suivant en fournit un exemple.

GAUTIER DE LOHÉAC. Walterius Judicaelis filius, de Loheac, quidam miles nobilissimus et illius castri princeps et dominus, etc. (Don d’une portion de la vraie croix à Lohéac.) Dans cette charte on voit que Rioc ou Riou, frère du sire de Lohéac, était mort pendant la traversée qu’il fit en revenant de Jérusalem, et qu’il avait, avant de mourir, confié à Simon de Ludron une parcelle de la vraie croix et du tombeau de Notre-Seigneur. Gauthier en fit don à Lohéac. Dans une charte de la même année, de l’abbaye de Saint-Sauveur de Redon, Gauthier de Lohéac est ainsi désigné : Gualterius Lohoiacensis, Rotaldi Bastardi filius.

 

1108. HARSCUIDUS. Quidam miles nobilis Harscuidus nomine, de Sancto-Petro namnetensi, etc. (Charte de Saint-Sauveur de Redon).

RIVALLON, frère de Tanguy, vicomte de Poher,

DANIEL, fils de Guégon an-besch,

EUDON,

KEN-WAREC, fils Coyrant. (Don fait à Quimperlé par le vicomte de Poher).

EUDON, fils de Geoffroi,

RIVALLON LE ROUX,

NORMAN, fils de Gosbert,

GEOFFROI DE LA FERRIÈRE,

ROLLAND, fils de Bressel,

PAYEN, fils de Quarhant,

RENAUD, fils de Maynard,

HUGUES, fils de Norman,

GENTO,

GUYOMAR, frère de l’évêque d’Alet.

(Confirmation du don de Saint-Malo de Dinan à Marmoutiers, par Benoît, évêque d’Alet).

MAINGUY DE SÉRENT. Quidam miles de Serent, Mengius videlicet, filius Marquerii, etc. (Donation à Saint-Sauveur de Redon). Dans cette charte figurent deux frères de Mainguy, Pierre et Judicaël, qui y sont appelés strenui milites. Suivant Moréri, Marquer, Judicaël et Pierre de Sérent prirent part à la première croisade. Josselin de Sérent suivit Philippe-Auguste en Palestine en 1191, et Juhel, Gicquel et Guéhénoc se croisèrent en 1240. On trouve ensuite Guillaume de Sérent, chevalier, mentionné dans des comptes rendus au duc en 1273 ; Jean de Sérent, qui fut, en 1350, un des écuyers du combat des Trente, et dont le sceau apposé à une quittance de ses gages du 26 novembre 1356, représente trois quintefeuilles. Un autre Jean de Sérent, chevalier, fut établi par le duc, en 1397, capitaine du château et forteresse de Batz. Beaucoup de seigneurs de ce nom figurent dans les montres d’hommes d’armes bretonnes. Cette maison a fini dans la personne d’Armand-Louis, duc de Sérent, pair de France, grand d'Espagne, lieutenant-général des armées du roi, mort en 1322.

 

1114. BRIENT DE CHÂTEAUBRIANT est qualifié dans une épitaphe latine, rapportée par Dom Morice, et qui fut composée par les moines de Beré : Egregius Princeps, Militiœ splendor, Procerum decus, etc. Il faut remarquer que, dans les chartes de cette époque, princeps signifie seulement un seigneur exerçant une juridiction d’une certaine importance. Ce Brient était fils d’autre Brient qui fonda, vers l’an 1050, le prieuré de Beré.

 

1115. MANERIUS DE LA GUERCHE,

GUILLAUME PAPA,

FROGER BORCMAN,

BRIENT NORMAN DE VISECHIA,

(fondation du prieuré de la Guerche, par Guillaume de la Guerche). Dans une autre charte de donation du même Guillaume, figurent, comme témoins, ses vassaux nobles et non nobles, multis prœsentibus, tam militibus quam brugensibus).

 

1120. PIERRE D’ARGENTRÉ, chevalier, premier du nom, vivait vers l’an 1120, suivant du Paz, qui n’en rapporte aucune preuve.

RIVELEN. (Cartulaire de Quimperlé).

 

1127. GUILLAUME GROHEL,

ANGE GRAFFIO.

(Charte de Saint-Sauveur de Redon).

 

1128. ALFRED, fils d'Hervé DE PIRRIC. (Charte de Saint-Sauveur de Redon). Cet Alfred, ainsi que Gestin, sont qualifiés dans une autre charte : nobilissimi milites, toparchœ de Cellario.

