Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LES GRANDS OFFICIERS DU DUCHÉ DE BRETAGNE

  Retour page d'accueil      Retour page "Chevalerie du duché de Bretagne"    

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

VICE-CHANCELIERS DE BRETAGNE.

 

1420. Maître JEAN DE BRUC, conseiller du duc, est mentionné comme vice-chancelier de Bretagne, dans une ordonnance de l'an 1420, concernant le jugement des gages de divers officiers du duc. En 1411, il était maître des requêtes. Il fut envoyé à Rome en 1410, avec Alain de la Rue, évêque de Saint-Brieuc, pour obtenir du pape une dispense pour des voeux que le duc avait faits.

La maison de Bruc est connue depuis Guéthénoc de Bruc, chevalier, croisé en 1191 ; Guillaume, chevalier, prit part à la croisade de 1248 ; Bertrand était un des écuyers de la compagnie du sire de Rais en 1371 ; Guillaume faisait partie, en 1375, des écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson ; Pierre signa l'acte d'association de la noblesse en 1379, pour repousser l'invasion des Français ; autre Pierre est mentionné parmi les gens d'armes qui accompagnèrent le duc à Amiens, en 1425 ; Jean fut évêque de Tréguier, puis de Dol, en 1427. Cette maison a produit des gouverneurs de places, des chevaliers de Malte, des officiers généraux, etc. ; elle a été maintenue en 1669 [Note : M. de Milleville, dans son ouvrage intitulé : Armorial historique de la noblesse de France, donne sur cette famille les renseignements suivants : Guillaume de Bruc suivit Guillaume-le-Conquérant à la conquête de l'Angleterre, en 1066 (Histoire de Normandie, par Dumoulin). Guéthénoc, son petit-fils, chevalier banneret, se croisa en 1191 ; Guillaume, son fils, prit part à la croisade de 1248. Nous ferons observer que Guéthénoc n'est pas qualifié chevalier banneret, mais seulement chevalier, dans la charte de 1191. Le titre de chevalier banneret n'était employé que dans les montres d'hommes d'armes pour distinguer le chevalier banneret du simple chevalier ; mais, dans les actes publics, les uns et les autres ne s'intitulaient que chevaliers. On ne trouve guère le titre de chevalier banneret employé avant le treizième siècle. Suivant Louis de Josselin, prêtre, auteur d'une Vie du chevalier de Bruc et d'une généalogie de la maison de Bruc, ouvrage imprimé en 1650, Guillaume de Bruc, chevalier, aurait scellé en 1275, la charte du duc Jean le Roux, établissant le changement du droit de bail en rachat. Il rapporte qu'au bas de cette charte, insérée dans l'histoire de Bretagne de d'Argentré, on lit ces mots : En témoin desquelles, nous, Hervé de Bouteville, Guillaume de Bruc, et Alain le Veir, chevaliers, les présentes lettres scellâmes de nos sceaux, qui cet établissement avons gré à tenir. Cette charte a été donnée, il est vrai, quoique d'une manière fort imparfaite, par d'Argentré, mais les noms d'Hervé de Bouteville, de Guillaume de Bruc et d'Alain le Veir n'y figurent point. Elle a été insérée par Dom Morice, dans ses Preuves, et nous fait voir que l'abbé de Josselin a lu : Guillaume de Bruc au lieu de Guillaume de Breux. Voici ce que dit Dom Morice : Un autre original du même acte était scellé des sceaux d'Hervé de Bouteville, de Guillaume de Breux et d'Alain le Veyer, dont il ne reste que le dernier. Guillaume de Breux est mentionné dans une autre charte de l'an 1275, citée par Dom Morice, charte qui était scellée de son sceau qui représente 3 tourteaux ou besants, armes différentes de celles des de Bruc, qui sont d'argent à la rose de gueules. Ce Guillaume de Breux est sans doute le même que D. Guglielmus de Broliis, qui, en 1270, contribua au denier levé pour la croisade de Tunis, et que M. Roger, dans son ouvrage intitulé : la Noblesse de France aux croisades, a pris pour Guillaume de Bruc, qu'il dit, d'après Dom Morice, s'être croisé en 1270. Or, l'histoire de Dom Morice, qui cite quelques-uns des croisés de 1270, ne fait pas mention de Guillaume de Bruc ; ses Preuves n'en disent rien non plus. Au reste, Guillaume de Breux ne se croisa pas en 1270, il contribua seulement au denier, dit de la Croix, levé pour cette croisade].