 

1136. RIVALLON DE CORNON,

ORAVIE, femme de Rivallon DE CORNON,

JUSTIN et GUÉHÉNOC, enfants des précités,

RAOUL, fils de Payen Homenex,

GUILLAUME, fils d'Hugues,

JARNOGONUS,

BILI,

RIVALLON, fils de Bili,

MATHIEU DE SIZ,

OTTOMAN et GEOFFROY, son frère,

DANIEL DE LA HAYE,

EVEN DE S. SIGUININO,

ORHANT, mère de Guillaume de Ros,

témoins d’un don fait à l’abbaye de Redon, par Guillaume de Ros. Cette charte est fort curieuse, puisqu’on y voit figurer des femmes au nombre des milites. Ce terme ne peut donc indiquer que des possesseurs de fiefs nobles, et non des chevaliers.

 

1137. GEOFFROI LE CHAPELAIN (Capellanus),

BRIENT, fils de Bonvalet,

BRIENT LE MOINE (Monachus),

ADELMUS Gualensis,

BENOIT DE CHESNEY,

RAOUL DE COMBOURG,

BRIENT, fils de Josse, et GUILLAUME, son frère,

HAMON, neveu des précédents,

BARDULFUS DE SPINIAC.

(Fondation de l’abbaye de la Vieuville, par Gilduin, fils de Hamon).

GOSCELIN MAUVOISIN fait, en prenant l’habit monastique, en 1137, une donation à l’église de Saint-Aubin d'Angers. Parmi les témoins de ce don figurent Guillaume d'Oudon, probablement son seigneur, et quelques-uns de ses vassaux, militibusque illius terrœ advocatis. Un des descendants de Goscelin, Guy de Mauvoisin, chevalier, se distingua en 1248 au combat de la Massoure.

GEOFFROI DE SAINT-MARTIN,

JOSSELIN LE CHAT (Catus),

MATHIEU DE RIALLÉ,

GUILLAUME DE CLANGIE,

mentionnés dans la charte de Saint-Aubin d'Angers, précitée.

 

1139. GEOFFROI DE GUERRAN (de Guérande.) (Charte de Saint-Sauveur de Redon).

 

1148. GEOFFROI BOTEREL. Obiit Gaufridus comes Boterellus, incomparabilis miles. (Chronicon Britannicum).

 

1149. YVES DE LA JAILLE. (Charte de Saint-Magloire de Lehon).

 

1152. RAOUL, sire DE RAYS, fait en 1152 une donation aux moines de Buzay. Cette charte est curieuse, car elle est datée de la première année de la chevalerie de ce seigneur, anno ejusdem Radulfi militiœ primo ; néanmoins à cette époque, le terme miles n’indique pas toujours un chevalier, car dans une charte de l’an 1157, citée ci-après, nous verrons figurer parmi les milites, témoins de la fondation du prieuré de Notre-Dame de Vitré, le doyen de Vitré et le chapelain du seigneur de Vitré. Raoul, sire de Rays, appartenait à la maison de Sainte-Croix.

 

1154. OLIVIER, fils de Payen,

ENGRESSUS,

BORRINGAN,

mentionnés dans le Chronicon Britannicum, où on lit à l’article MCLIV : In festivitate S. Lazari, nocte, venit comes Hoellus Rezeium cum militibus navigando, ubi sunt milites sui, Oliverius, scilicet Pagani filius, etc.

 

1157. THÉBAUD DE CAMPELS,

JEAN DE LANDAUREN,

CHAPELAIN DE VILLECUITE,

ROBERT HAI,

GAUTHIER DE LANDAUREN,

HAMELIN DE PINEL,

GUILLAUME GERVAIS, cousin du seigneur de Vitré,

GAUTHIER DE TASLEIA,

JEAN, doyen de Vitré (Decanus Vitreii),

ROBERT, chapelain du seigneur (capellanus domini),

JEAN DE CAMPELS,

témoins pris parmi les milites mentionnés dans l’acte de fondation du prieuré de Notre-Dame de Vitré. On remarquera que parmi ces milites figurent le doyen de Vitré et le chapelain du seigneur de Vitré, particularité qui nous fait voir que ces milites sont non des chevaliers, mais des vassaux de la seigneurie de Vitré. Parmi les autres témoins on remarque des prêtres, l’abbé et le prieur do l’abbaye, qui ne sont point compris parmi les milites.

 

1158. SILVESTRE PINEL, qualifié miles de Raoul de Fougères dans une donation de l’abbaye de Rillé.

GEOFFROI DE MAYENNE,

HAMON, fils de Geoffroi DE MAYENNE,

ANDRÉ DE VITRÉ,

chevaliers, se croisèrent en 1158, suivant la relation du frère Jean, moine de Saint-Benoît, écrite en 1153. (La Noblesse de France aux croisades, par Roger).

 

1160. HERVÉ DE TRÉMIGON,

THOMAS BOUTIER (filius Boterii),

EVEN LE CHAT (Catus).

(Dîme du Chastellier, rendue au prieuré de Combourg par Hervé de Trémigon).

 

1163. GUILLAUME DES VAUX (de Vallibus), miles, dominus dicti loci, chevalier, seigneur dudit lieu, fait une donation en 1163 à l’abbaye de Montfort.

 

1164. BERTRAND MENGUY (filius Menguy). (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

 

1171. PIERRE DE ARCON. Quidam miles Petrus, videlicet de Arcon, filius Giraudi, etc. (Fondation faite à Buzay par Arscoit de Rays).

 

1173. RAOUL TUFFIN, sr. DE LA ROUERIE, chevalier vaillant et courageux, suivit Raoul de Fougères, son seigneur, contre le roi Henri II d'Angleterre et fut fait prisonnier au siége de Dol, en 1173. Il était fils de Robert Tuffin, mari de Berthe de Combourg (Du Paz). Raoul Tuffin est mentionné par Roger de Houveden parmi les chevaliers et écuyers bretons faits prisonniers par Henri II, roi d'Angleterre, au siége de Dol, en 1173.

HARSCULPHE DE SAINT-HILAIRE,

PATRI DE LA LANDE,

GEOFFROI FARSI,

JEAN LE BOUTEILLER,

LE VOYER DE DOL,

GUILLAUME DE LA MOTTE,

chevaliers bretons faits prisonniers par Henri II, roi d'Angleterre, au siége de Dol en 1173. Dans un titre de l’an 1196, figure un Geoffroi Farsi, qu'Harsculphe de Soligné appelle son vassal, homo suus, mais ce Geoffroi était sans doute le fils de celui qui fut pris au siége de Dol. Dom Morice a mentionné encore, mais sans les distinguer les uns des autres, beaucoup de chevaliers et d’écuyers faits prisonniers au siége de Dol ; nous ne citerons parmi eux que les noms suivants, appartenant à la Bretagne :

RAOUL DE FOUGÈRES,

GUILLAUME DE FOUGÈRES,

HAMON DE L’ESPINE,

GUYON GOUYON,

OLIVIER DE LA ROCHE,

ALAIN DE TINTÉNIAC,

JUHEL, fils de Raoul DE FOUGÈRES,

GIRON DE CHATEAUGIRON,

JUHEL DE MAYENNE (sr. de Dinan),

GEOFFROI DE LA BOISSIÈRE,

RENAUD DE LA MARCHE,

HERVÉ DE VITRÉ,

GUILLAUME DE SAINT-BRICE,

GUILLAUME DU CHASTELIER,

GUILLAUME D’ORANGES,

ROBERT LE BOUTEILLER,

GEOFFROI L’ABBÉ,

JEAN CHAORCIN,

JEAN DE BROEREC,

HENRI et PHILIPPE DE SAINT-HILAIRE, frères d'Harsculphe,

BARTHÉLEMY DE LA BOISSIÈRE,

GUILLAUME DE MINIAC,

SALDEWIN GOUYON,

JUHEL DU PONT (sans doute de Pontchateau) [Note : Dans les anciens titres, les seigneurs de Pontchâteau et de la Roche-Bernard sont ordinairement désignés par les noms de sires du Pont et de sires de la Roche],

HAMELIN l'Abbé,

ROBERT DE BASOGES,

ELIE D’AUBIGNÉ,

PHILIPPE DE LOUVIGNÉ,

HENRI DE SAINT-ÉTIENNE,

GUILLAUME DE LA CHAPELLE,

BONCELAND DE SERLANT,

GUILLAUME DU BOIS-BÉRANGER,

OLIVIER DE MONTSOREL,

HAMON DE ROCHEFORT,

ROBERT DE L'ESPINAY (ou plutôt d'Espinay).