 

1451. YVES DE PONTSAL, évêque de Vannes, vice-chancelier de Bretagne, reçut en 1450, de Jean Prigent, évêque de Saint-Brieuc, le dépôt des chartes de Bretagne, dont il avait la garde (Archives de Loire-Inférieure).

 

1457. JEAN YNISAN ou INISAN fut institué vice-chancelier, avec la garde du trésor, le 27 septembre 1457, d'après les registres de la chancellerie. Il figure, comme vice-chancelier, dans d'autres actes.

Main Ynisan est mentionné parmi les gens d'armes qui accompagnèrent le duc en France, en 1418 ; Rolland était, en 1420, au nombre des hommes d'armes de la retenue de J. de Penhoët, amiral de Bretagne, en 1428. (Famille éteinte).

 

1459. BERTRAND DE COETANEZRE, docteur en droit canon et civil, est qualifié vice-chancelier de Bretagne, dans l'acte d'obéissance rendu au pape par les ambassadeurs du duc, en 1459. Il assista, en qualité d'aumônier du duc, au parlement-général tenu à Vannes en 1455. Parmi les personnages appartenant à cette famille, nous trouvons dans les Preuves de Dom Morice : Jean de Coëtanezre, bailli de Cornouailles, puis procureur-général en Basse-Bretagne en 1452 ; Gauvain, au nombre des cent lances établies par le duc en 1455, pour la garde du pays. M. de Coëtanezre subit, en 1494, une réduction de 60 livres sur sa pension, pour subvenir aux frais de l'expédition de Naples ; Richard de Coëtanezre, sr. de Prat maria, nobilis scutifer, remplaça le sire du Juch, lors de l'entrée solennelle de l'évêque de Léon dans sa cathédrale, en 1519. (Famille éteinte).

 

1460. JEAN DE ROUVILLE, prêtre, docteur en droit, maître des requêtes, était vice-chancelier de Bretagne en 1460, d'après un compte du trésorier Landays. Il figure avec cette qualité dans plusieurs actes. Cette famille, originaire de Picardie, et dont le nom patronymique est Gougeul, descend de Jean Gougeul, bourgeois de Paris, anobli en 1317, Jean Gougeul, sr. de Rouville, chevalier, fut, en 1358, grand maître des eaux et forêts de France (Dom Morice. Lainé : Origines véridiques des maisons nobles de France).

 

1462. Maître JEAN DE LA RIVIÈRE assista, en qualité de vice-chancelier, au parlement général tenu à Vannes en 1462 (Dom Morice).

 

1462. GUY DU BOSCHET est mentionné avec le titre de vice-chancelier, dans une bulle du pape Sixte IV, de l'an 1462, concernant les affaires de Bretagne. Il fut envoyé en 1476, avec plusieurs autres seigneurs, en ambassade vers le roi de France. Cette maison remonte à Raoul du Boschet, chevalier, qui prit part en 1315, à la guerre de Flandre ; Geoffroi, chevalier, servait en 1319, sous le duc de Bourbon, avec cinq chevaliers et vingt-quatre écuyers de sa chambre. Son sceau, apposé à la quittance de ses gages, représente un écu chargé d'un autre écu séné d'hermines placées en losanges, avec un lambel en chef. Raoul du Boschet figure au nombre des écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson, en 1371 ; Jean est mentionné parmi les gentilshommes qui accompagnèrent le duc en France en 1418 ; il est traité de cousin par le comte de Laval, dans une lettre de 1424. Charles du Boschet fut chambellan du duc, en 1454 ; Nicolas servait comme homme d'armes dans la compagnie de François de Pontbriant, en 1481 ; Guy, sr. du Muc, eut ses biens confisqués en 1487, pour n'avoir pas rejoint l'armée du duc ; Pierre faisait partie, en 1491, des cent hommes d'armes de la garde de la duchesse Anne, reine de France.(Famille éteinte).