Raoul de Fougères et Juhel de Mayenne furent sénéchaux de Bretagne, chevaliers bannerets, prirent part en 1214 à la bataille de Bouvines et se croisèrent en 1199. Hamon de l'Espine fit partie de la seconde croisade. On trouve parmi les seigneurs croisés appartenant aux autres familles mentionnées dans cette liste, Raoul d’Aubigné, en 1198, Geoffroi de la Roche, aïeul du combattant des Trente, en 1204, André de Vitré, Guillaume de la Boissière ou de la Bouëxière, Payen de Saint-Brice, Guillaume du Chastellier, Hervé le Bouteiller, Geoffroi l'Abbé, Robert de Saint-Hilaire, Alain de Saint-Étienne, Thomas de la Chapelle, Alain de Tinténiac et Guillaume Goyon en 1248 (Dom Morice. Musée de Versailles. Nobiliaire de Courcy. La noblesse de France aux croisades, par Roger).

 

1177. MATHIEU DU BREIL. (Titre de l’abbaye de la Vieuville, rapporté par du Paz). C’est par erreur que M. de Milleville a avancé, dans son armorial de la noblesse, que Mathieu du Breil avait été sénéchal de Bretagne ; il fut seulement sénéchal de Robert de Vitré.

 

1178. HUGUES D’AUVIRE, chevalier, miles, accompagna en Palestine Guéthénoc d'Ancenis. (Donation faite à Marmoutiers par Guéthénoc d'Ancenis).

 

1180. EUDES DE COETLOGON. (Charte de 1180 et de 1207, citées par le P. Anselme).

EUDES DE PLELAN, témoin dans une charte de 1180, relative à Eudes de Coëtlogon. (Le P. Anselme).

 

1181. OLIVIER DE BAGAR,

GEOFFROI ROBERT,

GUILLAUME DU VIVIER,

GLANUS DE MARISCO,

GEOFFROI DE HIREL,

chevaliers, témoins dans une enquête de Henri II, roi d'Angleterre, pour le recouvrement des biens de l’église de Dol.

CHAPERON DE THUMAIN, qualifié Chaperon miles de Thumain, dans l’acte précédent. Dans un autre titre de 1199, il est simplement désigné par ces mots : Chaperon de Thumain,

YVON DE LANVALLAY. (Charte de 1182 citée par du Paz, dans la généalogie de la maison de Lanvallay). Guillaume et Robert de Lanvallay furent sénéchaux de Rennes, le premier en 1168, et le second en 1189.

GEOFFROI DE MONTFORT. On lit dans le Chronicon Britannicum : MCLXXXI. Obiit Gaufridus Montisfortis strenuissimus miles et per omnia laudabilis.

 

1183. HARSCULPHE DE SOLIGNÉ, seigneur de Dol, rappelle dans un acte de 1183, relatif à une donation faite par lui et par sa femme Iseult, de Dol, à l’abbaye de la Vieuville, qu’il a scellé autrefois une autre charte concernant cette donation, avec le sceau de son père, parce qu’il n’était pas encore chevalier, quia miles non eram, et sigillum proprium non habebam. Il semblerait, d’après cette charte, qu’au XIIème siècle, les chevaliers seuls avaient droit de sceau, mais au siècle suivant les simples gentilshommes scellaient aussi leurs chartes. Un acte de l’an 1283, rapporté inexactement par Dom Morice, et qui fait partie des archives de la Préfecture de Nantes, nous apprend que quelques bourgeois avaient aussi des sceaux.

RUELLAN DE FLACHEY (Flacheio),

HERVÉ CHAORCIN,

chevaliers, témoins d’une donation d'Harsculphe de Soligné la Vieuville.

GUILLAUME DE LA MASSUE (de Machua) est appelé par Harsculphe de Soligné miles meus, dans une charte relative à une donation à la Vieuville. Il figure avec le titre de chevalier, dans une charte de l’abbaye de Saint-Florent, de l'an 1212.

 

1185. ROBERT DE VITRÉ est mentionné, avec André de Vitré dont nous avons précédemment parlé, dans une lettre du duc Geoffroi pour l'abbaye de Savigné : confirmavi etiam donationes quas habent ex dono quorumdam militum, ex dono scilicet Roberti et Andreœ de Vitreio.

 

1187. GUÉRIN DE SAINT-ÉTIENNE. (Transaction avec le prieur de Pontchâteau). Suivant du Paz, la famille le Bret aurait pris le nom de Saint-Étienne.

O. DE SAINT-ÉTIENNE. (Charte de la fin du XIIème siècle du cartulaire des sires de Rays, publié par Marchegay).

 

1190. GUILLAUME DE LOHÉAC,

ROBERT GIFFART,

ALEMAN et ROBERT D’AUBIGNÉ,

HERVÉ DE BESIEL,

ROBERT DE POCÉ,

ROBERT DE SÉRIGNÉ,

GUIDON et PIERRE LE BRETON (Britone),

RAOUL AGUILLON,

ROBERT COPEL,

qualifiés milites ou chevaliers dans l’acte de fondation du prieuré de Marcillé, daté de l’année où les rois de France et d'Angleterre se croisèrent.

GUILLAUME AUBIN, chevalier, surnommé de Saint-Vital et de Saint-Étienne, témoin d’un accord passé vers l’an 1190, entre Stéphanie, dame de Rays, et les Templiers. (Cartulaire des sires de Rays, par Marchegay).

GEOFFROI PINCERNA,

JORDAN DE LA MASSUE.

(Charte de l'abbaye de la Vieuville).

 

1191. GUÉTHÉNOC DE BRUC, chevalier croisé. (Musée de Versailles).

 

1196. ALAIN et ROBERT DE DINAN,

GUILLAUME PAYEN (filius Pagani),

GEOFFROI DE LA LIBERTÉ,

ROBERT DE SAINT-DIDIER,

GEOFFROI DU GUAST (de Wasto),

HERVÉ DE TORCÉ,

HERVÉ PILET,

HERVÉ DE THESNIÈRES.

(Accord entre les moines de Sainte-Croix et André de Vitré).

ROBERT DE FLOVILLE (de Floavilla),

JEAN DE HIREL,

(Donation à la Vieuville par Geoffroi Farsi).

AUBERT DE FLOVILLE, témoin dans une charte d'Harsculphe de Soligné, relative à la donation précédente.

HUGUES D'EVRAN, appelé miles meus, par Juhel de Mayenne, son seigneur, dans une charte concernant une donation faite par Hugues à la Vieuville.

GARIN DE CHATEAUFREMONT, appelé miles meus, par André de Varade, dans le testament de ce seigneur.

JEAN et RAOUL GRUEL, mentionnés dans une bulle du pape Célestin III, pour Marmoutiers. Ils firent, en 1197, ratifier leur testament par leur seigneur Juhel de Mayenne, sr. de Dinan, qui dans cet acte les appelle milites mei.

 

1198. GEOFFROI DE OSCALOC. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois, relative à un don fait à cette abbaye, par Geoffroi Balusson, sr. du Plessis).

ALAIN DE L'ANGEVINAIE (Andegavensis),

EVEN DE PLOANA.

(Charte du prieuré de Lehon).

HAMELIN PINEL. (Accord avec le prieur de Saint-Sauveur des Landes). Un sceau d'Hamelin Pinel de l’an 1214, représente un écu burelé de sable et d’argent de huit pièces, à la bande d’argent brochant. Il existe en Bretagne une autre famille de ce nom, qui porte d’azur à trois pommes de pin d’or.

 

1199. MAURICE CATUS,

ALEXANDRE BÉRANGER,

PIERRE GIROIRE.

(Donation de Pierre Palastre à l’abbaye de Buzay). Maurice Catus fut sénéchal de la Garnache. Un de ses descendants Hugues Catus, fut un des champions du combat des Trente.

JEAN D'ERBRÉE, appelé miles meus, par André, sr. de Vitré, qui ratifie un don fait par lui au prieuré de Sainte-Croix de Vitré.

ADAM BOUTIER (Boter) fit, en 1199, une donation au prieuré de Combourg, ratifiée par son seigneur Jean de Dol, qui l’appelle miles meus. Son sceau, donné dans les Planches de l’histoire de Bretagne de Dom Morice, représente quatre fusées. Légende : Sigillum Ada. Boteri.

GUILLAUME DE SERLANT. (Donation à la Vieuville, par Floride de Moustierjan).

BERARD LE VIEUX. (Accord avec les moines de Beré).

ANGER LESDOBI fit un don à Savigné, qu’il fit ratifier par André de Vitré, son seigneur, qui l’appelle miles meus.

JEAN CORBON,

HAMON,

ALAIN,

témoins d’une donation faite à Marmoutiers, par Robert de la Chapelle. Cette charte nous montre qu'à la fin du XIIème siècle, toutes les familles nobles n’avaient pas encore de noms patronymiques.

PHILIPPE BARBOTIN, miles quidam Philippi nomine, Barbotini filius. (Donation à Châteauceaux, charte de la fin du XIIème siècle).

(A. de Couffon de Kerdellech).

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