 

1468. JEAN DE ROMILLÉ, vice-chancelier de Bretagne, et Olivier du Breil, sénéchal de Nantes, furent chargés par le duc de Bretagne, par lettres du 2 avril 1468, de ratifier les conventions relatives à un secours de trois mille archers que lui avait promis le roi d'Angleterre (Archives de la Loire-Inférieure. Liasse 122, cassette 48).

Philippe de Commines rapporte que Jean de Romillé, vice-chancelier de Bretagne, qui était Normand, fut envoyé, en 1464, en ambassade auprès du comte de Charolais. Une branche de la maison de Romillé ou de Romilley, qui a produit un compagnon de Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre, en 1066, dans la personne de Robert de Romillé, était établie en Bretagne dès le XIIème siècle, car nous voyons figurer Geoffroi de Romillé parmi les témoins de la fondation de l'abbaye de la Meilleraye par Hamon le Bigot et Alain de Maisdon, en 1142. La maison de Romillé a produit un premier écuyer du roi Charles VI, en 1400, des écuyers des ducs de Bretagne, des capitaines d'hommes d'armes, des chevaliers de l'ordre du roi, des chevaliers de Malte, etc. (Dom Morice. Arrêt de la réformation de 1668. Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles de France, par Lainé. Nobiliaire de Courcy).

 

1485. GILLES DE LA RIVIÈRE, archidiacre de Rennes, était vice-chancelier en 1485, d'après les registres de la chancellerie ; il devint chancelier en 1488.

 

1491. Maître GUILLAUME GUÉGUEN, abbé de Redon, puis conseiller du duc et évêque de Nantes, fut vice-chancelier depuis 1491 jusqu'à 1506. Il existe, en Bretagne, plusieurs familles appelées Guéguen, qui peut-être ont la même origine. Le plus ancien de ce nom dont nous ayons connaissance est Geoffroi Guéguen, mentionné comme témoin dans des lettres du duc Conan, de 1162, pour l'abbaye de Savigné. Hervé fut un des hommes d'armes qui accompagnèrent le duc en France en 1418.

 

1512. JEAN BERTHELOT est mentionné, comme vice-chancelier, dans une lettre de l'an 1512, du chancelier de Montauban, adressée aux officiers du ressort de Goëllo. Il existe, en Bretagne, plusieurs familles appelées Berthelot ; nous ignorons à laquelle appartenait le vice-chancelier.

 

1524. Maître JEAN BRIÇONNET figure comme vice-chancelier, dans un mandement adressé en 1524, par le roi au comte de Laval, pour recevoir l'hommage des Bretons. Les Briçonnet sont originaires de Touraine.

 

1532. LOUIS DES DÉSERTS, conseiller du roi, président en la Cour du Parlement de Bretagne, garde-scel, remplit, en 1532, les fonctions de vice-chancelier de Bretagne au couronnement du duc François III, dauphin de France, à Rennes. Il fut aussi maître des requêtes de l'hôtel de la reine. On trouve dans les Preuves de l'Histoire de Dom Morice, Jean des Déserts, témoin dans un contrat de vente passé en 1315, entre le vicomte de Rohan et Olivier le Gallon. Le sceau de Jean des Déserts, apposé à cette charte, représente une palme. Celui de Guillaume des Déserts, son frère, mentionné dans la même charte, indique pour armoiries un lion. Cet exemple prouve combien les sceaux variaient dans les mêmes familles, au XIVème siècle. Plusieurs seigneurs de ce nom rendirent hommage an vicomte de Rohan en 1396. Jean des Déserts était maître d'hôtel du vicomte de Rohan en 1476. Une autre famille des Déserts, qui avait peut-être la même origine que la précédente, et à laquelle le nobiliaire de M. de Courcy attribue le vice-chancelier, portait de sable au chef endenché d'argent, chargé de trois coquilles de gueules. Famille éteinte (A. de Couffon de Kerdellech).

 © Copyright - Tous droits réservés.